Le clocher comporte une tour qui prolonge le pignon occidental, encadré de deux contreforts à pilastres. Puis, au dessus d'une galerie en surplomb, vient une première chambre de cloches, carrée, et ensuite dans une flèche octogonale, une fausse chambre de cloche qui s'ouvre par des frontons encadrés de pilastres.
Selon l'abbé Billant, les premières cloches mentionnées dateraient d'avant 1670.
"Le clocher ne porte pas de date de construction. Il a dû être bâti au plus tard au commencement du XVIIe siècle. Dans un procès soutenu vers 1670 contre les prétentions du recteur de Hanvec, les tréviens de Rumengol, accusés de mal employer les deniers de leur église, allèguent « qu'ils ont fait et bâti une « tour magnifique et y ont mis des cloches ». Les galeries de la tour n'ont été construites qu'en 1750, d'après les comptes rendus par le marguillier, fabrique en 1751: «quittance de la somme de 75 livres pour premier terme passé avec Yves Tellier pour les guérides au clocher »
L'abbé Billant indique l'existence d'une cloche de 1812 (on sait que toutes les cloches du Finistère ont été fondues lors de la Révolution pour être transformées en canon, sauf une par paroisse, conservée pour sonner le tocsin: elles ont été remplacées progressivement après la Révolution): cette cloche de 1812 a été refondue en 1899 :
"L'une des cloches (546 kilos) étant fêlée, ils la remplacèrent en 1899 par deux autres de moindre poids ( 400 kilos et 280 kilos), mais qui réalisent avec la vieille cloche un carillon des plus gracieux. "
"...M. Hervé Auffret (1810-1813), dont le nom se trouvait sur une cloche fondue en 1812 et refondue comme fêlée en 1899. "
LES 4 CLOCHES AUJOURD'HUI
PRÉSENTATION.
Quatre cloches sonnent au gré des offices et des heures dans le clocher, on les atteint par un escalier en colimaçon abrité par une jolie tourelle.
La plus grosse et la plus ancienne est l’œuvre du fondeur Briens aîné de Brest, elle est bénie le 15 août 1881 et porte le nom « Immaculée-Conception », sa note est un Sol3 et son diamètre est de 103, 4cm.
La seconde cloche fut réalisée par Adolphe Havard avec la collaboration de Le Jamptel en 1899, comme la suivante. Baptisée « Marie-Jeanne », elle sonne un La3 pour 84, 1cm de diamètre et un poids de 280 kg.
La troisième cloche fut également fondue en 1899 et se nomme « Marie-Françoise », elle chante un Si3 pour un diamètre de 74, 5cm. Elle pèse 400 kgs.
Enfin la petite et la plus récente est quant à elle non signée, elle fut fondue et bénie le 3 mars 1946 et nommée « Marie-Victorine », elle chante le Ré4 pour 62, 1cm de diamètre.
Les quatre cloches composent un accord majeur complété Sol La Si Ré.
Chaque nom de baptême renvoie à la Vierge Marie, patronne de l'église Notre-Dame de Rumengol : les trois dernières associent au prénom Marie celui de la marraine ( Françoise Houé, Victorine Le Goff) ou la forme féminisée de celui du parrain (Jean Le Lann).
1°) "Immaculée-Conception", Briens aîné 1881.
Diamètre 103,4 cm. Note : Sol3. Date 15 août 1881.
Inscription du haut de la robe :
J'AI ETE NOMMEE IMMACULEE CONCEPTION ET BENITE PAR Mr SERRE VICAIRE GENERAL LE 15 AOÛT 1881
J'AI POUR PARRAIN MICHEL GRALL ET POUR MARRAINE CATHERINE CEVAER, Mr LE GRAND RECTEUR
DE RUMENGOL
Anse de type couronne : 6 anses coudées, aux arrêtes arrondies avec décor de feuillages et de rinceaux.
Au cerveau une doucine avec des défauts de fonderie suivie de trois filets régulièrement disposés.
Haut de la robe : inscriptions en capitales romaines placées sur cinq lignes chacune placée dans un bandeau encadré d’un filet supérieur et d’un filet inférieur, la première ligne débutant par une croix grecque posée sur un piédestal d’un degré, les quatre autres par une manicule.
Effigies au milieu de la robe représentant, côté nord saint Eloi, Vierge à l’Enfant tenant un sceptre, et côté sud Christ en croix avec sainte Marie-Madeleine enserrant la base de la croix.
Trois filets de même taille régulièrement disposés, au-dessus du filet supérieur, inscription du fondeur et deux estampilles de forme ronde.
Trois filets de même taille régulièrement disposés sur la pince. Note : mi 4.
Trois filets de même taille régulièrement disposés sur la pince. Note : mi 4.
Mr Adolphe Serré ancien recteur de Roscoff, était Vicaire général du diocèse de Quimper depuis 1881 jusqu'à son décès en 1893.
