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11 juillet 2023 2 11 /07 /juillet /2023 17:18

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h et sa Déploration ( grès arkosique ? début du XVIe siècle). 

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Sur Plourac'h, voir :

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Voir aussi :

 

 

 

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Ce calvaire, classé depuis 1926, a été peu décrit par les auteurs. René Couffon, auteur d'une monographie sur l'église de Plourac'h pour le Bulletin monumental en 1955 y consacre quelques lignes.   Dans le cimetière se dresse un calvaire composé d'un massif d'où émergent trois colonnes. Celle du centre, plus élevée et à fût écoté, sert de support au Christ en croix refait à l'époque moderne ; les deux autres aux deux larrons. La colonne centrale porte une traverse aux extrémités de laquelle se dressent la sainte Vierge et saint Jean. Un peu au-dessous et faisant corps avec le fût, saint Michel ; enfin, au pied, Pietà à quatre personnages. La Vierge, entourée de saint-Jean et de la Madeleine, porte le corps du Christ sur ses genoux. Au revers, à la base, Notre-Seigneur attendant le supplice. C'est là un des nombreux calvaires en kersanton édifiés par les ateliers landernéens. Il est à rapprocher, notamment, de ceux de Saint-Hernin et de Braspartz, tous deux dus, d'ailleurs, à un même artiste et datant du XVIème siècle.

La plateforme POP  consacre à l'église et au calvaire une notice IA00003364 , renvoyant à la base Palissy PA00089317 précisant ceci : "A côté de l'église, dans le cimetière, est érigé un calvaire du 15e siècle [sic]. La base est surmontée de trois croix portant Jésus et les deux larrons. Sur les culs de lampe en forme de branches, deux statues de saintes femmes [sic]. Au-dessous d'elles, sur le fût, un ange porte les instruments de la Passion [sic]. Au pied de la croix, quatre personnages devant une descente de croix [sic]. A l'arrière, scène de la flagellation [sic]." Difficile de se fonder sur une description cumulant tant d'erreurs ou d'approximations.

La remarquable étude d'inventaire sur le canton de Callac de 1968 de Pavis-Hermon, Moirez et Tugores n'est consacrée qu'à l'église.

 

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Repères chronologiques. Généralités.

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Le porche de l'église de Plourac'h, par le second atelier du Folgoët, daterait vers 1510. La chapelle nord fondée par Charles Clévédé (Glévédé) est datée de 1500 ou 1506.

Le calvaire de Plourac'h adopte  la même composition que celui de Laz, de Brasparts et de Saint-Hernin (Couffon), mais aussi de Mellac et de Motreff, associant une Croix où le Christ est entouré d'anges hématophores (perdu à Plourac'h), et au verso un Christ aux liens ou un Christ de la Résurrection,  avec deux gibets des Larrons, un croisillon,  une Déploration (le plus souvent en grès arkosique, parfois en kersanton), un fût sculpté d'un saint Michel terrassant le dragon, et des marmousets. Tous sont datables de la même période, vers 1500-1527.

Les points communs avec le calvaire de Laz de 1527 et 1563 sont notables puisque Charles Clévédé était, au début du XVIe siècle, à la fois seigneur de Kerlosquet en Plourac'h  et de Coat Bihan en Laz ; et que la Déploration de "sa"chapelle de Plourac'h est issue, comme plusieurs statues de l'église, du même atelier, dit du Maître de Laz, que celle de 1527 du calvaire de Laz, et sculptée dans le même matériau extrait dans le "bassin de Châteaulin" autour de Châteauneuf-du-Faou, le grès vert "arkosique".

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La confusion entre la kersantite et le grès arkosique est fréquente, et la distinction entre les deux pierres est parfois délicate, malgré la teinte verte du grès, surtout lorsque les lichens viennent perturber le regard. Néanmoins, il me semble que la Déploration du calvaire de Plourac'h est en grès arkosique (ce qui serait très logique dans le contexte qui vient d'être décrit). Mais il est bien difficile à un chercheur solitaire, en l'absence de documentation solide, de s'aventurer à de telles affirmations. Je les assume, et le lecteur les appréciera pour ce qu'elles sont.

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Description rapide du calvaire.

