Vierges allaitantes
La chapelle Notre-Dame de Lannélec à Pleyben
Troisième partie : le retable de la Vierge ; les autres statues ; le mobilier.
- le retable du maître-autel
- les statues
- la chaire à prêcher
- les sablières.
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Je reprends un article de 2012 en le complétant de commentaires et de photos de 2019.
1°) Cet article appartient dans ce blog à la série des Vierges allaitantes (avec 4 articles consacrés à Lannélec):
- Virgo lactans ou miss Néné ? Les candidates du Finistère. Les Vierges allaitantes.
- Vierges allaitantes I : N.D de Tréguron à Gouezec, la chapelle et ses saints.
- Vierges allaitantes I : Notre-Dame de Tréguron à Gouezec: les Vierges.
- Vierges allaitantes II : Kergoat à Quéméneven, la chapelle
- Vierges allaitantes II : Kergoat à Quéméneven, les vitraux.
- Vierges allaitantes II : Kergoat à Quéméneven, la Vierge.
- Vierges allaitantes III : Chapelle de Quillidoaré à Cast, la Vierge..
- Vierges allaitantes III : Quillidoaré à Cast, la chapelle et les vitraux.
- Vierges allaitantes III : Quillidoaré, la légende du Marquis de Pontlez et l'histoire.
- Vierges allaitantes IV : Kerlaz, la Vierge.
- Vierges allaitantes IV : Kerlaz, les statues et inscriptions.
- Vierges allaitantes IV, Kerlaz, église Saint-Germain, les vitraux, 1ère partie..
- Vierges allaitantes IV, Kerlaz, église Saint-Germain, les vitraux, 2eme partie
- Vierges allaitantes IV, Kerlaz, église Saint-Germain, les vitraux, 3ème partie.
- Vierges allaitantes IV, Kerlaz, église Saint-Germain, les vitraux, 4ème partie.
- Vierges allaitantes V : Saint-Venec à Briec. Notre-Dame de Tréguron et les autres statues.
- Vierges allaitantes V : Saint-Venec à Briec : sainte Gwen Trois-mamelles et ses fils
- Vierges allaitantes VI : Kerluan à Chateaulin, la chapelle, inscriptions.
- Vierges allaitantes VI : Kerluan à Chateaulin, vitraux et statues.
- Vierges allaitantes VI : Kerluan à Chateaulin : la Vierge ressuscitée
- Vierges allaitantes VII : Chapelle de Lannelec à Pleyben, la Vierge.
- Vierges allaitantes VII : Chapelle de Lannelec à Pleyben, Ste Barbe.
- Vierges allaitantes VII: Lannelec à Pleyben (3) mobilier et statues.
- Vierges allaitantes VII : Lannelec à Pleyben, les vitraux
- Vierges allaitantes VIII : Pleyben, la statue enterrée.
- Vierges allaitantes IX : Chapelle de Bonne-Nouvelle à Locronan.
- Vierges allaitantes X : La chapelle St-Denis de Seznec à Plogonnec.
- Chapelle Sainte-Marine à Combrit : la Vierge allaitante et la bannière Le Minor.
- Vierge allaitante : Notre-Dame de Kergornec à La Forest-Fouesnant.
- La Vierge allaitante de la chapelle de la Présentation, cathédrale de Burgos.
- La Vierge allaitant de la chapelle de Languivoa à Plonéour-Lanvern (29).
- Vierges allaitantes : le bandeau de cheveu.
- La Vierge allaitante de l'oculus des vitraux de Chartres.
- La Vierge allaitante de la chapelle de Notre-Dame-du-Tertre à Châtelaudren.
- La Vierge allaitante de Saint-Vénec au château de Kerjean (29).
- La Virgo paritura de Plomeur (29).
- Vierges allaitantes : Nostre-Dame de Joye à Guern (56).
- La chapelle Notre-Dame de la Roche à Saint-Thois.
- Le retable de Notre-Dame-du-Bon-Secours, église de La Roche-Maurice (29).
