Zoonymie des Odonates : les noms de Leucorrhinia caudalis (Charpentier, 1840), la "Leucorrhine à large queue".
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Zoonymie ? L'étude des noms des animaux (zoo). Comme dans Toponymie, Oronymie, Hydronymie, ou Anthroponymie, mais pour les bêtes. La "zoonymie populaire" (et volontiers extra-européenne) était jusqu'à présent la seule branche un peu développée de cette science à peine née.
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Zoonymie des Odonates.
GÉNÉRALITÉS
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Avant l'ère des noms, celle des enluminures. Les manuscrits français de la BnF (base Mandragore).
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Avant l'ère des noms, les enluminures de Jean Bourdichon dans les Grandes Heures d'Anne de Bretagne.
ANISOPTÈRES
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Zoonymie pré-linnéenne des Odonates : origine du nom de genre Libellula, Linnaeus, 1758.
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Le nom de genre Orthetrum, Newman 1833.
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les noms d'Orthetrum cancellatum (Linnaeus, 1758), "l'Orthétrum réticulé".
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Les noms de l'Orthetrum coerulescens (Fabricius, 1798), "L'Orthétrum bleuissant".
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Les noms d'Orthetrum brunneum (Fonscolombe, 1837), "L'Orthétrum brun".
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Les noms d'Orthetrum albistylum (Selys, 1848), "l'Orthétrum à stylets blancs".
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Le nom de genre Sympetrum, Newman, 1833.
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Les noms du Sympetrum vulgatum (Linnaeus, 1758), "le Sympétrum commun".
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Les noms du Sympetrum flaveolum (Linnaeus, 1758), "le Sympétrum jaune d'or".
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Les noms du Sympetrum striolatum (Charpentier 1840), "le Sympétrum fascié".
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Les noms du Sympetrum fonscolombii (Sélys, 1840), "le Sympétrum de Fonscolombe".
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Les noms du Sympetrum danae (Sulzer, 1776), "le Sympétrum noir".
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Les noms du Sympetrum meridionale (Selys, 1841), "le Sympétrum méridional".
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Le genre Gomphus, Leach, 1815.
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les noms de Somatochlora flavomaculata (Vander Linden, 1825), "la Cordulie à taches jaunes".
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les noms de Gomphus pulchellus, (Selys, 1840), "le Gomphe joli".
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les noms de Gomphus simillimus (Sélys, 1840), "le Gomphe semblable".
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les noms de Gomphus vulgatissimus (Linnaeus, 1758), le Gomphe vulgaire.
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ZYGOPTÈRES
BIBLIO :
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Résumé :
— Leucorrhinia , Brittinger 1850, SitzBer. Akad. Wiss., Wien, 4:333 vient des deux mots grec leukos = blanc et rhinios = nez. C'est une transcription en grec du nom latin albifrons "front blanc" de l'espèce type du genre, décrite par Burmeister en 1839. Cette transcription créée par Charpentier en 1840 sous la forme Leucorhinus a été féminisée (et complétée d'un -r-) par Brittinger, pharmacien et naturaliste de Vienne.
— caudalis, Charpentier (Toussaint von ) 1840, Libell. Europ. Lipsiae ;89. du latin scientifique tardif construit avec le nom latin cauda, "queue" et le suffixe -alis : "caudal, relatif à la queue". L'auteur souligne l'importance de la partie distale de l'abdomen de l'espèce dans sa distinction avec son espèce L. pectoralis "pectoral" (nom construit sur le même schéma et formant un couple) sans préciser s'il retient sa dilatation en massue, qu'il compare à celle d'un clou ou les caractéristiques des appendices anaux de couleur blanche .
— Noms en français : 1°) "La Libellule caudale", Sélys 1850, traduction littérale de Libellula caudalis ; 2°) "La Leucorrhine à large queue", P.-A. Robert, 1958, adopté par tous ensuite en témoin de la forme d'abord rétrécie, puis élargie .
