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28 octobre 2020 3 28 /10 /octobre /2020 22:04

Les vitraux de l'église de La Guerche-de-Bretagne. La baie 14 avec le portrait de Jean Ier d'Alençon en donateur (1er quart XVe siècle) et les fragments d'un Arbre de Jessé (milieu XVIe siècle).

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Voir aussi :

Les 18 stalles (vers 1518-1525) de l'église Notre-Dame de La Guerche-de-Bretagne. Ia,  le coté sud. Jouée, miséricordes, appui-mains.

 

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PRÉSENTATION.

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a) Les seigneurs de La Guerche jusqu'aux ducs d'Alençon. 

Cette église était primitivement la chapelle du château de La Guerche ; son histoire est par conséquent intimement liée à celle des seigneurs de cette localité.

Les seigneurs de La Guerche portaient de gueules à six (alias : deux) léopards d'or, selon leurs sceaux de 1198 à 1220. Théobald, fils de Loscoran, épousa Guenargant ; Menguen, leur fils, sieur de La Guerche en 998, fut le père de Sylvestre, qui fut chancelier de Bretagne veuf en 1076 puis évêque de Rennes jusqu'à sa mort en 1096. C'est lui qui protégea Robert d’Arbrissel, le fondateur de Fontevrault, et finit par favoriser la réforme grégorienne.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sylvestre_de_La_Guerche

En 1121, Guillaume Ier, fils de Sylvestre, épouse Emma de Pouancé vers 1130, et devient seigneur de Pouancé et de Martigné (entre Bretagne et Anjou). 

Emma de Pouancé avait épousé en premières noces au commencement du XIIe siècle Juhaël de Châteaubriant, et leur fils devint Guillaume II de Pouancé  seigneur de La Guerche. Puis lui succède Geoffroy Ier, puis Guillaume III. C'est ce dernier qui érigea l'église Notre-Dame en collégiale en 1206, desservie par 12 chanoines. À sa mort en 1223, il est inhumé dans le chœur, où son gisant est présent.

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Thibaud de Pouancé, petit-fils de Guillaume III fut évêque de Dol de 1280 à sa mort en 1301 et chancelier de Bretagne en 1297-1298. Il  acheva le chœur de sa cathédrale.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Thibaud_de_Pouanc%C3%A9

À la mort de Geoffroy II, la seigneurie revient en 1263 à la maison des vicomtes de Beaumont, au Maine, puînés de Brienne.

Le château de La Guerche passa ensuite aux Chamaillart, puis aux Valois, comtes d'Alençon, qui le vendirent au connétable du Guesclin. À sa mort en 1380, ses héritiers le vendirent à leur tour au duc Jean IV, qui le laissa à sa fille, épouse du duc Jean Ier d'Alençon, tué à la bataille d'Azincourt en 1415. Il passa ensuite par alliance aux Montferrat, et successivement depuis aux Gonzague, (Pol de Courcy tome II) En effet, avant 1562, la seigneurie fit l'objet d'un échange entre un arrière-petit-fils de René d'Alençon, Ludovic de Gonzague, fils du duc de Mantoue, et les Cossé comtes de Brissac. Les descendants de cette famille la conservèrent jusqu'en 1673. Furent ainsi seigneurs de La Guerche, après Timoléon de Cossé, (1545-1569), son frère Charles II (vers 1550-1621), premier duc de Brissac gouverneur de Bretagne en 1596, époux de Judith d'Acigné en 1579 et de Louise d'Ongnies en 1602, puis ses fils François (vers 1581-1651), duc et pair en 1621, et Charles III, marquis d'Acigné depuis 1609, lieutenant général du roi en Bretagne après son père, époux en 1610 d'Hélène de Beaumanoir, baronne du Pont et vicomtesse du Faou, morte en 1636.

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b) La collégiale Notre-Dame.

