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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 17:44

Zoonymie du Petit Nacré Issoria lathonia.


La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, animal et ónoma, ὄνομα, nom) est la science diachronique  qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).

 

Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.

 

Résumé. 

 

 

issoria, Hübner, [1819]  de Issoria, épithète d'Artémis en son temple du mont Issorion, près de Sparte, en Laconie, Grèce : Pausanias localise ce sanctuaire dans un quartier de Sparte, et Plutarque près de Pitane en Laconie.

 — lathonia (Linnaeus, 1758) du latin Latonia, "fille de Latone " ; épithète d'Artémis soulignant qu'elle est née, avec son frère jumeau Apollon, de Latone ou Léto (en latin Latona, en grec Λητώ or Λαθώ), et de Zeus.   

— "Petit Nacré" Geoffroy, 1762 : Cet auteur donne l'origine du nom en décrivant les faces inférieures des ailes supérieures et leur "sept ou huit taches nacrées bien marquées vers l'angle extérieur de l'aile", ou celle des ailes inférieures, "jaunes avec une trentaine de taches argentées sur chacune". Le nom est repris par les auteurs suivants et consacré par G. Luquet en 1986. (Voir Grand Nacré)

 

 

 

 

                 I. Nom scientifique.


1. Famille et sous-famille.

 

a) Famille des Nymphalidae Rafinesque, 1815.

Cette famille comporte (je suivrai Dupont & al. (2013) ) 8 sous-familles en France :

  • Sous-famille des Libytheinae Boisduval, Rambur, Dumesnil & Graslin, [1833]
  • Sous-famille des Danainae Boisduval, [1833] 
  • Sous-famille des Limenitidinae Butler, 1870
  • Sous-famille des Heliconiinae Swainson, 1822 
  • Sous-famille des Apaturinae Boisduval, 1840
  • Sous-famille des Nymphalinae Swainson, 1827
  • Sous-famille des Charaxinae Doherty, 1886
  • Sous-famille des Satyrinae Boisduval, [1833]

 

b) Sous-famille des Heliconiinae Swainson, 1822

 

Selon Dupont & al., Pelham & al. (2008), se référant aux travaux de Koçak (1981), considèrent Heliconiinae Swainson, 1827, comme invalide, au motif que le nom donné par Swainson est fondé sur le nom générique Heliconius Latreille, 1804, qui est un homonyme d’Heliconius Kluck, 1780. Ces auteurs préconisent l’utilisation d’Heliconiinae Swainson, 1822 (planche 92, « Heliconiae »).

 

 

c) Tribu des Argynnini Swainson, 1833 : les Argynnes.

Pour la systématique des Argynnini Dupont & al. suivent les travaux de Simonsen & al. (2006).


d) Sous-tribu des Argynnina Swainson, 1833 


  • Genre Issoria Hübner, [1819]
  • Genre Brenthis Hübner, [1819]
  • Genre Argynnis Fabricius, 1807

 

 

 

 

    

2. Nom de genre : Issoria Hübner, 1833.

 

a) Description originale :

Jacob Hübner [1819] Verzeichniß bekannter des Schmettlinge  versaßt von Jacob Hübner Augsburg bey der verfasser zu finden 1816-1826,2. page 31

Ce genre appartient, dans la systématique de Hübner, au "stirps" des Dryades regroupant des Nymphales phalerati de Linné, et parmi ces dryades, à la deuxième famille des Phaleratae dont c'est le deuxième genre ou Coitus dans le langage de l'auteur. 

Stirps V :Dryades : Familia B Phaleratae Coitus 2 Issorien, Issoriae :

Die Flügel, vorzüglich die Senken, fast eckig ; unten mit augenähnlichen Zeichen bemerkt.

  • 249. Issoria egista Cramer 281 C.D
  • 250 I. anticlia. Laodice Cram. 157 E.F.
  • 251 I. lathonia Linn. Syst. pap. 213.  Hübn. pap. 59-60.


Trad :" Les ailes, en particulier ...., presque carrés.  ci-dessous avec des ...

  Les autres Coitus  de cette Famille sont :1. Argynnides 3. Acidaliae 4. Dionae 5. Colaenes 6. Argyronomae. 

— Type spécifique: papilio lathonia Linnaeus, 1758, sélectionné par Scudder en 1875.

 

   — Ce genre renferme une dizaine d'espèces selon Nic.funet.fi, mais une seule espèce en France, I. lathonia.

— Archéo-taxonomie :

        Swainson, W. (1827) A Sketch of the Natural Affinities of the Lepidoptera Diurna of Latreille. The Philosophical magazine : or Annals of chemistry, mathematics, astronomy, natural history and general science. Journal Article Philosophical Magazine Series 2 1(3) 180-188 (1827)

 

 

Scudder, S. H. 1875. Historical sketch of the generic names proposed for Butterflies: a contribution to systematic nomenclature. Proceedings of the American Academy of Arts and Sciences, 10: 91-293. page 198 [http://www.biodiversitylibrary.org/page/3076956] 


 Origine et signification du nom générique Issonia.

— August Janssen (1980)  page 40 :

Issos = zeestad in Kilikië (Cilicië).

" de Issos, ville du littoral de la Cilicie.

 — Hans A. Hürter (1998) page 286-287 :

Cet auteur ne donne pas d'interprétation personnelle mais donne les citations suivantes :

"Hügel an der Stadtgrenze Spartas nahe am Stadtteil Pitane (η Πιτανη, ης , das schönste der vier Quartiere der Stadt Sparta im NW). Auf ihm lag ein Heiligtum der Artemis Issoria. (Pauly, 18. Hlbbd., 1916, S. 2247, und Mgrriech S. 557)

Issoria, Epiklesis der Artemis in Lakonien ...leitet den Namen vom Berge Issorion bei Sparta ab... (Pauly, 18. Halbbd. 1916 S.2246)

Issoria, beiname der Artemis von dem Berg Issorion in Lakonien. Eine Hauptstätte des Kultus der Artemis Issorai war... im südwestlichen Lakonien (Pausanias) ; ein in der Nähe von Pitane gelegenes heiligtum dieser Göttin erwähnt Plutarch. (Rorscher, 2, Bd.,1. Abt., 1890-1894, S.552)

 

Trad : "Colline à la périphérie de Sparte, près du quartier de Pitane (η Πιτανη, ης, le plus beau des quatre quartiers de la ville de Sparte dans le nord-ouest). On y trouvait  un sanctuaire d'Artémis Issoria. (Pauly, 18 Hlbbd., 1916, p 2247 et .... p 557) 

 " Issoria, Epiclèse d'Artémis en Laconie ... dérive du nom de la montagne Issorion à Sparte ..." (Pauly, 18 Halbbd. 1916 page 2246) 

   "Issoria, l'épithète d'Artémis au Mont Issorion en Laconie. L'un des  lieux de culte principal d'Artémis Issorai était ... dans le sud-ouest de Laconia (Pausanias); un autre situé près de Pitane sanctuaire de cette déesse est mentionné par Plutarque." (Rorscher, 2, Vol., Premier ... De 1890 à 1894, page 552)

—Luquet in Doux et Gibeaux (2007) page 110 

: "étymologie non élucidée".

— Perrein et al. (2012) page 351 : 

"Étymologie : d'Issoria, une des nombreuses épithètes qualifiant la déesse Artémis —Diane pour les latins — dans la mythologie grecque."


Discussion.

        A l'époque de Linné, ou du mois en 1773, le Dictionnaire pour l'intelligence des auteurs classiques, grecs et latins  ..Volume 22., de François Sabbathier donnait des informations assez claires sur le nom Issoria : 

— Diane Isora (Diana Isora) avait un temple à Sparte. Pausanias dit qu'on l'appelait aussi Diane Limnéa ; & il ajoute que ce n'était pas Diane à proprement parler, mais la Britomartis des Crétois. Cette Diane Isora pourrait bien être la même que celle qui suit.

— Diane Issoria, Diana Issoria, était honorée d'une manière particulière par les habitants de Teuthrone*.

        *Teuthrone : (Géog. anc.) ville du Péloponnèse, sur le golfe de Laconie. Ptolémée, liv. III. c. xvj. la marque entre Coene & Las. Pausanias dit qu'en descendant du Pyrrhicus à la mer, on trouve la ville de Teuthrone, & que Teuthrus athénien en était regardé comme le fondateur. On rendait dans cette ville un culte particulier à Diane Issorienne. Il y avait une fontaine appelée Naias, & l'on comptait cent cinquante stades de Teuthrone à l'extrémité du promontoire Taenarum. Louis de Jaucourt (D.J.) Encyclopédie de Diderot et d'Alembert  1765

 

Cinq ans plus tard, le Dictionnaire abrégé de la fable: pour l'intelligence des poëtes, de Pierre Chompré 1778 indiquait seulement : "Issoria , surnom de Diane."

 Les auteurs anciens sont :

a) Plutarque (Œuvres de Plutarque, Volume 6 Livre 52) commenté par Jacques Amyot dans ses Observations page 543 

"Une sédition s' étant élevée à Sparte , dit-il , un grand nombre de gens  armés s'emparèrent d'une montagne consacrée à Diane à Issoria , près de Pitane ». Issorium est selon Étienne de Bysance une montagne de Laconie. Pitane est une petite  ville de la Laconie, dont la position n'est donnée d'une manière précise par aucun ancien.

b) Polyen. Stratag. LII ch.I §.14

c) Stéphane de Byzance. Issoria, du nom d'une montagne appelée Issorion, une montagne de la Laconie.

d) Pausanias dans son Voyage historique de la Grèce [annoté par N. Gedoyn 1731] Livre III chapitre XIV, Voyage en Laconie: 

 ‎Dans le même quartier vous verrez le temple de Neptune Hippocurius , et celui dé Diane Eginéa ; en retournant vers le Lesché vous trouverez sur votre chemin le temple de Diane Issoria [Le texte dit Diane Issora, mais Etienne de Bysance dit Issoria, d'une montagne nommée Issorion] , autrement dite Limnéa [d'un endroit de la Messénie, appelé Limné] ; ce n'est pas même de Diane à proprement parler, mais de Britomarchis

 

Je peux donc conclure en rejoignant les conclusions de Hürter : Issoria, épithète d'Artémis en son temple du mont Issorion, près de Sparte, en Laconie, Grèce : Pausanias localise ce sanctuaire dans un quartier de Sparte, et Plutarque près de Pitane en Laconie. 

 

Si nous examinons les autres noms de genre de cette famille des Phaleratae de Hübner, nous trouvons :

1. Argynnides : du genre de Fabricius Argynnis, épiclèse d'Aphrodite.

2. Issoria : épiclèse d'Artémis

3. Acidaliae : épiclèse d'Aphrodite.

4. Dionae : de Dioné, mère d'Aphrodite.

5. Colaenes : épiclèse d'Artémis en Attique selon Pausanias I, 31 : "Quant à Colaenis, qu'on adore à Myrrhinonte, je crois qu'elle a pris son nom de Kolônos". 

6. Argyronomae : voir le nom d'espèce argyrognomon. "Celui qui éprouve l'argent", ou bien "Nom de la philosophie hermétique, argyronomie, autre nom de la pierre philosophale ou sel argentifique".

Cette liste possède donc une certaine cohérence dans le choix de nom qui sont des épithètes des déesses Aphrodite et Artémis, pour quatre d'entre eux, ou qui se rapportent à ces déesses.

 

 

 

 3.  Nom d'espèce : Issoria lathonia (Linnaeus, 1758)  

a) Description originale

Protonyme Papilio lathonia  Linnaeus, C. 1758. Systema naturæ per regna tria naturæ, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Holmiæ. (Salvius). Tomus I: 824 pp. Page 481.

 

— Description :

n° 141 P[apilio] N[ymphalis] [Phalerati] Alis dentatis fulvis nigro maculatis : subtus maculis XXXVII argenteis.

Alae  maculis argentesi  primorum 7, posticarum 21.

Habitat in Europa.

 

 — Localité et répartition :

-- Localité-type : a) Suède, désignée par  Honey, M. R. & Scoble, M. J. 2001. "Linnaeus's butterflies (Lepidoptera: Papilionoidea and Hesperioidea)". Zoological Journal of the Linnean Society, 132(3): 277-399. page 341. Basée sur Verity 1950 qui se fonde sur la citation du Fauna suecica (Habitat frequens Upsaliae) et sur l'échantillon de la collection de Linné.

 -- Selon Dupont & al. 2013, cette espèce est présente en Afrique du Nord, de l’ouest de l’Europe à l’ouest de la Sibérie, en Asie Mineure, dans la région iranienne-touranienne et dans l’Himalaya. Elle est signalée dans toute la France. Les chenilles se nourrissent sur diverses espèces de Violettes.

b) Références données par Linné.      

— Linné 1746, Fauna suecica n° 781Papilio tetrapus, alis rotundatis dentatis fulvis, nigro maculatis, subtus maculis 37 argenteis. Principissa. Habitat frequens Upsaliae.

— James Petiver 1699 Musei petiveriani page 51 n° 520

Papilio rigensis aureus minor maculis argenteis subtus perbelle notatus; This is very lately received from the ingenious Dr David Krieg, Fellow of our Royal Society, who observed it about Riga.

 Le médecin et botaniste allemand David Krieg (667-1713), était originaire de Schwarzenberg en Saxe et avait étudié à l'Université de Leipzig (1691-1694) puis a vécu pendant un certain temps à Riga  (sur la mer Baltique)  d'où il adressa de nombreux spécimens d'oiseaux, de fossiles, de serpents, d'insectes ou de plantes à l'apothicaire Petiver avant de s'installer à Londres en 1696.   Il y a rejoint les membres du Temple Coffee House Botany Club  et a visité Oxford, Cambridge et Essex où il a rencontré John Ray. Au début de 1698, il a voyagé de l'Europe vers les États-Unis en même temps que l'Anglais William Vernon sous le patronage de Petiver et Sir Hans Sloane. Krieg recueilli plantes, d'insectes et de coquillages pendant environ cinq mois avant de revenir à Londres.  À la mi-1699 Krieg retourné à Riga et pratiqué la médecine là-bas, bien que le ville était très pauvre et il ne semble pas avoir apprécié. En 1701, il a été en mesure de partir pour Paris afin de travailler comme médecin au comte de Guiscard-Magny, mais le comte voulait que Krieg l'accompagne  dans une campagne militaire ce qu'il refusa. De retour à Riga via Strasbourg et Leipzig, il a passé les dernières années de sa vie dans cette ville de Livonie. Malheureusement, après sept ans passés à Riga, Krieg a été victime de la peste ou la famine qui  frappa les 22.000 habitants de cette ville après l'invasion russe. Sources: GF Frick, 1987, «explorations botaniques et découvertes dans le Maryland colonial".

— John Ray 1710 Historia insectorum page 120 n°6 : The LESSER SILVER-SPOTTED FRITILLARY

 

Species est pulchra, & ab aliis congeneribus satis distincta. A.D. David Kreig (sic) Riga transmissam primo accepit D. Petiver postea etiam a D.Vernon, D . antrobus, & aliis circa Cantabrigiam inventa est.

J. Ray signale les premires spécimens autochtones en Grande-Bretagne, provenant de Gamlingay sur la côte de Cambridge ("Cantabrigiam") et récolté par William Vernon et son protégé Robert Antrobus.

— Hoffn. pict. t.II f.2

 — Roesel Insecten Belustigung app. I. t. 10.

— Robert. ic. t.12

Maria Sibylla Merian De europische insecten 2 t. CLVII fig.super  © Biodiversitylibrary :

 


 merian-pl.-CLVII-Issoria-lathonia.png

 

 

 

c) Synonymes  INPN (Muséum) et sous-espèces.

 néant

Voir aussi

Papilio valdensis Esper, [1804]; Die Schmett., Suppl. Th 1 (10): 112, pl. 115, f. 4

http://www.archive.org/stream/dieschmetterling00espe#page/112/mode/1up

 

 

c) Origine et signification du nom  lathonia.

        

 Les interprétations des étymologistes :

— Esper  page 241 :

 "P.N. Ph Lathonia, der kleinere Perlenmuttervogel.

Die Lathona in der Fabelgeschichte, hat den Apoll und die Diana als Zwillinge zur Welt gebracht. Aus einer Lathona in dem Reich der Papilionen, konnten die Zwillingen gleichenden Falter Euphrosyne und Niobe nun auch wohl entstanden seyn. Warum aber dieser papilio lathonia heißt, errathe ich nicht."

Papilio Nymphalis lathonia  le plus petit des Fritillaires. 

Lathona dans la mythologie a mis au monde Apollon et Diane comme des jumeaux . D'un Lathona dans le domaine de Papilio, les papillons jumeaux comparatifs Euphrosyne et Niobe pourraient maintenant être également bien développé ????. Mais pourquoi ce  papillon se nomme lathonia, je ne peux pas le deviner. "

 

 

—  Ochsenheimer 1807 page 80 :

 Fußnote zu : Pap. Latonia :

Den Namen Latonia hatte Diana von ihrer Mutter Latona (gr. Λητώ )  , welcher, da die meisten Benennungen der Perlmutter-Falter von Beynamen der Diana entlehnt sind, vorzuziehen ist. Das -h muß aber darin wegfallen.

                 Note: Pap Latonia .: 

Le nom Latonia de Diane lui venait de sa mère Latone (gr. Λητώ), qui, comme la plupart des noms de la mère-papillon sont empruntés à des épithètes de Diane, est préférable. Mais le h doit être éliminé ici. 

 —Gustav Ramann (1870-1876), page 76 :

"Auch ohne H, also Latonia, Latona, Enkelin des Coelus und der Terra, des Himmels und der Erde, wurde die Mutter des Apollo und der Diana. das bei Latona eingeschobene -i bedeutet : der Latona zugehörig." 

«également sans H, soit Latonia, Latona, petite-fille de Coelus et Terra, du ciel et de la terre, était la mère d'Apollon et de Diane. La lettre-i ajoutée au nom Latona signifie "qui appartient à Latona" [de Latona].

— Anton Spannert (1888), page 38 :

"Tochter d. Latona, Zun.d. Diana".

"Fille de Latona, c'est à dire Diane"

— Arnold Spuler ( 1908) 1 page 29:

"Beiname der Artemis"

"Epithète d'Artémis"

 

 — A. Maitland Emmet (1991) page  154 :

        Λητώ or Λαθώ, Lat. Leto or Latonia, the mother of Apollo and Artemis ; cf [Eugnosta] lathoniana and [Crambus] lathoniellus

 

   — August Janssen (1980) page 40 :

"Bijnaam van Diana, dochter van Lathone"

"Epithète de Diane, fille de Latone."

— Doux et Gibeaux (2007) page 110  :

        Mot forgé sur le nom de Latone (=Léto) (Emmet, 1991 :154). Fille des Titans, Léto (Lêtô ou Lathô), aimée de Zeus, devint la mère d'Apollon et d'Artémis; elle ne put mettre ceux-ci au monde, à Délos, qu'après avoir erré longtemps, poursuivie par la jalousie d'Héra. Pour leur mère, Apollon et Artémis massacrèrent les enfants de Niobé. Léto a été identifié par les Romains à Latone (Latona) la déesse de la Santé. Latonia serait une épithète d'Artémis, selon Spuler (1901-1908 : 29).

 

— Perrein et al. (2012) page 351:

Étymologie : de Latone ou Léto, fille de Céos et de Phœbé, une des nombreuses maîtresses de Zeus, mère d'Apollon et d'Artémis.

— Hans-A. Hürter (1998) page 287:

        "Die latonische", die Tochter der Latona -Artemis.

Deutung.

Lat(h)onia ist ein beiname der Artemis und bedeutet "Tochter der Leto". Linné und andere Autoren haben vielfach beinamen von Göttinnen, besonders aber der Artemis, zur Benennung von Tagfaltern verwendet. Da Artemis und Apollon hier häufig im Zusammenhang mit tagfalternamen erscheinen, war es sinnvoll, die Geschichte ihrer Geburt, die von zahlreichen antiken Schriftstellern berichtet wird, darzustellen.

 Trad. : Lat(h)onia est une épithète d'Artémis, qui signifie «fille de Leto." Linné et d'autres auteurs ont souvent utilisés pour nommer les papillons les épithètes de déesses, mais surtout d'Artémis. Puisque Artémis et Apollon apparaissent souvent ici dans le cadre de ces noms de papillons noms, il était utile de présenter l'histoire de sa naissance, qui est rapportée par de nombreux auteurs anciens.      

 

Discussion : 

 

           Le nom scientifique lathonia a été attribué par Linné dans la dixième édition de 1758 du Systema Naturae, à la page 481, sous le numéro 141. Il a classé ce papillon parmi les Nymphales* et à l'intérieur de ce groupe parmi les Phalerati, ce qui, dans le cas de ce Nacré, doit nous retenir un peu. Le qualificatif de phalerati signifie en latin "porteur de phalères", les phalères étant des plaques de métal brillant suspendu au cou des chevaux, puis les décorations militaires ou les ornements des praticiens, puis désigna toute parure clinquante. 

  * Les Nacrés ont ensuite quitté les Nymphales pour rejoindre les Heliconii.

   On se souvient aussi que Linné avait pris le parti de distribuer des noms de la mythologie grecque à ces papillons : ici, après Paphia et Cytherea (deux épithètes d'Aphrodite) et Aglaja (une des trois Grâces), il choisit Lathonia. Ce nom est interprété par les auteurs de deux façons différentes, soit comme l' une des épithètes de la déesse Artemis. "Lathonia fille de Latone", soit comme désignant Latona, le nom romain de la déesse Leto, mère d' Artemis.

a. L'orthographe Lathonia.

Notons d'emblée que l'orthographe Lathonia de Linné a géné, et gêne encore beaucoup d'auteurs : parmi ses contemporains du XVIIIe ou les entomologistes du XIXe, certains ont respecté la forme Lathonia, mais d'autres ont corrigé en Latonia. Ou en Lathona.

  En effet, je ne retrouve par le moteur de recherche aucune forme "Lathonia" avant la publication de Linné en 1758, ni parmi les auteurs classiques de langue latine, ni parmi les auteurs du XVIe au XVIIIe ; la forme  "Lathona"  apparaît dans quelque éditions d'Ovide de 1534 ou de rares autres exceptions. Il est logique de considérer cette orthographe comme un lapsus calami, et les auteurs du Wiener Verzeichniss de 1775 ont corrigé (page 177) en Latonia, fort de l'autorité de Michael Denis, professeur de latin puis de Belles Lettres.  De même, en 1821, Godart (ancien professeur de Lycée) donne la forme Argynne Latonia, Argynnis Latonia. Ferdinand Ochsenheimer (Die Schmetterlinge von Europa 1807-1835) procède de même.

Nous allons voir que cette lettre -h que Hürter place entre parenthèse n'interfère pas tellement avec le sens donné à ce zoonyme, et que tout l'enjeu repose sur la lettre -i.

b. Sens du mot latin Latonia.

Lorsque l'on consulte le dictionnaire latin Gaffiot, le sens à donner au nom latonia est très clair :


 Latona--ae-Gaffiot.png

Latonia-Gaffiot.png

 

Cette lecture n'est pas propre à Gaffiot, et se retrouve chez tous les lexicographes, y compris les auteurs antérieurs à Linné comme le  Dictionarium latino-gallicum  de Jean Boudot et Jean Des Roches (1731 et 1785) :

Latona, ae : f. Latone, mère d'Apollon et de Diane.

Latonia, ae.f. Surnom de Diane // Surnom de l'Isle de Délos.

Latonigenae, arum. f. plur. Apollon et Diane.

Latonius, a, um. Qui concerne Latone.

De même, le dictionnaire en ligne de M Enrico Olivetti et Mme Francesca Olivetti donne :

Latona, ae (arch. -as), f. : Latone (fille de Titan Céus, mère d'Apollon et de Diane).

Latonigena, ae, m. f. : né(e) de Latone.

Latonius, a, um : de Latone.

Latonia (virgo), Virg. : Diane.

On trouve encore :

—Lātōnĭa (Latoniă, Latoniæ) nom féminin  littéralement [fille de Latone], matronyme attribué à Diane.

 

 Nous pouvons donc affirmer avec certitude et preuve à l'appui que Linné, en utilisant la forme Lat(h)onia et non Lat(h)ona a baptisé l'espèce Papilio lathonia de l'épithète de Diane (Artémis pour les grecs).

Rappel mythologique. (Wikipédia, sauf [..]) 

        Léto (en grec ancien Λητώ / Lêtố, en latin Latona, d'où le nom romain Latone)  : D'après Hésiode, elle est la fille du Titan Céos et de sa sœur Phébé. Selon les premiers mythographes, elle est l'épouse de Zeus avant que celui-ci n'épouse Héra. L'un des Hymnes homériques la mentionne ainsi dans l'histoire de Niobé, et Homère la montre amie des Troyens pendant la guerre de Troie, tout comme son fils Apollon. Des auteurs postérieurs brodent sur cette histoire. Léto devient l'une des nombreuses maîtresses de Zeus encourant la colère d'Héra : cette dernière interdit à la terre d'accueillir la parturiente et décrète que ses enfants ne devraient pas naître dans un lieu où brillait le soleil. Elle fait poursuivre Léto par le serpent Python. Léto erre donc jusqu'à trouver l'île d'Ortygie (ou Astérie, ainsi nommée car fondée par sa sœur Astéria), qui, flottant entre la terre et la mer, n'encourt pas la malédiction d'Héra. Zeus accroche l'île au fond de la mer, et l'île prend le nom de Délos (en grec Δῆλος Dễlos, « visible, manifeste »). Léto y donne naissance à Artémis-« Lune » et Apollon-« Soleil ». 

Mais Héra n'arrête pas pour autant ses tourments. Après avoir accouché de ses deux enfants, Léto se rend en Lycie et un jour, elle décide de faire la toilette de ses enfants dans le Xanthe. [ Un jour, arrivée au sud de l’actuelle Turquie, elle s’approche d’un étang pour s’y désaltérer. Des paysans du lieu l’en empêchent et, furieuse, elle leur lance une malédiction qui les métamorphose en grenouilles. C’est cet épisode, rapporté par Ovide dans le Livre VI de ses Métamorphoses, qui inspire le célébrissime bassin de Latone au château de Versailles. ]

[Diane sortant de naître , sert de sage-femme à sa mère pour accoucher d'Apollon.]

Ses deux enfants lui gardent donc un profond amour filial. Apollon tue le monstrueux serpent Python qui avait persécuté sa mère pendant sa grossesse ou encore massacre, avec sa sœur Artémis, presque tous les enfants de Niobé pour avoir osé se comparer à leur mère.

Son nom est également attaché à celui de Tityos, qui tente d'abuser d'elle, mais est durement châtié. Léto est vénérée à Délos en même temps que ses deux enfants . Elle y a un petit temple situé entre le temple d'Apollon et le lac sacré. Son culte est également célébré à Argos. Avec Héra, elle préside à la naissance des hommes, et les mères, dans leurs angoisses et leurs souffrances, lui adressent des invocations. Mais son principal sanctuaire, le Létoon, se trouvait en Lycie, au sud-ouest de la Turquie actuelle.

     Apollodore, Bibliothèque (I, 2, 2 ; I, 4, 1).

                  Hésiode, Théogonie (v. 404 & 918).
                  Homère, Odyssée  (XI, 580).
                 Ovide, Métamorphoses (VI, 185 et suiv.).



 

c. Occurrence de Latonia dans les textes classiques.


On sait que Linné puisait ses sources chez Hygins et ses Fabulae, chez Virgile et chez Ovide. Quels sont les textes où le mot Latonia apparaît ?

 c1. Virgile, Géorgiques.

— Géorgiques livre III  §1 vers 6 : 

  non dictus Hylas puer et Latonia  Delos ? Hippodameque umeroque Pelops insignis eburno

 Qui n'a chanté le jeune Hylas, l'île flottante de Latone, et Hippodamé, et Pélops à l'épaule d'ivoire ? (ou "Qui n'a dit le jeune Hylas, et la Latonienne Délos, et Hippodamie, et, reconnaissable à son épaule d'ivoire, Pélops, écuyer fougueux?")

Ce premier exemple ne sert pas la démonstration puisque dans ce vers archi-répété, Latonia est traduit (avec une difficulté qui se ressent) par "de Latone"  et s'applique à Délos, île où la mère d'Artémis lui a donné naissance. Léto est vénérée à Délos en même temps que ses deux enfants . Elle y a un petit temple situé entre le temple d'Apollon et le lac sacré. 

Mais Artémis a été aussi nommée Délie "celle qui est née à Delos" : voir la Délie de Maurice Scève. 

 

c2.  Virgile, Enéide, Livre XI, 532.

Velocem interea superis in sedibus Opim, unam ex uirginibus sociis sacraque caterua, compellabat et has tristis Latonia uoces ore dabat 

Pendant ce temps, au royaume céleste, la fille de Latone  parla à la véloce Opis, une des vierges de son bataillon sacré ; de sa bouche sortaient ces paroles empreintes de tristesse :

Traduction Bibliotheca Classica Selecta - (Louvain) qui donne le commentaire suivant :

 

 "Latonia "la fille de Latone" (11, 532). C'est l'Artémis grecque, fille de Latone et soeur d'Apollon, identifiée à la Diane latine dans son rôle de déesse de la chasse et de protectrice des forêts. Sur le modèle de l'Artémis grecque, Diane présente à Rome une personnalité complexe : elle est perçue aussi comme la Lune (Phébé) dans le ciel, et comme Hécate dans les Enfers."

 

 c3. Ovide, Métamorphoses Livre I. la nymphe Syrinx

Falleret et posset credi Latonia ; si non

Corneus huic arcus, si non foret aureus illi

« et on l'eut prise pour la fille de Latone, si

son arc d'ivoire eut été d'or , comme celui de la déesse ;

Il est clair qu'ici, Latonia désigne Diane/Artémis, vierge chasseresse dont l'arc est un attribut.

 

 

c4. Ovide  Métamorphoses Livre VIII vers 390.

 

Ancée se vante de triompher d'un sanglier, et périt.

[8,390] turba nocet iactis et, quos petit, impedit ictus. 
ecce furens contra sua fata bipennifer Arcas 
"discite, femineis quid tela uirilia praestent, 
o iuuenes, operique meo concedite!" dixit. 
"ipsa suis licet hunc Latonia protegat armis, 
inuita tamen hunc perimet mea dextra Diana." 
talia magniloquo tumidus memorauerat ore 
ancipitemque manu tollens utraque securim 
institerat digitis pronos suspensus in ictus: 
occupat audentem, quaque est uia proxima leto,

[8,390] une foule de traits qui se choquent, se nuisent, et volent au hasard. Armé d'une hache, l'arcadien Ancée, que sa fureur entraîne à sa perte : "Compagnons, s'écrie-t-il, apprenez à distinguer les exploits d'un guerrier de ceux d'une femme, et cédez le prix aux miens. Que Pallas [autres traductions : Diane] elle-même protège ce monstre et le défende avec ses armes, malgré Pallas [Diane] je l'abattrai sous mes coups". Il achevait à peine ce superbe discours, il prend à deux mains sa hache à double tranchant, se dresse sur ses pieds, mesure le coup qu'il va porter, lorsque le sanglier l'attaque,

(Bizarrement, les louvanistes de la Bibliotheca Classica selecta traduisent Lathonia, puis Diana par Pallas (Athénée) et non par Diane comme l'ensemble des traducteurs).


C5. Ovide, Métamorphoses Livre VIII vers 540

 

[8,540] adfusaeque iacent tumulo signataque saxo 
nomina conplexae lacrimas in nomina fundunt. 
quas Parthaoniae tandem Latonia clade 
exsatiata domus praeter Gorgenque nurumque 
nobilis Alcmenae natis in corpore pennis 
adleuat et longas per bracchia porrigit alas 
corneaque ora facit uersasque per aera mittit. 
Interea Theseus sociati parte laboris 
functus Erectheas Tritonidos ibat ad arces. 
clausit iter fecitque moras Achelous eunti 

 et couchées sur le marbre de son tombeau, baisent son nom et le baignent de pleurs. La fille de Latone se trouve enfin assez vengée. Les soeurs de Méléagre, si l'on excepte Déjanire et Gorgé, sont changées en oiseaux. Leurs bras sont de longues ailes; un bec remplace leur bouche qui gémit, et la déesse les fait errer dans les plaines de l'air. Cependant Thésée, après avoir partagé les dangers de la chasse de Calydon, reportait ses pas vers la ville où régna Érechthée. Grossi par les torrents, Achéloüs l'arrête à son passage.


 c6. Ovide, Les Tristes   Elégies Livre III seconde élégie

 

Nec vos , Pierides , nec stirps Latonia , vestro

Docta Sacerdoti turba tulistis opem ? 

Et vous, Muses, troupes savantes, vous Apollon dieu des vers, brillant fils de Latone

 Les traducteurs comprennent, en raison du contexte, Latonia comme Apollon. Il est, comme Diane, "de Latone".