Le parrain,Michel GRALL , cultivateur, est né le 2 juillet 1814 à Rumengol et décédé le 5 janvier 1890 à Lannervel à Rumengol à l'âge de 75 ans. Il épousa le 3 décembre 1835 Jeanne Kerdoncuff, dont quatre enfants.
La marraine, Catherine CEVAER , née le 26 juin 1832 au Faou et décédée le 2 juillet 1891 à Rumengol, cultivatrice, était la fille d'Yves Cevaer et de Catherine Poulmarc'h. Elle épousa le 11 février 1849 à Rumengol Jean Gloaguen (1814-1896). Le couple eut 5 enfants, dont Jean Gloaguen, l'aîné et Jacques Marie (1856-1944).
—Inscription basse sur la panse : BRIENS AINE / FONDEUR A BREST.
— Anse de type couronne à 4 anses coudées sculptées de 4 têtes féminines, très proches de celles sculptées sur les anses de la cloche de Saint-Sauveur du Faou réalisée en 1823 par Viel . Briens reprend donc les modes de réalisation de l'atelier Viel, auquel il a succédé.
—Frise supérieure : Guirlandes à fruits et fleurs.
—Décor : Crucifix (titulus INRI ; tête de mort au pied de la Croix) . Vierge à l'Enfant (Jésus en Sauveur tenant le globe crucigère).
La cloche Immaculée-Conception (1881),église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile 2023.
La cloche Immaculée-Conception (1881),église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile 2023.
La cloche Immaculée-Conception (1881),église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile 2023.
La cloche Immaculée-Conception (1881),église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile 2023.
La cloche Immaculée-Conception (1881),église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile 2023.
La cloche Immaculée-Conception (1881),église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile 2023.
La cloche Immaculée-Conception (1881),église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile 2023.
La cloche Immaculée-Conception (1881),église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile 2023.
La cloche Immaculée-Conception (1881),église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile 2023.
La cloche Immaculée-Conception (1881),église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile 2023.
La cloche Immaculée-Conception (1881),église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile 2023.
2°) Marie-Jeanne, A. Havard et veuve E. Le Jamtel 1899.
Diamètre 84, 1cm. Note La3.
inscription du haut de la robe :
A l'ouest :
NOMMEE MARIE JEANNE
PAR
Mr JEAN LANN MAIRE
ET
Mme FRANCOISE HOUE
A l'est :
1899
S.S. LÉON XIII PAPE
M M
OLLIVIER LE PAPE RECTEUR DE RUMENGOL
JEAN LE LANN MAIRE
JEAN-MARIE GALL PRÉSIDENT
FRANCOIS GRALL TRÉSORIER
HERVE POULMARCH
JEAN-LOUIS HOUE
HERVE GOASGUEN FABRICIENS
Léon XIII fut pape de [1878-1903]
Ollivier Le Pape fut recteur de Rumengol de 1895 à 1915 (il succéda à son frère Yves-Marie Le Pape, de Landivisiau, Petit-Séminaire de Saint~Pol-de-Léon, puis recteur de Rumengol de 1889 à 1895 et de 1916 à 1919. Un frère cadet, François Le Pape, était également prêtre et sera recteur de l'Hôpital-Camfrout puis du Drennec.
Jean-Marie Le Lann fut maire de Rumengol de 1878 à 1881 et de 1884 à 1902
"Jean-Marie Gall président"
"François Grall trésorier".
Hervé Poulmarch. La famille Poulmarc'h est signalée depuis le XVIe siècle au moins sur Rumengol. L'un d'entre eux fut maire en 1858-1860. Hervé-Marie Poulmarc'h sera maire de 1943 à 1969. Un Bernard Poulmarc'h était trésorier de la fabrique en 1864 (inscription de la chaire à prêcher).
Jean-Louis Houé. Jean-Louis Le Houé, conseiller paroissial de Rumengol, fut décoré du Mérite diocésain en 1930.
Inscription inférieure sur la panse :
A HAVARD A VILLEDIEU VVe E. LE JAMTEL A GUINGAMP
Soit "Adolphe Havard à Villedieu-Les-Poêles/ Veuve Emile Le Jamtel à Guingamp".
La fonderie Cornille-Havard est une fonderie de cloches située à Villedieu-les-Poêles dans la Manche. L'entreprise a été fondée en 1865 par Adolphe Havard ingénieur polytechnicien, qui fait construire l’atelier et sédentarise l’activité de fondeur de cloches. Dès 1874, il développe considérablement l’activité de l’entreprise qui exporte ses cloches dans le monde entier.
Adolphe Havard s’associera en 1903 à son gendre Léon Cornille qui prend la direction de l’entreprise en 1904, devenant alors la fonderie Cornille Havard.
La famille Le Jamtel était fondeurs de cloche à Guingamp depuis la veille de la Révolution .