Son chœur qui menaçait de s'écrouler  fut rebâti au début du XVe siècle du temps de Jean Ier d'Alençon et de Marie de Bretagne, ce qui explique que ceux-ci figurent avec leurs armes sur la baie 14 (sur des fragments provenant probablement de la baie d'axe du chœur).  "D’une grande pureté architecturale, ce nouveau chœur, à pans coupés désormais, s’éclairait de six baies à lancettes qui reçurent des vitraux neufs, dont les fragments sont aujourd’hui dispersés dans le bas-côté sud, mais qui étaient encore en place au temps d’Yves Mahyeuc." (R. Blot)

Vers 1502-1525, la collégiale fut dotée de stalles par Charles IV d'Alençon. Vers 1525, la nef fut agrandie et flanquée de collatéraux ; le bas-coté nord sera détruit puis reconstruit au XIXe avec six chapelles.

https://www.laguerchedebretagne.fr/IMG/pdf/interieur_de_la_basilique.pdf

L'édifice subit au XIXe siècle d'importants remaniements, notamment de 1859 à 1863 (ajout du bas-coté nord de la nef à des fins de contrebutement), puis en 1888 (modification des parties hautes du chevet). Ce qui restait de ses verrières anciennes fut regroupé dans quatre baies du bas-coté méridional, vers 1865 semble-t-il par le Nantais Échappé. Les panneaux conservés correspondent en majorité aux principales campagnes des travaux d'architecture, celles du début du XVe siècle et celle du deuxième quart du siècle suivant.

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c) La baie n°14.

La baie 14 éclaire le bas-coté sud, c'est la dernière au fond de la nef. Elle mesure 4,20 m de haut et 2,10 m de large et forme une seule lancette dont le sommet ogival  fait office de tympan. C'est une recomposition hétérogène au XIXe siècle de fragments datant du début du XVe siècle et du milieu du XVIe. Les panneaux les plus anciens  portent les armes et les portraits de Jean Ier d'Alençon et d'une donatrice (a priori son son épouse), d'un chanoine, accompagnés de trois saints, d'anges ainsi que des têtes de lancettes. Ceux du XVIe siècle, placés au centre, sont les restes d'un Arbre de Jessé.

Sur le plan de R. Blot, la baie 14 est placée à hauteur du chiffre 7 :

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Plan de la collégiale de La Guerche par R. Blot

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Je m'appuie sur les descriptions de Gatouillat et Hérold 2015 ainsi que sur celles de Roger Blot 2010.

Je suivrai dans ma description un ordre chronologique : panneaux du XVe, puis du XVIe siècle. 

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Vue générale.

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Baie 14 (1er quart XVe et milieu XVIe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe et milieu XVIe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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LE "TYMPAN" ET SES BLASONS.

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Les panneaux occupaient jadis d'ajours cernés de meneaux  en fleurs de lys : le restaurateur les a imité en les peignant sur verre. De même, il a simulé en dessous deux têtes de lancettes trilobées occupées par des sommets de dais architecturaux du XVe.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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En haut et au centre : les armoiries d'Alençon présentées par un ange.

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L'ange a des ailes colorées (rouges et vertes), un nimbe rouge,  une aube blanche à amict enserrant la nuque, et bordé de jaune,  d'exubérants cheveux jaunes crépus retenus par un serre-tête à médaillon frontal, et, enfin et surtout, des pupilles teintées au jaune d'argent.

Ce point de détail est précieux pour rapprocher ce panneau d'autres verrières comme, en Bretagne, celles de Dol-de-Bretagne, Malestroit, Merléac, Runan ou Quimper, qui, toutes, relèvent des grandes donations du début du XVe siècle par le duc Jean V et son entourage. Elles ont en commun leur prédilection pour les figures traitées en camaïeu de grisaille et jaune d'argent sur fond coloré devant des tentures précieuses.