C7. Ovide,  Les Tristes, Livre V

[5,1,50] et tacitus casus dissimulare tuos." 
Exigis ut nulli gemitus tormenta sequantur, 
acceptoque graui uulnere flere uetas? 
Ipse Perilleo Phalaris permisit in aere 
edere mugitus et bouis ore queri. 
55 Cum Priami lacrimis offensus non sit Achilles, 
tu fletus inhibes, durior hoste, meos? 
Cum faceret Nioben orbam Latonia proles, 
non tamen et siccas iussit habere genas. 
Est aliquid, fatale malum per uerba leuare: 

 

[5,1,50] et dévorer tes chagrins dans le silence. C'est exiger qu'on souffre la torture sans pousser un gémissement, c'est défendre de pleurer, au malheureux atteint d'une blessure grave. Phalaris même permettait à ses victimes d'exhaler leurs plaintes à travers la bouche mugissante du taureau de Pérille. Achille ne s'offensa point des larmes de Priam ; et toi, plus cruel qu'un ennemi, tu m'interdis les pleurs ! Quand le fils de Latone immola les enfants de Niobé, il ne l'obligea point à voir sa vengeance d'un oeil sec. C'est une consolation, dans un mal nécessaire, de pouvoir s'en plaindre :

 

Autre exemple où Latonia désigne Apollon plutôt que sa sœur.

c8. Ovide, Ibis, vers 470.

L’Ibis est un libelle du poète latin Ovide, écrit durant ses années d’exil à Tomis sur les bords de la Mer Noire.

[470] Ut satus Hipponoo, Dexitheaeque pater, 
Ut soror Autonoes, ut cui matertera Maia, 
Ut temere optatos qui male rexit equos; 
Ut ferus Aeolides, ut sanguine natus eodem, 
Quo genita est liquidis quae caret Arctos aquis, 
475 Ut Macelo rapidis icta est cum coniuge flammis, 
Sic, precor, aetherii uindicis igne cadas. 
Praedaque sis illis, quibus est Latonia Delos 
Ante diem rapto non adeunda Thaso: 
Quique uerecundae speculantem labra Dianae, 

 

[470] comme il les lança sur le fils d'Hipponoüs, sur le père de Dosithoé, sur la soeur d'Autonoé, sur le neveu de Maïa, sur le guide imprudent du char paternel, objet de tous ses vœux, sur le farouche fils d'Eole, et sur celui qui naquit du même sang que l'Arctos aux ondes glacées. Comme la Macédonienne et son époux qui furent frappés de la foudre, puisses-tu tomber toi-même sous ses feux vengeurs ; puisses-tu être la proie de ces animaux qui, après la mort prématurée de Thrasus, ne durent plus revoir Delos, chère à Latone ; qui déchirèrent le chasseur dont les regards avaient surpris la chaste Diane,

 "Delos chère à Latone" : le nom Latonia n'est pas ici traduit comme se rapportant à Diane, citée plus loin, mais à sa mère.

 

Je conclus de cette revue de la littérature classique que le sens de Latonia n'y est pas univoque et qu'il désigne souvent Diane, il peut aussi renvoyer à Apollon, ou encore qualifier Délos comme île de Latone. Aussi, aurais-je été bien embarrassé de me prononcer sur le sens à donner au Lathionia de Linné, si les dictionnaires n'étaient, sur ce point, péremptoires.

 

 Dommage, j'ai un faible pour Latone, depuis que j'en ai admiré les formes dans le parc de Versailles : Fontaine de Latone. Latone et ses enfants de Gaspard et Balthazar Marsy.  1670, Château de Versailles


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                                    Versailles_Bassin-Latone_Marsy_Latone_B.

 

 

 

 

 

 

              III. Noms vernaculaires.

 

 

 

I. Les Noms français. 

 

 

 

1. Petit Nacré , Geoffroy, 1762.

 Étienne-Louis Geoffroy  1762. Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris: dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique ; Paris : Durand 1762 Tome second Planches XI à XXII  colorées à la main par Prévost gravées par Defehrt. page 43-44 

Parmi les espèces de sa deuxième famille "à chenilles épineuses et à ailes arrondies", Geoffroy décrit le Grand Nacré n° 9 et le Petit Nacré n°10. Ce dernier fait explicitement référence au Papilio lathonia de Linné. L'origine du nom est donnée dans la description des taches de la face inférieure des ailes supérieures couleur jaune avec "sept ou huit taches nacrées bien marquées vers l'angle extérieur de l'aile", et des ailes inférieures, "jaunes avec une trentaine de taches argentées sur chacune".

Geoffroy déclare qu'il en ignore la chenille "qui doit être épineuse".

 

2.Le Petit Nacré ,  Engramelle, 1779.

Jacques Louis Engramelle 1779 Papillons d'Europe, peints d'après nature, Volume 1 page 60

n°24 planche n°16 fig. a-d dessinée par  J.J Ernst .  

Idem I page 332 supplément 3 planche 8 fig. 24 e (var)

          La chenille, la chrysalide s'y trouvent décrites. Mais les plante-hôtes sont erronées : ortie et plantain. 

 

 


3. Argynne Latonia , Latreille et Godart 1819

Latreille et Godart Encyclopédie méthodique, Paris : Vve Agasse tome 9, page 267 n°26 .

Cet article permet de disposer de l'ensemble des références bibliographiques sur cette espèce, notamment par les auteurs germaniques, autrichiens ou suisses.

        La chenille, la chrysalide et la plante-hôte (pensée ou Viola tricolor) s'y trouvent décrites.

 

4. Argynne Petit-Nacré  , Godart 1821,

      Jean-Baptiste Godart, Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons d'Europe, Paris : Crevot 1821,  page  59 n° XVI planche 4 tert. fig. 1- peinte par Vauthier et gravée par Lanvin.

 


             n118_w358

                         

 

 

    Argynne Petit Nacré  

 DUPONCHEL (Philogène Auguste Joseph) 1849 Iconographie et histoire naturelle des chenilles pour servir à de compléter une l'Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France, de MM. Godart et Duponchel . Paris : Germer Baillère, 1849. page 123

 et planche 16 fig.49 dessinée par Dumenil et gravée par Dupreel. ©BiodiversityHeritageLibrary

              

                          n160_w330

 

6. La revue des noms vernaculaires par Gérard Luquet en 1986 et le nom vernaculaire actuel.

 

  Dans la révision des noms vernaculaires français des rhopalocères parue dans la revue Alexanor en 1986, Gérard Christian Luquet proposait comme nom principal " Le Petit Nacré" et réfute "Le Latonia" (Vanden Eeckhoudt 1965) et "La Lathone" (C. de Villers, 1789).

 

7. Étude zoonymique des auteurs français :

— Doux et Gibeaux 2007  page 104 :

Nacré, (Engramelle, 1779) allusion à l'ornementation de la face inférieure" :

 

 

8. Noms vernaculaires contemporains :

 

  Charles Oberthür et Constant Houlbert , dans leur Faune armoricaine de 1912-1921, utilisent le nom scientifique de Argynnis lathonia suivi immédiatement —ce qui est rare— du nom vernaculaire en italique Le Petit Nacré  puis citent à nouveau ce nom dans leur texte page 130.

—Bellmann / Luquet 2008 : "Petit Nacré" .

 

— Doux & Gibeaux 2007 : "Petit Nacré ".

— Higgins & Riley /Luquet 1988 : "Petit Nacré ". 

— Lafranchis, 2000 : "Petit Nacré" .

— Perrein et al. 2012 : " Petit Nacré".

— Tolman & Lewington / P. Leraut 2009 : "Petit Nacré".

— Wikipédia : " Petit Nacré".

 

 

 

III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.

 

 

  • "Queen of Spain Fritillary" en anglais 
  • "Perlmutterfalter" en allemand "petit papillon perlé"
  • "Mirallets" en catalan  
  • "Sofia" en espagnol 
  • "Kleine parelmoervlinder" en néerlandais : "petit Fritillaire", "Petit papillon perlé"
  • "Helmihopeatäplä" en finnois : "petit Fritillaire", "Petit papillon perlé"
  • "Perleťovec menšíSølvkåpe" 
  • "Storfläckig pärlemorfjäril" en suédois
  • "Sølvkåpe" en norvégien.
  • "Storplettet perlemorsommerfu" en danois
  • "Obična sedefica"
  • "Dostojka latonia" en polonais : "Argynne latonia"
  • "İspanyol Kraliçesi" en turc
  • "Silbriger-Sidabrinis perlinukas"
  • "Perlovec malý" en slovaque
  • "Седефка" en bulgare
  • "Közönséges gyöngyházlepke" en hongrois
  • "Srebrna sedefica " 
  • "Перламутровка латона" en russe : "Fritillaire brillant"
  • "lytse parlemoerflinter" en frison 
  • Sidabrinis perlinukas" en lituanien "...argenté "

Langues celtiques  : 

1. langues gaéliques :  irlandais (gaeilge) ; écossais (Gàidhlig ) ; mannois ( gaelg :île de Man).

  •  en irlandais

  •  en mannois.
  • "" en gaélique écossais*

2. Langues brittoniques : breton (brezhoneg) ; cornique (kernevek); gallois (Welshcymraeg).

  •  pas de nom en breton ; 

  • "Britheg sbaen" en gallois.

 *Liste des noms gaéliques écossais pour les plantes, les animaux et les champignons. Compilé par Emily Edwards, Agente des communications gaélique, à partir de diverses sources.   http://www.nhm.ac.uk/research-curation/scientific-resources/biodiversity/uk-biodiversity/uk-species/checklists/NHMSYS0020791186/version1.html

 Voir aussi :http://www.lepidoptera.pl/show.php?ID=70&country=FR

 

 

 

               

 

 

IV. Les noms vernaculaires en anglais selon M. Salmon (The Aurelians, 2000).


 Ce papillon est extrémement rare en Angleterre et observé lors de mouvements migratoires :

This butterfly is an extremely rare immigrant to the British Isles with the first record from Gamlingay in Cambridgeshire in 1710. It was first noticed in numbers in 1818 and was seen every year until 1885 - with the highest total of 50 records in 1872. Since then, sightings are few and far between with an additional 42 records up until 1939. Between 1943 and 1950 an additional 75 records were added and, since then, there has again been a dearth of sightings with no sightings at all in some years. In 2009 several individuals were seen near the Sussex coast, including a sighting of a mating pair. Even so, there have been less than 400 sightings in total since it was first discovered. (UKbutterflies)

 .

Première description de William Vernon ou Robert Antrobus, début 1700 ; Ray, 1710.

  • "The Riga Fritillary" : Petiver, 1702 ; Ray, 1710.
  • "The Lesser Silver-spotted" : Ray, 1710 ; Petiver, 1717 ; Donvan, 1794 ; Newman, & Leeds, 1913.
  • "The Queen of Spain Fritillary" : Harris, 1775 ; Donovan, 1794 ; Haworth, 1803, et la plupart des auteurs suivants.
  • "The Scalloped-winged Frittilary" : Lewin, 1795
  • "The Princess" : Rennie, 1832.

 

        Westwood pl. VI page 49 planche XI fig. 4-7 : ©BioHeritageLibrary

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        petit-nacre 2669cc

 

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             Bibliographie, liens et Sources.

 

 

— Funet : issoria

— Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum) : Issoria lathonia

— UK Butterflies : Issoria lathonia 

— lepiforum : Issoria lathonia

 

 

                 I.  Zoonymie des lépidoptères :


— EMMET (Arthur Maitland) 1991. The Scientific Names of the British Lepidoptera: Their History and Meaning, Colchester, Essex, England : Harley Books, 1991,  288 p. : ill. ; 25 cm.

— GLASER L, 1887 Catalogus etymologicus Coleoperum et Lepidopterum. Erklärendes und verdeutschendes namensverzeichnis der Käfer und Schmetterlinge fûr Liebhaber und wissenschaftliche Sammler, R. Friehändler : Berlin 1887, 396 pages. BHL Openlibrary.

— GLASER, L, 1882 "Zur Nomenklatur des deutschen Tagfalter, in Entomologischen Nachrichten, Stettin 1882  pages 303-317,

  https://archive.org/stream/entomologischena81882berl#page/310/mode/2up/search/lycaena)

— Gozmány, László: Vocabularium nominum animalium Europae septem linguis redactum2 vols. Budapest: Akadémiai Kiadó, 1979. 

— JERMYN  L.: The Butterfly Collector's Vade Mecum: or a Synoptical Table of English Butterflies. 1824. http://archive.org/stream/butterflycollect00jerm#page/n6/mode/1up

 

  — HELLER (John Lewis) - 1983 -"Studies in Linnaean method and nomenclature", Marburger Schriften zur Medizingeschichte, Bd.1983;7:1-326.Frankfurt am Main ; New York : P. Lang,

—HÜRTER Hans-Arnold 1988 Die wissenschaftlichen Schmetterlingsnamen, Herleitung und Deutung, Bottrop ; Essen : Pomp, 492 pages.

— ISAAK (Mark) Curiosities of the biological nomenclatureen ligne.

— JANSENN (August) 1980, "Entomologie und Etymologie der Namen der belgischen Tagfalter"; in : Phegea, driemaandelijks tijdschrift van de vereniging voor Entomologie van de Koninklijke Maatschappij voor Dierkunde van Antwerpen, Jgg.8 Nr.2, 1980.

 — KEMPER Heinrich 1959 Die tierischen Schädlinge im Sprachgebrauch, Berlin : Duncker & Humblot 1959. Google books.

— MACLEOD (Roderick Donald) 1959 Key to the names of British Butterflies and moths, 86 pp. Londres.

— RAMANN (Gustav) 1870-76, Die Schmetterlinge Deutschlands und der angrenzenden Länder in nach der Natur gezeichneten Abbildungen nebst  erläuterndem Text, 4 Bände, Band 1, Arnstadt 1870-1876. 

— SODOFFSKY (W), 1837. "Etymologische undersuchungen ueber die gattungsnamen der Schmetterlinge von W Sodoffsky, in Riga", Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou, n° VI, Moscou : imprimerie d'Auguste Sémen, 1837, 167 p. Archiv.org.

 — SPANNERT (Anton), 1888, Die wissenschaftlichen Benennungen der Europäischen Großschmetterlinge mit sâmmtlichen anerkannten Varietâten und Aberationen, Karl Duncker : Berlin,1888, 239 pages.

 —SPULER  (Dr Arnold), 1901-1908, Die Europas Schmetterlinge, . Vol.1. Allgemeiner Teil —Spezieller Teil. I-CXXVIII + 1-386 + [1]-[6], 265 fig. dans le texte, E. Schweizelbart'sche Verlagsbuchhandlung, Nägele und Dr Sproesser édit., Stuttgart, Allemagne. En ligne sur BHL

— Numen. The Latin lexicon :  http://latinlexicon.org/index.php

 



        II. Bibliographie entomologique : Rhopalocères.

— ALBIN, E.: A Natural History of English Insects: Illustrated with a Hundred Copper Plates, Curiously Engraven from the Life. 1720. GDZ Göttingen

— ALDROVANDI (Ulysse) 1602 De animalibus insectis libri septem, cum singulorum iconibus. J. B. Bellagambam (Bononiae) 1602 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k991248 ou Gottingen

 

— BELLMANN Heiko, 2008 Quel est donc ce papillon, Les Guides Nathan, Paris : Nathan, 2008. Traduction française et noms vernaculaires par G.C. Luquet.

— BILLBERG (Gustav John) : Enumeratio insectorum in Museo Gust. Joh. Billberg ,[Stockholm] :Typis Gadelianis, 138 p. http://www.biodiversitylibrary.org/item/105024#page/87/mode/1up

— BLAB (Josef), RUCKSTULH (Thomas) ESCHE (Thomas)  [et al.], adaptation et traduction française LUQUET (Gérard-Christian), 1988 Sauvons les papillons  : les connaître pour mieux les protéger ; préface de Pierre Richard Paris : Duculot 1 vol. (192 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 27 cm Trad. de : "Aktion Schmetterling so können wir sie retten". 

 BOISDUVAL Histoire naturelle des insectes Roret 1836 books.google.fr/books?id=2Kgi4FH6kj0C

— BOISDUVAL ( Jean Alphonse),  GRASLIN, (Adolphe Hercule de), Dumesnil (P.C.R.C)  Rambur (Pierre).1833 Collection iconographique et historique des chenilles ou description et figures des chenilles d'Europe, avec l'histoire de leurs métamorphoses et des applications à l'agriculture, Paris : Librairie encyclopédique de Roret, 1832-1837 [1833]. BHL Libr

—  BOISDUVAL (Jean-Alphonse) Essai sur une monographie des zygénides : suivi du Tableau méthodique des lépidoptères d'Europe Paris : Méquignon-Marvis 1829 Gallica

— BOITARD (Pierre ) Manuel d'entomologie ou Histoire naturelle de insectes: contenant la synonymie de la plus grande partie des espèces d'Europe et des espèces exotiques les plus remarquables, Tome second, Paris

 : Roret, 1828,  Gallica

— BRIDGES (Charles A.) 1993 Bibliography (Lepidoptera: Rhopalocera)  2nd ed. C.A. Bridges in Urbana, Ill . Archiv.org. 

— CHINERY (Michael), Insectes de France et d'Europe occidentale, adaptation française  G. Luquet pour les lépidoptères, Flammarion 2005, 2eme édition 2012, 320 p.

— CURTIS, J. (1823-1840). British Entomology; being illustrations and descriptions of the genera of insects found in Great Britain and Ireland: containing coloured figures from nature of the most rare and beautiful species, and in many instances of the plants upon wich they are found. Vol. V. Lepidoptera, Part. I. Londres.             http://biodiversitylibrary.org/page/8221625#page/71/mode/1up

— DAREMBERG (C.) et SAGLIO (E.),  Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines  (1877-1919) Univ. de Toulouse Le Mirail :http://dagr.univ-tlse2.fr/sdx/dagr/rechercher.xsp?qid=sdx_q3&hpp=51&p=7&filtre=A

— DALE (Charles William) 1890 The history of our British butterflies containing - a full bibliographical note of each species, with copious extracts from the old authors; and full descriptions of all the British species, their eggs, caterpillars, chrysalides and varieties, with a notice of their habits, localities, frequency,  J. Kempster : London 1890 Archiv.org.

— DENIS, J. N. C. M. & SCHIFFERMÜLLER, I.] 1775. Ankündung eines systematischen Werkes von den Schmetterlingen der Wienergegend, herausgegeben von einigen Lehrern am k. k. Theresianum.. Vienne. 322 pp. http://gdz.sub.uni-goettingen.de/dms/load/img/?PPN=PPN574458115&IDDOC=441200

— DOUBLEDAY (Edward), WESTWOOD (John O.) The genera of diurnal Lepidoptera their generic characters ; illustrated with plates by W.C. Hewitson. Vol. 1 London, 1846-52 

 

— DOUX (Yves), GIBEAUX (Christian), 2007, Les papillons de jour d'Île de France et de l'Oise,Collection Parthénope, Edition Biotope, Mèze, ; Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 2007, 288 p. Préface, index et supervision scientifique de Gérard Chr. Luquet.

— DUPONT (Pascal), DEMERGES (David), DROUET (Eric) et LUQUET (Gérard Chr.). 2013. Révision systématique, taxinomique et nomenclaturale des Rhopalocera et des Zygaenidae de France métropolitaine. Conséquences sur l’acquisition et la gestion des données d’inventaire. Rapport MMNHN-SPN 2013 - 19, 201 p. 

  http://www.mnhn.fr/spn/docs/rapports/SPN%202013%20-%2019%20-%20Ref_Rhopaloceres_Zygenes_V2013.pdf

— DUPONCHEL (Philogène Auguste Joseph) 1849 Iconographie et histoire naturelle des chenilles pour servir à de compléter une l'Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France, de MM. Godart et Duponchel . Paris : Germer Baillère, 1849. BHL.Library

DUPONCHEL   P.A.J. (1835) Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France, par M. J.-B. Godart. Continuée par P.-A.-J. Duponchel. Diurnes. Supplément aux tomes premier et deuxième. http://www.biodiversitylibrary.org/item/37742#page/11/mode/1up

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— ENGRAMELLE (R.P. Jacques Louis Florentin), 1779, Papillons d'Europe peints d'après nature par M; Ernst et gravés et coloriés sous sa direction. Première partie. Chenilles, Crysalides et Papillons de jour décrits par le R.P. Engramelle, Religi[eux] Augustin, Q[uartier] S[aint-] G[ermain] Se vend à Paris chez M. Ernst, auteur ; Bazan ; P.M. Delaguette, imprimeur ;  Basan & Poignant marchands d'Estampes rue et et Hôtel Serpente. Paris : Delaguette/Basan & Poignant 1779. Tome II . (i-ii), pp 207-229, espèces n° 102-112, puis suppléments pp; 230-333 puis Table. Books-Google.

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— MERIAN (Maria-Sibylla) 1730 De Europische insecten / Europische insecten, naauwkeurig onderzogt, na 't leven geschildert, en in print gebragt J-F Bernard, Amsterdam Europische insecten, naauwkeurig onderzogt, na 't leven geschildert, en in print gebragt

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— PETIVER (James) 1767 Jacobi Petiveri Opera, historiam naturalem spectantia containing several thousand figures of birds, beats, fifh, reptiles, insects shells, corals, and fossils; also of trees, shrubs, herbs, fruits, fungus's, mosses, sea-weeds, &c. from all parts, adapted to Ray's History of plants on above three hundred copper-plates, with English and Latin names, London, James Empson (éditeur), 1767  Version Books.Google 

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Moffet :    http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/60501#/summary

Moore, Lep. indic http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/8763#/summary

Oberthür, Études http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/8792#/summary

 1910 (4) http://www.biodiversitylibrary.org/page/10532070#page/299/mode/1up

Ochsenheimer 1808 http://archive.org/stream/dieschmetterling12ochs?ui=embed#page/180/mode/1up

Petiver James, Musei petiveriani centura prima 1695 digitalisé par Google  (accès partiel)

http://books.google.fr/books/about/Musei_Petiveriani_centuria_prima.html?id=vp05AAAAcAAJ&redir_esc=y

Petiver, Gazophylacii :books.google.fr/books?id=sp05AAAAcAAJ

Petiver, Papilionum brittaniae 1717  in Opera Books .google  

Ray  : https://archive.org/stream/historiainsector00rayj#page/n11/mode/2up

Réaumur : http://www.biodiversitylibrary.org/item/50298#page/11/mode/1up

Roesel : http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/7362#/summary

http://www.biodiversitylibrary.org/item/31182#page/138/mode/1up

http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/roesel1746ga

Rottemburg : 

http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/home/speciestaxon?id=8326

Schneider 1787 http://books.google.fr/books?id=VnY-AAAAcAAJ&pg=PA241&lpg=PA241&dq=schwarzgestrichelter+schmetterling&source=bl&ots=c5RGnFNYx4&sig=-HkttVMLK2SZP6KRw5MXfvJCYxI&hl=fr&sa=X&ei=

AHwGU7m9LoLm7Abd7oGICg&ved=0CC8Q6AEwAA#v=onepage&q=schwarzgestrichelter%20schmetterling&f=false

Scopoli Entomologia carniolica 1763

   http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/34434#/summary

Soddoffsky :http://www.archive.org/stream/bulletindelas10183768mosk#page/n82/mode/1up

Scudder http://biodiversitylibrary.org/page/3076769#page/269/mode/1up

Spuler : http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/9477#/summary

Tutt vol.1 1906 : http://archive.org/stream/naturalhistoryof08tutt#page/n8/mode/1up

Tutt vol.2 1908 : http://archive.org/stream/naturalhistoryof09tutt#page/n4/mode/1up

Tutt v3 1909 :http://archive.org/stream/naturalhistoryof10tutt#page/n4/mode/1up

Tutt v4 1914 : http://archive.org/stream/naturalhistoryof04tut#page/n4/mode/1up

 

 De Villers 1789 :  https://archive.org/stream/carolilinnaeient02linn#page/n11/mode/2up

Walckenaer : http://www.biodiversitylibrary.org/item/79375#page/289/mode/1up

Westwood et Humphreys 1841 : http://biodiversitylibrary.org/bibliography/12483#/summary

Wilkes, english moths and butterflies http://books.google.fr/books?id=x1xnr4VCDe0C&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false 

Goettingen animalbase : base de donnée : http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/search

Butterflies of America : http://butterfliesofamerica.com/polyommatus_icarus.htm

Références Bibliographiques en taxonomie : http://butterfliesofamerica.com/US-Can-Cat.htm

 Bestimmungshilfe für die in Europa nachgewiesenen Schmetterlingsarten :http://www.lepiforum.de/

— Un beau plaidoyer sur les noms de papillons :

 http://excerpts.numilog.com/books/9782759217045.pdf 

— Articles biographiques sur les taxonomistes entomologistes 

  http://gap.entclub.org/taxonomists/index.html 

   — http://www.reserves-naturelles.org/sites/default/files/fichiers/protocole-rhopalo-liste-especes.pdf

— site d'identification ;http://r.a.r.e.free.fr/interactif/photos%20nymphalidae/index.htm

 

 

 

 

                                          


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Published by jean-yves cordier
23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 17:42

Zoonymie (étude du nom) du Grand collier argenté Boloria Euphrosyne (Linnaeus, 1758).

 

 

 

 

La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, animal et ónoma, ὄνομα, nom) est la science diachronique  qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).

 

Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.

 

Résumé. 

        — Boloria Moore, 1920 : ce genre passait pour un néologisme vide de sens, mais il reprend en réalité le nom de Bolor, une grande chaîne de montagne formant la partie est du Pamir, chez les Ouïghours. C'est à Marco Polo que l'on doit la première description du Bolor Tagh en 1271 ; et en 1892 il est traversé par un héros de Jules Verne, Claudius Bombarnac. La plupart des espèces décrites par Frédéric Moore dans ce genre Boloria fréquentant des altitudes de 3500 à 4500 mètres : Moore était conservateur du Musée de la Compagnie anglaise des Indes orientales.

— sous-genre Clossiana Reuss, 1920, du nom d'Adolf Gustav Closs, président d'une association d'entomologistes berlinois qui fit paraître en 1919 un ouvrage sur les papillons de la région de Berlin.

— euphrosyne (Linnaeus, 1758) : l'une des trois Grâces ( Charites des grecs) avec Aglaia et Thalia. Euphrosyne (en grec ancien Εὐφροσύνη / Euphrosúnê, « la Joie ») personnifie l'Allégresse. En 1743; Linné avait nommé cette espèce Princeps, "le Prince".

 

— En 1762,  Étienne Louis Geoffroy  avait nommé "Collier argenté" nos deux Colliers, (avant la description de Papilio selene 13 ans plus tard),  par allusion à la chaîne de lunules triangulaires argentées bordant le revers des ailes postérieures. Une fois que les deux espèces très proches Papilio euphrosyne et P. selene eurent été décrites en 1775, Engramelle put en 1779 créer les noms de "Grand Collier" (euphrosyne) et de "Petit Collier" (selene). Godart  nomma cette espèce  "Argynne Collier-argenté" en 1821 puis en 1986, G. Luquet remis à l'honneur "Le Grand Collier argenté". Cette comparaison à un collier de perles se retrouve dans le nom anglais de  "Pearl-bordered Fritillary" ( Damier à bordure nacrée) en anglais et de "Silberfleck Perlmutter" en allemand  pour décrire les reflets nacrés comme des perles alignés au dessous des ailes.


               I. Nom scientifique.


1. Famille et sous-famille.

      Nymphalidae ; Heliconiinae ; Argynnini ; Boloriina. 

A. Famille des Nymphalidae Rafinesque, 1815

 

1.  Sous-famille des Libytheinae Boisduval, Rambur, Dumesnil & Graslin, [1833]

2. Sous-famille des Danainae Boisduval, [1833] 

3.Sous-famille des Limenitidinae Butler, 1870

4.Sous-famille des Heliconiinae Swainson, 1822 

5.Sous-famille des Apaturinae Boisduval, 1840

6. Sous-famille des Nymphalinae Swainson, 1827

7 .Sous-famille des Charaxinae Doherty, 1886.

 8.Sous-famille des Satyrinae Boisduval, [1833]

 

B. Sous-famille des Heliconiinae Swainson, 1822 

Pelham & al. (2008), se référant aux travaux de Koçak (1981), considèrent Heliconiinae Swainson, 1827, comme invalide, au motif que le nom donné par Swainson est fondé sur le nom générique Heliconius Latreille, 1804, qui est un homonyme d’Heliconius Kluck, 1780. Ces auteurs préconisent l’utilisation d’Heliconiinae Swainson, 1822 (planche 92, « Heliconiae »).

Le nom Heliconiinae provient du genre heliconius créé par Kluk, 1780; Hist. nat. pocz. gospod. 4: 82.

 


 C. Tribu des Argynnini Swainson, 1833 ( Hopeatäplät en suédois,  Fritillaries en anglais.Argynnes ou Nacrés).

Du nom Argynnis créé par Fabricius en 1807 d'après un épithète de Vénus. Argynnus était une femme aimée par Agammemnon, et à qui il érigea après sa mort un temple où Aphrodite/Vénus était vénérée. Ce nom servit pour désigner la famille des fritillaires nommée auparavant "Perlati" par Latreille en raison de l'aspect nacrée des faces postérieures des ailes. A.M. Emmet soupçonne Fabricius d'avoir joué sur le rapprochement avec le grec arguros, "argent", en lien avec cette couleur argentée des ailes.

 Cette tribu des Argynnes se divise, pour les espèces françaises, en deux sous-tribus:

  • Sous-tribu des Boloriina Warren, dos Passos & Grey, 1946 auquel appartient le genre Boloria Moore, 1900
  • Sous-tribu des Argynnina Swainson, 1833.

 Histoire des Argynnes.

  • 1777 : Scopoli crée le groupe argyreus, qui inclut quelques argynnes.
  • 1807 : Fabricius créé un Genre Argynnis (espèce-type: P. paphia). 
  • 1810. Latreille, dans ses Considérations page , regroupe sous son Genre Argynne les genres Argynnis et Melithaea de Fabricius.
  • 1821 : Godart reprend le genre Argynne regroupant les genres Argynnis et Melitaea de Fabricius, soit des espèces vulgairement nommées alors  Damiers et Nacrés (page 50).
  • Une sous-famille Argynninae est issue de la publication de  Duponchel, 1835 

 

d. Sous-tribu des Boloriina Warren, dos Passos & Grey, 1946

Genre Boloria Moore, 1900

 


 

2. Nom de genre : Boloria, Moore, 1900.

 

a) publication originale.

 Boloria Moore, 1900; Lepidoptera Indica, 4 page 243, TS: Papilio pales Denis & Schiffermüller. 

Il comporte en France dix espèces, dont quatre dans le sous-genre Clossonia :  le grand Collier argenté B. euphrosyne (Linnaeus, 1758), le Petit Collier argénté B. selene, le Nacré porphyrin B. titania (Esper, [1793]), et la Petite Violette B. dia (Linnaeus, 1767).

 


b) étymologie du nom de genre.

    Selon A.M. Emmet (1991), le nom vient  "du grec βολος (bolos), un filet à poisson : du schéma réticulaire des ailes".

H. A. Hürter ne croit pas à cette étymologie, et rappelle l'opinion de Emmet lui-même, qui indiquait à propos du genre Chazara que la plupart des noms de Moore était des néologismes vides de sens. C'était vrai aussi de Ladoga, Moore 1898, et sans-doute de noms d'espèces comme bimbisara, ananta, anjana, cartica, celebica, clinia, duryodana, jumbah, mahendra, manasa, et cetera, ou de ceux que l'on peut découvrir en feuilletant le Lepidoptera indica.                 Quoique... le cocasse bimbisara se révèle être issu du nom de Bimbisâra, premier roi de la dynastie indienne du Magadha, et il faut peut-être chercher la source des noms de Frédéric Moore dans la culture indienne.

On sait que Fredéric Moore (Londres 1830-Londres 1907) était conservateur du Muséum de la Compagnie anglaise des Indes orientales.

  La chaîne montagneuse de Bolor forme en géographie, avec celle de l'Himalaya, le Système Bolor-Himalaya, et sépare, en territoire chinois, le Thianchan-nianlou, avec le Turkestan indépendant. C'est du moins la description qu'en donnaît Adrien Balbi en 1843 (page 237). On comprend qu'il s'agit là de quelque chose de plus conséquent que le filet à poissons d'Arthur Maitland Emmet. Bolor était aussi le nom des peuplades qui y vivaient. Le Bolor, ou Belour tagh, en ouïgour Boulit tagh, signifierait Mont des Nuages ou des Cristaux (Bolor), mais accueille aussi le Mont des Oignons, ou Montagnes Bleues (Malte-Brun, Géogr. Univ. p. 9). C'est là que Marco Polo observa cet air raréfié empêchant un feu de s'entretenir, là que Humbolt décrivit de rares cols à travers une contrée âpre et impraticable. Le Bolor tâgh ! Un nom oublié mais qui remplissait de respect et d'effroi les voyageurs de jadis. Un décor de Jules Verne! 