C'est Jean-François-Charles LE JAMTEL (né le 4/11/1763 à Villedieu et décédé le 29/8/1846 à Lannion qui a appris son métier à Villedieu avant de venir exercer rue de Tréguier à Lannion (fondeur à Lannion en 1822 et encore en 1835), et qui s'installe aussi à Guingamp vers 1789. Il a eu 12 enfants parmi lesquels 3 fils ont été fondeurs. Son fils Mathurin Vincent (20 novembre 1803 à Guingamp ; 7 septembre 1873 à Guingamp) comme fondeur à Guingamp en 1835. Il est qualifié en 1856 de « fondeur de cuivre ». Il se lance dans une activité nouvelle, la fabrication des cloches d’église (en « airain, alliage de cuivre et d’étain). La fonderie est rue de Tréguier. Par la suite, il abandonne la fonderie et les cloches qu’il vend sont fabriquées à Villedieu-les-Poêles.
Les Amis du patrimoine de Guingamp n° 46.
Ces fondeurs de Guingamp s'occupèrent pendant plus d'un siècle de la fabrication puis de la commercialisation des cloches d'église (par ex : église de Brasparts, La chapelle Sainte-Croix à Guingamp ; l'église Saint-Jacques de Perros-Guirec en 1926 ). Au XIXe siècle, ils montèrent peu à peu une entreprise de commerce de gros et de détail de fers, de fontes et quincaillerie.
Le fils de Mathurin Vincent, Emile Mathurin LE JAMTEL (né le 21/05/1842 à Guingamp et décédé le 22/02/1894 à Léhon, commerçant 14 rue Saint-Yves à Guingamp) épousa Jeanne-Marie Thomas (1845-1906). Il a été fondeur jusqu’en 1880 puis représentant local de la fonderie de Villedieu Havard. Il a eu 8 enfants, dont, et son frère, qui ont été représentant local de la fonderie HAVARD de Villedieu-les-Poêles.
En 1899, les héritiers d'Émile Le Jamtel plaçait des encarts publicitaires dans chaque parution hebdomadaire de La Semaine Religieuse du Diocèse de Quimper (page 32) pour la Fonderie de cloches Adolphe Havard.
On doit donc comprendre que ces deux cloches de 1899 ont été fondues à Villedieu-les-Poêles par Havard, et commercialisées par la veuve d'Emile Le Jamtel, de Guingamp.
Décor :
Anse de type couronne à 4 anses coudées ornées de feuillages.
Frise supérieure à enfants musiciens.
Frise inférieure (panse) : vigne.
Motifs par estampage : En bas : Assomption de la Vierge parmi les anges. Blason pontifical de Léon XIII. Le Christ en Sacré-Cœur dans une mandorle. Jésus au sommet d'une montagne repoussant Satan. Sacré-Cœur (deux cœurs embrasés, l'un percé d'un glaive, l'autre entouré de la couronne d'épines et dominé par un crucifix). Croix fleuronnées.
.
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Marie-Jeanne (1899), cloche de l'église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile.
Marie-Jeanne (1899), cloche de l'église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile.
Marie-Jeanne (1899), cloche de l'église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile.
Marie-Jeanne (1899), cloche de l'église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile.
Marie-Jeanne (1899), cloche de l'église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile.
Marie-Jeanne (1899), cloche de l'église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile.
Marie-Jeanne (1899), cloche de l'église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile.
Marie-Jeanne (1899), cloche de l'église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile.
La cloche Marie-Jeanne (1899), cloche de l'église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile 2023.
La cloche Marie-Jeanne (1899), cloche de l'église Notre-Dame de Rumengol. Photographie lavieb-aile 2023.
3°) Troisième cloche : Marie-Françoise, A. Havard et veuve E. Le Jamtel 1899.
400 kg, 74,5 cm de diamètre, note Si3.
Inscription du haut de la robe :
NOMMEE MARIE-FRANCOISE
PAR
Mr JEAN LE LANN
ET
Mme FRANCOISE HOUE
1899
S.S LEON XIII PAPE
MM
OLIVIER LE PAPE RECTEUR DE RUMENGOL
JEAN LE LANN MAIRE
Inscription inférieure de la panse :
A HAVARD A VILLEDIEU VVe E. LE JAMTEL A GUINGAMP
—Anse de type couronne à 4 anses ornées d'entrelacs et perles.
—Frise supérieure : rinceaux.
—Motifs par estampage de la partie inférieure de la robe :
Christ en croix, avec Marie-Madeleine agenouillée au pied de la croix. Piéta. Blason pontifical du pape Léon XIII. Jésus prêchant aux enfants et les bénissant. Croix pattées.