 

Voir sur les pupilles jaune d'argent :

Outre la liste des mes articles sur les vitraux. :

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Françoise Gatouillat, même si elle ne note pas dans sa description la coloration des pupilles,  souligne le  rapprochement entre les cheveux et le col teinté de jaune d'argent de  cet ange du tympan, et celui — supportant les armes de Bretagne — de la baie 23 de la cathédrale de Dol-de-Bretagne, daté du 2ème quart du XVe siècle comme ceux de mon article. Je ne l'ai pas photographié, et je renvoie au cliché de mesvitrauxfavoris.fr

 

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Le blason porte les armes des ducs d'Alençon, et donc, pour ce premier quart du XVe siècle indiqué par ces éléments stylistiques, celles du premier d'entre eux,  Jean Ier d'Alençon, né en 1385, élevé par Charles VI au titre de duc en 1414 et mort en 1415 à Azincourt.

Elles se blasonnent ici d'azur aux trois fleurs de lys d'or à la bordure de gueules chargées de huit besants d'or. Les armoriaux indiquent que ces besants sont d'argent (et donc blancs, et non jaunes). Mais les besants d'or se retrouvent sur les trois autres représentations de ces armes sur cette baie. Voir aussi ce site.

Les mêmes armoiries sont présentées par deux anges sur le cinquième dossier des stalles sud (réalisées vers 1520), mais sans couleurs bien-sûr, du moins aujourd'hui.

Les fleurs de lys me semble être réalisées en chef-d'œuvre (pièce de verre enchâssée dans la pièce principale).

Puisqu'elles sont associées ici à celle de son épouse, elles sont postérieures au mariage du couple le 26 juin 1396 . Elles sont antérieures au décès de Marie de Bretagne en 1446. Mais les données stylistiques du vitrail limite ce créneau au premier quart du XVe siècle, avant  le décès de Jean Ier en 1415, ou après celui-ci si sa veuve a guidé le chantier (Marie de Bretagne demeura dame de La Guerche après la mort de son mari, alors que son fils Jean II prend les titres de duc d'Alençon et de comte du Perche). F. Gatouillat estime cette donation de verrières de la décennie suivant son veuvage, et donc de 1415-1425. 

 

 

 

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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À gauche : Armoiries d'Alençon sur fond orangé à rinceaux .

Nous retrouvons ici les armes  d'azur aux trois fleurs de lys d'or à la bordure de gueules chargées de huit besants d'or.

Chaque besant est une pièce de verre jaune (ou blanche peinte en jaune) encadrée de pièces rectangulaires rouges : un gros travail !

La fleur de lys inférieure est montée en chef d'œuvre.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Armoiries de Marie de Bretagne.

Marie de Bretagne (1391-1446) était la fille du duc Jean IV de Bretagne et de Jeanne de Navarre ; elle épousa Jean Ier d'Alençon en 1396.

 

Ses armes associent à celles de son mari celles d'hermines pleines, de Bretagne.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Tête de lancette simulée du coté droit. Dais architecturé.

 

Les gables et pilastres perlés en rappellent d'autres, du même groupe chronologique. Il faut noter, dans l'oculus, le motif à feuilles de chêne et glands noués , qui se retrouve sous une autre forme sur la verrière  de la baie 12.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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LE REGISTRE INFÉRIEUR (Ier quart XVe) : LES DONATEURS, LES SAINTS ET LES ANGES.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Jean Ier d'Alençon en donateur présenté par saint Jean-Baptiste.