 "Claudius Bombarac" est un roman de Jules Verne paru chez J. Hetzel en 1892 : le héros, reporter ambulant pour "le XXe siècle" écrit au chapitre XVII :

  "Nous sommes lancés sur les rails d’un chemin de fer chinois à voie unique, traînés par une locomotive céleste, conduits par des mécaniciens de race jaune. [...]Notre train ne marche qu’à une vitesse modérée depuis qu’il a quitté Kachgar. Sur l’horizon opposé se dessinent les massifs du plateau de Pamir, puis, vers le sud-ouest, s'arrondit  Bolor, c'est-à-dire la ceinture kachgarienne, où pointe la cime du Tagharma"

 On le situe mieux comme la chaîne longitudinale située à l'est du Massif du Pamir, s'étendant des Monts Kunlun (haut-lieu du Taoïsme) au sud jusqu'à l'est du chaînon Trans-Alaï. On le trouve sur les cartes sous les noms de Chaînon Kasgar, Cordillière Kunlun, et ses sommets culminants sont le Kongur Tagh (7649m) et le Mustagh Ata. Il appartient tout entier à la province chinoise du Xinjiang ou Turkestan oriental, chez les Ouïgours. C'est Marco Polo qui lui donna le nom de Bolor, lors de son voyage en Chine en 1271 (ici).

 

                                    350px-Mt_Kongur_Lake_Karakul_Xinjiang_Ch

 

 En 1959, Antoine Mostaert publia les Chroniques mongole écrite par  Rasipungsu-y (1774) sous le titre de Bolor Erike (Cleaves, Cambridge, Mass. 5 vol.) :  ce manuscrit Dai Yuwan-u Bolor Erike biçig ou "Écrits Chapelets de cristaux des Dai Yuwan" est constitué de neuf cahiers en papier chinois.

 Mon hypothèse prend plus de poids lorsqu'on reprend la lecture de Lepidoptera indica après ce séjour parmi les purs Cristaux sertis dans l'Azur.

—La première espèce du genre BoloriaB. sipora, a été trouvé dans une vallée du Cachemire (vallée de Boorzil). Sipora ou Sipura est une petite île au large de Sumatra.

— B. generator se trouve en Turkestan, en Afghanistan, dans la vallée de Skoro la (maps), à des altitudes de 11000 pieds, soit 3350 mètres.

B. hegemone se plait dans les Montagnes Célestes (Tian Shan), à Namangan (Ouzbékistan), au nord ladak, et à 15 000 pieds d'altitude.

— B. jerdoni (ex cashmirensis Moore, 1874) se trouve...au Cachemire entre 6500 et 8500 pieds d'altitude.

— B. chitralensis, vient de Chitral, Shitrâl au nord du Cachemire.

— B. gemmata vient de l' est de l'Himmalaya, à haute altitude.

— B. altissima habite la vallée du Chumbi, (3000 mètres), Sikkim, à la frontière tibétaine, au Bhotan.

— B. Mackinnonii vient du Nord-Ouest de l'Himalaya : Mackinnon l'a trouvé à 11 000 pieds dans la vallée de Buspa.

— B. clara vient du nord-ouest de l'Himalaya, à 14 000 pieds d'altitude.

    Je crois avoir montré que l'hypothèse que Moore ait donné le nom de montagnes mythiques, Bolor tagh ou Monts de Cristal à un genre où il décrit des papillons qui vivent entre 3500 et 4500 mètres d'altitude n'a rien de fantaisiste.

 Cette trouvaille me permet aussi de reconsidérer l'aphorisme de Emmet sur le nom de Chazara, néologisme vide de sens : il suffit de le placer dans le moteur de recherche pour obtenir la réponse : Chazar "forme alternative de Khazar"...région citée de nombreuse fois par Moore.

 D'une façon générale, les espèces du genre Boloria semble être capable d'affronter les conditions extrêmes, puisqu'on y trouve le Nacré lapon B. chariclea et le Nacré polaire B. polaris, papillons de la toundra arctique, ou le Nacré boréal B. frigga.

N.b : il est aussi possible de reconsidérer le cas du nom de genre Lopinga, Moore, 1893 (cf. La Bacchante Lopinga achine) : la publication Lepid. indic. (2) page 11 indique que les papillons ont été découverts par Oberthür lors de son voyage au Yunnan. Or, les géographes du XVIIIe parlaient d'un Mont Loping en Chine, mais, surtout, la région de Luoping se situe dans le Yunnan à 228 km de Kunming, et semble une hypothèse sérieuse pour le nom de Lopinga.

 

B. Division en sous-genres.

-Sous-genre Clossiana Reuss, 1920 

  • Boloria selene ([Denis & Schiffermüller], 1775). Petit Collier argenté.
  • Boloria euphrosyne (Linnaeus, 1758). Grand Collier argenté.
  • Boloria titania (Esper, [1793]). Nacré porphyrin.
  • Boloria dia (Linnaeus, 1767). Petite Violette.

 -Sous-genre Proclossiana Reuss, 1926.

  • Boloria eunomia (Esper, 1800). Nacré de la Bistorte.

 -Sous-genre Boloria Moore, [1900]

  • Boloria pales ([Denis & Schiffermüller], 1775). Nacré subalpin
  • Boloria napaea (Hoffmannsegg, 1804). Nacré des Renouées.
  • Boloria aquilonaris (Stichel, 1908). Nacré de la Canneberge.
  • Boloria graeca (Staudinger, 1870). Nacré des Balkans.
  • Boloria graeca tendensis Higgins, 1930.

 

Le Sous-genre Clossiana Reuss,  1920 (= Boloria).

Clossiana : Reuss, 1920, "Die Androconien von Yramea cytheris Drury und die nächtstehenden analogen Scuppenbildungen bei Dione Hbn. und Brenthis Hbn.[Lep.]" Entomologische Mitteilungen, Berlin-Dahlem, 9 : 192 nota 1, TS: Papilio selene Denis & Schiffermüller

 

Étymologie ou origine du nom Clossiana.

— Selon Perrein et al.

"En l'honneur de Johan Friedrich Closs ou Clossius (1735-1787), médecin, bibliothécaire et écrivain allemand, (biographie) ou de son fils Karl Friedrich Closs (1768-1797), professeur d'anatomie et chirurgie à Tubingue.

—Selon H.A. Hürter :

"Clossius, i,"- nom propre latinisé de G. Adolf Closs.(http://de.wikipedia.org/wiki/Gustav_Adolf_Closs).

zu araschnia clossi Kombach äussert sich der Erstbeschreiber Krombach.

"...ich benenne dasselbe zu Ehren des verdienten Vorsitzenden des Berliner Entomologen Bundes, Herrn G. Adolf Closs." (Krombach, Berlin, in : Entomologische Mitteilungen, hrsggb. vom Verein zür Förderung des Deutschen Entomologischen Museums, 1916, Bd. V. S, 299).

Zur Form clossi Heinr. von Erebia lappona esp. (Erebia lappona Esp. is in Glaser, S. 128, als Varietät von Er manto Wien. aufgeführt ; Er. lappona Thunberg 1791 als Synonym zu Er. pandrose Bkh. 1788 ist damit nicht gemeint) bemerkt der Erstbeschreiber Geh. Rechnungsrat Rudolf Heinrich-Charlottenburg ;

...Ich benenne die form zu Ehren des verdienten Vorsitzenden des berliners Entomologenbundes, herrn Kunstmaler A. Closs ab. ♀ clossi ab. nova. (Rudolf Heinrich-Charlottenburg in : "Eine neue Form from Erebia laponna Esp. ♀" in : Int. Ent. Zs.11, 1917,1918.

 Jannsen, p. 40 : " (?) Klotho = een van drie schikgodinnen" .

Jannsen meint die Moiren, die jedem Menschen sein Geschick (Glück, Unglück, bsd. den Tod) zuteilen, lat. Parca, dt. die Parzen. Gewöhnlich werden 3 moiren angenommen, Klotho, Lachesis, Atropos.

-anus, -ana, -anum 

Erweiterungssuffix und adjektivisches suffix : zum Eigenschaftswort machende Nachsilbe, besonders bei Eigennammen und Ortsnamen. Deutsch = -isch.

Deutung.

Jansses zeigt mit dem Fragezeichen in Klammern an, dass er seiner Ableitung von der Schicksalsgöttin Klotho nicht sicher ist.

Der Autor von Clossiana, Th. Reuss, schreibt 1921 einen Artikel über Mel. pyronoides in : Int. Ent. Zs. 15, S.5, also nur wenig später als Krombach und Heinrich ; demzufolge war er ein Zeitgenosse Closs's. Somit dürfte nahe liegen, dass er die Gattung Closs zu Ehren benannt hat und nicht etwa nach der Moire Klotho, zumal deren Latinisierung  zu Clossiana grammatisch mehr als unkorrekt wäre.

 

Th. Reuss hat unter dem Namen Clossiana einige Scheckenfalterarten von der einst sehr umfangreichen Gattung Argynnis abgetrennt."

Traduction approximative  de Hürter :

L'auteur de Clossiana, Th. Reuss, a écrit en 1921 un article sur pyronoides Mel dans: Int. Ent. Zs 15, p.5, alors qu'un peu plus tard que Krombach et Heinrich, donc il était un contemporain de Closs de. Ainsi est susceptible d'être proche, qu'il a nommé le genre en l'honneur Closs et ne recherche pas la Moire Clotho, surtout depuis leur romanisation à Clossiana serait grammaticalement plus incorrects.

 E Reuss a séparé certaines espèces fritillaire du genre une fois très vaste Argynnis sous le nom Clossiana.


Ma conclusion pour Clossania.

      1) Selon Wikipédia, Albert Franz Theodor Reuss, né le 23 mai 1879 à Munich, mort le 24 décembre 1958 à Berlin, fils de Delphina Garbois et de l'occultiste et franc-maçon Albert Karl Theodor Reuss (1855-1923), est un herpétologiste, lépidoptériste et peintre allemand autodidacte connu pour les dizaines de nouveaux taxons qu'il a décrits, sans fondement scientifique, au cours de la période 1923-1939. Reuss vit et travaille à Berlin où il gagne sa vie en vendant du venin de serpents et des papillons. Il a tout d'abord un intérêt pour les lépidoptères, puis ne s'intéresse qu'aux vipères par la suite. Il est aussi un peintre talentueux, les serpents sont les sujets de la plupart de ses œuvres. Il est l'auteur des taxons Macrovipera Reuss, 1927, Acridophaga Reuss, 1927, Vipera eriwanensis Reuss, 1933, et pour les lépidoptères de noms (invalides) comme Fabriciana R. 1920, synonyme d'Argynnis, Melitaea cinxia brenthis Reuss, 1921 Fabriciana adippe bischoffi Reuss, 1922, Fabriciana taliana Reuss, 1922.

2) Vivant à Berlin, il a pu connaître Adolf Gustav Closs— ou Closzs— (6 mai 1864-3 septembre 1938 à Berlin), auteur de Die Grossschmetterlinge des Berliner Gebiets : Im Auftrage des Berliner Entomologen Bundes (E.V.) bearbeitet, Adolf Closs und E. Hannemann Meusser : Berlin 1919 -79 pages : "Les Grands papillons de la région de Berlin, publié au nom de la fédération des Entomologistes de Berlin".

 En effet, cette publication précède d'une seule année celle de Reuss.

 

 

 3.  Nom d'espèce :  Boloria euphrosyne (Linnaeus, 1758)

a) Description originale

Protonyme Papilio Euphrosyne  Linnaeus, C. 1758. Systema naturæ per regna tria naturæ, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Holmiæ. (Salvius). Tomus I: 824 pp. Page 481 


[http://www.biodiversitylibrary.org/item/10277]

— Description :

142. P[apilio] N[ymphalis] alis dentatis fulvis nigro-maculatis : subtus maculis IX argenteis.

Papillon diurne de la phalange des Nymphales phalerati; Ailes dentelées jaune-fauve tachetées de noir : neuf taches argentées sur la face inférieure .

 — Habitat in Europa & America septentrionali

 — Alae maculis argenteis :posticarum 9 ; harum I disci, I baseos.

 — Localité-type : Suède, désignée par Honey & Scoble (2001) d'après la mention dans la Fauna suecica : Honey, M. R. & Scoble, M. J. 2001. "Linnaeus's butterflies (Lepidoptera: Papilionoidea and Hesperioidea)". Zoological Journal of the Linnean Society, 132(3): 277-399. page 324.

 

— Selon Dupont & al. 2013, cette espèce a une répartition eurasiatique. Elle est aussi présente en Anatolie et dans le Caucase. Elle est  signalée dans presque toute la France. Les chenilles se nourrissent sur diverses espèces de Violettes.


— références données par Linné.

1. Linné  Fauna suecica  1743  n°782 "Princeps". Linné avait tenté dans sa Fauna suecica de donner des noms pour éviter les "phrases spécifiques", longues descriptions alors en usage pour désigner une espèce. Il précède ces noms de la mention vulgo  qu'il ne faut pas comprendre comme "nom vulgaire, vernaculaire". Il essaye diverses voies et il vient ici de débuter une série de noms en relation avec une cour royale : Imperator (qui deviendra Paphia), Rex (qui deviendra Aglaia), Principissa (qui deviendra Lathonia), Comes (qui deviendra Cinxia), et pour la future Euphrosyne, il décerne le titre de "Princeps" (Prince). Comme ce sont des noms-étiquettes délivrées au fur et à mesure, il ne faut établir aucun rapport entre les deux noms de Princeps et d'Euphrosyne.

2. James Pétiver Musei petiveriani prima centuria page 35 n°382. [erreur de Linné n°322]

A. 322 Fritillarius maculatus praecox THE APRIL FRITILLARY. I observe this in Hampstead and other Woods about April.

3. John Ray (1710)  Historia insectorum page 120 n.7 :

7. Fritillarius major alis fulvis, superno maculis nigris tesselatis. Pap. Fritil. maculatus  praecox THE APRIL FRITILLARY Mus. Pet. 322 [...] Hanc sepiem primum ostendit D. Dale.

 

 

c) Synonymes  INPN (Muséum).

Liste des synonymes :

  • Clossiana euphrosyne (Linnaeus, 1758)

  • Papilio euphrosyne Linnaeus, 1758

  • Papilio fingal Herbst, 1800 : Herbst, J. F. W. 1800. Natursystem Aller Bekannten In- Und Ausländischen Insekten: Als Eine Fortsetzung Der Von Büffonschen Naturgeschichte : Nach Dem System Des Ritters Carl Von Linne Bearbeitet. Berlin. 334 pp. page 92.  [http://www.archive.org/stream/natursystemalle15herbgoog#page/n7/mode/2up]

 

 

 

d) Origine et signification du nom  Euphrosyne. 

        

 Les interprétations des étymologistes :

— Gustav Ramann (1870-1876), page 

— Anton Spannert (1888), page 

— Arnold Spuler ( 1908) 1 page :

 

— A. Maitland Emmet (1991) page 154 :

The name of one of the three Grâces who personified elegance and beauty : see aglaja and athalia (Thalia)

 

 — August Janssen (1980) page 

— Doux et Gibeaux (2007) page 118 :

Euphrosyne : nom de l'une des trois Grâces, qui personnifiait la grâce et la beauté.

 

— Perrein et al. (2012) page 362 :

Étymologie : d'Euphrosyne, une des trois Grâces — les Charites pour les Grecs— qui personnifient la Beauté et l'Élégance avec Aglaé (voir Speyeria aglaia) et Thalie (voir Melitaea Athalia), passant aussi pour être à l'origine des esprits de la végétation.

— Hans-A. Hürter (1998) :

 

 

 

Discussion : 

        Dans la mythologie grecque, Euphrosyne (en grec ancien Εὐφροσύνη / Euphrosúnê, « la Joie ») ou Euthymie (Εὐθύμία / Euthúmia, « la Confiance ») est l'une des trois Charites, fille de Zeus et de l'Océanide Eurynomé  ou de l'Heure Eunomie (ou selon Hygin, d'Érèbe et de Nyx) et sœur d'Aglaé et de Thalie. Elle représente la Joie poussée à son sommet, l'Acclamation, la Bonne chère, le Courage, la Confiance, l’Allégresse, la Jubilation, l'Hilarité, le Plaisir, la Gaieté et la Joie de vivre. (Wikipédia).

Le nom signifie littéralement eu-, "bon" et -phrèn "esprit".

 Sachant que la source préférée de Linné pour le choix de ses noms furent les Fables d'Hygin, il est intéressant d'y lire le passage qui cite Euphrosyne comme fille de Nox et Erebo:

Hygin, Fabulae,  :P r a e f a t i o

      I. Ex Caligine Chaos: ex Chao et Caligine Nox Dies Erebus Aether. ex Nocte et Erebo Fatum Senectus Mors Letum +Continentia Somnus Somnia Amor id est Lysimeles, Epiphron +dumiles Porphyrion Epaphus Discordia Miseria Petulantia Nemesis Euphrosyne Amicitia Misericordia Styx;  Parcae tres, id est Clotho Lachesis Atropos ; Hesperides, Aegle Hesperie +aerica.  

 

 "<Préface>  De la Nuée, le Chaos. Du Chaos et de la Nuée, la Nuit, le Jour, l'Érèbe, l'Éther. De la Nuit et de l'Érèbe, le Destin, la Vieillesse, la Mort, le Trépas, <la Lutto1, le Sommeil, les Songes ou Ce-Qui- Rompt-Les-Bras, Épiphron, Dumiles, Porphyrion, Épaphos, la Discorde, le Malheur, l'Impudence, Nemesis, Euphrosyne, l'Amitié, la Pitié, le Styx; les trois Parques, c'est-à-dire Clotho, Lachésis, Atropos; les Hespérides, Aéglé, Hespérié, Aerica. " traduction Hyginus Jean-Yves Boriaud. LE LIVRE DES FABLES DE JULIUS HYGIN, AFFRANCHI D'AUGUSTE .

On voit que dans ce texte Euphrosyne n'est pas cité comme l'une des trois Grâces, et que, fille d'Erèbe qui est un dieu personnifiant les Enfers, elle n'est pas en compagnie très gracieuse avec Discorde et Malheur.

Si on consulte la Théogonia d'Hésiode (Trad. Leconte de L'isle) on lit vers 907-909 :

Et Eurynomè enfanta les trois Kharites aux belles joues, elle, l’Okéanide, qui avait une beauté parfaite : Aglaiè, Euphrosynè et l’aimable Thaliè.   

Un autre éclairage de ce nom sous la plume de Linné est de considérer les noms des 33 autres papillons Nymphales phalerati : si on écarte ceux qui mentionnent une plante-hôte, ou un caractère spécifique, on trouve une série de six déesses romaines primitives. Les autres noms ne permettent pas de dégager une cohérence évidente. On remarque seulement que Euphrosyne est précédée par Aglaja mais que le nom Thalia n'est pas attribué, ce qui surprend.

 

 

  • antiopa – Nymphalis antiopa. Reine des Amazones, amoureuse de Thésée.

  • dirce – Colobura dirce. Femme qui maltraita Antiope Hygin fab.8

  • amathea – Anartia amathea. Néreide citée par Homère (Iliade XVIII) avec Panope, Galathea, Orythia, Maera, : "comas-pulchra alathea".

  • atalanta – Vanessa atalanta. Héroïne championne de course épouse d'Hippomène. (Hygin Fab.185) 

  • venilia – Pantoporia venilia. Déesse des vents, mère de Juturna et de Turnus

  • alimena – Hypolimnas alimena . ?? Lieu en Sicile (Salines)

  •  leucothoe – Athyma perius. Fille du roi de Perse séduite par Helios sous l'apparence de sa mère.

  • phaetusa – Dryadula phaetusa.Fille d'Helios et de Neaera, sœur de Lampetia. Hygin F.154.

  • bolina – Hypolimnas bolina.Nymphe dont l'histoire (elle est poursuivie par Apollon et se jette dans la mer)  n'est connue que par Pausanias VII 23, 4, mais qui est nommée par Giraldi dans une liste de nymphes dont Aegeria et Juturna. 

  • clytia – Papilio clytia. Amant malheureux de Leucothoé.

  • neaerea – Pyrrhogyra neaerea. Nymphe ou Oceanide mère de Lampetia et Phaetusa par Helios (Hom. Odyss)

  • acesta – Tigridia acesta. Jeune troyenne mère d'Aceste et femme du dieu fleuve Crimisos . Ou ville sicilienne qui prit le nom d'Aceste (Virg. Énéide, 5)

  • panope – Papilio clytia. Panope, Nymphe cité par Homère (Iliade XVIII )
  • paphia – Argynnis paphia. Epithète de Vénus.
  • cytherea – Adelpha cytherea. Epithète de Vénus.

  • aglaja – Argynnis aglaja. Aglaia ou Aglaé, l'une des trois Grâces avec Thalia et Euphrosyne.

  • lathonia – Issoria lathonia. Lathona, mère d'Apollon et d'Artémis.

  • euphrosyne – Boloria euphrosyne : L'une des trois Grâces.

  • niobe – Argynnis niobe. Fille de Tantale et épouse d'Amphion (Hygin IX)

 

 

 

                     Les Trois Grâces, Lucas Cranach l'Ancien (1531)  

                                   220px-Lucas_Cranach_d.%C3%84._-_Drei_Gra

 

 

 

                II. Noms vernaculaires.

 

       Il existe deux "Collier argentés", le Grand, Clossiana ou Boloria euphrosyne (Linné, 1758), et le Petit Boloria selene, qui portent tous les deux un rang de lunules claires sur le bord marginal des ailes. Ils diffèrent peu par la taille (1 à 2 mm de plus pour le Grand), et ce critère est insuffisant à les distinguer, ce qui explique qu'ils ont été décrit d'abord sous le même nom d' Euphrosyne par Linné en 1758. Les différences sont :

— 1. Face supérieure des ailes :

 a) la rangée de points noirs est au centre de la bande post-discale du Grand Collier alors qu'il est décentré vers la périphérie des ailes du Petit. 

b) les lunules claires du bord marginal, qui constituent le "collier" sont en forme de demi-lunes ou de triangles  chez le Grand, et de Pleines Lunes chez le Petit (qui porte le nom de la Lune, Séléné).

c) les ailes sont fauve orangé lumineux chez le Grand, et fauve plus terne chez le Petit.

— 2. Face inférieure des ailes :

a) critère le plus facile, le discret point cellulaire argenté du Grand est remplacé par un point noir bien visible au centre d'une case orangée du Petit.

b) la bordure de lunules rondes est surmontée d'accents circonflexes noirs chez le Petit, alors que ces chevrons sont orangés chez le Grand.

Voir la confrontation annotée des deux espèces sur le site lepiforum.

 

Lorsque Geoffroy créa son nom vernaculaire, seul le Papilio euphrosyne avait été décrit par Linné, et Geoffroy ne créa donc qu'un seul nom. C'est Engramelle qui le divisa en deux noms d'espèces.

 

 

o) Le Collier argenté, Geoffroy, 1762.

Etienne-Louis Geoffroy, 1762. Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris: dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique ;Paris : Durand 1762  volume 2 page 44 n° 11.

Geoffroy donne les références suivantes :

 - Linné, Syst. Nat. Édit. 10, page 41, n° 142. Papilio nymphalis euphrosyne.

- Linné, Fauna suecica n° 782. Le papillon est nommé Princeps (le Prince) mais il renvoie  aux deux descriptions de Petiver et de Ray :

- Petiver, mus.p. 35 n° 322. Papilio fritillarius maculatus praecox.

- Ray, ins. p. 120 n°;7 ; Papilio fritillarius major...

Les quatre références sont liées entre elles par leurs renvois réciproques, et les deux dernières références que ces auteurs anglais nommaient le Fritillaire d'Avril, sont actuellement considérées comme correspondant à Boloria selene (cf. partie IV). Pourtant, euphrosyne désigne le Grand Collier argenté Clossiana euphrosyne. Geoffroy a donc donné, sous le nom de Collier argenté, la description du Petit Collier argenté. Voici cette description, qui explique le choix du nom.

  "Les ailes de cette espèce sont en dessus de couleur jaune, et plus pâle que dans les précédentes, avec des nervures, des bandes transverses noires, et une double rangée de points de même couleur distincts et isolés, qui parcourent les bords des ailes. Le dessous des ailes supérieures est semblable au dessus, si ce n'est que la couleur jaune est encore plus pâle, et que les taches noires sont moins marquées.

    Les ailes inférieures pareillement jaunes, ont chacune en dessous neuf taches argentées ; savoir, sept triangulaires qui parcourent le bord inférieur de l'aile, et forment comme un collier argenté ; une huitième plus grande située dans le milieu de l'aile ; et une neuvième plus petite vers son bord extérieur."  

J'y vois clair désormais : je croyais que le "collier" était celui des points noirs, et que l'adjectif "argenté" en était détaché. Non, le collier, ce sont les neuf taches "triangulaires" argentées.    


1. Le Grand Collier Argenté , Engramelle 1779 

 Jacques Louis Engramelle 1779, Papillons d'Europe, peints d'après nature, Volume 1 page 58  n° 22   planche XVI dessinée par J.J Ernst .

      et var. Tome I page 249 planche 61 Suppl. 7  fig.28 c-d. 

     Engramelle explique le nom dans sa description du Grand Collier argenté :

"Le principal ornement des ailes consiste en sept belles taches argentées disposées sur le bord de ses ailes en forme de collier : il leur doit leur nom".

 

2. Argynne euphrosyne, Godart et Latreille, 1819.

Latreille (P.A), Godart (J.B) 1819 , Encyclopédie méthodique, ou Entomologie, Paris : Vve Agasse tome 9, 1819, page 276 n° 42.

Cet article permet de disposer de l'ensemble des références bibliographiques sur cette espèce, notamment par les auteurs germaniques, autrichiens ou suisses.

 

3. Argynne Collier argenté Godart 1821.

 : Jean Baptiste Godart, Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France Paris : Crevot 1821,  page 61 n° XVIII  Planche IVtert.  par C. Vauthier et gravée par Lanvin. 

Godart ne suit pas Engramelle dans ses noms de Petit et Grand Collier argenté, peut-être parce qu'il s'impose de faire précéder le nom vernaculaire d'espèce par un nom de genre : il nomme donc euphrosyne "Argynne Collier-argenté", et selene "Argynne séléné"  .

Il décrit la chenille mais déclare que "la chrysalide [lui] est inconnue".

 


                      n118_w346

 

 

 

        La Chenille.

 Argynne Collier argenté (Euphrosyne) (Duponchel, 1849).

P.A.J. Duponchel, 1849 Iconographie et histoire naturelle des chenilles page ... Planche XVII  fig. 52 par P.  Duménil .  (B.H.L. Libr)

                  

      n164_w330

              

 

 

6. La revue des noms vernaculaires par Gérard Luquet en 1986, et le nom vernaculaire actuel.

 

             Dans la révision des noms vernaculaires français des rhopalocères parue dans la revue Alexanor en 1986, Gérard Christian Luquet propose pour Clossiana euphrosyne  le nom principal  de "Le Grand Collier argenté", et conseille d'éviter l'emploi de "Le Nacré sagitté" par un sigle réservé aux "noms équivoques, pouvant prêter à confusion avec d'autres espèces". En note, il ajoute "Les noms de "Nacré fléché" et de "Nacré sagitté" créés par Rappaz* respectivement pour Clossiana selene et C. euphrosyne, me paraissent sémantiquement trop apparentés pour exprimer une quelconque différence entre les deux espèces, et se révèlent de ce fait peu appropriés. Il convient d'en éviter l'emploi, d'autant qu'il existe pour ces deux Nacrés deux noms traditionnels consacrés par l'usage et parfaitement adéquats".

*Rappaz (Raphy), 1979.— Les Papillons du Valais (Macrolépidoptères). R. Rappaz éditeur : Sion (Valais).


7. Étude zoonymique des auteurs français :

— Luquet in Doux et Gibeaux 2007  page 116 :

"Nom faisant allusion à la ligne caténaire de lunules antémarginales argentées du revers des ailes postérieures."      

 

— Perrein et al. 2012 page 362 : 

"Le nom de Collier argenté que lui donne Geoffroy (1762) fait allusion à la chaîne de lunules argentées submarginales au revers des ailes postérieures."

 

8. Noms vernaculaires contemporains :

 

  Charles Oberthür et Constant Houlbert , dans leur Faune armoricaine de 1912-1921, utilisent le nom scientifique de Argynnis euphrosyne mais ne citent pas de nom vernaculaire. 

 


— Doux & Gibeaux 2007 : " Le Grand Colier argenté".

— Perrein et al. 2012 : " Grand collier argenté ".

— Wikipédia : " Le Grand collier argenté ou Nacré sagitté".


 

 

 

III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.


  • "Veilchen-Perlmutterfalter" ou Siberfleck-Perlmutterfalter en allemand
  • " Pearl-bordered Fritillary" en anglais
  • "Donzella rogenca" en catalan
  • "Árvaácska-gyöngyházlepke" en hongrois
  • "Prolećna bolorija " en serbe
  • "Perleťovec fialkový " en tchèque
  • "Perlada rojiza" en espagnol
  • " Zilvervlek Pursuhopeatäplä" en néerlandais
  • "Rødlig perlemorsommerfug" en dannois 
  • " Rødflekket perlemorvinge" en norvégien
  •  "Prydlig pärlemorfjäril" en suédois
  •  "Dostojka eufrozyna" en polonais
  •  "Beyazinci" en turc 
  • "Varane kannikesetäpik" en 
  • " Miškapievis perlinukas " en lithuanien
  •  "Perlovec jahodníkový" en slovène
  • "Sulverskiif" en frison occidental
  •  "Перламутровка евфросина" en russe.

 

Langues celtiques  : 

1. langues gaéliques :  irlandais (gaeilge) ; écossais (Gàidhlig ) ; mannois ( gaelg :île de Man).

  •  en irlandais

  •  en mannois.
  • "" en gaélique écossais*

2. Langues brittoniques : breton (brezhoneg) ; cornique (kernevek); gallois (Welshcymraeg).

  •  pas de nom en breton ; 

  • "Britheg berlog" en gallois. "Perle nacrée"

 *Liste des noms gaéliques écossais pour les plantes, les animaux et les champignons. Compilé par Emily Edwards, Agente des communications gaélique, à partir de diverses sources.   http://www.nhm.ac.uk/research-curation/scientific-resources/biodiversity/uk-biodiversity/uk-species/checklists/NHMSYS0020791186/version1.html

 Voir aussi :http://www.lepidoptera.pl/show.php?ID=70&country=FR

 

 

 

               

 

 

 

             Bibliographie, liens et Sources.

 

 

— Funet :  Boloria

— Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum) : Boloria euphrosyne

 

 

 

                 I.  Zoonymie des lépidoptères :


— EMMET (Arthur Maitland) 1991. The Scientific Names of the British Lepidoptera: Their History and Meaning, Colchester, Essex, England : Harley Books, 1991,  288 p. : ill. ; 25 cm.

— GLASER L, 1887 Catalogus etymologicus Coleoperum et Lepidopterum. Erklärendes und verdeutschendes namensverzeichnis der Käfer und Schmetterlinge fûr Liebhaber und wissenschaftliche Sammler, R. Friehändler : Berlin 1887, 396 pages. BHL Openlibrary.

— GLASER, L, 1882 "Zur Nomenklatur des deutschen Tagfalter, in Entomologischen Nachrichten, Stettin 1882  pages 303-317,

  https://archive.org/stream/entomologischena81882berl#page/310/mode/2up/search/lycaena)

— Gozmány, László: Vocabularium nominum animalium Europae septem linguis redactum2 vols. Budapest: Akadémiai Kiadó, 1979. 

— JERMYN  L.: The Butterfly Collector's Vade Mecum: or a Synoptical Table of English Butterflies. 1824. http://archive.org/stream/butterflycollect00jerm#page/n6/mode/1up

 

  — HELLER (John Lewis) - 1983 -"Studies in Linnaean method and nomenclature", Marburger Schriften zur Medizingeschichte, Bd.1983;7:1-326.Frankfurt am Main ; New York : P. Lang,

—HÜRTER Hans-Arnold 1988 Die wissenschaftlichen Schmetterlingsnamen, Herleitung und Deutung, Bottrop ; Essen : Pomp, 492 pages.

— ISAAK (Mark) Curiosities of the biological nomenclatureen ligne.

— JANSENN (August) 1980, "Entomologie und Etymologie der Namen der belgischen Tagfalter"; in : Phegea, driemaandelijks tijdschrift van de vereniging voor Entomologie van de Koninklijke Maatschappij voor Dierkunde van Antwerpen, Jgg.8 Nr.2, 1980.