2°) Il appartient aussi à la série consacrée à Pleyben et ses chapelles :
L'église
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La charpente sculptée de l'église de Pleyben (1571) par le Maître de Pleyben : le transept sud.
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Le sacraire (bois polychrome, deuxième moitié du XVIe siècle) du chœur de l'église de Pleyben.
Les chapelles :
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La chapelle Notre-Dame de Lannelec à Pleyben. Deuxième partie : Sainte-Barbe .
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La chapelle Saint-Laurent en Pleyben. L'édifice (XVIe, 1662, 1731, 1776, 1808,...).
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La chapelle Saint-Laurent à Rozalghen en Pleyben. Le calvaire (Bastien Prigent, vers 1555).
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La chapelle de la Trinité (An Dreïnded) de Lanridec en Pleyben.
3°) Voir aussi :
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I. Le retable du maître-autel.
Le maître-autel est surmonté d'un retable en bois comportant trois panneaux en bas-relief représentant l'Apparition du Christ à sa Mère, la Dormition et l' Assomption.
"Le maître-autel est surmonté d'un retable en bois comportant 3 panneaux en bas-relief représentant l'ensevelissement de la Sainte Vierge, la mort de la Sainte Vierge, son Assomption." (H. Pérénnès 1938)
"Maître-autel en forme de tombeau galbé, retable en bois doré à trois panneaux sculptés : l'Assomption au centre, entre l'Apparition du Christ à sa Mère et la Dormition de la Vierge, XVIIe siècle." (R.Couffon, 1988)
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1°) l'Apparition du Christ ressuscité à sa Mère.
Le Christ torse nu sous le manteau du Ressuscité, apparaît à sa Mère dans des nuées ; il tenait peut-être en main gauche son étendard. Marie, à droite, mains croisées sur la poitrine, devant le lutrin où est posé un livre saint, manifeste sa surprise, exactement comme dans l'Annonciation, mais elle est ici coiffée d'un voile.
Ce thème assez rare resitue 2 des 3 scènes dans celle des Joies de la Vierge, au nombre de 5, ou de 7, ou de 15, avec l'Annonciation, la Visitation, la Nativité, l'Adoration des bergers, l'Adoration des Rois, la Présentation au Temple, le Baptême de Jésus, l'Ascension, voire le Couronnement de la Vierge.
On le trouve illustré au XVe siècle dans le Retable des sept joies de la Vierge, du Maître de la Sainte Parenté Le Jeune, vers 1480, Louvre.
"En position ouverte, le retable montre de gauche à droite des scènes de la vie de Marie : l'Annonciation, La Nativité sur les volets extérieurs, l'Adoration des mages, puis la Présentation de Jésus au Temple au centre, suivi de l'Apparition du Christ à la Vierge ; sur les volets extérieurs enfin l'Ascension et pour finir l'Assomption. "
Il figure au XVIe siècle sur le retable en albâtre des Sept Joies, vers 1522-1526, de la chapelle de la Vierge de Saint-Nicolas de Tolentin à Brou :
"L'autel de la chapelle de Marguerite d'Autriche, dédiée à la Vierge Marie, est surmonté du monumental retable des Sept Joies de la Vierge, d'une hauteur totale 5,50 m environ et d'une longueur de 3,25 m, célèbre pour la richesse et la beauté de son décor sculpté. Pour sa réalisation, on a utilisé un albâtre veiné de gris et une pierre noire. il a également été sculpté par l'atelier brabançon travaillant à Brou.
L'Annonciation et la Visitation sont représentés dans le registre inférieur. Au centre figure l'Assomption encadrée de la Nativité, l'Adoration des mages, l'Apparition du Christ à la Vierge et de la Pentecôte dans les compartiments latéraux. "
Il figure sur la baie 20 des vitraux de Louviers vers 1505-1510 : (j'étudie longuement ce thème dans mon article, § 6), dans une autre série, celle des 8 Apparitions du Christ après sa mort.