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Jean d'Alençon est agenouillé devant son prie-dieu, sur lequel repose son livre d'heures ouvert. On lit sur la page  les mots Domine Iesu Christe

a) Il peut s'agir  de l'oraison qui se poursuit par ... adoro te in cruce pendentem et coronam spinam in capite portans (" je t'adore Seigneur Jésus Christ suspendu à la croix et portant sur la tête la couronne d'épine")

C'est un indice important, car nous pouvons penser que le jeune seigneur est tourné vers la représentation, sur la partie du vitrail de la maîtresse-vitre qui ne nous est pas parvenu, d'une Crucifixion comme sur les enluminures qui font face, dans les livres d'heures du XVe, aux sept oraisons, dites de saint Grégoire (orationes sancti Gregorii). Effectivement, sur le manuscrit Arsenal ms 639 réserve folio 99v, [suite du ms 638 ou le Livre du Maître-aux-Fleurs], l'enluminure montre la Messe de saint Grégoire, où ce dernier, agenouillé devant l'autel, a la vision du Christ montrant ses plaies.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b55008564m/f201.item

b) mais il peut aussi s'agir de deux autres oraisons, attestées dans les Grandes Heures d'Anne de Bretagne; La première est  l'Oraison de Nostre Dame du folio 160v " Oratio. Domine Iesu Christe, rogo te amore illius gaudii quod dilecta Maria [...] omnibus diebus vite mec.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b52500984v/f328.item#

La seconde est l'oraison du Bon Larron (Grandes Heures d'Anne de Bretagne  f. 216v-217) : " Oraison entre la consecration et la communion, et a deux mil ans de pardon. Domine Iesu Christe, qui hanc sacratissimam carnem et preciosum sanguinem [...] presentibus, preteritis et futuris. Qui [...] ". F. 217-v : " Oraison du bon larron. O beatissime Domine Iesu Christe, respicere digneris super me miseram peccatricem [...] Et cum latrone in secula seculorum. Amen [...] "

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b52500984v/f441.item

Pour Roger Blot, la scène principale devant laquelle les donateurs contemplent était un Couronnement de la Vierge, scène conservée en baie 10 :

"Sans doute le couple princier figurait-il dans la verrière axiale. Celle-ci peut être reconstituée dans ses grandes lignes car ses commanditaires avaient fait appel à un artiste différent de celui des autres verrières. Il en reste des fragments magnifiques mais dispersés. Au temps d’Yves Mahyeuc, le haut du vitrail est dominé par un tympan dont le remplage épouse la forme d’une grande fleur de lys. Un ange y brandit les armes à fleurs de lys des Alençon, reprises à gauche pour spécifier Jean Ier et coupées à droite des hermines bretonnes pour rappeler Marie de Bretagne. Dans un riche encadrement architectural, la scène principale évoque le couronnement de la Vierge. En subsistent un Père éternel et des fragments d’anges, dont l’un brandit, sur un phylactère, le début de l’hymne Ave Maria cœlorum. En bas sont agenouillés Jean Ier d’Alençon, à gauche, avec son livre d’Heures ouvert à la prière Domine Iesu Christe ; et à droite Marie de Bretagne, coiffée du fameux chapeau à cornes si à la mode au début du XVe siècle."

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Quoiqu'il en soit, il faut imaginer le donateur agenouillé, mains jointes, en armure et éperons à molettes, devant une scène sacrée  et face à un saint personnage  à qui il est présenté par son intercesseur saint Jean-Baptiste, qui est également son saint patron. Ils sont tous les deux isolés dans une loge délimitée par un rideau rouge.

Jean Ier porte, comme c'est la coutume dans ces scènes de donation, un tabard (et un mantelet sur ses épaules) à ses armes ; Mais le champ d'azur, au lieu d'être uni, forme des bandes entrecroisées qui délimitent les fleurs de lys d'or. Le galon du vêtement forme la bordure, de gueules aux besants d'or.

On peut s'étonner aussi que sur des cheveux coupés court, "au bol" comme c'est alors l'usage, le chevalier ne soit pas tête nue, mais porte un bandeau orné de pierreries.

Le beau fond damassé bleu est moderne.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Saint Jean-Baptiste est peint en grisaille et jaune d'argent. Il est nimbé, barbu, vêtu d'un long manteau sur une robe dorée, et il porte sur le bras gauche, par l'intermédiaire d'un drap, le livre où est couché l'agneau pascal, au nimbe crucifère.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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La donatrice, Marie de Bretagne.