 — KEMPER Heinrich 1959 Die tierischen Schädlinge im Sprachgebrauch, Berlin : Duncker & Humblot 1959. Google books.

— MACLEOD (Roderick Donald) 1959 Key to the names of British Butterflies and moths, 86 pp. Londres.

— RAMANN (Gustav) 1870-76, Die Schmetterlinge Deutschlands und der angrenzenden Länder in nach der Natur gezeichneten Abbildungen nebst  erläuterndem Text, 4 Bände, Band 1, Arnstadt 1870-1876. 

— SODOFFSKY (W), 1837. "Etymologische undersuchungen ueber die gattungsnamen der Schmetterlinge von W Sodoffsky, in Riga", Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou, n° VI, Moscou : imprimerie d'Auguste Sémen, 1837, 167 p. Archiv.org.

 — SPANNERT (Anton), 1888, Die wissenschaftlichen Benennungen der Europäischen Großschmetterlinge mit sâmmtlichen anerkannten Varietâten und Aberationen, Karl Duncker : Berlin,1888, 239 pages.

 —SPULER  (Dr Arnold), 1901-1908, Die Europas Schmetterlinge, . Vol.1. Allgemeiner Teil —Spezieller Teil. I-CXXVIII + 1-386 + [1]-[6], 265 fig. dans le texte, E. Schweizelbart'sche Verlagsbuchhandlung, Nägele und Dr Sproesser édit., Stuttgart, Allemagne. En ligne sur BHL

— Numen. The Latin lexicon :  http://latinlexicon.org/index.php

 



        II. Bibliographie entomologique : Rhopalocères.

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— BELLMANN Heiko, 2008 Quel est donc ce papillon, Les Guides Nathan, Paris : Nathan, 2008. Traduction française et noms vernaculaires par G.C. Luquet.

— BILLBERG (Gustav John) : Enumeratio insectorum in Museo Gust. Joh. Billberg ,[Stockholm] :Typis Gadelianis, 138 p. http://www.biodiversitylibrary.org/item/105024#page/87/mode/1up

— BLAB (Josef), RUCKSTULH (Thomas) ESCHE (Thomas)  [et al.], adaptation et traduction française LUQUET (Gérard-Christian), 1988 Sauvons les papillons  : les connaître pour mieux les protéger ; préface de Pierre Richard Paris : Duculot 1 vol. (192 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 27 cm Trad. de : "Aktion Schmetterling so können wir sie retten". 

 BOISDUVAL Histoire naturelle des insectes Roret 1836 books.google.fr/books?id=2Kgi4FH6kj0C

— BOISDUVAL ( Jean Alphonse),  GRASLIN, (Adolphe Hercule de), Dumesnil (P.C.R.C)  Rambur (Pierre).1833 Collection iconographique et historique des chenilles ou description et figures des chenilles d'Europe, avec l'histoire de leurs métamorphoses et des applications à l'agriculture, Paris : Librairie encyclopédique de Roret, 1832-1837 [1833]. BHL Libr

—  BOISDUVAL (Jean-Alphonse) Essai sur une monographie des zygénides : suivi du Tableau méthodique des lépidoptères d'Europe Paris : Méquignon-Marvis 1829 Gallica

— BOITARD (Pierre ) Manuel d'entomologie ou Histoire naturelle de insectes: contenant la synonymie de la plus grande partie des espèces d'Europe et des espèces exotiques les plus remarquables, Tome second, Paris : Roret, 1828,  Gallica

— BRIDGES (Charles A.) 1993 Bibliography (Lepidoptera: Rhopalocera)  2nd ed. C.A. Bridges in Urbana, Ill . Archiv.org. 

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— DALE (Charles William) 1890 The history of our British butterflies containing - a full bibliographical note of each species, with copious extracts from the old authors; and full descriptions of all the British species, their eggs, caterpillars, chrysalides and varieties, with a notice of their habits, localities, frequency,  J. Kempster : London 1890 Archiv.org.

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— DUPONT (Pascal), DEMERGES (David), DROUET (Eric) et LUQUET (Gérard Chr.). 2013. Révision systématique, taxinomique et nomenclaturale des Rhopalocera et des Zygaenidae de France métropolitaine. Conséquences sur l’acquisition et la gestion des données d’inventaire. Rapport MMNHN-SPN 2013 - 19, 201 p. 

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— DUPONCHEL (Philogène Auguste Joseph) 1849 Iconographie et histoire naturelle des chenilles pour servir à de compléter une l'Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons de France, de MM. Godart et Duponchel . Paris : Germer Baillère, 1849. BHL.Library

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— ENGRAMELLE (R.P. Jacques Louis Florentin), 1779, Papillons d'Europe peints d'après nature par M; Ernst et gravés et coloriés sous sa direction. Première partie. Chenilles, Crysalides et Papillons de jour décrits par le R.P. Engramelle, Religi[eux] Augustin, Q[uartier] S[aint-] G[ermain] Se vend à Paris chez M. Ernst, auteur ; Bazan ; P.M. Delaguette, imprimeur ;  Basan & Poignant marchands d'Estampes rue et et Hôtel Serpente. Paris : Delaguette/Basan & Poignant 1779. Tome II . (i-ii), pp 207-229, espèces n° 102-112, puis suppléments pp; 230-333 puis Table. Books-Google.

— ESPER (Eugenius Johannes Christian) Die Schmetterlinge in Abbildungen nach der Natur / mit Beschreibungen, herausgegeben mit Zusätzen von Toussaint von Charpentier. Leipzig : T.O. Weigel, [1776-1807 /1829-1839] En ligne BHL.

  — FABRICIUS (Johann Christian) 1807  "Nach Fabricii systema glossatorum" in Johann Karl Wilhelm Illiger, "Die Neueste Gattungs-Eintheilung der Schmetterlinge [...], Magazin für Insektenkunde , Braunschweig [Brunswick] (6) https://archive.org/stream/magazinfrinsek06illi#page/280/mode/2up

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Tutt vol.1 1906 : http://archive.org/stream/naturalhistoryof08tutt#page/n8/mode/1up

Tutt vol.2 1908 : http://archive.org/stream/naturalhistoryof09tutt#page/n4/mode/1up

Tutt v3 1909 :http://archive.org/stream/naturalhistoryof10tutt#page/n4/mode/1up

Tutt v4 1914 : http://archive.org/stream/naturalhistoryof04tut#page/n4/mode/1up

 

 De Villers 1789 :  https://archive.org/stream/carolilinnaeient02linn#page/n11/mode/2up

Walckenaer : http://www.biodiversitylibrary.org/item/79375#page/289/mode/1up

Westwood et Humphreys 1841 : http://biodiversitylibrary.org/bibliography/12483#/summary

Wilkes, english moths and butterflies http://books.google.fr/books?id=x1xnr4VCDe0C&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false 

Goettingen animalbase : base de donnée : http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/search

Butterflies of America : http://butterfliesofamerica.com/polyommatus_icarus.htm

Références Bibliographiques en taxonomie : http://butterfliesofamerica.com/US-Can-Cat.htm

 Bestimmungshilfe für die in Europa nachgewiesenen Schmetterlingsarten :http://www.lepiforum.de/

— Un beau plaidoyer sur les noms de papillons :

 http://excerpts.numilog.com/books/9782759217045.pdf 

— Articles biographiques sur les taxonomistes entomologistes 

  http://gap.entclub.org/taxonomists/index.html 

   — http://www.reserves-naturelles.org/sites/default/files/fichiers/protocole-rhopalo-liste-especes.pdf

— site d'identification ;http://r.a.r.e.free.fr/interactif/photos%20nymphalidae/index.htm

 

 

 

 

                                          


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Published by jean-yves cordier
23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 17:23

 

Zoonymie (étude du nom) du papillon le Misis  Hyponephele lycaon (Rottemburg, 1775)

 

La zoonymie (du grec ζῷον, zôon, animal et ónoma, ὄνομα, nom) est la science diachronique  qui étudie les noms d'animaux, ou zoonymes. Elle se propose de rechercher leur signification, leur étymologie, leur évolution et leur impact sur les sociétés (biohistoire). Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), et la toponymie (étude des noms de lieux) elle appartient à l'onomastique (étude des noms propres).

 

Elle se distingue donc de la simple étymologie, recherche du « vrai sens », de l'origine formelle et sémantique d'une unité lexicale du nom.

 

Résumé. 

 

Hyponephele Muschamps, 1915. Nom créé pour placer le lycaon, alors placé dans le genre Epinephele de Hübner [1819], dans un genre propre : le nom Hyponephele n'est que le contre-pied d'Epinephele par symétrie des suffixes épi- "au dessus" et hypo- "au-dessous, le nouveau genre s'inscrivant en dessous du premier. Par contre, Hübner avait introduit dans la construction de son genre le mot grec Νεφέλη / Nephélê, de νέφος / néphos, " nuage " "Nuées", afin de qualifier l'aspect du revers des ailes, "gris-nuage". Dans la classification de Hübner, ce genre appartient à sa famille des Wolkige ou Nubilae, "Les Nébuleux".

lycaon : nom qui évoque dans la mythologie le roi Lycaon, métamorphosé par Zeus en loup en punition de lui avoir servi en repas de la chair humaine. Chez la femelle de H. lycaon, les deux ocelles noirs pupillés sur fond fauve des ailes supérieures évoquent le regard du loup.

 

—" Le Misis" Engramelle, 1779. Nom de berger dans les pastorales du XVIIIe siècle. Misis rejoint ainsi la série des papillons aux noms de bergers et bergères comme Tircis , Myrtil et Amaryllis. Godart  lui donna en 1822 le nom de "Satyre Eudora", du nom de l'ancien nom spécifique,  Papilio eudora d'Esper. Luquet choisit en 1986 le nom de "Misis" mais cite aussi "le Lycaon" et "le Bioculé" d'un auteur suisse.

 

 

           I. Nom scientifique.


1. Famille et sous-famille.

a) Famille des Nymphalidae Rafinesque, 1815.

Cette famille comporte (Je suivrai Dupont & al. (2013) ) 8 sous-familles en France :

  • Sous-famille des Libytheinae Boisduval, Rambur, Dumesnil & Graslin, [1833]
  • Sous-famille des Danainae Boisduval, [1833] 
  • Sous-famille des Limenitidinae Butler, 1870
  • Sous-famille des Heliconiinae Swainson, 1822 
  • Sous-famille des Apaturinae Boisduval, 1840
  • .Sous-famille des Nymphalinae Swainson, 1827
  • Sous-famille des Charaxinae Doherty, 1886
  • Sous-famille des Satyrinae Boisduval, [1833]

 

b) Sous-famille des Satyrinae Boisduval, [1833]

Dupont & al. (2013) s' appuient sur les travaux de PEÑA & al. (2006) pour la systématique des Satyrinae.

 c) Tribu des Satyrini Boisduval, [1833]Les Satyrines ou Satyres


  • Sous-tribu des Parargina Tutt, 1896
  • Sous-tribu des Coenonymphina Tutt, 1896 
  • Sous-tribu des Melanargiina Wheeler, 1903
  • Sous-tribu des 
  • Sous-tribu des Erebiina Tutt, 1896
  • Sous-tribu des Satyrina Boisduval, [1833]

d) Sous-tribu des Maniolina Grote, 1897 :

  • Genre Pyronia Hübner, [1819] 
  • Genre Maniola Schrank, 1801
  • Genre Aphantopus Wallengren, 1853
  • Genre Hyponephele Muschamps, 1915

 

    

2. Nom de genre : Hyponephele Muschamps, 1915.

 

a) Description originale : 

  Muschamp, P. A. H. 1915. The Ci-devant genus Epinephele. The Entomologist's record and journal of variation, 27(7/8): 152-156. page 156 [http://biodiversitylibrary.org/page/8930480]

 — Description : description des genitalia par Muschamp

 

— espèce spécifique : 

   — Ce genre renferme deux espèces en France :

  • Hyponephele lupina (O. Costa, [1836]) le Louvet.
  • Hyponephele lycaon (Rottemburg, 1775) le Misis.

 

 Origine et signification du nom Hyponephele

— Hans A. Hürter (1998) page 166 :

 

Ὑπὀ Hypo : unter unterhalb ; hinunter, hinab in, hinter

  ἡ νεφελεη, ἡς

1. Wolke, Gewölk, Nebel ; Dunkel, Finsternis

2. dichte menge ; Schar ; Schwarm, Haufe 

Deutung.

Wenn man den Begriff « Wolke, bewölkt, umwölkt » auf die Färbung der Flügel bezieht, könnte man Epinephele bewölkten, also dunklen Flügeloberseiten (epi-) zuordnen und Hyponephele bewölkten, also Flügelunterseiten (ὑπὀ). Betrachtet man aber die diesen Gattungen zu gehörigen Arten, (für Epinephele die ManiolaArten) so wird rasch deutlich, daß eine solche rein sprachliche Deutung unzutreffend ist ; dann könnten auch viele andere Gattungen und Arten zu Epinephele und Hyponephele gestellt werden.

 Wahrscheinlich hat Hübner -von der mythologischen Gestalt Nephele ausgehend – eine Wortschöpfung vorgenommen, wie in  anderen Fällen auch. Bei der Aufspaltung der Gattung lag es nahe, an Stelle der Vorsilbe epi- die Vorsilbe hypo- zu setzen, um so einen verwandten Gattungsnamen zu erhalten.

Da Hübner über seine Namensbildungen keine Erläuterung hinterlassen hat, kann nur vermutet werden, was er im Sinne hatte.

               Essai de traduction :

Ὑπὀ (Hypo): sous ci-dessous; vers le bas, vers le bas derrière 

  ἡ νεφελεη, ἡς 

1. nuage, nuages​​, brouillard; Sombre, l'obscurité 

2. Volume dense; foule; Essaim, foule 

Interprétation. 

Si on estime que le terme «nuage, nuageux, nébuleuse» fait référence à la couleur des ailes, on pourrait comprendre le nom Epinephele comme "ailes supérieures (epi) d'aspect nuageux  sombre   et Hyponephele "face inférieure des ailes d'aspect nuageux, au  dessous  (hypo- ὑπὀ). Mais en regardant ces genres appartenant à des espèces (pour Epinephele l'espèce Maniola) il sera rapidement évident qu'une telle interprétation purement linguistique est incorrecte ; de plus, de nombreux autres genres et espèces pourraient être invités à être classées comme  Epinephele et Hyponephele

  Probablement Hübner - à partir d' une figure mythologique Nephele au départ - a fait un néologisme, comme dans d'autres cas. Avec la division du genre, il était naturel de placer le préfixe 'épi-, le préfixe hypo pour définir, de façon à obtenir un nom de genre liées. 

Puisque Hübner n'a laissé  aucune explication sur la formation de son nom, nous ne pouvons que deviner ce qu'il avait en tête.

 

Discussion.

         a) Le Catalogue ou Verzeichniss de Hübner publié entre 1816 et 1821 est divisé en Phalanx, Stirps, Familia et Coitus, ses genres. Le 6ème Coitus de la 4ème Famille (des Nubilae) de la 9ème Stirps  (Orcéades = Satyri des Fabricius) de la 1ère Phalange des Papiliones porte le nom d'Epinephele et se trouve à la page 59. 

Familia D : Wolkige, Nubilae (Nuageux, Nébuleux).

         Die Flügel oben düsterfärbig, unten wolkig angelegt.

"La face supérieure des ailes sombres, la face inférieure "couverte de nuages"."

[...]

6. Epinephelen, Epinephelae. (nuageux au dessus, ou, au dessus des nuées ?)

Die Flügel ober graulichbraun; unten die Schwingen rostgelb, die Senken trübgrau wolkig. "Les ailes supérieures brun grisâtre; rouille jaune sous les ailes, le revers ​​gris-nuage terne.Familia D : Wolkige, Nubilae (Nuageux, Nébuleux)

         Die Flügel oben düsterfärbig, unten wolkig angelegt.

"La face supérieure des ailes sombres, la face inférieure "couverte de nuages"."

 1. Hipparchien, Hipparchiae

2. Minoen, Minoes.

3. Eumeniden, Eumenides

4. Oeneiden, Oeneides, 

5. Pyronien, Pyroniae

6. Epinephelen, Epinephelae. (nuageux au dessus, ou, au dessus des nuées ?)

Die Flügel ober graulichbraun; unten die Schwingen rostgelb, die Senken trübgrau wolkig. "Les ailes supérieures brun grisâtre; rouille jaune sous les ailes, le revers ​​gris-nuage terne.

  •  
    •  
      •  
        • Janira (= jurtina)
        • Eudora (= lycaon)
        • Synclimene (= climene)

b) Dans son article de 1915,  Muschamp part de la constatation que le genre Epinephele est très hétérogène et qu'il contient en réalité plusieures genres ; ce qui va l'amener à créer un nouveau genre. A l'époque où il écrit le genre Epinephele contenait sept espèces, jurtina, nurag, lycaon, narica, tithonus, ida et pasiphaë. Muchamps estime qu'il est temps de fonder la taxonomie de ces espèces sur l'étude de leur genitalia. Celle de lycaon  lui permet de démontrer la différence de cette espèce avec les autres, et notamment avec janira, argument qui justifie de créer un nouveau genre. Il écrit :

Both Familia and Coitus are, naturally enough, purely colour arrangements. The first mentioned Epinephele is janira n°565, and this is followed by eudora, esp. (=lycaon, Rott.), and by synclimene (climene, Esp.). We turn to the 5th Coitus, the Pyroniae, and we find the three butterflies that have been since placed with janira, viz, thithonus, ida, and narica. We have thus a name provided for the tithonus group ; Pyronia tithonus. Pasiphae, Hübner calls it pasyphae (p.60), has its place in the next Familia — the Marmotae [sic]— and belongs to the third Coitus, the Tisiphonae ; now, as tisiphone (our glacialis var. Pluto) has its uncontested place among the Erebiae, we may safely utilize the name Tisiphone for the pasiphae group. I don't think I am wrong in assuming that no author has till now separated lycaon from janira, so there is nothing for it but to find it a new name ; I should propose then, the new generic name Hyponephele. P.A.H.M.           

 

             "[...] Je ne pense pas me tromper en disant qu'aucun auteur n'a déjà séparé lycaon de janira ; par conséquent, il ne reste plus d'autre solution que de créer un nouveau nom ; je propose donc le nouveau nom de genre Hyponephele."

 

   Janira = jurtina restera dans le genre Epinephele Hübner, puis rejoindra le genre Maniola lorsque l'antériorité de Schrank 1801 sera avérée. Il est manifeste dans l'article de Muschamp que son nouveau nom de genre n'est pas choisi selon des critères liès à la signification sémantique de Hyponephele ; pour être plus clair, il ne s'embarrasse pas de savoir quel est le sens étymologique d'Epinephele, mais il en crée une sorte de duplicata en miroir : face à Epi-nephele, il crée Hypo-nephele, à seule fin de fonder un nouveau cadre pour recevoir son lycaon. Si Hübner a — comme je le crois— placé une intention descriptive derrière son Epinephele, ce n'est pas le cas de Muschamp. On comprend donc que le raisonnement développé par Hürter, qui voulait donner une signification commune aux deux noms (ailes supérieures nébuleuses pour Epinephele, et alors donc  ailes inférieures nébuleuses pour Hyponephele, or cela ne fonctionne pas) trouve ici sa limite."



c) L'origine de l'Epinephele de Hübner.

Il me paraît certain que le nom Epinephele ne trouve pas son sens dans les personnages de la mythologie grecque portant le nom de Néphélé (1. l'ancêtre des centaures, une nuée qui s'unit avec Ixion ; 2.Néphélé (épouse d'Athamas), mère de Phrixos et Hellé.), mais du  grec ancien Νεφέλη / Nephélê, de νέφος / néphos, « nuage », en latin Nebula ou Nubes) et qu'il se décompose en épi-, "au dessus" et nephele, "nébuleux". Deux solides arguments sont à notre disposition.

Le premier est le nom de la Famille à laquelle appartient le genre Epinephele :  Familia D : Wolkige, Nubilae (Nuageux, Nébuleux). Nom qui est renforcé par les caractères de cette famille : Die Flügel oben düsterfärbig, unten wolkig angelegt. "La face supérieure des ailes sombres, la face inférieure "couverte de nuages"." Le terme wolkig tapé sur mon clavier fait apparaître cette image :

                                       images?q=tbn:ANd9GcR_oJnN59pcNYlzQrO6KNy

Le second argument, qui renforce le premier, réside dans la description du genre Epinephele lui-même : il s'agit de la reprise de l'adjectif wolfigDie Flügel ober graulichbraun; unten die Schwingen rostgelb, die Senken trübgrau wolkig. "Les ailes supérieures brun grisâtre; jaune-rouille [fauve]  sous les ailes, le revers ​​gris-nuage terne. 

 

On voit que la seconde partie du nom est un adjectif de couleur qualifiant l'aspect gris nébuleux des ailes. Seul la première partie, Epi- est déconcertante si on pense que ce suffixe décrit la face supérieure des ailes. Il ne reste plus qu'à penser autrement, en pensant par exemple aux papillons posés, les ailes repliés ne laissant voir "au dessus" que le gris de leurs ailes. Penser autrement ? C'est ce à quoi je vais m'employer dans ma conclusion. 

© article wikipédia

220px-Hyponephele_lycaon.jpg 

 

Conclusion 

Le nom de genre Hyponephele, du grec hypo-, en dessous" et -nephele, "Nuées" a été créé par Muschamp en 1915 pour accueillir dans un nouveau genre l'espèce lycaon, classé alors dans le genre Epinephele Hübner [1819], du grec epi-, "au dessus" et -nephele : venant s'inscrire après, en dessous, ou en complément de l'ancien genre, il en constitue un sorte d'équivalent ou de double inversé sur le plan sémantique, sans souci de la signification étymologique d'Epinephele qui échappait d'ailleurs peut-être d'ailleurs à Muschamp ou ne le préoccupait pas.

  Jacob Hübner a certainement construit par contre son nom Epinephele, placé lui-même dans la Famille Nebulae (Les Nébuleux) pour qualifier la couleur grise terne du revers des ailes inférieures (worfig = "nuageux" en allemand, adjectif utilisé dans la description de ce revers. Mais au dessus (epi- en grec) de cette couverture nuageuse émerge le pan jaune fauve de l'aile supérieure, comme un ciel radieux ici centré par un cercle noir. (image Wikipédia)

           alt=Description de cette image, également commentée ci-après 220px-Hyponephele_lycaon_downside.jpg


 3.  Nom d'espèce : Hyponephele lycaon (Rottemburg, 1775).


a) Description originale

Papilio lycaon Rottemburg, 1775 :  Rottemburg, S. A. V. 1775. Anmerkungen zu den Hufnagelischen Tabellen der Schmetterlinge. Erste Abtheilung. Der Naturforscher, 6: 1-34, page 17
Pap. Lycaon. Nymphalis Gemmatus.
Dieser Vogel gleicht sehr dem Pap. Iurtina und Ianira Linnaeus (Pap. Pamphilus Hufnagel) auch unterscheiden sich bende Geschlechter auf eben die Arte, wie den jenen. Das Weibchen ist foldendergestalt gezeichnet : die oberflügel sind auf der obern Seite röthlich gelb, wie beym pap. Iurtina, an der Einlenkund dunkelbraun, mit einer breiten dunkelbraunen Einfassung. Sie haben zwei Augen, das eine in der obern Spitze das andre unter diesem im unter Winkel. Diese benden Augen sind schwarz, das obere mit einer weissen Pupille, das untere aber allezeit ohne Pupille ; zuweilen hat auch das odere Auge keine Pupille. Einige haben dicht untern den obern Auge einen kleinen schwarzen Punkt ...etc...

 

 

c)  Localité-type et répartition.

 — Localité-type : environs de Berlin, Allemagne

 Leraut (et Funet, et Hürter) citent comme auteur Kühn, 1774. Le nom lycaon Kühn, 1774 est invalide car le nom de genre Papilio n’est jamais mentionné dans l’ouvrage. Pourtant Rottemburg ne se déclare pas  être l'auteur de ce nom, comme il le fait dans ses autres créations (exemple page 11 "ich nemme ihn pap. Alciphron"). 

 — Selon Dupont & al. 2013 Tshikolovets retient deux sous-espèces

  • nikokles Fruhstorfer, 1909. Localité-type  : Simplon, Suisse. Ce taxon est présent en France (Massif-Central et sud-est),  en Suisse, dans le nord de l’Italie, le sud de l’Allemagne et l’ouest de  l’Autriche
  •  macrophthalma Fruhstorfer, 1909. Localité-type : Castille, Espagne. Ce taxon est présent en France dans les Pyrénées-Orientales.

 — Selon Dupont & al. 2013, cette espèce est présente de la péninsule Ibérique à la Transbaïkalie. Elle est aussi présente en Anatolie. Les chenilles se nourrissent sur diverses Poaceae. 

— description Wikipédia : "Le Misis est un papillon de taille moyenne au verso de couleur marron clair mordoré avec chez le mâle une bande androcomiale étroite et interrompue par les nervures et un seul ocelle à l'apex peu visible et chez la femelle une large bande marginale plus claire portant aux antérieures deux ocelles foncés cerclés de clair.

Le revers des antérieures est orangé bordé de brun avec un ocelle chez le mâle, deux chez la femelle et des postérieures de couleur variable, grisâtre, brun grisâtre ou blanchâtre."

 

c) Synonymes  INPN (Muséum) et sous-espèces.

Liste des synonymes :

  • Epinephele lycaon macrophthalma Fruhstorfer, 1909 :  Fruhstorfer, H. (von) 1909. Neue Palaearkten.Internationale entomologische Zeitschrift, 3(21): 117-121, page 120.

  • Epinephele lycaon nikokles Fruhstorfer, 1909 : Fruhstorfer, H. (von) 1909. Neue Palaearkten.Internationale entomologische Zeitschrift, 3(21): 117-121 page 120.

  • Hyponephele lycaon macrophthalma (Fruhstorfer, 1909)

  • Hyponephele lycaon nikokles (Fruhstorfer, 1909)

  • Hyponephele lycaon (Kühn, 1774)

  • Papilio lycaon Rottemburg, 1775

 

Sous-espèces : 

 — Selon Dupont & al. 2013 Tshikolovets retient deux sous-espèces

  • nikokles Fruhstorfer, 1909. Localité-type  : Simplon, Suisse. Ce taxon est présent en France (Massif-Central et sud-est),  en Suisse, dans le nord de l’Italie, le sud de l’Allemagne et l’ouest de  l’Autriche
  •  macrophthalma Fruhstorfer, 1909. Localité-type : Castille, Espagne. Ce taxon est présent en France dans les Pyrénées-Orientales.

 

c) Origine et signification du nom : 

        

 Les interprétations des étymologistes :

— Gustav Ramann (1870-1876), page 98 :

war ein König in Arcadien, welcher Menschen schlachtete und seinen Gästen vorsetzte. Als er den bei ihm eingekehrten Jupiter (Zeus), "ebenfalls schlachten wollte, wurde er von diesem in einen Wolf verwandelt"

— L. Glaser (1887) page 130 :

König in Arkadien

 — Anton Spannert (1888), page 49 :

ein König von Arkadien, der von Zeus seiner Frevelthaten wegen in einen Wolf verwandelt wurde

— Arnold Spuler ( 1908) 1 page 45 :

König von Arkadien, von Zeus in einer Wolf verwandelt.

— Hans-A. Hürter (1998) page 169: 

Cet auteur détaille les 3 personnages mythologiques connus sous le nom de Lycaon avant de conclure :

Deutung. Lycaon 2, der vater des Pandaros, war nicht so bekannt, daß ihn der Erstbeschreiber Kuehn 1774 bei der Namensgebung im Sinn hatte; Lycaon 1, der Sohn des Priamos, könnte es schon eher gewesen sein, er war ja auch Bruder des Polydoros, nach dem Staudinger 64 polydorus benannte.

Vieles spricht dafür, daß Kuehn den Lycaon 3, König von Arkadien, meinte, der von antiken Schriftstellern am häufigsten beschrieben wurde. So sehen es auch Spuler und Ramann. Bemerkenswert sind seine Töchter Dia und Helike, ferner sein Enkel Arkas. Nach ihnen sind ebenfalls Tagfalter benannt.

 

 

 

Discussion : 

        Il ne me paraît pas crucial pour l'étude de la manière dont les naturalistes ont nommé les espèces de papillons de s'étendre sur des débats mythologiques. Ce qui est évident, c'est que, pour Kuhn (l'auteur vraisemblable de ce nom) comme pour Rottemburg qui en donna la première publication valide, le nom de Lycaon évoque un personnage mythologique transformé en loup. Le plus connu étant le roi d'Arcadie, je retiens ce fils de Pélasgos et de Mélibée, et le récit du premier Livre des Métamorphoses d'Ovide (v.209-240)  selon lequel Lycaon  avait, par impiété et bravade, servi comme repas à Jupiter transformé en mendiant  les membres d'un jeune otage qu'il avait égorgé. Pour le punir, Jupiter le transforma en loup, ce qui est conforme à l'origine de son nom (du grec ancien Λυκάων : "loup" / Lykáôn). Ce nom ne nécessite pas de connaître les détails d'une légende assez complexe pour renvoyer, dans la culture européenne, au  motif du « loup-garou » et de la lycanthropie, récurrent dans le folklore universel.

 Bien que je répugne à interpréter —du moins chez Linné— les noms propres des espèces en relation avec des caractéristiques descriptives de celles-ci, je me permets de remarquer que, dans la description originale, les deux yeux noirs éclairés par une pupille claire m'évoque (et aurait pu évoquer à l'auteur) des yeux de loup.

 

              II. Noms vernaculaires.

 

 

 

 

I. Les Noms français. 

 

 

 

1. Le Misis,  Engramelle, 1779.

Jacques Louis Engramelle 1779 Papillons d'Europe, peints d'après nature, Volume 1  page 127 n°55 Planche XXVIII fig. 55 a-b dessinée par  J.J Ernst et gravée par Juillet.  

— référence : Esper tome I tab. 45 Supp. 21 fig. 1 page 374.

a)  Mysis est un personnage  d'une comédie de Térence ( 190- 159 avant Jésus-Christ) , l'Andrienne  : Mysis y est la servante de la jeune Glycère.

b) Misis ou Mysis est un nom de berger dans de nombreuses pastorales du XVIIIe siècle. Juste avant la parution des Papillons d'Europe (1779) le nom apparaît dans une multitude d'ouvrages. Ainsi, "Mysis et Glaucé: poème en trois chants", traduit du grec par l''Abbé Seran de La Tour en 1748. Ou le "Misis et Glaucé" de M. de Chenevières, et que celui-ci avait adressé à Voltaire : ce dernier y fait allusion dans la lettre 112 de sa Correspondance, en 1756.  En 1777, Jean-Jacques Rousseau donne, dans les "Extraits divers de divers auteurs" Le Prix de la Constance " tiré de tous les Opéras de Quinault, et où les personnages sont Misis, Eglé (aimée de Misis), Tircis (tiens!), et le chœur de Bergers et de bergères. on y trouve ces vers admirables : 

— Misis :J'aimerai toujours ma bergère.

— Églé : J'aimerai toujours mon berger.

— Misis : Mon amour est sincère. J'aimerai toujours ma bergère.

— Églé : Mon cœur ne peut changer. J'aimerai toujours mon berger.

Dans les Œuvres Complètes du cardinal de Bernis de 1767  Mysis apparaît dans la Romance Amours infortunés de Mysis et Zara alors qu'il est aimé d'Églé dans le Poème Les Quatre Saisons.

Dans les Lettres Athéniennes de Crébillon Fils (1771), Mysis est "une vile courtisane".  Jean-François Marmontel est l'auteur d'un Mysis et Délie de 1743.  Blin de Sainmore écrit un dialogue entre deux bergers, Daphnis et Misis ; le berger Floridan prend le masque de Misis dans un Ballet héroïque de 1773 ; etc...

Dans l'ouvrage d'Engramelle, le Misis succède à l'Amarillis (nom d'une bergère des Bucoliques de Virgile) et au Mirtil (nom d'un berger des Bucoliques) ; il précède Procris et Céphale (couple de la mythologie), puis le Daphnis (berger des Bucoliques), et le Moelibée (idem). Il est donc tout à fait logique que, dans une telle compagnie pastorale, ce soit le berger Misis, et non la servante Mysis de Térence, qui soit deviné sous le nom de ce papillon, dans une série débutée par Geoffroy dans son Histoire des insectes de 1762. 

 

3. Satyre Eudora, Latreille et Godart 1819

Latreille et Godart Encyclopédie méthodique, Paris : Vve Agasse tome 9, page 541 n° 164.

Cet article permet de disposer de l'ensemble des références bibliographiques sur cette espèce, notamment par les auteurs germaniques, autrichiens ou suisses.