Cloche Marie-Françoise (1899), église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Cloche Marie-Françoise (1899), église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Cloche Marie-Françoise (1899), église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Cloche Marie-Françoise (1899), église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Cloche Marie-Françoise (1899), église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Cloche Marie-Françoise (1899), église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Cloche Marie-Françoise (1899), église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Cloche Marie-Françoise (1899), église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
4°) Quatrième cloche : Marie-Victorine, 1946, par Armand Blanchet, Paris.
Inscription du haut de la robe :
En lettres capitales romaines sur 3 lignes, débutant par une manicule :
J'AI ETE BENITE PAR SON EX. MGR COGNEAU EV. AUX LE 3 MARS 1946 ET NOMMEE
MARIE-VICTORINE PAR JACQUES GRALL ET VICTORINE LE GOFF. SS. PIE XII PAPE
SON EX MGR DUPARC EVEQUE. JOSEPH BOTHOREL RECTEUR. HENRI POULMARC'H MAIRE
—Auguste Cogneau (1868-1952) a été ordonné prêtre pour le diocèse de Quimper et Léon le 10 août 1891., exerçant notamment les fonctions de chanoine et de vicaire général. Le 23 juin 1933, Pie XI le nomme évêque titulaire de Thabraca (de) et évêque auxiliaire de Quimper, auprès de Mgr Adolphe Duparc qui lui confère la consécration épiscopale le 24 août suivant. Il conserve ce poste jusqu'au 8 mai 1946, se retirant à plus de 78 ans après de la mort de Mgr Duparc.
Par Hervé Queinnec (Archives diocésaines de Quimper) — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=88516255
—Jacques Grall, a été organiste à Rumengol, il sera décoré du Mérite diocésain en 1942.
—Victorine Le Goff se serait mariée en 1939 avec Jen-Marie SOUBIGOU, dont une fille, Yvonne.
La même Victorine Le Goff, ou une homonyme, née en 1877, demeurait au bourg de Rumengol en 1926 où elle exerçait la profession de domestique, et en 1931 où elle exerçait la profession de couturière. Une homonyme, née en 1917, demeurait au bourg de Rumengol en 1926.
Enfin le site heritaj.bzh montre deux photos de la collection de Gilles Le Goff, d'Anne-Marie Le Goff (née en 1913 et mariée en 1936) et Victorine Le Goff, de Rumengol, l'une en 1910-1920 où Victorine a 12 ans environ, l'autre en 1925-1935 où on lui donne 25 ans environ.
—Joseph Bothorel (3 mars 1898 à Locmélar - 1995 à Brest) est ordonné prêtre en 1922.
Il devient ensuite professeur jésuite et professeur d'anglais au collège Bon-secours à Brest en 1924. En 1941, il est nommé recteur de Rumengol et doyen honoraire jusqu'en 1948, lorsqu'il devient recteur de Kergeunteun.
Joseph Bothorel (dit « Botho ») était attentif au monde qui évoluait, sensible à la modernité, il fut un des premiers prêtres à avoir une voiture et l'un des premiers à manier une caméra.
Lorsqu'il est recteur de Rumengol à partir de 1941, il vise dans son objectif les travaux des champs, moissons à la faucheuse et battages, arrachages de pommes de terre, pour lesquels jeunes, vieux, garçons et filles se retrouvent encore dans les années cinquante. Il en fait des sujets de projection pour la Jeunesse Agricole Chrétienne ou pour les premières parties du cinéma paroissial.
Sources : Diocèse de Quimper et du Léon : “Bothorel Joseph,” Collections numérisées – Diocèse de Quimper et Léon : http://bibliotheque.diocese-quimper.fr/items/show/4786 .
—Hervé-Marie POULMARC'H a été maire de Rumengol de 1943 à 1969, succédant à Yves Le Lann. J'ignore pourquoi nous trouvons ici le prénom de Henri.
—Le pontificat de Pie XII a duré de 1939 à 1958.
—Monseigneur Duparc a été évêque de Quimper de 1908 à 1946.
La cérémonie a été décrite ainsi dans la Semaine Religieuse de Quimper:
ROSNOËN-RUMENGOL. — Deux baptêmes de cloches.
Le froid était vif ce dimanche de Quinquagésime 3 Mars. Mais Mgr Cogneau, intrépide comme ses deux assistants, MM. Ies chanoines Cadiou et Perrot, est venu procéder au baptême de trois cloches à Rosnoën et d'une autre à Rumengol.