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Ce panneau possède une bordure alternant des couronnes (grisaille et jaune d'argent) et des pièces monochromes bleues, comme à Merléac. Cette bordure est, selon F. Gatouillat, rapportée.

La donatrice, agenouillée mains jointes devant son prie-dieu, est peinte en grisaille et jaune d'argent sur verre blanc, et se détache sur un fond damassé rouge et dans une architecture fragmentaire issue de dais : tout cet environnement est donc rapporté, et il manque ici le saint personnage présentant Marie de Bretagne.

La donatrice est coiffée d'un bourrelet (rembourré d'étoupe) modelé en huit formant deux cornes tandis que les cheveux (épilés sur le front) sont ramenés en arrière, tressés et ramassés en coques jusqu'aux oreilles par une crépine. C'est la coiffure à la mode, introduite par Isabeau de Bavière et figurant sur ses comptes comme "chappeau en guise de cornette". On la voit portée par la reine et quatre de ses dames d'honneur sur le célèbre frontispice du manuscrit de La Cité des Dames BL Harley 4431 f.3, datant vers 1414.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Isabeau_de_Bavi%C3%A8re#/media/Fichier:Christine_de_Pisan_and_Queen_Isabeau_(2).jpg

http://www.bl.uk/catalogues/illuminatedmanuscripts/ILLUMIN.ASP?Size=mid&IllID=35552

Il ne s'agit pas d'un hennin, mais   d'un escoffion, tel qu'il est représenté par un maître franco-flamand  en 1410 :

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Franko-fl%C3%A4mischer_Meister_002.jpg

Les cornes de l'escoffion, comme du truffeau dont il est proche, datent de la fin du XIVe et du début du XVe, mais le bourrelet en huit, perlé et entouré d'une précieuse étoffe dorée, comme nous le voyons porté par Marie de Bretagne, semble, d'après l'iconographie donnée ici en liens, dater de 1410-1415.

 

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Si nous nous intéressons maintenant à la robe, nous constatons qu'elle est damassé d'un motif à deux oiseaux affrontés sous une couronne de fleurs. C'est, comme le détail des pupilles teintées au jaune, un point commun avec les verrières de la cathédrale de Quimper et avec la chapelle Saint-Jacques de Merléac. Mais on retrouve aussi ces indices à la même époque sur les verrières de la cathédrale d'Évreux.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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On remarquera néanmoins dans les pilastres ce qu'il reste de deux apôtres nimbés.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Un chanoine agenouillé en donateur et présenté par saint Michel.

Appartenait-il lui aussi à la maîtresse-vitre , ou bien à une autre verrière latérale du chœur ? 

Placé sur un soubassement carrelé, il est agenouillé mains jointes, tourné vers la scène principale située à gauche. Il est tonsuré. Il porte l'aumusse canoniale retroussée sur l'avant-bras droit sous forme de larges plis de fourrure. Et il porte autour du cou ce qui est peut-être le ruban rouge d'une croix pectorale, signe honorifique attribuée par indult papal à certains chapitre, avec un ruban de couleur spécifique. J'ignore si le chapitre collégial de La Guerche en bénéficiait, et même à partir de quelle date ces croix ont été attribuées. Cette pièce de verre rouge est la seule pièce de verre colorée dans l'ensemble en camaïeu de grisaille et jaune d'argent, elle est donc importante.

Un phylactère qui s'échappe de la bouche du donateur porte l'inscription SANCTE JOH[ANN]ES BAPTISTA ORA [PRO NOBIS, "Saint Jean-Baptiste priez pour nous". Ce panneau était-il placé derrière Jean-Baptiste présentant Jean Ier ?