 

 

4. Satyre Eudora  Godart 1822.

      Jean-Baptiste Godart, Histoire naturelle des lépidoptères ou papillons d'Europe, Paris : Crevot 1822 , Diurnes seconde partie, Départements méridionaux page 128  n° XLVIII

Planche XVIII  fig. 1-2 (mâle) et 3 (femelle) dessinée par Dumenil et gravée par Lanvin.

 


XLVIII SATYRE EUDORA

Papilio Eudora (Fab. Hübn., Illig. Ochen.)

Papilio Janirula et Papilio Eudora (Esp.)

Le Misis (Engram.)

Le dessus des deux sexes est d'un brun clair et un peu chatoyant, avec un point noir vis-à-vis du sommet des ailes supérieures du mâle, et deux points semblables mais plus gros et alignés sur une bande fauve à l'extrémité des ailes supérieures de la femelle. le mâle a en outre vers le milieu du bord interne des dites ailes une raie noirâtre oblique en épi ou formés par des poils divergents.

Le dessous des premières ailes est fauve, avec le pourtour brun et deux yeux noirs à prunelle blanche dans la femelle, un seul œil dans le mâle. Le dessous des secondes ailes est d'un cendré brunâtre, avec une bande plus pâle dépourvue nde taches, et se faisant plus ou moins sentir sur la surface opposée.

 


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5. La revue des noms vernaculaires par Gérard Luquet en 1986.

 

  Dans la révision des noms vernaculaires français des rhopalocères parue dans la revue Alexanor en 1986, Gérard Christian Luquet proposait comme nom principal "Le Misis" et admet en nom accessoire Le Lycaon" cité par M. Devarenne en 1983 et "Le Bioculé" cité par Rappaz en 1979.


 

6.  Noms vernaculaires contemporains :

 

 

— Lafranchis, 2000 : "Le Lycaon, Le Misis" .

— Tolman & Lewington / P. Leraut 2009 : "Misis".

— Wikipédia : "La Lycaon, ou Misis, ou Bioculé ".

 

 

III. Les noms vernaculaires dans d'autres pays.

 

  • "Kleines Ochsenauge" en allemand
  • "Grauw  zandoogje" en néerlandais
  • "Idänhäränsilmä" en finnois

               

 

 

 

        Bibliographie, liens et Sources.

 

 

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— Inventaire national du patrimoine naturel (Muséum) : Hyponephele lycaon

— UK Butterflies : non décrit

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—  PODA (Nicolaus) 1761. Insecta Musei Græcensis, quæ in ordines, genera et species juxta systema naturæ Caroli Linnæi. Graecus [= Graz]. (Widmanstadius). 127 pp. Google books

— RAY  (John) Historia insectorum, Londini 1710 Archive.org

— RÉAUMUR [René-Antoine] de Ferchault 1734-1748 Mémoires pour servir à l'histoire des insectes   Paris : Imprimerie Royale, 6 volumes, de 1734 à 1748 [un 7e, copie du manuscrit original, paraîtra en 1928], 267 planches gravées par Simoneau, Lucas, Haussard et Fillioeul. En ligne BHL.  Voir aussi VALLOT J.N. 1802.

 ROBERT (Paul A.)  1934 — Les Papillons dans la nature, Delachaux et Niestlé : Neufchâtel et Paris,  405 p., 64 pl. couleurs books.google.fr/books?id=jSFDAAAAYAAJ

— RÖSEL VON ROSENHOF   1764-68  De natuurlyke historie der insecten; voorzien met naar 't leven getekende en gekoleurde plaaten. Volgens eigen ondervinding beschreeven, door den heer August Johan Rösel, van Rosenhof, miniatuur-schilder. Met zeer nutte en fraaie aanmerkingen verrykt, door den heer C. F. C. Kleemann ...Te Haarlem, By C. H. Bohn en H. de Wit, boekverkoopers [1764-68] BHL Library 
— Rösel von Rosenhof 1746 Der monatlich herausgegebenen Insecten-Belustigung  Nürnberg.http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/roesel1746ga

 — SALMON (Michael A.) 2000, The Aurelian legacy, British butterflies and their collectors, University of California Press, 2000.

— SCHAEFFER (Jacob-Christian)  Iacobi Christiani Schaefferi  1766Icones Insectorum circa Ratisbonam indigenorum coloribus naturam referentibus expressae = Natürlich ausgemahlte Abbildungen Regensburgischer Insecten Regensburg [Ratisbonne]: gedruckt bey H.G. Zunkel, [1766?-1779?] ; Gravure par Haid, Johann Jacob (1704-1767), 5 tomes in-4° avec 220 planches coloriées VOL. II Google

SCOPOLI (Jean-Antoine) Ioannis Antonii Scopoli Med. Doct. S.C.R. ... Entomologia Carniolica exhibens insecta Carnioliae indigena et distributa in ordines, genera, species, varietates : methodo Linnaeana. Vindobonae :Typis Ioannis Thomae Trattner ...,1763. En ligne BHL.

 — SCUDDER, S. H. 1875. "Historical sketch of the generic names proposed for Butterflies: a contribution to systematic nomenclature". Proceedings of the American Academy of Arts and Sciences, 10: 91-293. 

— SODOFFSKY (Wilhem),1837. "Etymologische Untersuchungen ueber die Gattungsnamen der Schmetterlinge"  Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou. 10(6) : 76-97.

 — SOUVESTRE (Émile), 1836  Voyage dans le Finistère par Jacques Cambry, revu et augmenté par- : "Tableau systématique des lépidoptères qui se trouvent dans le département du Finistère" par  [(Hesse et) Le Borgne de Kermorvan] Brest : Come et Bonetbeau, 1835 page 165

— SWAMMERDAM (Jan) 1685 Historia insectorum generalis et 1737-38 Biblia naturae (Leyde)

http://docnum.unistra.fr/cdm/compoundobject/collection/coll13/id/65389/rec/3

— TOLMAN (Tom), LEWINGTON (Richard), Guide des papillons d'Europe et d'Afrique du Nord, traduction et adaptation française Patrick Leraut,  Paris : Delachaux et Niestlé 1999 et 2009, 384 pages.

— VALLOT J.N. Concordance systématique, servant de table de matières à l'ouvrage de Reaumur, Paris : Grégoire, Thouvenin, 1802. En ligne Google books.

  — VILLERS (Charles de) 1789 Caroli Linnaei Entomologia, faunae Suecicae descriptionibus aucta : DD. Scopoli, Geoffroy, de Geer, Fabricii, Schrank, &c., speciebus vel in systemate non enumeratis, vel nuperrime detectis, vel speciebus Galli australis locupletata, generum specierumque rariorum iconibus ornata; curante & augente Carolo de Villers .. Lyon : Pietre et Delamollière, (1789). https://archive.org/stream/carolilinnaeient02linn#page/n11/mode/2up

— WALCKENAER (C.A.) 1802,  Faune parisienne, insectes, ou, Histoire abrégée des insectes des environs de Paris classés d'après le système de Fabricius; précédée d'un discours sur les insectes en général, pour servir d'introduction à l'étude de l'entomologie accompagnée de sept planches gravées Paris : Dentu 1802 en ligne BHL.  

 

— WESTWOOD (J O) & HUMPHREYS (Henry Noël),1841. British butterflies and their transformations, William Smith : London  BHL

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— WILKES (Benjamin), 1747-49 The english moths and butterflies, etc... London : printed for the author  Books.Goggle

— ZIMMER, (Dieter E., rédacteur du mensuel Der Zeit) 2012 A guide to Nabokov's Butterflies and Moths et Butterflies and Moths in Nabokov's Published Writings , Web version 2012.


 

                           III. Boite à liens. 

      Liste des références d' auteurs avec les liens vers leurs publications:  http://www.ukbutterflies.co.uk/references.php

Taxonomie : Global Butterfly Information System :http://www.globis.insects-online.de/search

Mythologie Grecque : Myth Index http://www.mythindex.com/greek-mythology/Names-E.html

Les papillons du Systema Naturae de 1758  :   http://en.wikipedia.org/wiki/Lepidoptera_in_the_10th_edition_of_Systema_Naturae

Albin :http://gdz.sub.uni-goettingen.de/dms/load/img/?PPN=PPN477852769

Billberg http://www.biodiversitylibrary.org/item/105024#page/87/mode/1up

Boisduval chenille 1832 :   http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/51588#/summary

Boisduval Tableau meth. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97190k/f1.image.pagination.r=Boisduval.langFR

Boisduval 1832 Icones I http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k441589r

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Boitard, 1828. : http://books.google.fr/books?id=K3ShlXhmFsEC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

Cramer  http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/43777#/summary

Dale https://archive.org/stream/historyofourbrit00dalerich#page/n5/mode/2up

Denis et Schiffermüller : http://gdz.sub.uni-goettingen.de/dms/load/img/?PPN=PPN574458115&IDDOC=441200

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Google : http://books.google.fr/books?id=79BYAAAAcAAJ&printsec=frontcover&dq=verzeichniss+Denis+et+schifferm%C3%BCller&hl=

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Frisch https://archive.org/stream/johleonhardfrisc01fris#page/n7/mode/2up

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Fuessli    http://www.biodiversitylibrary.org/item/78769#page/11/mode/1up

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Hübner  Verzeichniß [1819] :https://archive.org/stream/verzeichnissbeka00hb#page/n7/mode/2up

ICZN F. Hemmings    http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/50753#/summary

Bulletin : http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/51603#/summary

Kirby  1871: http://www.biodiversitylibrary.org/item/64906#page/9/mode/1up

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Linné fauna suecica 1746 :http://biodiversitylibrary.org/bibliography/63899#/summary

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Linné, Species Plantarum http://www.biodiversitylibrary.org/item/13829#page/1/mode/1up

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Merian, Insectes d'Europe : http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/merian1683bd2

Moffet :    http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/60501#/summary

Moore, Lep. indic http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/8763#/summary

Oberthür, Études http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/8792#/summary

 1910 (4) http://www.biodiversitylibrary.org/page/10532070#page/299/mode/1up

Ochsenheimer 1808 http://archive.org/stream/dieschmetterling12ochs?ui=embed#page/180/mode/1up

Petiver James, Musei petiveriani centura prima 1695 digitalisé par Google  (accès partiel)

http://books.google.fr/books/about/Musei_Petiveriani_centuria_prima.html?id=vp05AAAAcAAJ&redir_esc=y

Petiver, Gazophylacii :books.google.fr/books?id=sp05AAAAcAAJ

Petiver, Papilionum brittaniae 1717  in Opera Books .google  

Philatélie : http://www.lepi-phila.eu/species.php

Ray  : https://archive.org/stream/historiainsector00rayj#page/n11/mode/2up

Réaumur : http://www.biodiversitylibrary.org/item/50298#page/11/mode/1up

Rösel : http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/7362#/summary

http://www.biodiversitylibrary.org/item/31182#page/138/mode/1up

http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/roesel1746ga

Rottemburg : 

http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/home/speciestaxon?id=8326

Schneider 1787 http://books.google.fr/books?id=VnY-AAAAcAAJ&pg=PA241&lpg=PA241&dq=schwarzgestrichelter+schmetterling&source=bl&ots=c5RGnFNYx4&sig=-HkttVMLK2SZP6KRw5MXfvJCYxI&hl=fr&sa=X&ei=

AHwGU7m9LoLm7Abd7oGICg&ved=0CC8Q6AEwAA#v=onepage&q=schwarzgestrichelter%20schmetterling&f=false

Scopoli Entomologia carniolica 1763

   http://www.biodiversityheritagelibrary.org/bibliography/34434#/summary

Soddoffsky :http://www.archive.org/stream/bulletindelas10183768mosk#page/n82/mode/1up

Scudder http://biodiversitylibrary.org/page/3076769#page/269/mode/1up

Spuler : http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/9477#/summary

Tutt vol.1 1906 : http://archive.org/stream/naturalhistoryof08tutt#page/n8/mode/1up

Tutt vol.2 1908 : http://archive.org/stream/naturalhistoryof09tutt#page/n4/mode/1up

Tutt v3 1909 :http://archive.org/stream/naturalhistoryof10tutt#page/n4/mode/1up

Tutt v4 1914 : http://archive.org/stream/naturalhistoryof04tut#page/n4/mode/1up

 

 De Villers 1789 :  https://archive.org/stream/carolilinnaeient02linn#page/n11/mode/2up

Walckenaer : http://www.biodiversitylibrary.org/item/79375#page/289/mode/1up

Westwood et Humphreys 1841 : http://biodiversitylibrary.org/bibliography/12483#/summary

Wilkes, english moths and butterflies http://books.google.fr/books?id=x1xnr4VCDe0C&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false 

Goettingen animalbase : base de donnée : http://www.animalbase.uni-goettingen.de/zooweb/servlet/AnimalBase/search

Butterflies of America : http://butterfliesofamerica.com/polyommatus_icarus.htm

Références Bibliographiques en taxonomie : http://butterfliesofamerica.com/US-Can-Cat.htm

 Bestimmungshilfe für die in Europa nachgewiesenen Schmetterlingsarten :http://www.lepiforum.de/


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Published by jean-yves cordier
23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 12:36

        Zoonymie des 49 noms de genre de Lépidoptères créés par Fabricius en 1807.

 

Comme pour l'article sur les noms de genre de Hübner, il s'agit ici d'un document de travail destiné à éclairer mon étude des noms de papillon, et que je partage en ligne. "Work in process !"

La classification des Lépidoptères par Hübner [1819].

Noms des Papillons diurnes (rhopalocères) créés par Linné dans le Systema Naturae de 1758.

 

 https://archive.org/stream/magazinfrinsek06illi#page/280/mode/2up

 Fabricius, dans sa présentation du Systema glossatorum ( déjà cité, in Zeitung für Literatur und Kunst in den Königl . Dänischen Staaten [ Kiel ] , Septembre 11 1807, p. 83), donne des indications précieuses sur ses régles d'attribution des noms : il écrit qu'il est en train de changer un certain nombre de nom donnés par Linné car il souhaite faire apparaître le nom de la plante hôte. Il ajoute : "Les noms de genre ne posent pas de problèmes importants, il faut seulement éviter qu'ils soient trop longs, et qu'ils ne soient pas déplaisants à l'oreille. Pour les papillons de jour, j'ai choisi différents épithètes [cognomina] de Vénus, et pour les papillons de nuit, ceux de Diane. Ils semblent être les plus appropriés. Leurs homologues grecs [qualificatifs d'Aphrodite ou d'Artémis] ont tendance à être durs, longs et désagréables."

  Effectivement, parmi les 49 noms de genre choisis par Fabricius, 18 (en gras) sont des épithètes connus de Vénus/Aphrodite ;

1. Urania épithète de Vénus Ourania : « amour celeste »

2. Amathusia : épithète de Vénus  de la ville d'Amathus, à Chypre

3. Papilio

4. Zelima Nom de plusieurs héroïnes orientales de Contes et Comédies du XVIIIe ; soit bergère, soit sultane ou princesse, mais toujours charmante.

5. Morpho : épithète de Vénus : (aux belles formes, aux formes changeantes)

6. Cethosia. Cethosis Ramses, roi d'egypte ?

7.Castnia : épithète de Vénus  : du Mont kastion, en Pamphylie

8.Eupolea (euploea) épithète de Vénus  : de l'heureuse navigation

9.Apatura : épithète de Vénus : Aphrodite apatouria ou apatouros, « la décevante»

10 Limenitis. épithète de Vénus : des ports

11. Cynthia : épithète de Diane/Artémis  née sur le mont Kynthe, mais peut désigner aussi la courtisane vénusienne des Élégies de Properce.  Étymologiquement, Cynthia vient du mot grec kynthios signifiant « qui vient du Kynthos ». En effet en Grèce, sur l'île de Délos, se trouve le mont Kynthos, lieu mythique où seraient nés la déesse Artémis et son frèreApollon. De ce fait, Artémis est parfois appelée Cynthia1.

 

12. Vanessa. Du nom de l'héroïne d'un conte de Swift.

13. Biblis : Ovide, métamorphoses IX 446-665 : Biblis et Caunus, nés de Milètos et de la nymphe Cyanée : Biblis éprouve pour son frère "une flamme criminelle" et tente de le séduire mais Caunus restant de marbre, Biblis qui ne tarit pas de pleurs se transforme en fontaine. http://en.wikipedia.org/wiki/Byblis

14. Hipparchia de Maronée (Thrace) : sœur du philosophe cynique grec Métrocles, elle tombe amoureuse du philosophe Cratès de Thèbes malgré sa laideur :

Elle refuse les prétendants les plus riches et menace de se suicider si ses parents ne lui permettent pas de l'épouser. Ces derniers acceptent de le rencontrer. Cratès se déshabille devant eux, en adressant ce discours à Hipparchia : « Voilà ton fiancé et tout son avoir, décide-toi en conséquence, car tu ne saurais être ma compagne à moins d'adopter aussi mes habitudes de vie » Hipparchia n'hésite pas : elle conclut avec Cratès un mariage de chien (ϰυνογαμίαν)  (Diogène Laërce)

15. Neptis : neptis Veneris, Ov. M. 4, 530 : la petite-fille de Vénus (= Ino) / Ou Nephthys déesse égyptienne assimilée à Vénus.

16. Brassolis : jeune-fille d'un poème d'Ossian, amoureuse de Grudar  :

"Le farouche Cairbar vint à la vallée où Brassolis, la plus belle de ses sœurs, chantait, solitaire, le chant de la tristesse." : il lui confie son bouclier taché de sang : c'est celui de Grudar. Elle s'élance vers le bléssé et meurt avec lui. De leurs tombes naissent deux ifs solitaires qui tentent d'unir leur feuillage "Brassolis était la beauté de la plaine, et Grudar  l'ornement de la colline".

https://www.yumpu.com/fr/document/view/16691526/ossian-barde-du-iiie-sile-poes-gaiques/47

 

17. Paphia épithète de Vénus.  de Paphios, à Chypre.

18. Melanitis épithète de Vénus. (de la nuit)

19. Argynnis épithète de Vénus  : Venus argennis, d'Argennus, favorite d'Agamemnon.

20. Thaïs : courtisane célèbre dévouée à la déesse Vénus.

21. Idea : épithète de Vénus   Mont Ida, lieu de naissance de Zeus.

22. Doritis : épithète de Vénus  Vénus doritis, "la bienfaitrice" qui avait selon Pausanias son temple à Cnide

23. Pontia : épithète de Vénus  :  de la mer profonde

24. Colias : épithète de Vénus  :du temple de Colias, en Attique

25. Haetera ; épithète de Vénus  : Hétaïra, protectrice des courtisanes. 

26. Acraea : épithète de Vénus  :Protectrice des acropoles et des lieux élévés.

27. Mechanitis : épithète de Vénus  : l'ingénieuse à ourdir des ruses, son surnom à Megalopolis.

28. Libythea : De Libye + -thea, "déesse" : Io et son fils Epaphos ? La fille d'Epaphos ?

Ou Libye et Io, deux princesses ?

  • in Linné-Gmelin-Bergman (Rudolstadt) 1789 page 2262 Danaus n°394; cité par Donovan 1800 http://books.google.fr/books?id=9sxcAAAAcAAJ&pg=PT194&dq=28.+Libythea+:&hl=fr&sa=X&ei=

1848VPXCJITCObapgIAF&ved=0CCIQ6AEwAA#v=o

nepage&q=28.%20Libythea%20%3A&f=false

Cité par Thomas Pennant, ‎Johann Reinhold Forster, ‎John Aikin - 1790 - ‎Lire - ‎Autres éditions

Cité par Glossata VI Sesies insectorum de Fabricius page 41 pour une espèce d'Inde

http://books.google.fr/books?id=BXd81HIuTAwC&pg=PA69&lpg=PA69&dq=io+libyenne&source=bl&ots=

uS7zpkJGsF&sig=EaLQbjeoCAiGTRdgv2Z323dccCs&hl=fr&sa=X&ei=xtI8VO-bOIjMPc_BgKgF&ved=0CEQQ6AEwBg#v=onepage&q=io%20libyenne&f=false

Arès et d'Aphrodite, et de Cadmos, fils de Libye et de Poséidon.

Dans la mythologie grecque, Épaphos est le fils de Zeus et d'Io.

Il est enlevé après sa naissance par la jalouse Héra, et livré aux Curètes mais Zeus, irrité, tue ses gardiens et le délivre.

Devenu grand, Épaphos a une querelle avec Phaéton, prétendant que celui-ci n'est pas fils du Soleil comme il s'en vante ; c'est là l'origine du malheur de Phaéton.

Il devient roi d'Égypte et épouse Memphis, fille du Nil, en l'honneur de laquelle il fonde la ville de Memphis et de qui il a une fille, Libye.

29. Melitaea (Melinaea?)

30. Helicopis :"qui oculi volubiles"  Pierre Chompré - 1754 - Helicops , pis: fille qui séduit par des œillades , qui sourcille.

31. Hesperia

32. Lycaena

33. Erycina : épithète de Vénus  :  du mont Erix, en Sicile.

34. Myrina :peut désigner Myrina, reine des Amazones ; Myrina fille de Créthée, épouse de Thoas ; Myrina fille de Teucros, épouse de Dardanos

35. Thecla

36. Nymphidium : épithète de Vénus  : (des mariages)

37. Danis 

38. Emesis Erreur pour Nemesis ?

39. Thymele : autel de sacrifice pour Dionysos dans les théatres grecs anciens C'était sur le Thymélé que se faisaient les danses, et qu'on chantait les chœurs. OU  THYMÉLÉ (Θυμέλη). Musicienne, ou mime ou actrice, et poétesse célèbre du temps de. Domitien, dont elle semble avoir été la favorite, / Baladine courtisane de Dormitien.

 

40. Helias :  Issu du grec ancien : Ἡλίας ou Ἠλίας, c'est la version grecque du prénom biblique Élie.   Ou : forme féminine d'Helios, personnification deu soleil dans la mythologie grecque : "Fille du soleil" :

Dans la mythologie grecque, les Héliades ou Helias, filles d'Hélios et de Clymène, sont les sœurs de Phaéton. À la mort de celui-ci, elles se montrèrent inconsolables, le pleurant sans cesse, de sorte que leurs larmes se solidifièrent en ambre et qu'elles-mêmes se changèrent en peupliers. Leur nombre et leurs noms varient selon les auteurs ; on peut citer : Astris, Dioxippe, Églé, Éthérie, Hélia, Mérope et Phœbé, voire parfois Lampétie et Phaéthuse. Voir Apollonios de Rhodes, Argonautiques  (IV) :Hygin, Fables  (CLIV) ; Ovide, Métamorphoses (II, 340 et suiv.).

 

41. Pamphila : Pamphila (Παμφίλη) d'Epidaure  était une historienne de grande réputation qui vécut sous le règne de Néron.  Mentionnée par la Scuda, par Aulugelle, par Diogène Laërce et par Photius. Son oeuvre principale est ἱστορικὰ ὑπομνήματα, ou Commentaires historiques   

 

42. Laothoë : Dans la  mythologie grecque, Laothoe (Λαοθόη) peut se référer aux femmes suivantes: 

  • Laothoe, une épouse de Priam, roi de Troie, et la mère de Lycaon et Polydore. Son père était Altes, roi des Leleges.  
  • Laothoe, l'une des filles de Thespius et de Megamede. Elle donna à Héraclès, un fils  Antiphos.  
  • Laothoe, mère de Thestor par Idmon. 
  • Laothoe, femme du vieux troyen Clytius. 
  • Laothoe, fille de Menetus, possible mère de l'Argonaute (Eurytus) et d' Échion par Hermès.  
  • Laothoe, épouse de Porthaon, mère de Stéropé, Stratonice et Eurythemiste.

43 : Sphinx : figure féminine de la mythologie (la Sphinge) :  la fille de Typhon (ou d'Orthos) et d'Échidna. Elle est représentée avec un buste de femme, un corps de chat et des ailes d'oiseau.

 

44 : Sesia. Rivière du Milanais, qui se jette dans le Pô

45 : Aegeria : Egérie ; réemploi de Papilio aegeria Denis et Schiffermüller 1775. Nymphe des sources, que Numa Pompilius épousa et qui le conseilla dans son gouvernement.

46 : Amata : reine du Latium dans le Livre XII de    Éneide de Virgile XII.593-613.

Amata est, dans la mythologie romaine, l’épouse du roi du Latium Latinus, fils de Faunus, petit-fils de Picus et par ce dernier arrière-petit-fils de Saturne, et la mère de Lavinia. Elle a tout d’abord donné le jour à un fils, qui meurt en bas-âge, puis à une fille, Lavinie ou Lavinia. Elle souhaite fiancer sa fille Lavinie à son neveu Turnus, roi des Rutules, avant l’arrivée des Troyens. Mais les oracles en décident autrement, malgré son opposition de la voir se marier avec Énée, mais son mari Latinus célèbre le mariage. Amata pousse alors Turnus à déclarer la guerre à Énée. Pendant cette guerre, croyant Turnus mort au combat et se trouvant responsable du désastre, elle se suicide de désespoir.

47 : Zygaena

48: Glaucopis : Surnom ou épithète de Pallas Athénée (Minerve). Les Grecs ont donné à cette Déesse le surnom de Glaucopis, et les Latin celui de Cesia,, parce qu'elle avait les yeux pers, de couleur perse, c'est-à-dire, d'un bleu tirant sur le vert *, car , selon l'Académie. Françoise, la couleur 'perse est entre le vert et le bleu.

 49 : Procris. Fille d'Eréchtée à la beauté remarquable, aimée de Céphale mais dont le couple est déchiré par la jalousie.

 Sur les épithètes d'Aphrodite, voir : http://www.theoi.com/Cult/AphroditeTitles.html

 

Conclusion : 

Sur les 49 noms de genre créés par Fabricius en 1807, 18 sont des épithètes avérées de Vénus / Aphrodite. On trouve une épithète de Diane (Cynthia) et une épithète de Minerve (Glaucopis). Une vingtaine d'autres noms correspondent à des femmes célèbres, le plus souvent par leurs amours : beaucoup renvoient donc indirectement à Vénus. 27 noms se terminent par -a ou -ia évoquant une forme féminine, et l'immense majorité (ou la totalité) des noms sont féminins. Ils renvoient majoritairement à des personnages féminins mythologiques ou légendaires, ou de la littérature.

 

 

Byblis et Caunus, Laurent Delvaux 1734


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Published by jean-yves cordier
23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 12:03

La classification des Lépidoptères par Jacob Hübner [1819]

Note à usage personnel pour me permettre de comprendre comment Hübner crée ses noms de genre. Je l'améliorerai peu à peu, mais je le mets en ligne pour contribuer à la connaissance de ce travail pour les francophones.

https://archive.org/stream/verzeichnissbeka00hb#page/n0/mode/2up

http://www.biodiversitylibrary.org/creator/9722#/titles

http://www.sciencemag.org/content/66/1696/4.extract

260px-PortraitHuebner.jpg

 

      Titre de la publication originale : 

Verzeichniß bekannter des Schmettlinge 

versaßt von Jacob Hübner

Augsburg bey der verfasser zu finden 1816.

 

Plan général.

Hübner répartit ses lépidoptères en neuf Phalanges (rang qui rappelle le terme utilisé par Linné pour diviser ses Papilio). Chaque phalange est elle-même divisée en Tribus, les Tribus en Stirps, les Stirps en Familia et les Familia en Coitus.

Le texte est écrit en allemand mais la systématique est donnée en allemand et en latin. L'ensemble prend ainsi le nom de SCHMETTLINGE (sic) LEPIDOPTERA.

Les rangs sont :

  • Horde / Phalanx équivalent à nos Sous-Ordres
  • Rotte / Tribus équivalent à nos Super-familles
  • Stamm / Stirps équivalent à nos Familles
  • Familie / Familia équivalent à nos Sous-familles
  • Berein / Coitus. équivalent à nos Genres.

[note : A - coitus, a, um : part. passé de coeo, coire, coivi (coii), coitum : - intr. - 1 - (en parl. des pers.) aller ensemble, se réunir, se rencontrer. - 2 -  s'accorder, se joindre, s’unir, faire alliance, s'allier, se liguer, convenir de. - 3 - combattre, en venir aux mains. - 4 - s'unir, s'accoupler. - 5 - se rapprocher, faire corps, se condenser, se réunir (en parl. de ch.).

 B -coitus, us, m. : - 1 - action de se joindre, de se réunir, réunion, rapprochement. - 2 - union charnelle, accouplement. ]

 

PHALANX I : FALTER, PAPILIONES.

  • TRIBU I :  Nymphalen / Nymphales : 9 Stirps.
  • TRIBU II : Gentiles  : 6 Stirps.

PHALANX II : SPHINX.

  • TRIBU I : Papilionides
  • TRIBU II : Hymenopteroides
  • TRIBU III : Legitimae

PHALANX III : PHALAENAE (BOMBYCES in Tentamen)

  • TRIBU I : Sphingidoides
  • TRIBU II : Verae
  • TRIBU III : Fodicantes

PHALANX IV : NOCTUAE

  • TRIBU I : Bombycoides
  • TRIBU II : 
  • TRIBU III : Semigeometrae

PHALANX V : GEOMETRAE

  • TRIBU I : Amplae
  • TRIBU II : Tenues
  • TRIBU III : Aequivocae

PHALANX VI : PYRALIDES

  • TRIBU I : Geometrices
  • TRIBU II : Vulgares
  • TRIBU III : Difformes

PHALANX VII : TORTRICES

  • TRIBU I : Lascivae
  • TRIBU II : Pigrae

PHALANX VIII : TINEAE

  • TRIBU I : Certae
  • TRIBU II : Incertae
  • TRIBU III : Mirabiles

PHALANX IX : ALUCITAE

  • TRIBU I : Indubidatae

 

La classification de Hübner pour les rhopalocères.

Je détaille la première Phalange, celles des Papiliones, nos rhopalocères..

PHALANX I : FALTER, PAPILIONES.

TRIBU I :  Nymphalen / Nymphales : 9 Stirps.

1er Stirps : Nereides.

Nymphes marines filles de Nérée

Familia A : Vitraea.

1. Hymenites.

2. Ithomiae.

3. Eleriae.

4. Thyridiae.

5. Aeriae.

6. Ceratinae.

Familia B : Fulvae.

1. Saides.

2. Dismorphiae.

3. Mechanitae.

4. Eveides
5. Melinaeae

Familia C : Festivae.

1. Migonites

2. Suniades.

3. Apostraphiae.

Familia D : Caeruleae.

1. Sycioniae.

2. Ajantes. 

2ème Stirps : Limnades.

Dans la mythologie grecque, les limnades — ou encore lyumnades, lymnades ou limnatides — étaient des nymphes des lacs.

Ces dernières étaient capables de lire dans les âmes des hommes et prenaient la forme d’être aimé pour les dévorer. Ces personnages, nymphes des eaux stagnantes, se nourrissant d’ambroisie, avaient le pouvoir de rester toujours belles et jeunes.

Bien qu’occupant un rang inférieur dans la hiérarchie divine, elles étaient cependant admises dans l’Olympe et étaient vénérées par les mortels.

Il existe deux types de limnades :

 

  • les Astacides ;

  • les Limnées. (W)

 

Familia A : Thalasssicae.

1. Amaures.

2. Hestiae.

Familia B : Ferrugineae.

1. Euploeae.

2. Anosiae.

Familia C : Mutabiles.

1. Trepsichroes

2. Crastiae

3. Salpinges.

2. Didones.

 

3ème Stirps : Napaeae page 17 (Rurales L. et Fab.).

Les Nappées sont les nymphes des fleurs et des vallées.

Familia A : Gemeine ["commun"], Frequentes.

1. Euribyen, Euribiae [Dans la mythologie grecque , Euribia (en grec ancien  «la grande violence» par εὐρύς Eurus , «grand», «large» et βία Bia , «force», «violence») est un Pontide , fille de Gaïa (la Terre) et  de Pontus (la mer). Divinité mineure de la mer primordiale (avec Nereo , Taumante , Phorcys et Ceto ) , sous le règne de Poséidon . Apollodore , Bibliothèque mythologique et Hésiode, Théogonie]

2. Hamanumiden, Hamanumidae. [Grec Hama = ensemble. En latin Numidia, en grec nomadia (Νομαδια), nom évoquant le pays des nomados (νομαδος) qui changent de pâturage ; c'est-à-dire les nomades.]

3. Polystichten, Polystichtes [cf Fougère Polystichum : des mots grecs polys, beaucoup et stichos, rangée]

4. Synargen, Synarges 

5. Echenaien, Echenaides. [Echenaï, ou Echenaïde nymphe de Sicile tombée amoureuse de Daphnis, fils de Hermés et qui lui interdit d'aimer une autre femme sous peine de tomber aveugle . Il finit par céder aux demandes d'une princesse sicilienne qui l'enivra : Théocrite  Idylle]

6. Hamearien, Hamearides. [ Du grec Hama "ensemble", "en même temps", et  de êr ou ear, "printemps" ?] 

7. Aphaciten, Aphacites. [épithète d'Aphrodite]

 

 

 

Familia B : Zartlich, Subtiles.