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Au centre du cimetière de l'église, il est correctement "orienté", c'est-à-dire que le Christ en croix est tourné vers l'occident. Il occupe sans doute son emplacement d'origine

Le soubassement monolithique carré en granite, à bords biseautés est posé sur un édifice de quatre rangs de pierres de taille doté d'une table d'offrande vers l'ouest.

Il porte trois fûts de granite : les deux gibets des Larrons, de section carrée, puis polygonale puis ronde, et le fût plus élevé et à un croisillon, alternant les mêmes sections, du Crucifix. Chacun porte, par un tambour mouluré, soit un gibet, soit une croix, cylindriques.

Sur le soubassement a été placée, devant la Croix, la Déploration à quatre personnages, peut-être en grès arkosique. Juste au dessus de ce groupe, mais sculpté dans le granite du fût, un saint Michel terrasse le dragon de la pointe de son épée. Puis deux marmousets, tenant peut-être jadis un écu, font office de croisillon, recevant les statues de la Vierge et de saint Jean (modernes : socle rectangulaire mal adapté au support). La croix cylindrique, le Christ et le titulus INRI sont modernes.

Les deux larrons en granite semblent anciens, mais de deux types différents.

Du côté oriental, un Christ aux liens en granite est posé sur le soubassement.

 

 

 

 

 

 

 

 

I. LA DÉPLORATION DU CALVAIRE.


 

1. Le matériau.

Le grès arkosique (feldspathique), à grain très fin, de couleur gris-verdâtre, du Centre Bretagne, se prête bien à la sculpture par sa relative tendreté et son aptitude à la taille. Il est abondant dans le bassin de Châteaulin, c'est-à-dire une partie du Centre-Finistère (Châteauneuf-du-faou), où il été utilisé en architecture et en sculpture (Ollivier, 1993). L'architecture domestique (bâtiments de fermes, manoirs) et l'architecture religieuse (église du Cloître-Pleyben, sacristie de Pleyben, chapelles) lui ont fait largement appel aux XVème, XVIème et XVIIème siècles. Dans le domaine de la sculpture, P. Eveillard  en a découvert l' emploi dès le second Age du fer et à la période gallo-romaine (génie au cucullus) . Aux XVIème et XVIIème siècles, il alimenta une statuaire abondante (plusieurs rondes-bosses dans les calvaires de Pleyben et de Saint Venec en Briec, par exemple) et concurrença même le célèbre kersanton. Voir l'analyse de Louis Chauris, Les grès verts de Châteaulin,  cité en bibliographie.

Il était déjà employé à Laz vers 1350, dans un groupe du cavalier mourant conservé près de l'église, déjà  présenté ici. Puis vers 1470 sur le bas-relief de la Vierge de Pitié aux anges de tendresse de la porte d'entrée de l'ancien presbytère. Puis, le sculpteur désigné par le nom de convention de Maître de Laz l'employa en 1527 pour la Déploration du calvaire de l'ancien cimetière. 

Ce Maître de Laz est aussi l'auteur de la Déploration de l'église de Plourac'h, presque similaire, mais aussi de celle de Saint-Hernin et de la Pietà de Briec-sur-Odet. Mais aussi de trois autres statues de l'église de Plourac'h, celles de Saint-Patern, de Saint-Adrien, et de Sainte-Marguerite.

Le même matériau est employé au milieu du XVIe siècle pour la belle Trinité du porche de Clohars-Fouesnant.

Il est souvent confondu avec le kersanton (comme pour cette Déploration dans la description de Y.P. Castel).

Sur les sculptures en grès arkosique feldspathique :

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2. Le thème de la Déploration (souvent assimilé aux Vierges de Pitié)

 

Les représentations sculptées de la Vierge de Pitié, tenant le corps de son Fils déposé de la croix, soit seule (Pietà), soit entourée de plusieurs personnages (Déplorations), apparaissent au XVe siècle (Pietà du calvaire de Tronoën, de Plozévet, de  Quintin, chapelle N.D. des Portes ; Déplorations de La Chapelle-des-Fougeretz au nord de Rennes, du Musée départemental breton de Quimper etc.) et témoignent de l'importance, dans le duché de Bretagne, du culte centré sur les plaies du Christ crucifié et le sang versé, d'une part, et su les larmes ou le chagrin suscités chez le chrétien par cette mort, d'autre part.