On le trouve, plus près de Pleyben, en vitrail sur la baie 2 de La Martyre vers 1540 : j'ai placé dans ma description un catalogue iconographique, repris dans les Sources et Liens
On ne confondra pas cette scène avec celle de la Seconde Annonciation, où un ange apparaît à Marie pour lui annoncer sa mort, mais la disposition de la pièce et des protagonistes, ainsi que le costume de la Vierge aux cheveux voilés, l'évoque obligatoirement.
Heures d'Etienne Chevalier folio 9
https://www.photo.rmn.fr/archive/02-006563-2C6NU0G5IEYU.html
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2°) La Dormition.
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Les apôtres entourent la Vierge allongée, légèrement tournée vers nous. Certains tiennent un livre. Jean, le plus près de la tête de Marie, ne tient pas (ou a perdu) la palme que, selon la tradition, l'archange saint Michel lui a remis pour être portée à son enterrement. On ne voit aucun détail anecdotique, mais à défaut, l'artiste a su animer ses apôtres de postures corporelles et de gestes variés.
Voir la Dormition du vitrail de La Martyre (3eme quart XVIe)
Voir la Dormition des vitraux de Notre-Dame-du Crann en Spezet : vers 1535-1540.
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Discussion.
Devons-nous suivre René Couffon dans sa datation du XVIIe siècle, qu'il ne justifie pas ?
Voir ma description du retable de la chapelle de Kerdevot en Ergué-Gabéric (officiellement, 1480-1490 , mais avec des bois coupés vers 1430, + 4ans de séchage, et très proche du retable de Tournant daté de 1430-1440).
http://www.lavieb-aile.com/article-le-retable-de-kerdevot-en-ergue-gaberic-29-124584535.html
Les thèmes présents ici, notamment la Dormition et l'Assomption, sont majeurs dans la production des retabliers flamands et brabançons.
Faut-il juger ce retable sur son état actuel ? ceux de Kerdevot et ceux de la cathédrale de Rennes avaient été grossièrement repeints et "restaurés", ont été pillés, et ne dévoilent que maintenant leur magnificence.
Bien-sûr, le retable de Lannédec, malgré sur structure en T et la profusion d'or seulement rompue par les carnations, le noir des chevelures et le bleu du manteau de la Vierge, est principalement un moyen-relief, sans mise en place de statuettes en ronde-bosse, sans effet de profondeur par des sols inclinés, sans mise en scène dans des dais gothiques ou des résilles, sans utilisation de sgraffito, ou de brocarts, sans multiplication de personnages secondaires et de détails anecdotiques et truculents, sans finesse de décors et d'accessoires.
Il n'empêche qu'avant de le classer, comme il l'a été jusqu'à présent, comme une œuvre secondaire et assez tardive, j'aurais bien aimé pouvoir consulter l'avis des experts, connaître la date des restaurations, le résultat des investigations (nature des bois, assemblages, marques d'ateliers, nature des pigments).
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II. Les statues.
1. Saint André
La statue était abritée dans une niche avec l'inscription Saint André P.P.N. 1667. (H. Pérénnés, 1938)
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2. Saint évangéliste : Saint Matthieu.
Kersanton polychrome.
Ce personnage qui trempe sa plume dans un encrier présenté par un ange et dans lequel il trouve la divine inspiration ne peut être qu'un des quatre évangélistes. On le désigne comme étant St Matthieu, dont l'ange est l'attribut. N'ayant pas réussi à déchiffrer le nom qui est inscrit sur le socle, et ne lisant de l'inscription que ...TVRVS EST M (ce n'est pas l'article du Credo apostolique de Matthieu, qui est Sanctam ecclesiam catholicam), je fais confiance à H. Pérennés qui indique Inde Venturus est iudicare. Problème, c'est là l'article de l'apôtre Philippe.
Comme St Jean, il est pieds nus.
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3. La Vierge et Saint Jean
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Saint Jean : il tient son évangile et il est vêtu de son habituel manteau rouge qui est ici doublé de vert et à larges manches. Il est pieds-nus conne tout bon apôtre. Sa belle robe d'or, son air inspiré et surtout peut-être son front très dégagé par la mode de l'épilation de cheveux qui sont laissés très longs en arrière, lui confèrent une allure d'un clerc d'origine noble. On indique une date à son propos : 1661.