1. Thysonoten Thysonotes.

2 Peplien, Pepliae.

3. Mesosemien, Mesosemiae.

4. Chariden, Charides

5. Bäoten, Baeotes.

6. Emesis, Emeses.

 

 

Familia C : Paradiesiche, Paradiseae.

1. Erycinen, Erycinae

2.  Helicopen, Helicopes

3. Hexuropteren, Hexuropterides.

4. Ancyluren, Ancylures.

5. Syrmatien, Syrmatiae

 

Familia D : Glänzende, Nitidae.

1. Lycänen, Lycaenae.

2. Euselasien, Euselasiae.

3. Erythien, Erythiae.

4. Anatolen, Anatoles

5. Thisben, Thisbae.

6. Pandemonen, Pandemones.

 

Familia E : Gröbliche, Agrestes.

1. Hesperien, Hesperiae.

2. Melaniden, Melanides.

3. Synmachien, Synmachiae.

4. Hyphilarien, Hyphilariae

 

 

 

4ème Stirps : Lemoniades. page 26 (Phalerati L., Satyri Fab.)

Nymphes des plaines et des prairies.

 

5ème Stirps : Dryades. page 29 (Phalerati L., Satyri Fab.).

 Les dryades nom issu du grec ancien Δρυάδες / druádes, de δρῦς / drũs, qui signifie « chêne » sont, dans la mythologie grecque, trois nymphes, des déesses mineures liées aux chênes en particulier, et aux arbres en général. Le nom de dryades fut plus tard utilisé pour désigner les figures divines présidant au culte des arbres et de la forêt. Elles sont généralement considérées comme des créatures très timides qui se montrent rarement, sauf à la déesse Artémis qui est réputée être l'amie de la plupart des nymphes.  (W)

 

Familia A : Reticulatae

1. Phiciodae

2. Brenthides.

Familia B : Phaleratae. 

1. Argynnides : du genre de Fabricius Argynnis, épiclèse d'Aphrodite.

2. Issoria : épiclèse d'Artémis

3. Acidaliae : épiclèse d'Aphrodite.

4. Dionae : de Dioné, mère d'Aphrodite.

5. Colaenes : épiclèse d'Artémis en Attique selon Pausanias I, 31 : "Quant à Colaenis, qu'on adore à Myrrhinonte, je crois qu'elle a pris son nom de Kolônos". 

6. Argyronomae : voir le nom d'espèce Plébejus argyrognomon. "Celui qui éprouve l'argent", ou bien "Nom de la philosophie hermétique, argyronomie, autre nom de la pierre philosophale ou sel argentifique". Nom interprété comme arguros, "argent" et gnomon, "cadran solaire" en rapport avec la disposition des taches argentées des ailes.

 

6ème Stirps : Hamadryades page 32. (Nymphales L. et Fab.)

 

Dans la mythologie grecque, les hamadryades (en grec ancien Ἁμαδρυάδες / Hamadryádes) ou adryades (en grec ancien Ἀδρυάδες / Adryádes) sont des nymphes des arbres. Elles sont comparables aux dryades, sauf qu’elles sont liées à un seul arbre, et meurent avec lui s’il est abattu.(Wikip)  Empr. au lat. imp. hamadryas, -adis «  nymphe des bois  » lui-même du grec  α ̔ μ α δ ρ υ α ́ ς, -α ́ δ ο ς   (< α ́ μ α « ensemble » et δ ρ υ ̃ ς « arbre, en partic. chêne ») « nymphe dont la vie est liée à celle d'un arbre ». (CNRTL). Au nombre de huit, elles habitaient le mont d'Oita au Phthiotide. Elles envoutaient les humains et non-humains d'un regard.

 Familia A :  Decorae

1. Vanessae

2. Pyrameides

Familia B : Simplices

1. Preces

2. Anarteae

3. Temenes

4. Junionae

5. Alcyoneides

Familia C : Fallaces

1. Apaturae. épiclèse d'Aphrodyte.

2. Historides.

Familia D :  Angulatae.

1. Athenae

2. Polygoniae.

3. Eugoniae.

4. Inaches. 

5. Elymniades.

6. Araschniae. 

 

 

7ème Stirps : Najades. page 36 (Nymphales L. et Fab.)

Dans la mythologie grecque, les naïades (du grec Ναιάδες / Naiádes ou Ναίδες / Naídes ou Νάιτιδες / Náitides de νάειν / náein, « couler ») étaient des nymphes aquatiques qui vivent dans les eaux douces, en particulier les rivières, les sources, les fontaines, etc. (W)

 

Familia A Modestae.

1. Jaerae

2. Callianirae

3. Partheni

Familia B. Alacres.

1. Cymothae

2. Euxanthae

3 Panopeae.

4. Euphaedrae

5. Symphaedrae.

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

8ème Stirps Potamiden, Potamides. Equites de Linné, Nymphales de Fabricius.

http://www.archive.org/stream/verzeichnissbeka00hb#page/n53/mode/1up

Dans la mythologie grecque, les potamides sont des nymphes aquatiques principalement attachées aux fleuves et rivières.  

Familia A Caudatae. "Caudées" Die Senken auffallend gezähnt und die Zähne theils schwanzförmig verlangert "Les ailes dentelées de façon remarquable, et une partie des dents prolongée en forme de queue".

1. Eribden, Eriboeae, d'Eriboe, nom d'une Amazone selon Diodore.

2. Marpesiae, de Marpesius, Marpesse, nom de l'île de Paros.

3. Pallen, Pallae

4. Cöen, Coeae. de Coeus, l'un des Titans.

5. Anaen, Anaeae : du nom latin Aeneis du héros troyen "Énée" dans l'Iliade d'Homère. Nom de gere encore valide.

  • Anaea  Troglodyta Fab.
  • Laërtias Laertes Cram. Du nom de Laërte, père d'Ulysse dans l'Odyssée d'Homère
  • Leonida Cram. Du nom du roi de Sparte.
  • Riphea Cram. de Riphée, nom d'un compagnon d'Énée dans l'Énéide de Virgile Livre II, 528.
  • Acidalia Arachne Cram. Acidalie, surnom de Vénus l'Acidalienne dans l'Énéide I:720 de Virgile par reprise du nom d'une sorce de Béotie où  la déesse et ses compagnes les Grâces aiment à se baigner. 

Familia B Stolze, Superbae

1.

Familia C Conspicuae

 

 

9ème Stirps Oreaden : Oreades page 52 Gemmati Linn., Satyri Fabr.

Dans la mythologie grecque, les Oreades ou Orestiades étaient des nymphes des montagnes (grec ὄρος = montagne) et des grottes. 

    

Familia A : Zweydeutige, Dubiae

1. Tänaren, Taenares

2. Cithäriaden; Cithaeriades

3 . Pierides

Familia B : Streisige, Strigatae (marqués de sillons)

 

1. Euptychien, Euptychiae : cf. genre actuel Euptychyia Satyrinae

2. Megistonen, Megistones

 

3.  Mycalesiden, Mycalesides

Familia C : Ausgezeichnete, Distinctae (Excellent, remarquable)

1 : Faunen, Faunes.

2. Taygtetiden, Taygetides.

3. Lethen, Lethae.

4. Hypnen, Hypnae.

5. Cäroen, Caeroes

6. Hipionen, Hipiones

 

 

Familia D : Wolkige, Nubilae (Nuageux, Nébuleux) p.57

         Die Flügel oben düsterfärbig, unten wolkig angelegt.

"La face supérieure des ailes sombres, la face inférieure "couverte de nuages"."

 1. Hipparchien, Hipparchiae

2. Minoen, Minoes.

3. Eumeniden, Eumenides

4. Oeneiden, Oeneides, 

5. Pyronien, Pyroniae : épiclèse de la déesse grecque Artémis en son sanctuaire du mont Krathis en Argolide: Artemis Pyrônia, du grec ancien πῦρ, pûr « feu »," Artémis de la flamme", car son temple fournissait le feu sacré des Lernaia (mystères de Déméter à Lerne) en Argolide.

Die Flügel oben oraniengelb, schwärzlichbraun, gesâumt ; die Schwingen mit einem zweykernigen Augflect, die Senken kaum mit weißen Puncten gezeichnet.

Les ailes supérieures jaune-orange bordées de brun-noir ; les .. avec deux  .. les bordures à peine punctuées de blanc.

562 Pyronia Tithone

6. Epinephelen, Epinephelae. (nuageux au dessus, ou, au dessus des nuées ?)

Die Flügel ober graulichbraun; unten die Schwingen rostgelb, die Senken trübgrau wolkig. "Les ailes supérieures  brun grisâtre; rouille jaune sous les ailes, le revers ​​gris-nuage terne.

  •  
    •  
      • Janira
      • Eudora
      • Synclimene

 

Familia E : Mormorirte, Marmoratae. (marbré)

1 : Parargae

2

3

4

5

6

7

Familia F : Schattige, Umbrosae (Ombragé)

1

2

3

4

5

6

 

Familia G :  Gleichfärbige , Subtinctae (de même couleur —uni?— Couvert)

1 : Gorgones

2 : Maniolae

 

Familia H : Gefäumte, Fimbriatae (frangés)

1 : Neonymphen, neonymphae; 4 espèces.

2 : Cönonymphen, Coenonymphae. 11 espèces. TS C. Oedipe, Oedippus Fabr.

 

 

 

 

 

 

 

                 TRIBU II : Gentilen, Gentiles : 6 Stirps.

Gens, gentis : race, souche. Gentilis, e : "gens", "membre d'une famille"

gentiles (post-classique): les barbares, les étrangers, les païens.

Si on le rapproche du nom de la tribu I (Nymphales), Gentiles peut avoir le sens de "Les gens, les personnes humaines", "les êtres non mythologiques" et cela devrait rassembler ainsi, dans la systematique de Linné, les héros (combattants grecs et troyens ou Equites) et les Gens du peuple ou Plebejus. Il reste à le vérifier maintenant.

Kennzeichen : Die Ohren vorwärts gebogen. Die Aerme mit Klauen wie die Träger und Füße, besezt.

 

 

 

1er Stirps. Agrodiäten Agrodiaeti page 66.

Nom composé cf. Agriades, Agrochola, Agrius, Agroters, Agrumenia de Hübner

 Grec ἀγρός, agrós  et latin ager, "champ" /Grec  δίαιτα (díaita) "la vie". La "vie des champs", la "vie aux champs", les Paysans ??

Die Streichler kalschnauzig, die Wangen weiß geränget, die Ohren ziemlich kurz, langkolbig. Die Stutzen, vorzüglich, die Aerme, kurz.

 

Familia A : Junge, Adolescentes.

 

Die Ohren ziemlich dickfolbig. Die Flügel rundlich stumpf, oben blau, unten blatz.

Les antennes en bulbes assez épais. Les ailes  émousséesde façon arrondie, bleu au-dessus, pâle en dessous.

1. Eumäen, Eumaei

2. Nomiaden, Nomiadae.

3. Agraiden, Agriadae (Agrius,a,um = agrios, a,um = non cultivé, sauvage)

4. Scolitantiden, Scolitantidae

5. Lycäiden, Lycaeidae

6. Everen, Everae.

7. Hemiargen, Hemiargi.

8. Lampiden, Lampidae  Du latin lampas, adis (??), "flambeau, torche".

Dans la mythologie grecque, Zéthos ou Zéthus (en grec ancien Ζήθος / Zếthos, en latin Zethus), fils de Zeus et d’Antiope, est le frère jumeau d’Amphion.

 

Die Flügel unten voll grauer Streise, die Senken zierlich gefleck

 Les ailes entièrement (striées de) gris, les bordures finement mouchetées 

L. Numerius, Zethus, Helius, Baaliston, Boeticus, Plato, Archius, Celerio, Aratus 

 9. Hyreen, Hyrëi. Hyreus est, selon Ovide, Fastes V, un berger de Béotie devenu le père d'Orion. Le genre Hyreus invalide (préemploi Stephens, 1816) a incité Butler a créer le genre Cacyreus en 1897.

 

                                        Die Flügel unten marmorähnlich gefleckt.  

La face inférieure des ailes tachetées et comme marbrées

 692 Hyreus lingeus Cramer [espèce-type de Cacyreus]

693 H. Palaemon Cramer

694 H. Misenes Cramer

10. Castalien, Castalii. Nom d'une fontaine de Delphes ou de la naïade en qui elle trouve son origine.

11. Pepliphori, Pepliphori. Porteur de voile (peplum) ?

 

Familia B : Anfäßige, Villicantes (les "fermiers", exploitants agricoles).

1. Jamiden, Jamidae

2

3

4

5

6

7

8

9

 

 

 

Familia C :Bewafnete, Armati  : "personne armée"

 

2ème Stirps   Archonten, Archontes. page 82. Equites

Dans la plupart des cités grecques, les archontes (en grec ancien ἄρχοντες / árkhontes, de ἄρχω / árkhô, « commander, être le chef ») sont des dirigeants. (W)  Il s'agit donc d'un équivalent de la phalange des Equites de Linné.

 

Familia A : Heroische, Heroici

Familia B : Herrschende, Dominantes

Familia C : Weise, Sapientes

 

 

3ème Stirps  Andropoden, Andropoda page 90.

des mots  grecs andros homme et  pied.  Diogène, à qui on demandait : d'où vient le nom d'andropodes donné aux esclaves, répondit : parce qu'ils ont des pieds d'homme et une âme semblable à la tienne (Diog., liv. VI)

 

Familia A : Frätzige, Voraciae

1. Aporien, Aporiae

2. Mylothriden, Mylothrides.

3.Appiaden, Appiades

4. Perhybriden, Perhybrides.

5. Deliaden Deliades

6. Catamien, Cataemiae

7. Pontien, Pontiae

8. Belenoiden, Belenoides.

9. Acräen, Acrae

10. Anaphäiden, Anaphaeides

11. Catophagen, Catophagae.

12. Synchloae.

 

Familia B  : Sparsame, Frugalia page 94.

Der Leib schlang, auch die FLügel ziemlich schmal und zart.

1. Euchloen, Euchloae

Die Senken unter sehr zierlich bestäudt gefleckt : E. Belia, E. Ausonia, E. Tagis, E.Midea, E. Cardamines E. Eupheno, E. Coeneos

2. Leptosien, Leptosiae

3. Aphroditen, Aphroditae

4. ixiaden, Ixiaden

 

Familia C, Flüchtige, Fugacia. page 96

Familia D Treulich, Fidelia.

4ème Stirps :  Hypaten, Hypati. page 99.

Hypaton, i de la ville d'Hypaton, Ethiopie / Hypatie, mathématicienne

Familia A : Ernsthafte, Graves

Familia B. Strenge, Severi

 

 

5ème Stirps: Telchinen, Telchines. p. 100

Dans la mythologie grecque, les Telchines (en grec ancien Τελχινες / Telkhines) sont des divinités inférieures rattachées à l'île de Rhodes. Doués d'aptitudes créatrices et techniques, ils apparaissent assez semblables aux Dactyles (W).  

Familia A

 

6ème Stirps: Astycen, Astyci. p. 102. (Urbicolae Linn. et Fab.)

latin Astycus, a, um adj : "de la capitale, urbain" : correspond donc à "urbicolae"

Die Stirn breit ; die Streichler dick beharrt, kuzschnauzig  ; die Ohren, an ihrem regelgen mit einem  Löckgen gefeßt am ende hackenförmig ; die Flügel ziemlich dikt, sehr maßig groß.

 

Familia A. Berühmte, Celebres.

1. Pyrrhopygen, Pyrrhopygae

2. Phociden, Phocidae

3. Astrapen, Astrapae

4. Cecropen, Cecropae.

 

 

 

Familia B. Tapfere, Fortes.

Die Senken am aftereck sehr verlängert.

1. Telegonen, Telegoni.

2. Goniuren, Goniuri

3. Proteiden Proteidae

 

Familia C Förmilche, Formales. p. 105

1. Thraciden, Thracidae

2. Epargyreen, Epargyrei

3. Cöliaden, Coeliadae

4. Taliden Talidae

5. Telemiaden, Telemiadae

6. Celänorrhinen, Celaenorrhini

7. Colpoden, Colpodae

8. Gegenen, Gegenae

9. Phleboden, Phlebodae

 

 

Familia D : Veltliche, Veteres p.107

Familia E : Gemeine, Vulgares. (Les Communs, les Vulgaires)

Die Flügel schwarz, voll heller fleckgen

1. Pyrgen, Pyrgi. Alle Flügel würflig weiß gefleckt ; die Senken unten weiß, färbig bandirt.

2. Tharopen, Tharopes

3. Aetheien, Aetheii

 

 

Familia F : Vorsichtige, Cauti. Les Méfiants

Die Flügel durchsichtig gefleckt in buntem Grunde ; die Senken ziemlich zähnig gezähnt.

"Les ailes transparentes tachetées de motifs colorés ; les [inférieures ? ] dentelées de manière assez acérée" (?)

1. Eryciden, Erycidae    

2. Myscelen, Mysceli

3. Carcharodonten, Carcharodontes. Die Flügel bunt gemischt, die Senken zackig gezähnt. "Les ailes de diverses couleurs,   les inférieures dentelées en dent-de-scie.".

 

  •  
    •  
      • 1189.  Carcharodus Lavatherae  
      • 1190. C. Altheae Hübn. Pap. 452-453.
      • 1191 . C. Malvae Shiff. 

4. Pythoniden Pythonidae.

5. Ephyriaden, Ephyriadae.

 

 

Familia G : Muntere, Vigilantes. ("Les Éveillés ou Vigilants")

Alle Flügel schwarz und gelb, wechselnd angelect. (Tous les ailes noires et jaunes, appliquées alternativement.)

1. Scopten, Scoptae.

2. Cyclopiden, Cyclopidae.

3. Trapeziten, Trapezitae.

4. Phemiaden, Phemiadae

5. Augiaden, Augiadae

6. Thymelicen, Thymelici.

Die Flügel fast ganz gelb und ungefleckt (Les ailes presque entièrement jaune et sans tache)

  •  
    •  
      • 1219 Thymelicus Actaeon Esp. Pap. 36 4 Hübn. pap. 488-490.
      • 1220 T. Pustula.
      • 1221 T. Vibex.
      • 1222 T. Venula Hübn. Pap. 665-669
      • 1223 T. Virgula Hübn. Pap. 660-663.
      • 1224. T. Vitellia.
      • 1225 T. linea Shiff. Verz. Pap. A 5 Thaumas Esp. Pap. 36 2,3 Hübn. pap. 285-287.
      • 1226 T. Puer. 

7. Apausten, Apausti 

8. Brontiaden, Brontiadae

 

 

 

Zwente Horde, Phalanx secunda : Schwärmer, SPHINGES. p. 115

Tribu prima : Papilioniden, Papilionides

1er Stirps : Zygänen, Zygaenae

 

 

       Dans le Tentamen : 1er Stirps : Rustici. 2ème Stirps : Principes. 3ème Stirps : Mancipia. 4ème Stirps : Consules. 5ème Stirps : Urbani.

 

LE TENTAMEN.

http://www.biodiversitylibrary.org/bibliography/11651#/summary

1) 

Holland WJ. EXIT HUEBNER'S TENTAMEN. Science. 1927 Jul 1;66(1696):4-6.

 

http://worldtracker.org/media/library/Science/Science%20Magazine/science%20magazine%201920-1939/root/data/Science_1920-1939/pdf/1927_v066_n1696/p1696_0004.pdf

"THE secretary of the International Commission on Zoological Nomenclature has the honour to invite attention of the zoological profession to the fact that application has been made for the suspension of the International Rules, in the case of Hübner’s (1806) ‘Tentamen’ in order to establish its nomenclatorial availability."

C'est une petite feuille de format quarto dont le titre est Tentamen determination digestionis atque denominationis singularum stirpium Lepidopterum at, peritis ad inspiciendum et dijudicandum communicatum, a Jacobo Hübner.

A la fin, l'auteur ajoute un avertissement : Ne expectet quis, ordinem hunc nullam amplius correctionem esse desideraturum, verumtamen magis satisfaciet necessitati, quam praevius quivis. Familis indicantis supersedere malui ».

Linné avait décrit 535 espèces en les classant en 192 Papilio, 38 Sphinx et 305 Phalaena.

 

Biographie Wikipédia

Jakob Hübner (ou Jacob Huebner) est un entomologiste allemand, né le 20 juin 1761 à Augsbourg et mort le 13 septembre 1826 dans cette même ville.

Il étudie le dessin de 1778 à 1780 à la Annenschule (école Sainte-Anne), puis l'eau-forte et la xylographie.

Il étudie particulièrement les papillons et commence à faire paraître ses premiers articles en 1785. Il fait des séjours en Ukraine et à Vienne à partir de 1789, où il fait la connaissance d'Ignaz Schiffermüller (1727-1806) avec lequel il garde des liens d'amitié sa vie durant. Hübner gagne sa vie en étant dessinateur pour une manufacture de textile.

Ses travaux, finement illustrés, s’attachent notamment à l’étude des différents stades de ces insectes. Il contribue à l’amélioration de la taxinomiemoderne pour les lépidoptères. Sa collection est acquise en 1935 par la Royal Entomological Society de Londres.

Son nom est très souvent abrégé dans les publications entomologiques en Hbn.

Liste partielle des publications

  • 1785: Abbildungen und Beschreibungen noch nicht abgebildeter und noch unbeschriebener Schmetterlinge mit illuminierten Kupfern

 

  • 1786–1790: Beiträge zur Geschichte der Schmetterlinge 

  • 1791: Verzeichnis europäischer Schmetterlinge nach systematischer Ordnung durch Synonymen, Abbildungen und Anmerkungen

  • 1793: Sammlung auserlesener Vögel und Schmetterlinge, mit ihren Namen herausgegeben auf hundert nach der Natur ausgemalten Kupfern

  • 1793–[1842]: Geschichte europaischer Schmetterlinge (Histoire des papillons européens) (1806-1824) 

  • 1796–[1838]:[1] Sammlung europäischer Schmetterlinge (Collection sur les papillons européens) (1796-1805).

  • 1806–[1838]:[1] Sammlung exotischer Schmetterlinge (Collection sur les papillons exotiques), deux volumes, (1806-1834). Augsburg. Avec Carl Geyer et Gottlieb August Wilhelm Herrich-Schäffer (1799-1874),  

  • 1806: Tentamen determinsationis, digestionis atque demonationis singularum stirpium Lepidopterorum, peritis ad inspiciendum et dijudicandum communicatum (1806)

  • 1816: Verzeichniss bekannter Schmettlinge

  • 1818-1837: Zuträge zur Sammlung exotischer Schmettlinge, bestehend in Bekundigung einzelner Fliegmuster neuer oder rarer nichteuropäischer Gattungen. Augsburg, Jacob Hübner, 49 pp. (1819)

  • 1822: Systematisch-alphabetisches Verzeichnis aller bisher bey den Fürbildungen zur Sammlung europäischer Schmetterlinge angegebenen Gattungsbenennungen 

  • 1843-1856: Systematische Bearbeitung der Schmetterlinge von Europa

 

 

220px-Huebner_Tafel_aus_Sammlung_Schmett 220px-Huebner_Tafel_aus_Geschichte_Schme

 

Letters to Editor

Nature 118, 591-591 (23 October 1926) | doi:10.1038/118591b0

Zoological Nomenclature: Hübner's (1806) ‘Tentamen.’

C. W. STILES

Sources et liens.

 

Worterbuch der Naturgeschichte, dem gegenwärtigen Stande der Botanik, Mineralogie und Zoologie angemessen, Weimar 1825 Erster band A-Bir

http://books.google.fr/books?id=929eAAAAcAAJ&pg=PA90&dq=agrodiaeti&hl=fr&sa=X&ei=

pq5MVML_N4S4OtnFgNgF&ved=

0CDIQ6AEwAg#v=onepage&q=agrodiaeti&f=false 

— Hübner, Sammlung exotischer Schmetterlinge:

http://books.google.fr/books?id=x21cAAAAcAAJ&pg=PA8&lpg=PA8&dq=Agrodi%C3%A4ten&source=bl&ots=ZRawRIuRn7&sig=

agcgfkUSvaEU6PHa55Et_Fxyt7U&hl=fr&sa=

X&ei=TbJMVM2iKYbKObf9gfgN&ved=0CCoQ6AEwAQ#v=onepage&q=Agrodi%C3%A4ten&f=false

 

 

 

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Published by jean-yves cordier
23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 11:49

Jessé, Vierge et démone, et Immaculée Conception. Notre-Dame-de-Populo (Itron Varia Populo) à Landudal.

 

   La chapelle Notre-Dame-de-Populo à Landudal (29) conserve en son chœur une statue de la Vierge éponyme. Il s'agit d'une "Vierge à démone", selon l'expression de Louis Thomas reprise par Himoko Amemiya, ces deux auteurs ayant dressé le recensement de ce thème iconographique dans la statuaire bretonne. A mon tour, j'en collectionne les exemples avec excitation, d'autant qu'un grand nombre sont intégrés à des Arbres de Jessé qui sont mes motifs de prédilection. Mes découvertes récentes de Démones  sont celles de la chapelle de Kerdévot, de l'église de Plourin-les-Morlaix ou de l'église de Locquirec. L'intérêt est, entre autre, d'y déceler les indices de l'influence des "immaculistes", partisans de l'Immaculée Conception à une époque où ce n'était pas un dogme, mais un point de théologie débattu avec ardeur.  

 

  Or, à Landudal, quoique Jessé soit absent ainsi que son Arbre aux douze rois, il est évident que nous avons affaire à une Vierge de l'Immaculée Conception, car elle se tient sur un croissant de lune comme la Mulier amicta sole de l'Apocalypse. Surtout,  on peut lire sur une banderole les mots ESSE VIRGO CONCIPIET, citation du verset de la prophétie d'Isaïe Is 7:14 Ecce virgo concipiet et pariet filium et vocabitur nomen eius Emmanuel. "Voici que la Vierge concevra et enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel". C'est la citation fondatrice du thème de l'Arbre de Jessé, mais c'est aussi, par l'affirmation de la virginité de la Mère du Méssie, un argument fort des thèses immaculistes, par une confusion entre la virginité biologique de la conception, et l'absence du péché originel de Marie.

Tout est donc limpide :

1°) Notre-Dame-de-Populo est représentée en Femme de l'Apocalypse Ap.12:1-5 

1 Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! le soleil l'enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête [mulier amicta sole et luna sub pedibus eius  et in capite eius corona duodecim stellarum]; 2 elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l'enfantement. 3 Puis un second signe apparut au ciel : un énorme Dragon rouge feu, à sept têtes et dix cornes, chaque tête surmontée d'un diadème. 4 Sa queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre. En arrêt devant la Femme en travail, le Dragon s'apprête à dévorer son enfant aussitôt né. 5 Or la Femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer ; et son enfant fut enlevé jusqu'auprès de Dieu et de son trône

2°) Par la citation d'Isaïe 14:7, la virginité de cette femme est affirmée, ainsi que son lien avec la dynastie royale de David fils de Jessé.

3°) Cette Vierge est couronnée par deux anges, ce qui souligne à la fois son lien avec la Maison de David, et son appartenance à la royauté glorieuse de son Fils.

4°) la Mère et l'Enfant tiennent ensemble la tige d'une fleur, vraisemblablement un lys.

C'est une statue en bois polychrome de 1,70m de hauteur, datée du fin XVIe ? (C. Prigent) et située dans une niche du XVIIIe encadrée de deux colonnes torses ornées d'enroulement de vignes — feuilles, pampres et grappes—. La "démone" a la joue gauche écrasée par le soulier de la Vierge ; de sa longue chevelure émergent deux longues cornes ; Ses seins ne passent pas inaperçus, pas d'avantage que ses mamelons mais ils laissent la vedette au ventre gonflé et à son nombril épanoui. 


                   181c

 

                      182c

                            183cc

 

Tout est limpide ? 

Oui, mais regardons bien la photographie supra que j'ai prise légèrement de biais : on peut ainsi suivre la queue de la démone, malgré ses tons sombres. On la voit monter parallèlement à la jambe gauche de la Vierge jusqu'à la partie inférieure du la banderole. Alors, elle se recourbe comme l'extrémité d'une trompe d'éléphant et vient saisir le rouleau du phylactère ! Sur place, lorsqu'on peut faire varier le point de vue, c'est beaucoup plus évident que sur la photo.

 Cela veut dire qu'au lieu d'opposer radicalement le Mal démoniaque et le Bien marial, l'artiste a fait en sorte de créer une boucle : tête de démone / Soulier droit de la Vierge / Corps de la Vierge / Bras droit / Main droite de Marie/ Lis de la virginité/ Main droite de Jésus / Bras et corps de Jésus / Bras gauche et main gauche de Jésus / Texte ECCE VIRGO CONCIPIET / Queue de la démone / Ventre et poitrine / etc...

Celle que je dénomme "démone" pour reprendre la tradition, et surtout parce qu'elle n'est ni tout à fait l'Ancienne Ève ni tout à fait Satan, pourrait bien représenter le Péché Originel, que Marie rachète mais n'abolie pas. La boucle que nous venons de suivre comme un anneau de Moebius sans fin apparaît, grâce à l'artifice trouvé par le concepteur de l'œuvre, comme le cycle de la Rédemption, et Marie y tient le rôle de Médiatrice. Non pas la flèche sommitale inaccessible, mais la voie de passage par lequel le péché gravite (ce n'est peut-être pas correct sur le plan théologique), est racheté et revient. 

Ici, une circulation s'établirait entre la Nouvelle Ève et l'Ève pécamineuse dans une conception dynamique et en devenir du Salut. 


Discussion.

Je n'ai trouvé aucun indice direct d'une relation entre cette statue (sur laquelle les données scripturaires sont rares) et le culte de l'Immaculée Conception. 

La chapelle est datée par deux inscriptions lapidaires entre son début en 1539 (dédicace dans le chœur) et son parachévement en 1548 (transept sud). Mais elle contient des statues du XVe siècle. On attribue son nom au datif du latin populus,i, m. "peuple" dans le sens "construite pour le peuple", l'église paroissiale Saint-Tugdual se révélant trop petite par rapport à l'affluence attirée par le marché et les foires au XVIe siècle. On évoque aussi le latin populus,i, f.  "peuplier". Mais ces hypothèses ne tiennent pas compte de l'existence d'autres sanctuaires dédiés à cette Vierge : 

a) Chapelle de Notre-Dame-de-Populo à Vieu sur les hauteurs de Don, diocèse de Belley.A la sortie de Don, Notre Dame de Populo - Champagne-en-Valromey ain est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Rhône-Alpes.

Cette chapelle, construite d'abord en aval du pont de Saint-Germain et tout à fait sur le bord du gouffre, au fond duquel mugissent les eaux réunies de l'Arvière et du Groin, fut transférée vers le milieu du XVIIe siècle, sur un monticule qui domine le village. Le prébendier qui la desservait était à la nomination du seigneur de Montaigre (à Linod). Il ne reste plus trace de la chapelle primitive, ni de la seconde, qui a été démolie au xixe siècle. L'emplacement de cette dernière est marqué par un gracieux monument, œuvre d'art et de goût, élevé par les soins de M. Agniel, curé de Vieu. La chapelle de Notre-Dame-de-Populo se trouve de nos jours  oratoire construit en 1862 en souvenir d'une chapelle édifiée près du pont du Diable.

 Je remarque qu'elle était fêtée le 8 décembre, fête de l'Immaculée Conception.

 

b) Bourg-en-Bresse : Chapelle Notre-Dame de Populo,  oratoire construit sur un mamelon en souvenir d'une chapelle.

c) Draguignan, Chapelle Notre-Dame de Populo construite par les frères Minimes en 1632.

d ?) Var, église de Barjols

Surtout, cette Notre-Dame de Populo est sans-doute la transposition de Madonna del Popolo, qui a donné son nom à l'église Santa-Maria del Popolo — Sainte-Marie-du Peuple— de Rome. Celle-ci a été reconstruite entre 1472 et 1477 par Sixte IV, le pape franciscain qui institua un culte de l'Immaculée Conception. Sixte IV eut deux cardinaux français, Charles de Bourbon (évêque de Lyon, directement lié à la collégiale de Moulins et sa chapelle de la Conception, et très attaché comme tous les Bourbons aux thèses immaculistes) et Pierre de Foix, évêque de Vannes. 

Citons encore la paroisse Madonna del Popolo de Vérone.

Il est donc très vraisemblable que le vocable de cette chapelle ne trouve pas son origine dans une anecdote locale, mais à un culte attesté en France et sans-doute liée à l'église de Rome. 

 

Poursuivons l'enquête :



                                LES INSCRIPTIONS LAPIDAIRES.