— Noms en d'autres langues :
-en anglais the lilypad whiteface, la Front-blanc [=leucorrhine] des Nénuphars
-en allemand : Die Zierliche Moosjungfer : la Leucorrhine gracieuse
-en néerlandais : De sierlijke witsnuitlibel : La Leucorrhine gracieuse
-en suédois : Bred kärrtrollslända : la Leucorrhine large
-en estonien Hännak-rabakiil
-en finois: Lummelampikorento : la Leucorrhine des Nénuphars.
-En slovène : Mrtvični spreletavec
-en néo-norvégien: Vasslilje-torvlibella
-en norvégien : Vannliljetorvlibelle ou nøkkerosetorvlibelle
-en lituanien : Grakščioji skėtė
- en hongrois : A tócsaszitakötő
- en polonais Zalotka spłaszczona (Leucorrhine aplatie?)
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NOM SCIENTIFIQUE.
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NOM DE GENRE LEUCORRHINIA (BRITTINGER, 1850).
Voir dans ce blog :
http://www.lavieb-aile.com/2018/04/zoonymie-des-odonates-le-nom-de-genre-leucorrhinia-brittinger-1850.html
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NOM D'ESPÈCE L. CAUDALIS, (CHARPENTIER, 1840).
[Libellula caudalis], Charpentier (Toussaint von ) Libellulinae europaeae descriptae ac depictae , L. Voss, Lipsiae page 89 n°17 et planches 44 et 47 fig.16 . Type mâle, Localité du type : Silésia (Pologne)
https://books.google.fr/books?id=inVPAAAAYAAJ&dq=Toussaint+1840+caudalis&hl=fr&source=gbs_navlinks_s
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Description originale.
17. LIBELLULA CAUDALIS.
Tab. XLIV. mas, foem. eiusque varietas. Tab.XLVII. Fig. 16. maris abdominis apex.
Lib. alis hyalinis, posticis in basi macula migra: thorace viridi-aeneo, fulvo-maculato, abdomine ad basin apicemque valde inflato, in media parte attenuato, atro: segmentis tantum basalibus fulvo-maculatis, appendicibus albis.
In Silesia capta.
Species praecedenti simillima [L. pectoralis], sed specifice et signis constantissimis ab ea diversa.
-Caput uti in Lib. pectorali comparatum, fronte paullo minus impressa: cumeus ater vel fuscus: tempora glabra, migra, immaTruncus. Prothorax ater, opacus, et tantum ad marginem anticum linea tenuissima, flava limbatus. In medio ater, unicolor: lobi postici pilis fuscis creberrimis ciliati. Alitruncus atro-viridi-aeneus, nitens, collari maculis duabus fulvis instructo, uti in Lib. pectorali, sed paullo angustioribus. culata.
-Alae abdomine longiores, hyalinae: posticis ad basin macula opaca, atra, omnibusque ad basin flavescentibus. Parastigma oblongiusculum, rectangulum, fuscum. Radii et sectores spatio haud magno albido-flavidi circa regionem parastigmatis. Foeminae haud raro ad apicem alarum gerunt maculam magnam, fuscam, antice apicem alae attingentem, postice distincte terminatam.
-Pedes atri, ut in Lib. pectorali.
-Abdomen alis brevius, eximio modo clavatum, ad basim enim subinflatum, in medio valde attenuatum, dein eximie incrassatum, et versus apicem deminutum, ita ut formam clavae repraesentet. Est rotundum, paullum depressum: atrum totum, subglabrum. Primum segmentum immaculatum: segmenta secundum usque ad quartum aut quintum macula magna dorsali fulva, quae tamen multo minor est, quam in Lib. pectorali. Segmentum secundum ad ventrem gerit utrimque maculam magnam, fulvam.
-Appendices caudales in utroque sexu albae seu niveae: superiores maris, ut in Lib. pectorali, teretes, in apice acuminatae, subscabrae: inferior autem eiusdem fere longitudinis atque superiores, subtriangularis, et apice integro (vid.Tab.47. fig. 16). Hac appendicum structura optime a Lib. pectorali distinguitur.