 

 

Ce culte s'amplifie encore au XVIe siècle avec la multiplication des calvaires,  où les pietà ou déplorations sont rarement absentes, et des verrières de la Crucifixion avec leur scènes de la Pâmoison ou de la Déploration. Dans cette dévotion associant pour le fidèle méditation devant la mort du Rédempteur, élan de chagrin intériorisé, larmes versées et gratitude, Marie-Madeleine est un personnage majeur, par sa participation aux soins ("embaumement") et par l'intensité de son chagrin.

 

 

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3. Description.

 

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Aucune trace de polychromie n'est visible sur la pierre gris-vert seulement marquée par  des lichens ras, blancs et verts, et par des micro-organismes. La pierre est de grain fin, striée par de fines lignes obliques vers le haut et la gauche.

Jean et la Vierge sont assis et portent le corps du Christ sur leurs genoux, tandis que Marie-Madeleine est debout ; mais pourtant les trois personnages ont la même taille. Le Christ est dans la posture la plus classique dans les Vierges de Pitié, la tête vers notre gauche, le bras droit vertical et le bras gauche tenu par sa Mère ; mais de façon très inhabituelle les plaies ne sont pas figurées (alors que le nombril et les mamelons le sont). Le relief des côtes n'est pas indiquée.

Il est couronné d'épines, la bouche entrouverte, barbu, les cheveux mi-longs descendant en mèches peignées et  bouclées. Ses jambes fléchies longent la jambe gauche de Marie, les pieds ne sont pas croisés. Le corps ne repose pas sur un suaire, mais sur les pans des manteaux de Jean et Marie, qui forment sur le socle une série de plis. Seul, le pied nu de Jean est visible parmi ces plis.

Jean épaule la Vierge, mais sa tête et son regard sont tournés vers la droite, vers l'extérieur, tandis que sa main droite posée sur la joue lui donne un air consterné ou perdu.

Il est vêtu d'un manteau dont il retient le pan droit de la main gauche, et d'une robe fortement plissée aux manches, et dont l'encolure est marquée par un galon. Son visage rond est encadré par les mèches bouclées  descendant sur les épaules ; les yeux sont ombragés par des orbites profondes.

La Vierge porte le manteau-voile, qui encadre sa tête sans plis ni ailes, la guimpe, une robe aux manches aussi plissées que celle de Jean, et serrée par une ceinture de cuir. Son visage rond  est inexpressif, le nez est fort, les lèvres avancées. 

À son habitude, Marie-Madeleine brille par son élégance (la bride perlée de son manteau, le pan droit du manteau fixé par une troussière au poignet gauche) et par ses longs cheveux dénoués. Elle porte par un geste délicat de la main gauche un flacon d'aromates  au pot strié et au couvercle conique, mais rien n'indique ici qu'elle s'apprête à l'utiliser, et sa main droite repose sur sa poitrine. Elle a le visage le plus animé des trois personnages, sans doute par la ligne des paupières, et une bouche plus fine.

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Voir les autres Déplorations (classées par ordre chronologique approximatif) :
 

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Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

Déploration (grés arkosique , début du XVIe siècle) du calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h. Photographie lavieb-aile juin 2023.

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LE CALVAIRE PROPREMENT DIT.

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I. LA FACE PRINCIPALE, OCCIDENTALE.

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Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

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Saint Michel [saint Georges] terrassant le dragon.

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Ce saint est sculpté dans la masse du fût lui-même, comme à Brasparts, Saint-Hernin, Mellac, et Motreff, mais son bouclier n'est pas rond (Brasparts, Motreff), il a la forme d'un écu (Saint-Hernin, Mellac, Laz). Comme à Laz, il est orné d'une croix, ce qui peut inciter à y voir saint Georges.

Malgré l'érosion du granite, on devine qu'il est en armure  ; sa très longue épée passe en diagonale devant lui pour menacer de sa pointe la gueule d'un dragon bien moins développé que sur les autres calvaires.

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Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

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Les marmousets formant le croisillon.