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4. Saint Corentin ?
En tout cas un saint-évêque mitré qui a oublié ses chirothèques. Noter la petite moustache fine complétée de la virgule sous le menton, très à la mode dans le clergé à une époque (XVIIe ?) que je n'ai pas encore pu déterminer précisément.
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5. Vierge à l'enfant, 1864.
attribuée à Le Brun . Est-ce Alphonse Le Brun, sculpteur lorientais?? Ou un de nos industriels qui vont inonder nos églises des chefs d'oeuvre de l'art saint-sulpicien ? Des lettres ou une inscription sont visibles sur le galon doré du manteau bleu.
Esc-ce vraiment N.D.du Rosaire ? sans son rosaire ?
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III. La chaire à prêcher.
sans son abat-voix ; elle date du XVe siècle et a été restaurée en 1993 par Georges Le Ber de Sizun, menuisier et ébéniste.
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IV. Les sablières.
Elles sont datées "du 16 ou 17e siècle " selon l'Inventaire Général. Certaines, de style plus ancien, sont exposées non plus in situ, mais sur le lambris récent en pin du transept.
Je ne sais pourquoi elles me font penser à des planches d'ornementation celtique.
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Les sablières en place (XVIIe ?):
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Tête d'ange (collerette) menacée par deux gueules de dragons.
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Frise de végétaux et masques à palmettes entre deux gueules de dragons.
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Trois têtes d'angelots et une gueule.
On retrouve les motifs— assez dépourvus d'intérêt— des sablières de la chapelle Saint-Laurent.
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Deux têtes d'angelots entre deux gueules de dragons ; deux blochets.
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SOURCES ET LIENS.
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— CASTEL, Yves-Pascal. Atlas des croix et calvaires du Finistère. Dans : Société archéologique du Finistère, 1980, Quimper. p. 185
http://croix.du-finistere.org/commune/pleyben.html
— COUFFON, René, LE BARS, Alfred. Diocèse de Quimper et de Léon. Nouveau répertoire des églises et chapelles. Quimper : Association Diocésaine, 1988.
http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf-Couffon/PLEYBEN.pdf
CHAPELLE NOTRE-DAME DE LANNELEC
Dite autrefois de Trefnescop, elle est construite dans un ouvrage de terre fort ancien.
En forme de tau, elle comprend une nef de quatre travées avec bas-côtés et deux chapelles en ailes dans l'alignement du chevet. Sur la dernière colonne, du côté de l'épître, on lit l'inscription gothique : "LAN MILL CCCCIIIIXX ET X (1490) FUST FONDE CESTE EGLISE.", et, au-dessus de la porte nord, cette autre : "FAIT. FAIRE. PAR. F. LE. ROVX. FABRIQVE. LAN MDCCLXIV." (n'existe plus en 1989, date d'une réfection). La flèche date de 1883. Du type à nef obscure, l'édifice est lambrissé ; sur le lambris de la chapelle sud, inscription : "F. FAIR. P. M. LEON. RECTEVR. DE. PLEIBEN. M. GVILLAVME. LE. BORN. GAN (= Germain). PALANT. MATHIAS. DIRESON. FABRIC. FAIT. LAN. 1772. YVES. RIOVAL. FABRIC." Le lambris de la charpente avait été refait au début du XXe siècle ; on n'avait pas conservé l'inscription de 1772. Nouveau lambris en 1993.
Les ailes du transept ont conservé leurs sablières sculptées presque complètes et leur entrait engoulé ; à l'angle du bas-côté sud, un blochet pittoresque : un prêtre en chape et bonnet carré, les initiales F. et R. lisibles sur la chape et la date de 1619 au bas. Deux autres blochets représentent des têtes d'évêques, dans le bas-côté nord.