Foeminarum appendices breviores sunt, et pari modo album habent colorem. Haud raro foeminae non solum paginam abdominis inferiorem, sed etiam superiorem, et praecipue versus basim, pruina nivea, satis densa habent obductam. Haec Libellularum species, saltem inter Europaeas, abdomine tam insigniter clavato notatu dignissima est."
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L. caudalis Charpentier 1840 planche 44 https://books.google.fr/books?id=inVPAAAAYAAJ&dq=Toussaint+1840+caudalis&hl=fr&source=gbs_navlinks_s
L. caudalis, mâle, in Charpentier 1840 planche 44 https://books.google.fr/books?id=inVPAAAAYAAJ&dq=Toussaint+
ÉTUDE DE L'ÉPITHÈTE CAUDALIS.
Cet adjectif de latin scientifique est formé par le nom en latin classique cauda, "queue" et le suffixe -alis, comme dans pectoralis de Charpentier, et signifiant "doté d'une queue," ou "qui se rapporte à la queue, caudal". Cet adjectif n'a été formé par les naturalistes qu'à la fin du XVIIIe siècle (Antoine Gouan, Histoire des Poissons, 1770) .
L'adjectif français "caudal" n'est lui-même entré dans le dictionnaire de l'Académie qu'en 1932, après avoir été utilisé par Lacépède en 1800 comme substantif et comme adjectif dans son Histoire naturelle des poissons ; ex : "des nageoires caudales".
Comme pour L. pectoralis, que Charpentier avait décrite en 1825 pour les différences de son thorax [=pectus] avec L. rubicunda, Il décrit son espèce en soulignant ses différences avec L. pectoralis , et il indique que l'une des différences remarquables, c'est "sa queue" .
Mais qu'entend-il par là , puisque cauda n'appartient pas au vocabulaire des entomologistes dans leur description des Libellules, et qu'il donne une image, et non un terme anatomique ?
Il semble évident, (ou du moins nous sommes amenés à le présumer) , que Charpentier désigne sous le nom de "queue", cauda, l'extrémité distale de l'abdomen de l'insecte.
Sont-ce les appendices anaux blancs mentionnés dans la diagnose : appendicibus albis ? Assimile-t-il l'appendice anal avec l'appendice caudal ? Notons que le terme latin cauda n'apparaît qu'une fois dans la description sous la forme appendices caudales et qu'il fait de leurs caractéristiques le meilleur critère distinctif par rapport à la pectoralis : Hac appendicum structura optime a Lib. pectorali distinguitur. Je remarque aussi que c'est cette seule structure que Charpentier représente sur la figure 16 de la planche 47 avec le titre maris abdominis apex, "pointe de l'abdomen du mâle".
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Ou bien fait-il allusion, comme chacun le pensera plus tard, à la forme de l'abdomen ? Celle-ci est, on le sait, dilatée en massue oblongue, et Charpentier souligne avec force sa ressemblance avec un clou, "clavum" : Abdomen alis brevius, eximio modo clavatum, ad basim enim subinflatum, in medio valde attenuatum, dein eximie incrassatum, et versus apicem deminutum, ita ut formam clavae repraesentet. "La partie proximale de l'abdomen est plus étroite, remarquablement semblable à un clou car en effet il est moyennement dilaté à sa base, très mince en son milieu, puis exceptionnellement épais, et rétréci à la pointe, de telle sorte qu'il adopte la forme d'un clou ".
Rien ne permet de trancher entre les deux hypothèses, car de même que pour L. pectoralis, où il ne précisait pas par le terme pectoralis ce qui était si spécifique dans le thorax de sa nouvelle espèce, l'épithète caudalis ne précise en rien le caractère spécifique de cette "queue".
On peut en conclure que Charpentier a voulu dire de façon elliptique, avec pectoralis, "remarquable par son thorax ", et avec caudalis, "remarquable par sa queue", les deux noms formant un couple par leur concision et leur construction sur -alis. Et qu'il a renvoyé les entomologistes à sa description détaillée pour les précisions. Mon opinion, que j'ai argumenté, est qu'il pensait aux appendices anaux, ou, mieux, qu'il associait sous le terme caudalis les deux particularités, celle de l'abdomen en forme de "clou" (massue, club) et celle des appendices anaux.