—A Rosnoën, la cérémonie commence à 16 heures : la procession emmène l’Évêque du presbyte à l'église. Devant les trois cloches si gracieuses dans leur robe immaculée, le chant des psaumes de la pénitence se déroule rapide, alterné par Ie chœur et l'excellente chorale des jeunes filles ; puis l'Evêque fait les exorcismes du sel et de l'eau avec laquelle il lavera les cloches ; il procède ensuite à des onctions nombreuses externes et internes avec les saintes huiles et fait brûler des parfums sous les nouvelles baptisées. La bénédiction achevée, les cloches font retentir leur voix d'airain, tandis que Monseigneur d'abord puis les parrains et marraines tirent sur les battants Et toute la population, dressée sur la pointe des pieds, regarde, écoute et admire. ,
C'est devant une église comble comme d'habitude, un neu pus cependant aujourd'hui, que M. le chanoine Pencréach chante la messe et que M. le chanoine Chapalain, un maître de la chaire, un maitre de la langue bretonne, donne un splendide sermon sur le sens des cérémonies qui viennent de se dérouler .Apres Ia grande liturgie de l'église, les parrains et marraines reçurent dignement une soixantaine d'invités, clergé des paroisses voisines, notables de Rosnoën, parents du recteur Au dessert, M. le Recteur adressa un compliment délicat à l'Evêque ce un très vif merci à sa paroisse.
A l'heure des vêpres, deux des nouvelles cloches déjà mises en place avec diligence et adresse célèbrent la gloire de Dieu et la générosité des hommes. Et lorsque la grosse cloche sera venue rejoindre ses jeunes sœurs et la vieille occupante, quatre voix égrèneront les notes d'un beau carillon sur toute la paroisse , sur les grandes vallées adjacentes et jusqu'aux lointains au delà sur les ailes propices du vent lointain.
Belle et bonne journée pour Rosnoën.
—A 5 heures, Monseigneur, vraiment infatigable, recommencé la cérémonie a Rumengol. Cette fois, il n'y a qu'une doche à bénir : les rites seront les mêmes que le matin, mais plus courts et Mr Pencreac'h, en bon français classique classique, en expliquera brièvement le symbolisme à un auditoire qu'il connaît si bien et qu'il aime. Durant la consécration, les fidèles, groupés près de la cloche, regardent de tous leurs yeux, écoutent de toutes leurs oreilles et trouvent que la cérémonie a fini trop tôt. oieiues A 16h 15, la procession reconduit Mgr l'Evêque au presbytère, où il prend congé de la sympathique population de Rumengol en lui donnant une dernière bénédiction. Son Excellence accorde ensuite un bon moment de conversation à M. le Recteur et dans le soir qui tombe, reprend avec ses deux compagnons l route de Quimper po r t a n t les précieux témoignages de la fidele et forte affection de deux paroisses pour sa personne et celle de notre grand évêque Monseigneur Duparc.
Dans d'autres relations de ces cérémonies de baptême, on ne manque pas de faire allusion aux distributions de dragées offertes à la foule. Parfois, le parrain et la marraine reçoivent chacun une petite cloche commémorative ou "cloche filleule", comme à Plozévet en 1953.
«Le rite, qui existe depuis le Xe siècle a peu évolué depuis et continue à figurer dans les rituels contemporains. Les prières commencent par la lecture de psaumes , puis l'évêque (ou son représentant) se lève, bénit le sel et l'eau destinés à la cloche, supplie Dieu de les sanctifier afin qu'ils reçoivent un pouvoir purificateur ; il mélange ensuite les deux éléments en forme de croix ; il va prés de la cloche, qu'il lave avec le liquide ainsi bénit, tandis que les clercs continuent à laver l'intérieur et l'extérieur de la cloche.
Après la lecture de nouveaux psaumes, le Prélat fait à l'extérieur de la cloche le signe de croix avec le Saint-Chrême (ou huile des malades) et demande à Dieu « que les sons de la cloche invitent les fidèles à la conquête du Ciel, que sa mélodie fasse croître la foi des peuples qui l'entendent, qu'elle tempère la violence des vents et des orages... »
Ensuite, l'évêque place un encensoir sous la cloche pour que la fumée des parfums remplisse la cloche ; il la bénit une nouvelle fois puis fait sonner la cloche avec un maillet, invite le parrain et la marraine à faire de même ; le fondeur y est également convié. Dans l'assistance, on distribue alors des sachets de dragées... Il convient aussi de remarquer que l'acte de bénédiction était souvent enregistré sur le même registre paroissial que les actes de baptême des personnes. » http://campanologie.free.fr/Benediction_cloches.html
Néanmoins, les cloches ne sont pas à proprement parlé "baptisées", mais bénites, le baptême étant réservé aux humains.
Inscription basse: néant
Décors :
Anse de type couronne à 4 anses coudées non sculptées.
Frise de losanges ; autre frise en pans de rideaux.
Motifs par estampage :
Calvaire avec Marie, Jean et Marie-Madeleine agenouillée au pied de la croix. Vierge à l'Enfant couronnée à l'Enfant tenant le globe terrestre, sur un nuage (Notre-Dame de Rumengol). Saint Michel terrassant le dragon (inscription ST MICHEL). Saint évêque bénissant.
Attribution.