Sacristie construite en 1741, d'après l'inscription : "IA. PLASSART. FABRIQVE. 1741." Sur la porte intérieure en bois, date de 1742. La porte de la longère nord date de 1993 ; on n’y a pas réintégré les deux bas-reliefs de l’ancienne (donateur à genoux avec la banderole : « MATER :DEI :ORA :PRO :ME. » ; l’inscription relevée autrefois sur cette dernière porte « FAIT.FAIRE.PAR.F.LE.ROUX.FABRIQVE.L’AN.MDCCLXIV » n’existait déjà plus (en 1989). Les deux bas-reliefs ont été intégrés dans un autel latéral.
Mobilier :
Maître-autel en forme de tombeau galbé, retable en bois doré à trois panneaux sculptés : l'Assomption au centre, entre l'Apparition du Christ à sa Mère et la Dormition de la Vierge, XVIIe siècle.
Deux niches à volets historiés avec leurs statues en pierre polychrome du XVIe siècle : Vierge Mère allaitant, portant sur le rebord du manteau l'inscription : "Nre. dAME MRCIS PE. POVR...", sur la plinthe de la niche : "NOSTRE DAME de LANNELEC" ; sur l'unique volet, en bas-relief, l'Annonciation, la Visitation, la Nativité.
- Sainte Barbe revêtue d'un riche manteau sur lequel on lit la date de 1578 ; sur les volets, six bas-reliefs représentant la vie de la sainte ; sur la plinthe de la niche : "GRANDE et PVISSANte Ste BARBE." Chaire à prêcher du XVIIe siècle, en très mauvais état en 1989, l'escalier est détruit et il n'y a plus d'abat-voix.
- Deux panneaux sculptés dans la porte latérale nord, représentant, à genoux devant la Vierge à l'Enfant, un donateur, avec une banderole à inscription : "MATER. DEI. ORA. PRO. ME", XVIe siècle.
- A la sacristie, armoire à quatre portes du XVIIIe siècle. Elle a été volée.
Statues - en kersanton : Vierge au Calvaire ;
- en pierre : saint Matthieu tenant une banderole où l'on peut lire : "INDE VENTVRVS EST IVDIC...", 1667 ;
- en bois polychrome : autre Vierge Mère dite aussi Notre Dame de Lannélec, autre Vierge dite Notre Dame des Sept Douleurs, XVIIe siècle, saint André, saint Jean l'Evangéliste, saint Germain (a perdu sa polychromie), saint Corentin, autre sainte Barbe, toutes du XVIIe siècle, et une Vierge à l'Enfant dite Notre Dame du Rosaire (1864). Notre Dame des Douleurs et saint Jean ont fait partie d'un groupe de Crucifixion.
- les statues de sainte Barbe et de la seconde Notre Dame de Lannélec (chapelle nord) ont été volées.
Dans la porte de la longère nord, qui n'était pas d'origine, bas-relief : Vierge Mère avec, à ses pieds, un donateur à genoux, "MATER:DEI:ORA:PRO:ME", et une deuxième inscription, datée de 1772, citée plus haut. Une porte neuve installée en 1993 ne porte plus ce bas-relief.
Armoire, bois, XVIIIe siècle.
Vitraux : dans la maîtresse vitre, armes de Bretagne et mi-parti France-Bretagne, de Charles VIII et Anne de Bretagne, et armes de Kergoët pleines et mi-parti du Desnay. De l'ancienne Crucifixion subsistent les panneaux représentant la Vierge Marie et saint Jean au pied de la croix, une belle Pietà et sainte Barbe ("SANCTA BARBARA O. P. N."), dont la tête a été détruite au XXe siècle. - Dans le vitrail de l'aile nord, sainte Véronique avec sainte Face moderne.
Cloche datée 1764 (C.).
Sur le placitre (site inscrit), calvaire du XVIe siècle, en kersanton : Crucifix avec anges au calice, larrons en croix sur les consoles, Vierge ... l'Enfant au revers.
— INVENTAIRE GENERAL
—PÉRÉNNÈS (Henri), 1938, Pleyben (Notices des paroisses du diocèse de Quimper et de Léon). Dans : Bulletin de la commission diocésaine d´architecture et d´archéologie,
https://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/3c650c05ef86fe15d59ddb6b528d5f93.pdf