Les appendices anaux blancs distinguent L. caudalis de L. pectoralis, mais non de L. albifrons .
[Sélys a décrit en 1848 la même particularité, dans une autre espèce, sous le nom de Libellula albistyla, "à styles blancs"].
Au total : — caudalis, du latin scientifique tardif construit avec le nom latin cauda, "queue" et le suffixe -alis : "caudal, relatif à la queue". L'auteur souligne l'importance de la partie distale de l'abdomen de l'espèce dans sa distinction avec L. pectoralis "pectoral" (nom construit sur le même schéma et formant un couple) sans préciser s'il retient sa dilatation en massue, comme ce sera généralement compris, ou la couleur blanche des appendices anaux.
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LES AUTEURS PRÉCÉDENTS EN ZOONYMIE.
JOURDE, PRECIGOUT ET PRUD'HOMME / POITOU-CHARENTES-NATURE:
http://www.poitou-charentes-nature.asso.fr/leucorrhine-a-large-queue/
"Face blanche, abdomen épaissi en forme de massue. "
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DRAGONFLYPIX
http://www.dragonflypix.com/etymology.html
"from Lat. caudalis, -is, -e = concerning the tail [cauda = tail] for the male's flattened and club-shaped abdomen."
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HEINRICK FLIEDNER 2009.
http://dominique.mouchene.free.fr/libs/docs/GENE_Burmeister_Fliedner.pdf
Non traité
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VAN HIJUM, 2005
http://natuurtijdschriften.nl/download?type=document;docid=555521
Non traité.
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NOMS VERNACULAIRES.
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LES NOMS DE LEUCORRHINIA CAUDALIS EN FRANÇAIS.
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1°) "La Libellule caudale", Sélys, 1850.
Revue des Odonates page 62
https://books.google.fr/books?hl=fr&id=6NAyAQAAMAAJ&dq=s%C3%A9lys+revue+1850&q=caudalis#v=snippet&q=caudalis&f=false
Comme on le voit, et selon son habitude, Sélys traduit le nom scientifique en nom français de façon extrêmement fidèle ; il conserve donc au nom de Libellule caudale toute la concision elliptique choisie par Charpentier. Il avait fait de même en traduisant L. pectoralis par "La Libellule pectorale". Il en donne une description détaillée en français, et dans sa conclusion, il souligne qu'aucun caractère morphologique n'est, en soi, spécifique :
"La caudalis diffère de la rubicunda, de la dubia , et de la pectoralis par son abdomen élargi à l'extrémité, ses appendices anals supérieurs blancs , et le 7° segment non taché en dessus. — Elle se distingue de l'albifrons par son abdomen élargi , sa lèvre inférieure toute noire, et l'écaille vulvaire encore plus prolongée que chez la pectoralis.".
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2°) "La Leucorrhine à large queue", P.-A. Robert 1958.
— ROBERT (Paul-André), 1958, Les Libellules: (Odonates), Delachaux & Niestlé, - 364 pages, page 308.
"C'est l'une des plus jolies Libellules de chez nous, avec son front, ses appendices supérieurs et ses quatre ptérostigmas blancs agrandis ..."
P.-A. Robert lève l'indétermination du nom caudalis en l'attribuant à la largeur de l'extrémité de l'abdomen, mais il introduit, pour le genre, le néologisme frisant le barbarisme de "Leucorrhine", et il conserve le nom de "queue" plus vulgaire qu'entomologique. Il a le mérite de créer une série homogène avec "Leucorrhine douteuse", "Leucorrhine rubiconde", "Leucorrhine à gros thorax", "Leucorrhine à front blanc" et "Leucorrhine à large queue", et sa création va rencontrer un succès mérité.