Bien que nous n'ayons pas trouvé de nom ou de marque de fondeur, nous pouvons attribuer avec certitude cette cloche à la fonderie ARMAND BLANCHET, de Paris, puisqu'elle ressemble par son décor (frise en pans de rideau, et calvaire à quatre personnages) à une cloche homologue fondue pour l'église de Rosnoën et bénite lors de la même cérémonie le 3 mars 1946. En outre, son diamètre de 62 cm correspond à celui de la cloche en ré de son catalogue. On peut ainsi en déduire son poids (min : 150 kg, max : 245 kg).
Cloche Marie-Victorine (1946), église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Cloche Marie-Victorine (1946), église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Cloche Marie-Victorine (1946), église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Cloche Marie-Victorine (1946), église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Cloche Marie-Victorine (1946), église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Cloche Marie-Victorine (1946), église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Marie-Victorine (1946), église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Marie-Victorine (1946, église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Marie-Victorine (1946, église de Rumengol. Cliché lavieb-aile 2023.
Les enregistrements des cloches par le campaniste Matthieu Jules en 2023:
LES FONDERIES VIEL PUIS BRIENS.
Le but de cet article, au delà du nécessaire inventaire patrimonial détaillé de l'art campanaire (latin campana = cloche) est d'enquêter sur la singularité d'une profession, celle des fondeurs de cloche, et plus précisément sur un phénomène d'émigration de ces fondeurs à partir d'une collectivité professionnelle constituée en Normandie, autour de Villedieu-Les-Poêles. Cette émigration s'est faite notamment vers la Bretagne, et précisément vers la Basse-Bretagne (cf. G. Haraux) depuis le XVIIe siècle (Huet, Julien Le Soueff, Thomas Le Soueff), s'est développée au XVIIe siècle (Etienne et François Le Moyne, Thomas Le Soueff, Jean et Jean-François Beurrié de la Rivière, Pierre François et Pierre Michel Viel, ) et s'est poursuivie au XIXe siècle avec l'installation à Brest d'une fonderie en 1804 par les enfants des Viel, puis le mariage de la fille de Nicolas François Marie Viel avec Richard Briens, qui reprendra la fonderie.
La famille Le Jamtel est attestée dès le XVIe siècle à Villedieu : un de ses membres s'installa à Guingamp au XIXe et sa signature se retrouve sur deux cloches de Rumengol, commune du Faou.
Au total, parmi les six cloches actuelles de la commune du Faou, cinq portent les noms de familles originaires de Villedieu-les-Poêles : Le Soueff en 1714, Viel en 1823, Briens aîné en 1881, Havard/Le Jamtel en 1899 pour 2 cloches. La sixième n'est pas signée, voilà tout.
Conception lavieb-aile
Les causes de cette émigration restent à préciser : saturation démographique à Villedieu, pression fiscale (G. Haraux), recherche de clientèle, appel de "sourdins" (habitants de Villedieu) ayant réussi en Bretagne, alliances familiales, ou seulement attirance de compétences rares par des villes bretonnes ayant perdu leurs cloches (foudre, guerres, décret révolutionnaire) ou cherchant à dépasser en puissance sonore le son d'un clocher voisin et concurrent.
Je me contente de rappeler l'originalité de Villedieu-les-Poêles, et de ses trois villages de Sainte-Cécile, Saint-Pierre-du-Tronchet et Saultchevreuil-du-Trouchet : elle tient à la création au XIIème siècle sous Henri Ier Beauclerc, Duc de Normandie et roi d'Angleterre, d'une Commanderie aux chevaliers de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem en récompense de grands services aux Croisées en Terre-Sainte lors de la première croisade. Villa Dei (la ville de Dieu) devint la plus ancienne commanderie hospitalière d’Europe de l’ouest.
Différents actes, dont l’un daté de 1187, montrent le développement rapide de la commanderie sous la direction de son Commandeur. Ce développement s'explique par un ensemble de privilèges reçus par Henri Ier Beauclerc. En plus d'être traversée par le fleuve de la Sienne et située sur l'un des chemins de pèlerinage vers le Mont Saint Michel, Villedieu a eu l'autorisation. L'exemption pour les habitants de la Commanderie étaient exempts d'impôts royaux, de dîme et de service militaire.
Forts des droits et exemptions d’impôts royaux de dîme et de service militaire, et du privilège d'organiser un marché hebdomadaire, et une foire annuelle, ( associés au droit de percevoir des taxes sur toutes les marchandises vendues en ville) les Hospitaliers de Villedieu introduisent l’artisanat du cuivre dans la cité, qui va devenir un des plus grands centres européens de poeslerie et chaudronnerie dès les XIIème et XIVème siècles. Les habitants de Villedieu s’appellent les « Sourdins », du fait du bruit assourdissant du travail du cuivre dans les très nombreux ateliers de la ville. Villedieu sera, du reste, rapidement surnommée Villedieu « les Poêles », car sa production de poêles à bouillie la rendra célèbre, en des temps où ce récipient n’a pas d’égal.