 

"Les autres vitraux du chœur furent exécutés à la même époque par un second artiste dont les visages sont halés, alors qu’ils sont très blancs dans la verrière axiale. De ce second artiste subsistent quelques scènes dans un décor architecturé : une Vision d’Apocalypse et quelques détails d’une Annonciation, ou encore de saints en pieds (saint Jacques, saint Georges…). Nous lui devons aussi un portrait intéressant, celui du « chefcier ». Il s’agit du doyen du chapitre qui résidait dans la chefcerie, au nord de l’église, alors que les autres chanoines avaient leur maison dans la ville. Son prénom – Michel – nous est indiqué par son saint protecteur, l’archange Michel en tenue liturgique. Agenouillé et un peu de biais, tout comme le couple princier, il est en habit de chœur, avec au bras l’aumusse, sorte d’étole fourrée en peau de martre. La prière qui monte des lèvres du chanoine, Sancte Iohannes baptista ora pro nobis laisse supposer que le vitrail qu’il offrit se situait à côté du vitrail axial, à droite, et que d’un vitrail à l’autre le chanoine s’adressait avec déférence au saint protecteur de Jean Ier d’Alençon." (Roger Blot)

Voir :

 

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Le chanoine est présenté par saint Michel archange. Celui-ci porte à la fois une croix à double traverse, et la balance du Jugement dernier, sur le plateau de laquelle un homme nu est agenouillé mains jointes vers le juge. Un diablotin ailé infléchit la balance pour que ce dernier soit damné, et non sauvé.

C'est à nouveau une composition en grisaille et jaune d'argent, témoignant de cette option (elle laisse passer plus de lumière vers les chanoines installés dans le chœur, à la différence des baies en verre colorés du XIe au début du XIVe). Voir son entrée dans les verrières de Chartres au XIVe

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Les traits du visage du saint attirent l'attention. Si on les compare à ceux du chanoine, ils ne diffèrent pas par la bouche, mais par les yeux qui sont étirés et presque orientaux. Comme nous retrouverons cet affinement des yeux parmi les trois saints voisins, j'en déduis qu'il s'agit d'un procédé soulignant la spiritualité des personnages.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Les portraits en pied de trois saints.

 

Il s'agit de saint Jacques le Majeur, de saint Georges et probablement de saint Ambroise, saint archevêque accompagné d'une colombe. Leurs portraits en grisaille et jaune d'argent ont été regroupés et se détachent sur un fond bleu ciel moderne, tandis que le bas du corps est assez maladroitement placé sur un fond carrelé bicolore.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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L'apôtre saint Jacques porte le chapeau qui lui est propre, frappé de la coquille, le bourdon, la besace suspendue à un baudrier, et le livre ; il est pied-nus, comme tout apôtre.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Le chevalier saint Georges, en armure, porte un turban perlé orné d'un plumet. Son casque est posé à ses pieds.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Le Docteur et Père de l'Église saint Ambroise est mitré porte les chirothèques et tient la croix propre à son rang d'archevêque de Milan. Selon F. Gatouillat, il est accompagné d'une colombe, que je ne découvre pas. Il s'agit pour moi d'une étoile sur la croix.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Les anges.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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Je n'ai pu déchiffrer cette inscription.

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Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 (1er quart XVe ) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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LES PANNEAUX DU MILIEU DU XVIe SIÈCLE : UN ARBRE DE JESSÉ.

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Il faut , pour mieux les comprendre, mettre  en parallèle ces fragments assez réduits avec les vitraux des Arbres de Jessé de la même époque, soit en Ille-et-Vilaine d'abord à Moulins (au nord de La Guerche), puis aux Iffs mais aussi au sud des Côtes d'Armor à La Ferrière ou à Moncontour, voire à Paule, ou au nord-est du Morbihan à Beignon et  Ploermel. 