Le nom est repris dès 1959 dans la revue Alexanor, puis en 1985 par d'Aguilar et Dommanget dans leur Guide des Libellules ( "Cette espèce se distingue aisément des autres par la forme de son abdomen"), ou en 1988 dans Dragonflies of Europe ( "The club-shaped abdomen, distinctly expanding after S5, is very characteristic of L. caudalis"), avant d'entrer dans la Liste de référence de la SFO ou sur le site INPN du Muséum.
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LES NOMS DE LEUCORRHINIA CAUDALIS EN D'AUTRES LANGUES.
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-en anglais the lilypad whiteface, la Front-blanc [=leucorrhine] des Nénuphars
-en allemand : Die Zierliche Moosjungfer : la Leucorrhine gracieuse
-en néerlandais : De sierlijke witsnuitlibel La Leucorrhine gracieuse
-en suédois : Bred kärrtrollslända : la Leucorrhine large
-en estonien Hännak-rabakiil
-en finois: Lummelampikorento (Leucorrhine des Nénuphars)
-En slovène : Mrtvični spreletavec
-en néo-norvégien: Vasslilje-torvlibella
-en norvégien : Vannliljetorvlibelle ou nøkkerosetorvlibelle
-en lituanien : Grakščioji skėtė
- en hongrois : A tócsaszitakötő
- en polonais Zalotka spłaszczona (Leucorrhine aplatie?)
-en breton : fas-gwenn lost ledan (face-blanche à large queue), en attente de validation pour Kreizenn ar Geriaouiñ (KAG) https://br.wikipedia.org/wiki/Kreizenn_ar_Geriaoui%C3%B1
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SOURCES ET LIENS.
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Bibliographie générale de ces articles de zoonymie des Odonates : voir ici.
http://www.lavieb-aile.com/2018/01/la-bibliographie-de-mes-articles-de-zoonymie-des-odonates.html
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OUTILS DE ZOONYMIE.
http://www.nhm.ac.uk/our-science/data/uk-species/species/libellula%20depressa.html?lang=gd
http://www.nhm.ac.uk/our-science/data/uk-species/species/libellula%20depressa.html?lang=cy
— http://www.dragonflypix.com/etymology.html
— PRÉCIGOUT (Laurent), PRUD'HOMME (Eric), 2009, Libellules de Poitou-Charentes, Ed. Poitou-Charentes Nature, 255 pages,
— POITOU-CHARENTE NATURE (Association) / Philippe JOURDE & Olivier ALLENOU
http://www.poitou-charentes-nature.asso.fr/leucorrhine-a-front-blanc/
— ANTONIO (Costantino D’), VEGLIANTE (Francesca ) "Derivatio nominis libellularum europæarum"(PDF) (en Italien) Étymologie de 197 noms de Libellules européennes.
https://www.researchgate.net/publication/316791278_Derivatio_nominis_libellularum_europaearum
— BOUDOT (J.-P.) DOMMANGET (J.-L.) 2012, Liste de référence des Odonates de France métropolitaine. Société française d’Odonatologie, Bois-d’Arcy (Yvelines), 4 pp.
http://www.libellules.org/fra/pdf/503_pagesdynadocs519e54424a6f7.pdf
— DIJKSTRA ( K.-D. B.) & Lewington, (R.) 2015. Guide des libellules de France et d'Europe. Guide Delachaux. Delachaux et Niestlé. Paris. 320 p.
— ENDERSBY (IAN D. ), 2012, : Watson and Theischinger: the etymology of the dragonfly (Insecta: Odonata) names which they published Journal and Proceedings of the Royal Society of New South Wales, vol. 145, nos. 443 & 444, pp. 34-53. ISSN 0035-9173/12/010034-20 34
https://royalsoc.org.au/images/pdf/journal/145_Endersby.pdf
— ENDERSBY (IAN D., FRS ), 2012, Etymology of the Dragonflies (Insecta: Odonata) named by R.J. Tillyard, F.R.S. Proceedings of the Linnean Society of New South Wales 134, 1-16.