1. L'inscription de 1539.

188c.jpg

 

JEHAN Seigneur : de : Quelen : et : du vieulx : Chastel  : et damoyselle : Marie de K[er]goet : sa compaigne : ont faict : faire : ceste : chapelle en lhonneur de nostre Da [m]e de Populo : lan :  M:VccXXX:IX : Laurens : Luyen : Myseur.


      Selon l'un des recteurs de landudal, la légende veut que Jehan de Quélen, (dit "Seigneur de Quistinic"), ait entrepris un pèlerinage à Jérusalem (le "Grand pèlerinage" effectué souvent pour expier une faute grave). Tombé prisonnier des Turcs, il invoqua Notre-Dame-de Popolo, vénérée à Rome depuis 1099 en commémoration de la reconquête du Tombeau du Christ par les Croisés. Sauvé miraculeusement, il revint à Landudal accompagné d'un Turc.

       Voici ce qu'en dit le chanoine Abgrall 1901 :

 

 "L'église est sous le vocable de Notre-Dame-de-Populo. Ce vocable est-il antérieur à la construction de l'églis actuelle, qui remonte à 1539. A-t-il pour origine un pélerinage* quelconque d'un seigneur en Italie ?"

*[ou un voyage ? ]

 

.... "L'origine de cette chapelle a sa légende, comme si elle remontait aux Croisades, et cependant elle ne date que du commencement du XVIème siècle. Cette légende est empruntée à celle de Notre-Dame de Belean, au diocèse de Vannes. Voici comment elle était racontée par M. le comte de Kerguélen, vers 1855 : « Une tradition, encore toute vivante dans le pays, raconte que le Sr. de Quélen, se rendant en pèlerinage en Terre-Sainte, avec un domestique breton, fut fait prisonnier par les Turcs. Les pirates, poursuivis par un vaisseau du Roi, prirent le parti de se défaire de leurs prisonniers, et dans la pensée de les retrouver, les enfermèrent dans un coffre en bois qu'ils jetèrent à la mer. Dans cette situation critique, le Sgr. de Quélen fit voeu de bâtir une église à Notre-Dame de Populo, s'il échappait à ce danger. Après avoir été longtemps ballotté par les flots, le coffre sembla s'arrêter sur la terre ferme. " Seigneur, dit le domestique, je crois entendre chanter le coq de Kersaviou ". Des passants ont aperçu le coffre ; il s'ouvre sous leurs efforts, et les deux voyageurs se retrouvent dans leur paroisse de Landudal ». C'est bien l'histoire du chevalier du Garo à Bélean ; mais, pour Landudal, il y a une variante, ce n'est pas le domestique du seigneur qui l'aurait accompagné, mais bien son gardien, qui était turc, et qu'on s'empressa d'enterrer sur le lieu même où il fut trouvé, non loin du bourg, où l'on planta une croix qui s'y voyait encore, il n'y a pas longtemps, sur le chemin de Landudal à Briec, et s'appelait Croaz-an-Turc. Mais cette croix ne se saluait pas, par horreur pour la doctrine du Croissant. M. de Kerguélen ajoutait, selon les on dit de la paroisse, et ceci paraît plus vraisemblable, que « le chevalier de Quélen, fidèle à sa promesse, voulut faire bâtir une chapelle ; mais la fabrique s'y opposa, parce qu'il existait déjà une église au bourg, et qu'on ne voulait pas d'une charge inutile. Le Sr. de Kélen insista, en disant que la construction de cette chapelle inutile constaterait d'autant mieux le miracle qu'il voulait rappeler ». Le coffre qui avait ramené le Sgr. de Quélen fut longtemps conservé dans l'église de Notre-Dame de Populo, et s'y voyait encore au commencement du XIXème siècle ; mais, écrit M. du Marchallach, vers 1855, « il fut brûlé récemment sur les ordres du Curé de Briec, pour effacer un souvenir qui rattachait trop les paroissiens à leur trève de Landudal ».  


2.  Inscription de 1548 :

Au-dessus de la porte de l'aile sud du transept, porte avec moulures prismatiques dont l'accolade à crochets et fleuron coupe les pinacles, comme à Pleyben : "LAN M. Vc XLVIII. DECEDA. JEHAN. SEIGNEUR DE QUELEN. ET DU VIE CHASTEL. LORS. COMANCA. FRANCOYS : SON : FILS : ET : DAMOISELLE ANNE : DV : QUELENNEC : SA : COMPAIGNE : A : FAIRE : PARACHEVER : CESTE : CHAPELLE"

3. Porte nord.

"Le côté Nord est tout particulièrement remarquable par le grand développement du bras du transept, dans lequel on pénètre par une porte fort artistique accostée de deux pilastres ou deux grosses colonnettes rondes ornées de losanges en creux, avec tailloirs surmontés d'une couronne comtale d'où surgit la continuation du pilastre formant base de pinacle contournée en spirale, la pyramide de couronnement étant garnie de multiples crossettes. Au-dessus de la double nervure prismatique qui encadre la porte s'élève une riche contrecourbe saillante rehaussée de crochets en feuilles de chardon. Plus haut que le fleuron du sommet, une inscription gothique donne cette touchante invocation : "Maria Mater gratiae - Tu nos ah hoste protege". " (Chanoine J.M. Abgrall) 

4. Cuve baptismale.

A la fin du XIXème siècle, tout près de la porte Ouest, contre le mur d'angle du cimetière, se trouvait une cuve baptismale retirée de l'église, séparée de sa base par une rupture irrégulière du fût où on pouvait lire : "CE : PRESANT ... LAN : 1580".  

 

 


                Du coté gauche du chœur.

Pour ne négliger aucun indice, précisons que la niche du coté de l'évangile abrite une statue de saint Guillaume. Elle est surmontée d'un médaillon représentant la Vierge, alors que la niche de N.D. de Populo est surmontée du médaillon représentant saint Jean. D'autres pensent qu'ils s'agit "des portraits des seigneurs donateurs".

 


                  163c.jpg

 

 



 



ANNEXE 

  Louis Thomas a recensé  19 Arbres de Jessé sculptés en Bretagne dont 6 en Finistère (outre Locquirec, Plounevezel, Plouzevedé/Berven, Plourin-les-Morlaix, St-Thégonnec, St-Yvi) dont un sous-groupe de 13 avec Démones.

  Ces Démones fascinent Louis Le Thomas, qui leur a consacré un article particulier, et les classe en deux figurations anthropomorphiques, celle de Démone-Serpent ou anguiforme, ou ophioure (ou "Echidna"), et celles, plus rares, de Démone-poisson (ou "Néreïde"). Il  voit dans ces formes qui "relèvent d'une gynécomorphie du Serpent de la tentation"  "l'occasion rare, dans l'iconographie religieuse; d'une étude du nu féminin, bustes et torses de démones ayant été, dans les Arbres de Jessé bretons, traités avec une verve évidemment complaisante et un réalisme particulièrement suggestif" car elles ont "pour attribut principal des mamelles orthomorphes, discoïdes, d'un galbe partout très exagéré" dont le mérite est néanmoins de consoler le fidèle des démons et démones de l'iconographie religieuse, très souvent affligées de mamelles pendantes, à titre péjoratif, et d'inspiration probablement monacale". Souvent, hélas, ces "exubérance mammaire a servi de prétexte à une chirurgie iconographique correctrice particulièrement tenace afin, presque partout, de réduire —sinon de supprimer— cette exubérance en pratiquant des amputations, alors qu'aux personnages "cacheurs" de Molière suffisait...le mouchoir".

 A la question qu'avait posé le chanoine Abgrall (Est-ce Éve ? Est-ce le serpent qui l'a trompé ?), Louis Le Thomas répond : c'est le Serpent, car il tend la pomme plutôt qu'il ne s'en saisit, mais aussi en raison de ses caractères chtoniens : main griffue, tête cornue, animalité.

 

Voir :

La Vierge à la démone de la chapelle de Kerdévot.

  L'Arbre de Jessé sculpté de l'église de Locquirec.

L'Arbre de Jessé de l'église de Plourin-les-Morlaix (Finistère).

L' arbre de Jessé de l'église de Saint-Aignan (56).

L'arbre de Jessé de la chapelle de La Trinité à Cléguerec (56).


Sources et Liens.

  — ABGRALL (Jean-Marie)  (1901) "Landudal , église, chapelle", Bulletin de la Société Archéologique du Finistère tome XXVIII page 115  

— AMEMIYA (Hiroko) 2005, Vierge ou démone, exemple dans la statuaire bretonne, Keltia éditeur, Spézet. 269 p. page 68-69. Version remaniée de la thèse de 1996.

— AMEMIYA (Hiroko) Figures maritimes de la déesse-mère, études comparées des traditions populaires japonaises et bretonnes thèse de doctorat d'études littéraires, histoire du texte et de l'image  Paris 7 1996 sous la direction de Bernadette Bricout et de Jacqueline Pigeot. 703 pages Thèse n° 1996PA070129 Résumé : Le thème principal de cette etude est de voir quel role la femme non-humaine - et notamment la femme qui appartient au monde maritime - a joue au japon et en bretagne, a travers les recits relatifs a l'epouse surnaturelle. Pour la bretagne, les recherches s'etendent egalement sur l'iconographie religieuse representant l'etre semi-humain telles la sirene et la femme-serpent. La region conserve dans ses chapelles de nombreuses statues des xvie et xviie siecles figurant ce type faites par des artisans locaux. L'imagination populaire s'epanouit ainsi dans la femme non-humaine de deux facons en bretagne : dans l'expression orale et dans l'expression plastique ce qui nous offre une occasion inestimable d'etudier leur compatibilite dans leur contexte socioculturel. Les recits qui traitent le theme du mariage entre l'etre humain et l'etre non-humain revelent la conception de l'univers d'une societe. L'autre monde ou les etres de l'autre monde sont en effet une notion fonctionnelle qui permet a la societe de maintenir l'ordre interne par une intervention externe fictive : la suprematie du fondateur du japon s'explique par la transmission d'une puissance surnaturelle par sa mere du royaume maritime, alors qu'en bretagne, la destruction de la cite legendaire d'is est causee par une fille maudite nee d'une fee. Le premier volume de cette etude est compose de trois parties : i. L'autre monde dans la tradition populaire au japon, ii. Recits relatifs au mariage au japon et en bretagne, iii. Iconographie d'une femme semi-humaine. Le deuxieme volume est un inventaire des differents types de representation semi-humaine en bretagne.

 

LE THOMAS (Louis), 1961 "Les Démones bretonnes, iconographie comparée et étude critique", Bulletin de la société Archéologique du Finistère t. 87 p. 169-221.

— LE THOMAS (Louis) 1963 "Les Arbres de Jessé bretons", première partieBulletin de la société Archéologique du Finistère 165- 196.

 — LE THOMAS (Louis) 1963, "Les Arbres de Jessé bretons", troisième partieBulletin de lasociété Archéologique du Finistère pp. 35-72.

 — LEPAPE (Séverine) 2004 Étude iconographique de l’Arbre de Jessé en France du Nord du xive siècle au xviie siècle Thèse Ecole des Chartes http://theses.enc.sorbonne.fr/2004/lepape

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Published by jean-yves cordier
23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 11:30

      

   Les roues à carillon de Bretagne ou Rod ar Fortun.

Églises de Confort-Meilars et de Locarn, chapelle de Saint-Nicolas de Priziac et chapelle de Quilinen (Landrévarzec). .


I. Église de Confort-Meilars.

   C'est l'une des sept roues en état de marche qui peuvent encore être admirées, toutes en Bretagne, dernier témoignage de cet instrument de musique d'origine bretonne que l'on trouve jadis très répandu dans les églises de France ou d'Europe. Une soixantaine de roue de ce type seraient répertoriées en France, en Bretagne, Savoie, Rousillons, Pyrénées Orientales, Bourgogne, ou encore en Allemagne, en Espagne ou au Portugal

  Elle mesure 1,75 m de diamètre, ce qui en fait l'une des plus grandes ( 1,10m à Locarn (22), 1m à Laniscat(22), 0,80m à Magoar, 0,60 m à Kerrien ) et comporte 8 rayons et douze clochettes.

Le visiteur, déjà satisfait d'avoir trouvé l'église ouverte, ce qui devient rare, se réjouit de découvrir, au lieu d'un rébarbatif panonceau "défense de toucher", un écriteau bienveillant qui lui donne les informations qu'il attend sur cet idiophone, mais qui l'incite aussi à l'utiliser ; il doit alors décrocher la chaîne fixée au pilier, se placer au centre d'un cercle gravé dans le dallage, et mettre en mouvement la roue, avec modération.

   Et il s'exécute, le visiteur ravi, il devient le joyeux carillonneur charmé d'entendre le doux ramage venant de la canopée ... qui ressemble au remue-ménage d'un quincaillier dans sa boutique. Je lis que les clochettes, les douze commères tintinnabulantes rassemblées comme les coups de minuit, les douze mois, les douze signes du Zodiaque ou les douze apôtres échelonnent leur timbre du do au do supérieur, sonnant respectivement le do (à 264 Hz), le do dièse, le ré, le mi bémol, le mi, le fa, le fa dièse, le sol, le sol dièse, le la (le fameux la de diapason à 440 Hz), le si bémol pour atteindre le si de 495 Hz, ce qui fait bien le compte de douze. Mais loin de reconnaître la petite mélodie qui  rappellerait à son oreille peu musicienne la comptine de son enfance "do-ré-mi-fa-sol-la-si-do-grattes-moi-la-puce-que-j'ai-dans-le-do", il ne reçoit du ciel, le touriste, qu'une pluie grinçante et rouillée de sons aigres, quoique non dénuée de ce charme des œuvres naïves.

  Il lui reste, c'est bien le moindre, à glisser son obole dans le tronc disposé à cet effet, en faisant bien tinter les pièces.

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roue-et-sablieres 4872c

 

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   La roue de carillon était utilisée lors des offices, "durant le Gloria" selon René Couffon, ou  lors de baptêmes,des fêtes et pardons. On la nommait en breton Rod ar Fortun, la roue de Fortune.

  Elle se prêtait aussi à un usage thérapeutique. La légende dit qu'elle fut offerte en ex-voto par Alain de Rosmadec et Jeanne de Chastel, les deux donateurs du maître-vitrail et les fondateurs de l'église, après la guérison de leur enfant muet. On rapporte aussi qu'on y menait des enfants atteints de troubles de la parole, pour faire tourner les clochettes au dessus de leur tête.

 Per Jakez Helias raconte dans son Cheval d'orgueil (Paris, Plon 1975 p. 124) que chez lui, lorsqu'on obtenait pas d'amélioration de son bégaiement ou de sa difficulté d'élocution en se rendant, comme son oncle, au pardon de la chapelle de Tréminou, où il s'agissait de faire sonner le mieux possible la monnaie que l'on mettait dans le tronc, on se rendait en char à boeuf vers l'église de Confort, où le carillon sonne beaucoup plus fort que vos piécettes. " Et on raconte l'histoire de celui qui n'a jamais soufflé mot de sa vie et qui, entendant le bruit des clochettes, s'écria soudain : "sell ta !" _ "Pegemend a drouz !". "Tiens ! Quel bruit cela fait ! ".

  Suivez bien les conseils de modération pour tourner la roue, car il n'y a pas si longtemps, une mère trop exigeante pour l'élocution de son fils aîné s'était rendue si souvent et avec tant de zèle sous la roue à carillon qu'elle se désespéra de  son fiston qui était devenu un bavard plus fieffé que le tailleur du village ! Il ne lui resta plus qu'à le ramener à Confort...et d'y tourner la roue à l'envers! (d'après Charuty G, le Fil de la parole, Ethnologie Française, vol.15 n°2, 1985 , cité par David Le Breton, du Silence, Métaillé, 1997).

   L'utilisation des cloches pour libérer la parole est ancienne, et si on les sonne lors des baptêmes, c'est sans-doute pour placer l'enfant et ses cordes vocales sous les heureuses auspices de leur joyeux dynamisme.  David Le Breton (ouv. cité) a trouvé en Buffon (Histoire Naturelle, T3 Histoire de l'Homme, 1804, p. 231) le récit de cet homme d'une vingtaine d'année, fils d'un artisan de Chartres qui sourd et muet de naissance, se mit à parler en quelques mois après avoir été surpris d'entendre des cloches qui sonnaient. Jadis, on entourait le cou des enfants d'un collier de grelots dont les sonnailles devaient écarter de lui les mauvais esprits et les miasmes néfastes. Vieilles sornettes... mais que faisons nous aujourd'hui en accrochant sur le berceau et en plaçant à portée de bébé les hochets, les boites à musique et les tapis d'éveil ?


   Cela nous amène à relier cette pratique  à d'autres pratiques thérapeutiques utilisant la cloche comme procédé de guérison de la surdité ou de la mutité, notamment en Bretagne. Cela fera un lien avec la réflexion menée autour des moyens de protéger les clochers de la foudre, par production de bruits :  Église Saint-Thurien à Plogonnec II : une inscription du tonnerre!.

 

II . Les autres Roues à carillons.

   Selon l'inventaire mené par Charles Fabre (DRAC) et Eric Sutter en fevrier 2011 pour la Société Française de Campanologie, il existe encore en France 77 roues à carillons, dont sept en Bretagne, 31 dans les Pyrénées Orientales , 17 en Savoie et Haute-Savoie, 8 en Bourgogne, 4 en Auvergne. Elles répondent aux noms locaux de Rouet, rouet liturgique, de rouelle ou treizain en Savoie, de rottler ou rodella en Rousillon, mais aussi de roue de Sainte-Catherine ou de roue de Saint-Martin, cette dernière appellation justifiée à Trémouille "car elle aurait servi à couvrir les cris de Saint-Martin de Tours lors de son martyr"!

  Le nombre des clochettes apparaît très variable, car même si beaucoup en comptent 12 ou 13, le chiffre varie de 6 à 24 (à Laniscat, Morbihan).

  1) Voici, par exemple, celle de l'église Saint Hernin à Locarn (Côtes d'Armor) : elle ne compte que onze roues.

roue 6734

  Elle est placée sur le mur nord du transept, beaucoup moins haut qu'à Confort, à deux mètres cinquante peut-être, et sa facture récente vient du fait qu'elle a été confectionnée par un menuisier pour remplacer l'ancienne, trop vétuste. Ici, rien n'incite à en jouer, ...surtout pas la corde aux torons usés. On se signale pas d'usage autre que liturgique.

2 ) La roue de carillon de Saint-Nicolas en Priziac (56) :

Chapelle St Nicolas en Priziac.

  Transept, bras nord, mur est : elle est située près de la charpente, en hauteur, le moyeu fixé dans la maçonnerie. Roue du XVIe siècle à sept rayons et à huit clochettes, à moyeu encastré dans un bâti scellé au mur, à brancard et manivelle. 

 

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3) La Roue de Fortune et la Roue à carillon de la chapelle de Quilinen à Landrevarzec.

Merci à Daniel Kernaléguen et J.Y Bourhis qui ont présenté ces découvertes lors des Journées du patrimoine 2014.

1°) La roue de la vie du XVe.

La chapelle de Quilinen (Kilinenn) à Landrévarzec (29) est en cours de restauration et promet d'être une monument magnifique. Des fresques du XV ou XVIe siècles ont été découvertes à cette occasion, dont une roue de la Fortune sur le mur sud.

Cette roue qui tourne dans le sens des aiguilles d'une montre emmène d'abord avec elle un beau chevalier convaincu d'être élevé vers la réussite. 

001c

 

Plus haut, on discerne un autre personnage au sommet de sa gloire. Il est en armure, et on voit bien ses chaussures à bouts pointus, caractéristiques du XVe siècle.

Mais plus bas, à droite, en voici un qui dégringole tête la première... et tout en bas le mort n'a plus que son cadavre pour pleurer.

                          003c.jpg

 

Or, sur le mur du nord, en vis-à-vis de cette roue, on voit la trace de la fixation d'une ancienne Roue à carillon, dont la rotation a usé la paroi :

006c


Cette roue a aussi été fixée sur le mur voisin, au dessus d'une fresque, et il en reste son bâti, et aussi une trace circulaire d'usure au dessus du dais:

007c

Une ancienne carte-postale de Le Doaré montre la roue à carillon, déposée et entreposée contre un mur. Elle est en métal, comporte huit rayons, dont deux ou trois sont brisés, et on ne voit plus de clochettes.


4) La Roue de Notre-Dame de Comfort en Berhet (Côtes-d'Armor)

  Vous ne la verrez pas, car elle a disparu, supprimée par le recteur Bricquir qui n'appréciait pas de voir son église transformée en stand de loterie, mais elle est connue car elle était associée à une statue de saint, le "Saint de la roue" ou Santic ar rod et qu'elle fonctionnait comme une roue de la chance : le Vicomte Hervé du Halgouët, auteur en 1909 d'un article Carillons d'église et roues de fortune dans la Revue de Bretagne n°41, 44-50 et 70-79 en emprunte la description à Jollivet, 1855. Ce n'était pas une roue fixée aux murs, mais  c'était l'attribut du saint dont la statue était placée à droite de l'autel. Par un mécanisme actionné de la sacristie (par le bedeau ?) Santic ar rod  semblait "faire tourner une roue presque aussi grande que lui et toute entourée de clochettes qui produisent un étourdissant carillon quand la roue est en mouvement, ce qui a lieu d'ordinaire pendant l' élévation."

   Hervé du Harcouët feint de n'y voir qu'une forme "des sonnettes ordinaires de l'autel" ..."appelées par l'harmonie des sons, à marquer la pompe de certaines cérémonies et à remémorer aux fidéles les instants les plus solennels des mystères sacrés".

   En effet, les sonnettes de choeur, ou carillons de sacristie, (à trois ou quatre timbres) intervenaient pendant les offices liturgiques, l'enfant de choeur devant marquer de deux coups distincts le moment où le célébrant étend les mains sur le calice, de trois coups celui de l'èlevation de l'hostie consacrée, de trois coups encore l'élévation du calice, de trois coups le moment où le Sanctus était entonné.

   Mais notre Vicomte sait très bien que les paroissiens de Berhet furent furieux lorsque le recteur remplaça leur Santig ar rod par une clochette, et qu'un artisan s'empressa de réaliser une copie de leur saint carillonneur. Et il sait très bien aussi que ce n'était pas uniquement lors de la messe qu'on lui demandait de sonner, et que les bretons venaient de loin interroger sa Roue ; "on payait à chaque fois deux sous"..." selon l'endroit où s'arrétait la roue, le présage était favorable ou non" ( Geistdoerfer in G. Dotin, Annales de Bretagne, 36, 1 : 136-138). D'ailleurs, Hervé du Halgoüet transmet le témoignage du recteur de La Trinité de Quéven, M. Plunian qui lui a expliqé comment les Morientais venaient en son sanctuaire "consulter la fortune par l'entremise de la roue : s'ils réussissent à la faire tourner sans arrêt, la fortune sera favorable. Si elle s'arrête brusquement la fortune sera contraire. Ils font les mêmes questions et leur donnent les mêmes significations qu'aux tables tournantes".

  A Trémouille (Auvergne) on rapporte  aussi que la Roue de Saint-Martin posséde la faculté de prédire un époux aux jeunes-filles en mal de mari : il suffit de mettre en branle la roue, d'attendre qu'elle s'arrête : si la grosse cloche s'immobilise en position haute, la mariage est assuré dans l'année.

5) du Santig ar rod au Tarabara ?

C'est sur la foi de Françoise Le Roux (Les Druides, C. Guyonvarc'h et F. Le Roux, Ouest-France, 1986, p.148) que je rapporte l'existence en Bretagne d'une sorte de crécelle "variante du carillon dit Santig ar rod" nommée Tarabara, une roue dont les clochettes auraient été remplacées par des dents qui viennent heurter un butoir et qui s'utilisait à l'église lorsque l'usage des cloches était proscrit.

6) Le Tu-pe-tu : version littéraire de Santig ar rod.

Dans son recueil de poème de 1873 Les Amours jaunes, le peu clérical et grinçant Tristan Corbière  publie Saint Tupetu de Tu-Pe-Tu, qui est présenté par le texte en prose suivant (Wikisource):


C’est au pays de Léon. – Est une petite chapelle à saint Tupetu. (En breton : D’un côté ou de l’autre.)

Une fois l’an, les croyants – fatalistes chrétiens – s’y rendent en pèlerinage, afin d’obtenir, par l’entremise du Saint, le dénouement fatal de toute affaire nouée : la délivrance d’un malade tenace ou d’une vache pleine ; ou, tout au moins, quelque signe de l’avenir : tel que c’est écrit là-haut. – Puisque cela doit être, autant que cela soit de suite... d’un côté ou de l’autre – Tu-pe-tu.

L’oracle fonctionne pendant la grand’messe : l’officiant fait faire, pour chacun, un tour à la Roulette-de-chance, grand cercle en bois fixé à la voûte et manœuvré par une longue corde que Tupetu tient lui-même dans sa main de granit. La roue, garnie de clochettes, tourne en carillonnant ; son point d’arrêt présage l’arrêt du destin : – D’un côté ou de l’autre.

Et chacun s’en va comme il est venu, quitte à revenir l’an prochain... Tu-pe-tu finit fatalement par avoir son effet.

Puis débute la poésie : 


Il est, dans la vieille Armorique,
Un saint – des saints le plus pointu –
Pointu comme un clocher gothique
Et comme son nom : Tupetu.

[...]

 

 

Il tient sa Roulette-de-chance
Qu’il vous fait aller pour cinq sous ;
Ça dit bien, mieux qu’une balance,
Si l’on est dessus ou dessous.

C’est la roulette sans pareille,
Et les grelots qui sont parmi
Vont, là-haut, chatouiller l’oreille
Du coquin de Sort endormi.

 


Sonnette de la Providence,
Et serinette du Destin ;
Carillon faux, mais argentin ;
Grelottière de l’Espérance...

Tu-pe-tu – D’un bord ou de l’autre !
Tu-pe-tu – Banco – Quitte-ou-tout !
Juge-de-paix sans patenôtre...
Tupetu, saint valet d’atout !

 

 

       Chacun a dénoncé là un saint imaginaire, caricature anticléricale et antireligieuse dénonçant les superstitions, mais l'allitération en T rappelle l'inscription de Plogonnec à saint Thuriau et donc le bruit de crécelle de la roue qui tourne en éloignant les mauvais esprits, alors que ce Saint Tupetu n'est pas si éloigné du Santig ar rod qui lui a, très certainement, servi de modèle.

  La traduction de Tu-pe-tu par "d'un coté ou de l'autre" me semble plus parlante si on la complète par "pile ou face".

  Sur le bâti de la roue de carillon peinte de Saint-Nicolas de Pélerm (22), deux têtes ont été fixées de part et d'autre du moyeu, qui me semblent représenter les deux faces de la Fortune.

7) La dénomination de Roue de Fortune.

  Elle est signalée dans quatre communes des Côtes d'Armor dans l'inventaire de Charles Fabre et Eric Sutter, qui ne mentionne pas le terme breton de Rod ar fortun.

  Cette appellation est différente de celle de Roue de la Fortune, et elle se réfère à un thème iconographique où elle est une allégorie du destin, du sort, du cours de la vie qui mène indifféremment les riches ou les pauvres, après la culmination de leur existence, vers la mort.

  Le pavement du Duomo de Sienne en offre une représentation superbe.

 La dixième carte du Tarot de Marseille lui est consacrée.

8) Les roues de carillon : une paramusique ?

   J'ai traité des trois fonctions de ces roues à carillon, variables selon les paroisses :

- usage liturgique

      - Lors de la messe comme une sonnette de chœur.

      - Lors des célébrations festives : baptêmes, mariages, pardons.

      - Lors des périodes où les cloches sont proscrites.

- usage thérapeutique :

       - essentiellement contre les problèmes de mutité et troubles du langage.

- usage de prédiction (Roue de Fortune).

   Néanmoins, on peut voir un quatrième usage, comme instrument de "paramusique"  car il faut bien parler du son produit par ces "idiophones", puisque c'est bien l'élément caractéristique de ces instruments de produire des sons peu musicaux, non mélodiques, produits par des clochettes de facture grossière très différentes des clairs carillons des enfants de chœur ou des sonneries des campaniles.   Il n'est pas indifférent de constater que, dans de nombreuses paroisses, elles étaient utilisées à la place des sonnettes de sacristie pendant les trois jours de la Semaine Sainte où les cloches sont proscrites.

  J'emprunte le terme à Claudie Marcel-Dubois ( La Charivari, actes de la table-ronde d'avril 1977) : "par le terme paramusique, on désignera les phénomènes sonores organisés volontairement _notamment en temps rituel_ et se situant à la frontiére du son musical et du signal bruit".

  Sous la plume de Brigitte Alzieu, (Val d'Isère jadis et naguère) je trouve cette description de l'utilisation du "treizain" ou roue à carillon de Val d'Isère : 

   " ...puis arrive la Semaine Sainte, suivie de la grande fête de Pâques. Lors des offices précédant le dimanche, les cloches sont muettes. On sonne alors le treizain, cette roue à treize clochettes placée dans le chœur. Pour l'office des Ténèbres, les enfants apportent des crécelles (krezin) et des cornes de bouc. A la fin des psaumes, ils sont autorisés à user de leurs instruments bruyamment. Ce brouhaha rappellerait le tremblement de terre et le tonnerre qui suivirent la mort du Christ et servirait aussi à expulser les démons. Pour une fois que l'on peut faire du bruit à l'église, les enfants ne s'en privent pas."

   Je souligne l'expression "faire du bruit" : se différenciant de la musique, une production sonore particulière est destinée à produire un vacarme, un tintamarre, un tapage, basé sur le martelement de casseroles, le bris de marmites en terre, le son de conques, l'utilisation de racloirs et claquoirs , crécelles, hochets, (de rhombes dans les sociétés primitives), les détonations de pétard, coups de fusils, fusées, canons, dans un beau chahut qui marque à la fois toute situation de transition exposant aux dangers de déstructuration d'un groupe et toute situation d'écart par rapport à la norme : Nouvel-An, Carnaval, mariage, décès, orage, épidémie,charivari, etc...

  Cela rejoint la grande peur médièvale  de l'irruption, lors de ces failles du calendrier ou des conditions atmosphériques, du Diable et de ses démons, de fantômes ou de chasseurs maudits, eux-mêmes accompagnés de vacarme terrifiant, comme dans les récits de la Mesnie Hellequin et autres Chasse Annequin, et on trouve dans le Roman de Fauvel la description de la charette de Hellequin et de ses roues à cliquet (Citation par Claude Lecouteux):

     Et dans le chariot se trouvait

     Un engin de roues de charrettes

     Très fortes, raides et très bien faites,

     Et au tournis qu'elles faisaient

     Six barres de fer entre-heurtaient

     Qui au moyeu étaient cloutées

     Et bien attachées : Écoutez !

     Si grand bruit et si variable,

     Si laid et si épouvantable,

     Au choc qu'elles faisaient sonner

     Qu'on n'eût pas ouï Dieu tonner.


   En Allemagne, Autriche et Suisse, durant la Semaine Sainte,les enfants parcourent les rues avec des crécelles nommées Ratsche ou Rätschen ; mais dans le clocher de la cathèdrale de Rottenburger, 

http://www.domglocken.de/raetschen/index.html

deux machines à cliquet servent à émettre une paramusique propre à témoigner du séisme que représente la mort du Christ, et illustrent l'Évangile de Matthieu, 27, 50-54 :

        Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l'esprit.

        Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent,

        Les sépulcres s'ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent.

        Étant sortis des sépulcres, aprés la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville, et apparurent à un grand nombre de personnes.

        Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d'arriver, furent saisis d'une grande peur.

Usage thérapeutique ou rituel des cloches et clochettes.


   Pestem fugo. 

On lit dans l'article Wikipédia "cloche" que son symbolisme est lié à la perception du son et à l'ouïe, par exemple en Inde où elle reflète la vibration primordiale, ou en Chine où elle est associée au bruit du tonnerre... et que le bruit des cloches a universellement un pouvoir d'exorcisme et de purification, éloignant les influences néfastes. Sur les cloches de nos clochers, une inscription a été  extrémement répandue dans tout le pays dés le XVème siècle (par exemple : Montpellier 1456) : 

                     Laudo Deum verum, plebem voco,

                     Congrego clerum, defunctos ploro,

                           Pestem fugo, festa decoro. (et parfois : Fulgura frango)

   

 " Je chante le vrai Dieu, j'appelle le peuple, je rassemble le clergé, je pleure les morts, je chasse la foudre, je célèbre les fêtes." et parfois "j'écarte la foudre".