 

En Bretagne:

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Et en comparaison avec les œuvres bretonnes :

 

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Baie 14 ( milieu XVIe) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 ( milieu XVIe) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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À gauche, un personnage en pied, dans la posture propre aux prophètes accompagnant de part et d'autre Jessé endormi sous sa tente, tient le pan vert de cette dernière. Il correspond vraisemblablement à Isaïe.

Il est intéressant de le rapprocher de son homologue de l'église de Notre-Dame-du-Touchet, et de constater la grande proximité des panneaux. Selon M. Callias-Bey, "cette verrière adopte une formule courante en Normandie au XVIe siècle à Rouen ( à Saint-Maclou , Saint-Godard et Saint-André-de-la-Ville)  avec Jessé accoudé à une cathèdre surmonté d'un riche pavillon entouré de deux prophètes Isaïe et Jérémie.

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Le vitrail de l'arbre de Jessé (v.1537) de l'église de Notre-Dame-du-Touchet.

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Si on accepte cette similitude, on pourra alors penser que le cartouche muet de la verrière de La Guerche comportait l'inscription  Egredietur virga de radice Iesse, [et, sur le cartouche de droite flos de radice eius ascendet] , "une tige sortira de la racine de Jessé, et une fleur s'élèvera de ses racines" (Isaïe 11 :1-2).

De même, nous pourrons reconstituer l'aspect initial de l'Arbre de Jessé de Lag Guerche en se basant sur celui de N.-D. du Touchet :

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Le vitrail de l'arbre de Jessé (v.1537) de Notre-Dame du Touchet.

 

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Le vitrail de l'arbre de Jessé (v. 1537) de Notre-Dame du Touchet.

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Baie 14 ( milieu XVIe) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 ( milieu XVIe) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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À droite, au dessus du sommet du pavillon de Jessé (en verre rouge gravé et peint au jaune d'argent), se tiennent quatre rois, assis tant bien que mal sur les branches de l'Arbre généalogique qui menait, lorsqu'il était intact, à la figure de la Vierge tenant l'enfant Sauveur.

En suivant la même piste que précédemment, la comparaison entre La Guerche et Notre-Dame-du-Touchet se renforce encore en comparant le David normand avec son homologue breton (même si celui-ci a perdu sa harpe dont il ne reste que quelques cordes sur fond bleu) : la similitude des couronnes et des postures permet d'affirmer la reprise des mêmes cartons.

Par contre, les verrières plus proches géographiquement de La Guerche-de-Bretagne adoptent certes une construction semblable, mais ne sortent pas du même atelier.

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Le vitrail de l'arbre de Jessé (v. 1537) de Notre-Dame du Touchet.

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La tête casquée de gauche, à La Guerche, est ensuite rapprochée de celle-ci, à Notre-Dame-du-Touchet :

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Le vitrail de l'arbre de Jessé (v. 1537) de Notre-Dame du Touchet.

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Baie 14 ( milieu XVIe) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

Baie 14 ( milieu XVIe) de la collégiale de La Guerche-de-Bretagne. Photographie lavieb-aile août 2020.

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SOURCES ET LIENS.

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ANDRÉ, 1878

AUBRY (Ernest), 1901, Notes chronologiques sur La Guerche-de-Bretagne. Paris : Office d'édition et de diffusion du livre d'histoire, 1994. (Monographies des villes et villages de France).

— BANEAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1929. p. 133-149

 

— BARBEDOR (Isabelle), ORAIN (Véronique), RIOULT (Jean-Jacques), 1994, La collégiale Notre-Dame de la Guerche-de-Bretagne, Inventaire général dossier IA001130826 

http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/collegiale-notre-dame-de-la-guerche-place-du-general-de-gaulle-la-guerche-de-bretagne/19f81236-0eaa-4972-9457-dcf7e0369ddb

BLOT (Roger), 2010, Yves Mahyeuc et la chapelle de Tous les Saints à la collégiale de La Guerche in Augustin Pic  et Georges Provost, "Yves Mahyeuc, 1462-1541: Rennes en Renaissance" © Presses universitaires de Rennes, 2010.

https://books.openedition.org/pur/127311

— BRUNE, 1846, Résumé page 318-319 ;  1849, Résumé page 29

BRUNE, 1849, Indication et descriptions des principales verrières du diocèse de Rennes, Bull. Archéologie association Bretonne t.II,2, p 199.