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Yves-Pascal Castel désigne sous le nom de "marmouset" ces personnages qui fanfaronnent et bombent le torse sur tous  les calvaires de notre série. Ils peuvent être plus nombreux, mais ici ils ne sont que deux pour servir de support aux  deux personnages du pied de la croix. Ils tendent les bras en arrière pour tenir (uniquement sur cette face) un écusson. C'erst la comparaison avec d'autres calvaires, où il est plus facile d'affirmer qu'il s'agit d'un écu, qui permet de distinguer ici cet accessoire.

La forme des bonnets ou les détails des tuniques sont effacés par l'érosion.

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Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

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Le Christ en croix, la Vierge et saint Jean.

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René Couffon indique que le Christ et sa croix sont modernes ; mais je pense que la Vierge et saint Jean, qui regardent tous les deux en l'air et non vers le Christ, et dont le socle est rectangulaire, sont également modernes.

Il est vraisemblable que le Christ d'origine était accompagné des anges hématophores habituels.

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Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

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Les Larrons.

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Ils sont liés de façon différente ; et seul le mauvais Larron a la jambe droite  fléchie à angle droit, l'autre seule étant liée. L'un porte une culotte (sans crevés, qui viendront plus tard avec la Renaissance) et l'autre un pagne. Les cheveux "en boules " du Mauvais Larron rappelent le style de l'Atelier du Folgoët (qui réalisa le porche).

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Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

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II. LA FACE ORIENTALE.

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On n'y trouve que la statue en ronde-bosse, apparemment taillé dans le bloc du fût, d'un Christ aux liens en granite,  assis, lié aux poignets et aux chevilles, et dont la main droite brisée tenait sans-doute le roseau de la dérision.

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Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

Le calvaire du cimetière de l'église de  Plourac'h (début du XVIe siècle). Photographie lavieb-aile juin 2023.

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SOURCES ET LIENS.

 

CHAURIS (Louis), 2010, Pour une géo-archéologie du Patrimoine : pierres, carrières et constructions en Bretagne Deuxième partie : Roches sédimentaires, Revue archéologique de l'Ouest.

https://journals.openedition.org/rao/1384?lang=enLes

COUFFON (René), 1939, "Répertoire des églises et chapelles du diocèse de Saint Brieuc et Tréguier" page 174[390] et suiv.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6562108b/f202.image.r=plourach

COUFFON (René), 1955, L'église de Plourac'h, Bulletin monumental,113-3 pp.193-204.

https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1955_num_113_3_3777

 

COUFFON (René), 1958, L'Iconographie de la Mise au tombeau en Bretagne In: Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne vol. 38 (1958) p. 5-28.

https://www.shabretagne.com/scripts/files/63d185fba515a3.55783169/1958_01.pdf

ÉVEILLARD (Jean-Yves), 1995, Statues de l'Antiquité remaniées à l'époque moderne: l'exemple d'une tête au cucullus à Châteauneuf-du-Faou (Finistère) Revue archéologique de l'Ouest année 1995  12  pp. 139-146

https://www.persee.fr/doc/rao_0767-709x_1995_num_12_1_1029

LE SEAC'H (Emmanuelle), 2015, Sculpteurs sur pierre en Basse-Bretagne, Presses Universitaires de Rennes pages 249-250.

— OLLIVIER, (Sophie), 1993 -L'architecture et la statuaire en grès arkosique dans la vallée de l'Aulne centrale. Mém. de maîtrise d'histoire (inédit), J.Y. Eveillard, dir., U.B.O., Brest, 2 vol.

PAVIS-HERMON, 1968, Dossier IA0003364 de l'Inventaire général et M.M TUGORES, D. MOREZ 1968

https://www.patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/eglise-paroissiale-saint-jean-baptiste-plourac-h/b32b053d-fc6d-47a2-9d79-5d9cfde4ddd9

https://inventaire-patrimoine.region-bretagne.fr/gertrude-diffusion/public/annexes/IA00003364_01.pdf

https://inventaire-patrimoine.region-bretagne.fr/gertrude-diffusion/public/annexes/IA00003364_02.pdf

 

ROLLAND (Jean-Paul), s.d "Contexte dans laquelle cette église fut construite"

https://bibliotheque.idbe.bzh/data/cle_242/Plourach_annexe.pdf

 


 

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