Les fondeurs de cuivre sont des fondeurs-marchands, car pour fondre une cloche, ils doivent réunir les métaux (cuivre et étain) nécessaires même s'ils récupèrent la matière d'une ancienne cloche fêlée.
Leur maîtrise d'alliances familiales et commerciales fructueuses est aussi remarquable.
Ces émigrations ont été étudiées par Le Pesant 1972 pour la période de l'Ancien-Régime.
LA FAMILLE VIEL.
Avec les Beatrix, les Tétrel, les Havard, les Pitel, la famille Viel est une vieille famille de Villedieu. Elle est affiliée aux HAVARD, aux LE DÔ, aux ENGERRAN. Ainsi, par exemple," Jean-Nicolas Viel, décédé en 1810 et marié à Madeleine Loyer, était le père de Gilles-François Viel, également fondeur, qui épousa le 7.5.1813 Agathe Pitel... Julien-Ferdinand Viel, né en 1823 et marié à Michelle Havard était lui aussi fondeur... On a également trace d’un certain Etienne Viel, marchand fondeur qui épousa Marie-Adélaïde Ozenne, d’ou au moins Pierre-Guillaume Viel, né en 1812 (marié à Thérèse-Elmina Havard). On retrouve les familles Viel Tétrel et Viel-Ozenne . (D. Havard de la Montagne, 2012)
La lignée qui va arriver à Brest voit se succéder, à Villedieu-les-Poêles :
Marin VIEL, d'où
Jean VIEL et Gilette HAVARD, mariés le 11/02/1657, d'où 5 enfants, dont
Jean VIEL et Jeanne BADIN, mariés le 19/02/1691, 5 enfants dont :
Jean VIEL et Marie BATAILLE, mariés le 15/06/1712, 8 enfants (alliance avec HAVARD, HUET, ...), dont deux enfants qui nous concernent :
a) François VIEL, né à Villedieu-les-Poêles le 10 mars 1713 époux le 23 juin 1738 de Françoise VOISIN; son fils, Jean-François VIEL, uni en 1772 avec Jeanne-Gabrielle MARTINAUX née à Villedieu, eut un fils, Pierre François VIEL, qui s'installa à Brest comme fondeur.
b) Jean VIEL, né le 18 octobre 1726 et époux de Agathe Noëlle GUILLAUME, eut un fils Pierre-Michel VIEL qui s'installa à Brest comme fondeur.
A la 3ème génération des Viel, la fille de Nicolas François Marie VIEL : Marie Amélie Alphonsine VIEL épousa Richard Jean-Baptiste BRIENS.
— Marie Amélie Alphonsine VIEL : née le 2 septembre 1826 à Brest, et décédée le 26 novembre 1856 à Brest (à 30 ans), elle épousa le 13 décembre 1848 Richard Jean-Baptiste BRIENS.
— Richard Jean-Baptiste BRIENS.
Ce Richard Briens appartient également à une très ancienne famille de Villedieu-les-Poêles.
Dans le terrier de Villedieu de 1587 figurent notamment Jehan et Pierre Briens « de l’estat de fondeur ».
Il va apparaître dans les publicités et les annuaires comme "gendre et successeur de M. Viel l'aîné."
Richard Jean Baptiste BRIENS, né le 20/02/ 1818 à Villedieu-les-Poêles de Michel-Léonard Briens (lui-même fils du fondeur Jean-Baptiste Briens) et décédé à Brest le 13 septembre 1883 à Brest est qualifié de marchand fondeur ou maître fondeur de cloches.
Le couple eut un enfant.
- Stanislas Ferdinand Nicolas BRIENS, né le 28 novembre 1852, Brest.
Richard Briens épousa ensuite, le 22 juillet 1857, à Brest, Pauline Estelle BOCHE, dont
- Auguste Michel Alexis BRIENS, né le 27 novembre 1865, Brest, décédé le 16 mai 1898, Brest (à l'âge de 32 ans).
Inventaire : la mention BRIENS AINÉ FONDEUR A BREST apparait entre 1867 et 1881 ; des recherches complémentaires seraient nécessaires le sens de la mention AINÉ. La signature VIEL-BRIENS précède celle-ci entre 1850 et 1856, remplacée en 1859 par VIEL BRIENS AINÉ.
-Le Cloitre-Saint-Thégonnec : cloche Marie Amélie ; fondue en 1875 par Briens aîné, à Brest
-Saint-Pierre de Plouescat cloches de Briens Aîné, fondeur à Brest, 1872; et de Briens Viel Aîné, fondeur à Brest, 1853.