https://openjournals.library.sydney.edu.au/index.php/LIN/article/viewFile/5941/6519
— ENDERSBY (IAN D., FRS ), 2012, The Naming of Victoria’s Dragonflies (Insecta: Odonata, Proceedings of the Royal Society of Victoria 123(3): 155-178.
https://www.academia.edu/28354624/The_Naming_of_Victoria_s_Dragonflies_Insecta_Odonata_
— ENDERSBY (IAN D. ), 2015, The naming's of Australia's dragonflies.
https://www.researchgate.net/publication/283318421_The_Naming_of_Australia%27s_Dragonflies
http://dominique.mouchene.free.fr/libs/docs/GENE_origine_noms_odonates_Australie_Endersby_2015.pdf
— FLIEDNER (Heinrich), 2009, Die wissenschaftlichen Namen der Libellen in Burmeisters ‘Handbuch der Entomologie’ Virgo 9[5-23]
http://www.entomologie-mv.de/download/virgo-9/Virgo%200902%20Die%20wissenschaftlichen%20Namen%20der%20Libellen%20in%20Burmeisters.pdf
— FLIEDNER (Heinrich), "The scientific names of the Odonata in Burmeister’s ‘Handbuch der Entomologie".
http://dominique.mouchene.free.fr/libs/docs/GENE_Burmeister_Fliedner.pdf
— FLIEDNER (Heinrich), 1997. Die Bedeutung der wissenschaftlichen Namen Europaischer Libellen. Libellula, supplement I. Sonderband zur Zeitschrift der Gesellschaft deutschsprachiger Odonatologen (GdO) e.V. Fliedner, Bremen.
— FLIEDNER (H.), 2012, Wie die Libelle zu ihrem Namen kam Virgo, Mitteilungsblatt des Entomologischen Vereins Mecklenburg 15. Jahrgang (2012).
https://www.entomologie-mv.de/download/virgo-15/virg%2015104%20Libelle_Namensherkunft.pdf
—GRAND (D.), BOUDOT (J.-P.). 2007. Les libellules de France, Belgique et Luxembourg. Biotope, Mèze. Collection Parthénope. 480 pp.
— HIJUM (Ep van ), 2005, Friese namen van libellen , TWIRRE natuur in Fryslan jaargang 16, nummer 4 page 142-147
http://natuurtijdschriften.nl/download?type=document&docid=555521
— ROBERT (Paul-André), 1958, Les Libellules: (Odonates), Delachaux & Niestlé, - 364 pages
https://books.google.fr/books?id=jvQVvAEACAAJ&dq=Paul-A.+Robert+libellules&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj08vudxe_fAhXyxoUKHZQqAiIQ6AEIKTAA
— STEINMANN (Henrik), World Catalogue of Odonata, Walter de Gruyter, 6 févr. 2013 - 650 pages . Numérisé Google.
https://books.google.fr/books?id=IaEgAAAAQBAJ&dq=world+catalogue+odonata&hl=fr&source=gbs_navlinks_s
EXTRAIT DE LA BIBLIOGRAPHIE :
— CHARPENTIER (Toussaint von), 1825, Horae entomologicae, adjectis tabulis nomen coloratis ; apud A. Gosohorsky, Wratislaviae. 225 pages, page 24.
— SELYS-LONGCHAMPS ( Michel Edmond, Baron de) 1840 - Monographie des Libellulidées d'Europe. - Roret, Paris ; Muquardt, Bruxelles, 220 pages.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k370057n/f148.image.r=selys.langFR
— SELYS-LONGCHAMPS ( E.de), 1840 - Enumération des Libellulidées de Belgique. - Bull. Ac. r. Bruxelles, Sér. 1 (7) : 31-43.
— SELYS-LONGCHAMPS ( E.de),1850 - Revue des Odonates ou Libellules d'Europe. - Bruxelles, Paris.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k26769q.texteImage
— SELYS-LONGCHAMPS ( E.de),1848, "Liste des Libellules d'Europe et diagnose de quatre espèces nouvelles", Revue Zoologique par la Société Cuvierienne, vol. 9 page 15
https://www.biodiversitylibrary.org/item/19656#page/23/mode/1up