BRUNE,, 1861, Indication et descriptions des principales verrières du diocèse de Rennes, Bull. Archéologie association Bretonne t.II,2, p 72.

—DALIBARD (Sabrina) MÉNARD (Stéphanie), Inventaire Général

http://patrimoine.region-bretagne.fr/gertrude-diffusion/dossier/architecture-religieuse-sur-la-commune-de-la-guerche-de-bretagne/f7694664-8ad5-4e5d-b847-60ff865a9a45

— GATOUILLAT (Françoise), HÉROLD (Michel), 2005, Les vitraux de Bretagne, Corpus Vitrearum, France VII, Inventaire général du patrimoine culturel ; Rennes : Presses universitaires de Rennes , impr. 2005

—GUILLOTIN DE CORSON, (Amédée),1880-1884. Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. Rennes : Fougeray, Paris : René Haton, 1884. TI p. 83-85 et  TIII p. 4-19

— GUIFFAULT (Jacques),  2020, Visite guidée de la basilique Notre-Dame-de-Bretagne

https://www.laguerchedebretagne.fr/spip.php?article177&var_mode=calcul

https://documentcloud.adobe.com/link/review?uri=urn:aaid:scds:US:a0b8a548-bca4-4f20-ba4d-75cc6d7b4120#pageNum=1

—JARRY, (Alphonse), 1941. Le sanctuaire de Notre-Dame de la Guerche à travers les âges. Rennes : Imprimerie Bretonne, 1941.

https://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/f19eba6aa5113393960b376867db3b78.pdf

— MENANT (Marie-Dominique, L'HARIDON (Erwana), 2005, Inventaire Général dossier IM35016932, la verrières  de la baie 10 : L'Annonciation. [baie 8 du Corpus Vitrearum]

http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/verriere-de-la-baie-10-annonciation/85cd7d32-7a3b-4449-9a41-2f0b61a0ebce

— MENANT (Marie-Dominique, L'HARIDON (Erwana), 2005, Inventaire Général dossier IM35016952, la verrières  de la baie 12 : Couronnement de la Vierge. [baie 12 du Corpus Vitrearum] 

http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/verriere-de-la-baie-12-couronnement-de-la-vierge/13a1195d-099a-45cb-b9a7-1e3a558eb739

— MENANT (Marie-Dominique, L'HARIDON (Erwana), 2005, Inventaire Général dossier IM35016953, la verrières  de la baie 14 : Le Jugement dernier. [baie 10 du Corpus Vitrearum]

http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/le-patrimoine-mobilier-de-l-eglise/fff2dfef-1913-4875-ace7-3c87753d21de

— MENANT (Marie-Dominique, L'HARIDON (Erwana), 2005, Inventaire Général dossier IM35016953, la verrières  de la baie 16 : Arbre de Jessé. [baie 14 du Corpus Vitrearum]

http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/verriere-de-la-baie-16-arbre-de-jesse/6ae4fc5b-6578-4b6a-bc30-d0a5f97bd154

— MEURET (Jean-Claude),1993, Le poids des familles seigneuriales aux confins de l'Anjou et de Bretagne. Martigné-Pouancé-La Guerche

https://www.shabretagne.com/scripts/files/5f464b98791223.18123992/1993_05.pdf

TOURNEL (Charles), 1917, Vitraux de l'église Notre-Dame de La Guerche-de-Bretagne, Bull. Et mémoires de la société archéologique d'Ille-et-Vilaine TXLV p. 233-238. Non consulté.

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  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
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