-Eglise Sainte-Anne de Lanvéoc : Briens aîné, fondeur à Brest
-Saint-Urbain : Cloche 1 fondue en 1876 chez Briens ainé à Brest
-Lochrist (Le Conquet) Briens ainé
-Plonévez du Faou : Briens aîné , à Brest . 1867
Inscription Viel Briens :
-Lanhouarneau église Saint-Hervé Viel-Briens 1853
- cloche de l'église Saint-Onneau d'Esquibien ; 1859 BRIENS VIEL AINE FONDEUR A BREST.
-Pont-Christ : église : cloche de 1856 par Viel et Briens de Brest
-VIEL BRIENS FONDEURS SABREURS 1850 cloche de Notre-Dame de Roscudon Pont-Croix
-Trémaouézan Cloche de 1842 porte l'inscription VIEL ALPHONSE, FONDEUR A BREST.. La seconde cloche de de 1851 porte l'inscription VIEL BRIENS, FONDEURS A BREST.
Une autre branche, celle d'Auguste Briens, s'est établi à Morlaix, et lui ou ses successeurs ont signés de nombreuses cloches :
-Cloche de Locmélar " PAR BRIENS AUGUSTE MORLAIX JUIN 1865 "
-cloche du Tréhou : BRIENS PERE ET FILS À MORLAIX 1848
-La cloche du Kreisker de St-Pol-de-Léon porte la marque "Briens Frères de Morlaix". 1827
-Cloche de la cathédrale de Quimper : 1837, Briens Frères, à Morlaix.
-Ile de Batz 1857 Briens fils fondeur Morlaix
-Saint-Goazec cloche Fondue en 1852 par Briens père et fils à Morlaix,
-Gourin 1820 à Morlaix chez F.Briens.
Voir mon article pour de plus amples renseignements sur les VIEL-BRIENS et leur fonderie à Brest au fond de la Penfeld.
— ABGRALL (Jean-Marie), 1883, "Inscriptions de quelques cloches anciennes du diocèse de Quimper", Bulletin Société archéologique du Finistère pages 304-306.
— ABGRALL (Jean-Marie), 1890, "Inscriptions de cloches" , Bulletin Société archéologique du Finistère pages 281-285.
— ABGRALL (Jean-Marie), et PEYRON, 1903, Notice sur Le Faou, Bull. Diocésain d'Histoire et d' Archéologie [BDHA], Quimper, Kerandal.
— BOURDE DE LA ROUGERIE (H.), [1829] 1903. "Restitution de cloches aux paroisses du Finistère", Bulletin Société archéologique du Finistère pages LI-LVIII
— CASTEL (Y.P.), DANIEL (T.), THOMAS (G.M.), 1987, Artistes en Bretagne : dictionnaire des artistes, artisans et ingénieurs en Cornouaille et en Léon sous l'Ancien Régime / Yves-Pascal Castel, Georges-Michel Thomas ; avec la collab. de Tanguy Daniel ; introd. par André Mussat / Quimper : Société archéologique du Finistère , 1987
— BILLANT (Abbé Nicolas) Rumengol, son sanctuaire et son pèlerinage, 1924, sn. Brest, Imprimeries de la Presse Libérale.
(L'abbé Billant de Saint-Urbain fut recteur de Rumengol de 1920 à ? après avoir été recteur de l'Île Tudy.)
— CASTEL (Y.P.), DANIEL (T.), THOMAS (G.M.), Artistes en Bretagne Tome 2, Additions et corrections : dictionnaire des artistes, artisans et ingénieurs en Cornouaille et en Léon sous l'Ancien Régime / Yves-Pascal Castel, Tanguy Daniel, Georges-Michel Thomas / Quimper : Société archéologique du Finistère , DL 2013
— COUFFON (René) & LE BRAS (Alfred), 1988, Diocèse de Quimper et de Léon, nouveau répertoire des églises et chapelles, Quimper, Association diocésaine, 1988, 551 p.
— LE PESANT (Michel), 1972, Un centre d'émigration en Normandie sous l'Ancien Régime. Le cas de Percy. —Bibliothèque de l'École des chartes, t. CXXX (1972), p. 163-225.
— MUSSAT (André), 1957, article -Rumengol, in Société française d'archéologie. Congrés archéologique de France. CXVe Cession, 1957, Cornouaille. page 165. In-8° (23 cm), 285 p., fig., carte, plans. H. c.Orléans : M. Pillault, 37, rue du Pot-de-Fer (Nogent-le-Rotrou, impr. Daupeley-Gouverneur). Pages 161-177.
— THOMAS (Georges-Michel), 1981, Fondeurs de cloches du temps passé, Bulletin Société archéologique du Finistère pages 263 à 274.
:
1) Une étude détaillée des monuments et œuvres artistiques et culturels, en Bretagne particulièrement, par le biais de mes photographies. Je privilégie les vitraux et la statuaire. 2) Une étude des noms de papillons et libellules (Zoonymie) observés en Bretagne.
"Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué). "Les vraies richesses, plus elles sont grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)