 

I. les cloches des Saints bretons.

  Cinq clochettes dites cloches à main bretonnes, cloches préromanes ou celtiques sont conservées en Bretagne :

 - a) Celui qui visite l'église de Locronan (29) peut voir en la chapelle du Penity un objet de dinanderie en cuivre martelé, cabossé, aux rivets arrachés, à l'anse et au battant de fer, daté du XI ème siècle : c'est la Cloche de Saint Ronan, portée en procession lors de la Troménie. Comme celles qui vont suivre, elle  servait à guérir les fidèles de la surdité par imposition.

 - b) La cloche de Saint Symphorien à Paule (VIème siècle) se trouve en l'église Saint-Paule (22) mais vient de la chapelle Saint-Symphorien ruinée. Elle nous y est présentée comme renvoyant " au modèle de cloches à main primitives des îles britanniques, particulièrement d'Irlande, qui constituent un élément spécifique de la liturgie celtique du haut Moyen-Âge. Censée guérir des migraines, celle-ci attirait autrefois les malades; la cloche était alors sonnée et imposée sur la tête de chaque pèlerin."

 -  c) La cloche ou bonnet de Saint Mériadec-de-Stival à Pontivy (56) est, elle-aussi, réputée guérir les surdités, et lors du pardon de Saint Stival, elle est appliquée sur la tête des fidèles, selon une tradition du "bonnet de Saint Mériadec" attestée sur des peintures murales du XVème siècle. C'est une cloche de cuivre battu de 21 cm, classée monument historique comme les autres , et portant une inscription PIR TURFIC IS TI et le chiffre 1571. Elle est datée du XI ou XIIème siècle.

  Elle a été volée en mars 2009 dans le presbytère de la basilique Notre-Dame de la Joie, et retrouvée en août 2009.


cloche meriadec

 

d) Cloche de Saint Goulven à Goulien (Cap Sizun, 29): c'est une clochette datée du 9ème siècle (?) qui est sensée être l'une des trois cloches que Saint Goulven fit faire après qu'il eût miraculeusement transformé 3 poignées de terre en or. Mais elle n'est qu'en bronze et fonte, à pans plats, haute de 20 cm.

 

 

- e) à l'église Saint-Paul Aurélien de Saint-Pol de Léon est conservé la Cloche de Saint-Pol, si puissante pour guérir les maux de tête ou d'oreille qu'en 1629, Monseigneur Rieux dut exhorter ses chanoines à refuser l'imposition pour ne tolérer que son "auscultation". elle était utilisée initialement comme un gong, puis elle fut munie d'une bélière et suspendue dans une niche. Elle est datée du VIème siècle.

cloche st pol

   Elle serait l'une des sept cloches du roi Marc, que celui-ci utilisait pour chasser les esprits malfaisants ou l'avertir de leur approche, et que le Roi, que Pol Aurélien était venu baptiser, refusa pourtant au saint homme.  Albert le Grand nous dit que, revenu chez lui, " voicy entre les pescheurs du Comte, qui lui apportoient la teste d'un gros poisson qui avoit esté pris au rivage de l'Isle, dans laquelle on trouva la clochette dont il était question, laquelle Guythurus donna à S. Paul ; cette cloche se garde encore au Thresor de la Cathédrale de Leon, au son de laquelle on tient que plusieurs malades ont esté gyeris & un mort ressuscité."

On peut rajouter à cette liste de cloches dûment répertoriées par les Monuments Historiques la cloche de Saint Coledoc, ou Saint Ké, jadis conservée à Douarnenez, celle de Saint Cado, que Saint Gildas devait offrir au pape mais qui ne voulut sonner que dans les mains de Cado, celle de Saint Guiriec signalée par Bernard Tanguy comme venant de Perros-Guirec et conservée aux Archives des Côtes d'Armor,, celle de Saint Guénolé, transportée par les moines de Landevennec à Montreuil-sur-mer pour la protéger des invasions normandes et qui faisait des miracles, jusqu'en 1793 où elle fut détruite. Ou encore en quittant la Bretagne, on peut citer la Saüfang de fer battu de la cathédrale de Cologne, celle de Sainte Godeberthe à Noyon, celle de saint Patrick, ou bien le Casque de  Saint Grat à Vailhourles (12), dont on coiffait les aliénés pour les guérir, tout comme on faisait de la cloche de Saint Fillon dans le comté de Perth.

 

 

 

 

 

  En conclusion, ces Roues de carillon sont précieuses et fascinantes par leur polysémie inextricable, par leur part de mystère, et par le monde merveilleux ou grinçant qu'elles entrouvrent pour nous.

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 10:46
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Published by Jy Cordier
23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 10:09

            Les 45  bannières le Minor :

 

N.B Je place ici cet article débuté en avril 2012 et réactualisé depuis. Je remercie Monsieur Gildas Le Minor qui a bien voulu me communiquer la liste des bannières sorties des ateliers dirigés par sa grand-mère, par son père puis par lui-même dans ce qui dessine une très belle aventure artistique et spirituelle ancrée dans le pays breton. Aventure désintéressée ? Que non ! Il obtient, dit-il, une indulgence d'un an de purgatoire à chaque bannière réalisée !

 

 

  Jadis, les bannières étaient réalisées en série, et les fabriciens ou le recteur commandaient une bannière de Sainte-Thérèse, du Sacré-Coeur, de Jeanne-d'Arc, ou de leur saint patron dont il fallait préciser s'il s'agissait d'un ou d'une martyre, ou d'un saint-évêque : c'est la mention du nom qui différait. Mais depuis 1953, où l'entreprise de broderie à la main Le Minor et l'artiste Pierre Toulhoat s'unirent pour créer la bannière de Locronan, tout a changé, et chaque bannière est une vraie création artistique. C'est aussi, à chaque fois, une aventure humaine et spirituelle, lors du financement, de la conception, du choix de l'artiste, des retouches, ou, enfin, de la bénédiction lors du pardon. 

   N'ayant vécu aucune de ces aventures, j'ai parfois réussi à retrouver quelques informations sur l'histoire de ces bannières, dont l'attrait pour les Associations de sauvegarde ou les équipes paroissiales a été croissant.

 

I. La Maison Le Minor à Pont-L'Abbé.

 

   Les origines de Le Minor seraient à peu-prés les mêmes que celles de la confection de dentelles en pays bigouden : rappelons que c'est pour faire face à la famine de 1845-1849 en Irlande, the Irish Potato Famine liée au mildiou, que se développa la guipure d'Irlande au crochet, puis que, face à la crise sardinière en Cornouaille en 1903, des femmes remarquables, dames d'oeuvre préoccupées de la misère qui s'abat brutalement dans les familles de pêcheurs, reprennent les techniques dentellières au fuseau et à l'aiguillée que religieuses et femmes du monde expertes en ouvrage de dame avaient transposées au crochet et créent des ateliers de dentelle dans un pays qui ignorait cette tradition afin d'apporter un complément de ressources aux ménages. En 1911, ce sont plus de 4000 ouvrières qui s'adonnent à cette activité en Bretagne Sud. Leur travail fut commercialisé dans le monde entier.

 

   En 1936, Anne-Marie Cornic (28 janvier 1901 à Plonevez-Porzay-Pont-L'Abbé 1984), fille de commerçants en costumes bretons et épouse du patron des Grands Moulins de Pont-L'Abbé Louis Le Minor, préoccupée de voir disparaître le costume breton traditionnel et les compétences des brodeuses et tisserands, et de savoir que les femmes employées dans les conserveries manquaient de travail une fois la saison finie, ouvrit un atelier d'habillage de poupées. Présent dès l'année suivante à l'exposition universelle de Paris, l'atelier acquiert un réel succès auprès de l'écrivain Colette, de clients aussi célèbres que Caroline Kennedy, Eisenhower ou le Prince Rainier de Monaco, avec une collection de 250 modèles différents, tous réalisés de manière entièrement artisanale et traditionnelle.

 

  La production profite des Congés payés, les vacanciers prenant l'habitude de ramener des régions où ils séjournent une poupée qu'ils offrent ou qu'ils collectionnent. De 1937 à 1980, ce sont même 400 modèles de costumes bretons et d'autres régions de France ou des pays étrangers qui habillent les poupées : costume adulte ou d'enfant, costumes historiques, mignonettes de chez Petitcollin, Nobel, Jumeau, SFBJ, Huard ou Clelia, poupons ou poupées de taille variée sortis d'un atelier qui emploie 400 salariés en 1945. 

      La pénurie de celluloïd incite l'entreprise à se diversifier durant la Seconde Guerre Mondiale en se tournant vers la broderie à la main, produisant du linge de table, des sacs, des costumes folkloriques. C'est l'époque où Mathurin Méheut dessine la nappe "La mer". En 1947, Pierre Toulhoat dessine le célèbre foulard Penmarc'h, vite indissociable du costume bigouden. En 1950, Madame Le Minor lance une gamme de bustes et de coiffes miniatures.

       Dans les années 1970, Madame Le Minor confie l'entreprise à ses deux fils Jacques et Jean ; la production du kabig le Minor, vêtement traditionnel des goémoniers en drap de laine à l'aspect feutré fait la renommée de l'entreprise qui compte près de 500 salariés. En 1982 la Manufacture de Bonneterie Lorientaise rachète la marque et produit toute la partie vestimentaire, mais en 1987, le petit-fils Gildas Le Minor reprend la confection de broderie main et le linge de table (une vingtaine de gamme d'imprimé et autant de brodés).

      On trouve aujourd'hui au 5 quai Saint Laurent à Pont-L'Abbé la Boutique Le Minor, avec un choix de nappes, sets de table, torchons, plateaux, panneaux brodés, mais produisant aussi des vêtements sacerdotaux et des bannières, ou des costumes traditionnels pour les particuliers ou les cercles celtiques.

 Le Minor et la création artistique.

   La société a su collaborer avec des artistes et des designers réputés : Pierre Toulhoat, Mathurin Méheut qui a signé la première nappe imprimée, René-Yves Creston à l'origine du lancement du "kabig", Nelly Roddi qui conçue la ligne Pont-L'Abbé de linge de table imprimé, Gaëlle Le Fur, Jacques Godin, et la styliste Gwen Le Gac avec sa collection "sardines".

   Les tapisseries brodées ont été conçues pour reprendre à l'aiguille les motifs des tapisseries de basse-lisse de Dom Robert, ami de Jean Lurcat. Elles partagent avec les tapisseries d'Aubusson le privilège du statut et de l'appellation d'oeuvre d'art , entièrement à la main, tirage limité à huit exemplaires portant chacun la signature de l'artiste et un numéro. Outre Dom Robert, les oeuvres ont porté les signatures de Picart Le Doux, Simon Chaye, Alain Cornic, François Lesourt, Jean Renault, Dominique Villard, Caly, ou Patrice Cudennec.

Les brodeuses et brodeurs :

Jean-Michel Pérennec est employé depuis 1989 à la broderie à la main, alors que Patricia Cassard s'occupe de la broderie sur machine Cornely.

 

Le Bolduc.

Bolduc ? drôle de nom, qu'est-ce-que c'est que ce truc ? Vite, mon dictionnaire breton : rien. Cherchons dans le Wiktionnaire :

"Ruban décoratif pour ficeler et enrubanner des paquets contenant des cadeaux, etc. Étymologie :  Altération de Bois-le-Duc (’s-Hertogenbosch), ville du Brabant septentrionale en Hollande, où l'on fabriquait ce type de ruban. Dès le XVIIe siècle le nom fut altéré en bolduc (en linguistique, cet amuïssement est nommé syncope)."  

Des rubans ? Je cherche des images bien nettes sur le net : "Dévidoires à Bolduc". Bolducs de mariage" .

 

       

 

Quel rapport avec les bannières ? Cherchons encore :

 « bolduc » : un certificat d’authenticité comportant un numéro d’enregistrement, la signature du lissier et celle du représentant officiel de la certification,
Le bolduc est une pièce de tissu ou de papier toilé cousu sur l’envers d’une tapisserie contemporaine.

 

Le décret 67-454 du 10 juin 1967 prenant effet le 1er janvier 1968, a été décidé pour les tapisseries entièrement tissées à la main sur les métier haute et basse lisse dont le tirage est limité à 8 exemplaires y compris les exemplaires artiste. Une tapisserie d’Aubusson récente (copie d’ancien ou création contemporaine) est accompagnée de son bolduc.

Les bannières de la Maison Le Minor étant des œuvres d'art, elles portent chacune à leur revers leur Bolduc ou Certificat d'authenticité.

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II. Les bannières Le Minor :    

 

N;b : le lien en dessous de chaque titre renvoie à un article plus complet de mon blog.

 

N° 1. Locronan : 1953, Pierre Toulhoat :

Ce fut la première : il y en a plus de quarante aujourd'hui.

Ma visite de Locronan : les bannières.

 

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2. Sainte-Anne d'Auray, A. Bouler, 1954 .

Sainte-Anne d'Auray : les bannières.

 

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3. Saint-Jean-du-Doigt, 1957, Jo Le Corre :

Les inscriptions et les bannières de l'église de Saint-Jean-du-Doigt.

  Ses deux faces sont consacrées à saint Jean-Baptiste, sans inscriptions.

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4. Pont L'Abbé, église des Carmes, 1960, Le Bouler :

L'église Notre-Dame des Carmes à Pont-L'Abbé habillée par Le Minor.

 

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5.  SANTE BERNADETTE / CONFORS MEILARS / 1960.

 

6 ) SAINT SIMILIEN / NANTES / 1965 / P.TOULHOAT

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7) ND DU DRENNEC / CLOHARS FOUESNANT / 1984.1985 / P.TOULHOAT

 

La bannière Le Minor de la chapelle du Drennec en Clohars-Fouesnant (29). 

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8. Combrit, chapelle Sainte-Marine, 1987, P. Toulhoat :

Chapelle Sainte-Marine à Combrit : la Vierge allaitante et la bannière Le Minor.

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9) ST CORENTIN. ST POL / DIOCESE QUIMPER / 1988 / P.TOULHOAT

 

10) SAINTE ANNE LA PALUD / PLONEVEZ-PORZAY / 1990 / A.BOULER

 

11) SAINT EFFLAM / KERVIGNAC / 1990 / P.TOULHOAT

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 12. Saint-Nic, église Saint-Nicaise, 1990, Pierre Toulhoat.

La bannière paroissiale de Saint-Nic (29).

                           banniere 7973c

 

                       MG 7951c

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 13) SAINT ROCH / LOCADOUR / KERVIGNAC / 1991 / P.TOULHOAT

 

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14.Le Faouët, chapelle Saint-Fiacre, 1991, Toulhoat :

 

  Elle représente au recto saint Fiacre  patron des jardiniers avec sa bêche, la chapelle Saint-Fiacre à ses pieds. On lit A.D 1991, Toulhoat Le Minor.

 Le verso est consacré à la Vierge et à la paroisse du Faouët.

 

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Un beau détail de passementerie : 

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14) SAINT FIACRE / LE FAOUET / 1991 / P.TOULHOAT

 

15) SAINT KERRIEN / QUERRIEN / 1992 / P.TOULHOAT

 

16) SAINT ANNE / GUIMILIAU / 1992 / P.TOULHOAT

 

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17. Saint-Jean-Trolimon, Chapelle N.D.de Tronoën, 1993, Pierre Toulhoat.

Carton de Pierre Toulhoat. Brodeuse Cécile le Roy.

Inscription : 

TRONOEN Ravo Gant Gwaz Jezuz Diwallet Va Ene Evid Ar Vuhez Peurbaduz.

PARREZ SANT YANN AD 1993 Le Minor /Toulhoat . PAOHA SERGENT PERSON

 

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saint-jean-trolimon 8500c

 

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18) BAPTÊME DU CHRIST / BATZ SUR MER / 1997 / P.TOULHOAT

 

19) SAINT TRECHMEUR / GUERLESQUIN / 1997 / P.CAMUS

 

20) SAINTE ANNE / HOSPITALIERS DU FINISTERE / 1997

 

21) SANTEZ BARBA / LENNON / 1998 / Bruno LE FLOC'H

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22. Plogonnec, chapelle de La Lorette, 1998, P. Camus

Carton de P. Camus.

Brodeur : J.M. Pérennec.

Commanditaire : Les Amis de La Lorette.

Recteur en fonction: G. Léon.

                    la-lorette 5585c

 

                       la-lorette 5586v

 

 

23) BANNIERE DU TRO BREIZ / SAINT POL DE LEON / 2000 / J.RENAULT

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24) SANT ALAR / LANHOUARNEAU / 2002 / C.LE FUR

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25) SANT TELO / LEUHAN / 2004 / Y.G.MOULLEC

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26) SANT C'HIREG / PERROS GUIREC / 2005 / P.CUDENNEC

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27. Lanrivain, chapelle N.D du Guiaudet, 2006:

Cartonnier : ?

Brodeur : J.M. Perennec

Commanditaire : Association de Sauvegarde du Guiaudet, "l'abbé Caroff étant recteur".

 

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28) SAINT MARCEL / SAINT MARCEL / 2006

 

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29. Plougasnou, église Saint-Pierre, Jakes Derouet, 2006 :

Compléments sur l'église Saint-Pierre de Plougasnou :

  La face principale represente le patron de la paroisse en tricot rayé avec son filet de pêche, alors que le verso est consacré à saint Samson. Le certificat d'authenticité honore les brodeuses, A.M. Fleiter et P. Cassard.

  Patricia Cassard est, chez Le Minor, particulièrement chargée des broderies sur machine Cornely.

                banniere 3552c

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                     banniere 3567c

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30. Locronan 2007, Pierre Toulhoat :

Ma visite de Locronan : les bannières.

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31 . N° 31 :  2008 :  Pleyben, chapelle de Lannelec : Jakes Derouet :

Vierges allaitantes VII : Chapelle de Lannelec à Pleyben, la Vierge.

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                        vierge 9417c

 

 

 

32. 2008 :  église Saint-Pierre de Plonevez-du-Faou, Annick Quéffellec :

L'église Saint-Pierre de Plonevez-du-Faou : bannières

              bannieres 0101c

 

         bannieres 0105c

 

 

 

33) ND DES CROIX SEPT SAINTS / ERQUY / 2010 / R.BUDET

 

34) SAINT VENDAL / POULDAVID / 2010 / B.OLLIVIER

 

 

35. 2008 : chapelle de la Madeleine à Penmarc'h, Jakes Derouet :

                       banniere 2916c

 

                      banniere 2975c

 

 

36) ND DE LA PAIX / LE POULDU-CLOHARS CARNOET /2012 / C. HUART

 

37) SAINT FIACRE / PLOUHINEC MORBIHAN / 2012 / J. DEROUET

 

38) SAINTE ANNE DU PAYS BLANC / LA TURBALLE / 2012 / J. DEROUET

 

39.  2014, Chapelle de Saint-Trémeur au Guilvinec Jakes Derouet.

Les deux bannières de St-Trémeur au Guilvinec.

Carton Jakes Derouet, Brodeur Jean-Michel Pérennec. Commanditaire Association Gwarez chapel sant Trevel.

                 bannieres 0648c

 

                          bannieres 0653c

 

40.  2013, Sainte-Anne-la-Palud à Plonevez-Porzay, D. Passard.

La bannière Le Minor de Sainte-Anne-la-Palud.

 

                            247c

 

                       255c

 

 

 

 

41) ANNE DE BRETAGNE / ASSOCIATION BRETONNE 1843 / 2014 / J.DEROUET

Voir : bannière de l'Association Bretonne

 

 

42. Août 2014 : Guidel, les Sept chapelles. Patrice Cudennec. 

  La bannière Le Minor de Guidel.

                          022c

 

 

                                   012c

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 43) SAINT YVES / LE POULIGUEN / 2014 / P. CUDENNEC.

http://www.lavieb-aile.com/2019/05/la-banniere-le-minor-de-la-paroisse-saint-yves-de-la-cote-sauvage.html

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photo lavieb-aile

 

 

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Photographie lavieb-aile

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44) SAINT-YVES-DES-BRETONS à Rome.

http://styvesdesbretons.canalblog.com/

 

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45. NOTRE-DAME LA BLANCHE À GUÉRANDE. Dominique Passat 2016.

http://www.lavieb-aile.com/2019/08/la-banniere-le-minor-de-guerande.html

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Photographie lavieb-aile août 2019.

Photographie lavieb-aile août 2019.

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Photographie lavieb-aile août 2019.

Photographie lavieb-aile août 2019.

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Et ce n'est pas fini !

Plougastel-Daloulas, carton de Dominique Plassat.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/plougastel-daoulas-29470/avec-son-association-les-bannieres-revivent-5136329

 

 

 

liste récapitulative : 

 

LISTE DES BANNIÈRES REALISÉES AUX ATELIERS LE MINOR

DEPUIS 1953

 

 

1) SAINT CORENTIN / LOCRONAN / 1953 / P.TOULHOAT

 

2) SAINTE ANNE / AURAY / 1954 / A.BOULER

 

3) ND DES CARMES / PONT-L'ABBE / A.BOULER

 

4) SANTE BERNADETTE / CONFORS MEILARS / 1960

 

5) SAINT JEAN BAPTISTE / SAINT JEAN DU DOIGT / 1965 / J.LE CORRE

 

6 ) SAINT SIMILIEN / NANTES / 1965 / P.TOULHOAT

 

7) ND DU DRENNEC / CLOHARS FOUESNANT / 1984.1985 / P.TOULHOAT

 

8) SAINT MARINE / COMBRIT / 1987 / P.TOULHOAT

 

9) ST CORENTIN. ST POL / DIOCESE QUIMPER / 1988 / P.TOULHOAT

 

10) SAINTE ANNE LA PALUD / PLONEVEZ-PORZAY / 1990 / A.BOULER

 

11) SAINT EFFLAM / KERVIGNAC / 1990 / P.TOULHOAT

 

12) SAINT NICAISE / SAINT NIC / 1990 / P.TOULHOAT

 

13) SAINT ROCH / LOCADOUR / KERVIGNAC / 1991 / P.TOULHOAT

 

14) SAINT FIACRE / LE FAOUET / 1991 / P.TOULHOAT

 

15) SAINT KERRIEN / QUERRIEN / 1992 / P.TOULHOAT

 

16) SAINT ANNE / GUIMILIAU / 1992 / P.TOULHOAT

 

17) ND DE TRONOEN / SAINT JEAN TROLIMON / 1993 / P.TOULHOAT

 

18) BAPTEME DU CHRIST / BATZ SUR MER / 1997 / P.TOULHOAT

 

19) SAINT TRECHMEUR / GUERLESQUIN / 1997 / P.CAMUS

 

20) SAINTE ANNE / HOSPITALIERS DU FINISTERE / 1997

 

21) SANTEZ BARBA / LENNON / 1998 / B.LE FLOC'H

 

22) ND DE LORETTE / PLOGONNEC / 1998 / P.CAMUS

 

23) BANNIERE DU TRO BREIZ / SAINT POL DE LEON / 2000 / J.RENAULT

 

24) SANT ALAR / LANHOUARNEAU / 2002 / C.LE FUR

 

25) SANT TELO / LEUHAN / 2004 / Y.G.MOULLEC

 

26) SANT C'HIREG / PERROS GUIREC / 2005 / P.CUDENNEC

 

27) SAINT GREGOIRE / LE GIAUDET. LANRIVAIN / 2006

 

28) SAINT MARCEL / SAINT MARCEL / 2006

 

29) SAINT PIERRE / PLOUGASNOU / 2006 / J.DEROUET

 

30) SAINT RONAN / LOCRONAN / 2007 / P.TOULHOAT

 

31) SAINT HERBOT / PLONEVEZ DU FAOU / 2008 / A.QUEFFELEC

 

32) ND DE LANNELEC / PLEYBEN / 2008 / J.DEROUET

 

33) ND DES CROIX SEPT SAINTS / ERQUY / 2010 / R.BUDET

 

34) SAINT VENDAL / POULDAVID / 2010 / B.OLLIVIER

 

35) ND DE LA MADELEINE / PENMARC’H / 2010 / J.DEROUET

 

36) ND DE LA PAIX / LE POULDU-CLOHARS CARNOET /2012 / C. HUART

 

37) SAINT FIACRE / PLOUHINEC MORBIHAN / 2012 / J. DEROUET

 

38) SAINTE ANNE DU PAYS BLANC / LA TURBALLE / 2012 / J. DER 0OUET

 

39) SAINT PIERRE – SAINT NICOLAS / LE GUILVINEC / 2013 / J. DEROUET

 

40) SAINTE ANNE LA PALUD / PLONEVEZ-PORZAY /2013 / D. PASSAT

 

41) ANNE DE BRETAGNE / ASSOCIATION BRETONNE 1843 / 2014 / J.DEROUET

 

42 ) SAINT PAUL-SAINT PIERRE / GUIDEL / 2014 / P. CUDENNEC

 

43) SAINT YVES / LE POULIGUEN / 2014 / P. CUDENNEC

 

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Published by jean-yves cordier
22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 21:31

Les deux bannières de la chapelle St-Trémeur au Guilvinec (29). J.M. Pérennec et Le Minor.

 

                        I. La bannière de 2008.

La charmante chapelle de Saint-Trémeur doit son nom à un saint breton du VIe siècle dont le nom, trech meur, signifie "le grand vainqueur". Il était le fils du terrible Conomor, comte du Poher et roi de la Domnonée.

Tu perds la tête, ma pauvre chérie !

Conomor le Maudit avait trouvé une élégante solution au problème de la contraception en tuant ses épouses à chaque fois qu'elles attendaient un enfant. Avec sa quatrième et dernière, Tréphine, fille de son alliè Warioch, ce fut une autre paire de manches car elle s'enfuit pour accoucher de son fils. Retrouvée par Conomor, qui la décapita illico, elle poursuivit sa route en portant sa tête jusqu'à ce que Saint Gildas ne la lui replace sur les épaules. 

Tu quoque mi filii.

Trémeur  fut alors confié par sa mère  au monastère de Rhuys pour y être élevé par saint Gildas.  Mais hélas,  Il fut tué par son père, qui l'ayant trouvé qui se promenait à la campagne, un dimanche après l'office, lui coupa la tête. Il fut enterré à Sainte-Tréphine près de Laniscat (Côtes-d'Armor). C'est alors qu'il devint, pour l'éternité, et pour le plus grand bien des migraineux, ce saint céphalophore qui, comme saint Denis, porte sa tête devant lui.

Vous connaissez cela, puisque je l'ai dèjà raconté en image lors de mon étape à la chapelle Sainte-Tréphine :  Chapelle Sainte-Tréphine à Pontivy.

Mais ce rappel était nécessaire pour ceux qui viennent d'arriver, afin qu'ils puissent comprendre la première bannière que commanda le Comité d'animation de la chapelle.

I. La face verte (couleur du coin de campagne où vous découvrirez la chapelle)

Sur une face, on voit, dans la famille Perlaboul, la mère, avec l'inscription SANTEZ TRIPHIN PEDIT EVIDOMP. 

Au dessous, on lit ANNO D(omini) 2008,

et de l'autre coté TRESADENN NEUDADUR J.M. PERENNEC, qui indique que Jean-Michel Pérennec (le brodeur de la maison Le Minor qui réalise toutes leurs bannières) s'est chargé non seulement de la broderie (neudadur) mais aussi du carton, le dessin (tresadenn). Et la réalisation de cette bannière n'est pas passée par Le Minor, mais de gré à gré entre J.M. Pérennec et le Comité.

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2) La face rouge (couleur du martyre et du sang).

SANT TREMEUR D'AN DUD AR VRO ROIT HO PENNOZ signifie " Aux gens du pays donnez votre bénédiction". Belle légende pour une bannière.

Le cruel Konomor est à gauche, sur son cheval blanc, avec une barbe rousse, et, comme dans un film d'épouvante, sa hache et son sabre tout dégoulinants de peinture rouge. 

De l'autre coté, son ennemi juré sant Gweltaz (saint Gildas) avec une barbe rousse lui aussi, et des lunettes noires qui ne doivent pas être faites exprès. Gildas n'a pas peur parce qu'il est protégé par la croix celtique ; il le nargue en faisant coucou de la main.

PARREZ AR GELVENEZ veut dire "paroisse du Guilvinec". 

Mais PA.OA.AN.AO G. CANN. PERSON est plus mystérieux, alors que cela signifie "Quand G. Cann était curé ". Georges Cann a été recteur du Guilvinec de 1997 jusqu'en 2009, date à laquelle il a été nommé à Gouesnou.

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                    bannieres 0662c

      Comparez avec la bannière de la chapelle Saint-Trémeur de Guerlesquin (sur Wikipédia) :

Le verso de la même bannière de Guerlesquin , coté Sainte Tréphine (sur Marikavel):

                          

 

                  II. La bannière de 2013.

 

  Pour les Guilvinistes, rudes marins-pêcheurs (Le Guilvinec est le premier port de pêche en France avec plus de 100 navires et plus de 400 inscrits) qui ont choisis pour armoiries de leur commune le  crabe de gueules senestré d'une langoustine du même,  et le bateau de pêcheur d'or  sur à la bande ondée d'argent et d'azur, cette histoire du fiston et de sa maman filant doux leur histoire de matriarcat fusionnel au détriment de l'amour conjugal ne les concerne peut-être plus beaucoup. Eux qui ont comme devise Dalc'h mad ! ("Tiens bon!") sont réputés avec leur tête bien vissée sur les épaules, des vrais penn-kalet, et, en confession, ils doivent sans-doute avouer que lorsqu'ils sont à bord en train de lutter contre les éléments tout en tranchant la tête des lottes, raies et églefins, ils se reconnaissent plus dans le grand Konomor que dans la fluette Tréphine. Faudrait pas confondre bigouden et bigoudis.

  Bref, quelqu'en soient les raisons, en 2013, ils demandèrent une nouvelle bannière, en passant cette fois-ci par la maison Le Minor (Pont-L'Abbé n'est pas loin) : il y aurait saint Nicolas, le patron des marins, et de l'autre coté saint Pierre, patron des pêcheurs, pour enfoncer le clou. Qu'on y mette des bateaux, des marins avec leur chupen et leurs bottes et des poissons, des vagues et des filets, et que cela sente la marée d'un coté et l'air du large de l'autre !

  Le cartonnier, c'est Jakes Derouet, qui a déjà dessiné sept à huit bannières paroissiale ; ce  septuagénaire retraité de l'imprimerie est un ardent défenseur des couleurs bretonnes, et vit à Plomelin, tout près d'ici. Le brodeur, c'est l'incontournable Jean-Michel Pérennec.

Voici le fruit de leur travail.

1) Saint Nicolas.

 Il suffit de lire :

SANT NIKOLAS PATRON SAVETOURIEN AR MOR SIKOURIT AHANOM*

"maomp" vont d'ar strad ! **

Parrez ar Guelvenec               Perennec

Anno D. 2013.

*Saint Nicolas Patron des sauveteurs en mer aidez-nous !

** Nous périssons !

Et il y a autant de poissons qui sautent sur les vagues que dans les rêves d'un patron de canot, il y a des paquets de mer, un chalutier avec sa guérite, en avarie moteur avec le patron qui fait hou hou, et son collègue de la S.N.S.M qui lui crie Dalc'h mad.

Je ne sais pas si Fañch, Jobic et Ewen, des anciens qui se retrouvent sur le banc de la jetée, se reconnaissent en voyant saint Nicolas déguisé en robe et dentelles avec, aux pieds, des méduses rouges de plagiste, mais qu'importe ! C'est très réussi, et le jaune marié au noir sonne comme un air de bombarde.

 

                          bannieres 0648c

 

2) Saint Pierre.

 

Là aussi il y a de la mer, les poissons, les embruns, et ... saint Pierre en tunique de marin chypriote et en robe plissée, tenue censée correspondre à l'équivalent du kabig et du ciré pour les pêcheurs du lac de Tibériade. 

La belle idée, c'est ce filet qui ramène une belle marée de cœurs rouges, pour illustrer les versets de Matthieu 4:18-19

 18 Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient un filet dans la mer; car ils étaient pêcheurs. 19 Il leur dit: Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes.

SANT PÊR
PATRON AR BESKETAERIEN DIWALLIT AHANOM

Le Minor J. Derouet

Saint Pierre, patron des marins-pêcheurs, protégez-nous.

 

                           bannieres 0653c

 

 

Le certificat d'authenticité.

Comme toute bannière Le Minor ( celle-ci porterait le n°39 ), un certificat est cousu au dos :

Cette bannière dédiée à saint Pierre et à saint Nicolas a été entièrement brodée à la main aux Ateliers Le Minor à Pont-L'Abbé par J.M. Pérennec sur un dessin de Jakez Derouet. Cette bannière est réalisée à l'initiative de l'Association Gwarez Chapel Sant Trevel. Monsieur l'abbé [ François] Le Roux étant recteur de la paroisse du Guilvinec.

Le gérant de la Sarl Le Minor Juin 2013.

signatures de [Gildas Le Minor], J.M. Pérennec et Jakes Derouet.


bannieres 0651c

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Published by jean-yves cordier

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  • : Le blog de jean-yves cordier
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  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
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