Les termes gainés (cariatide et atlante) de l'intérieur du porche sud (1606) de l'église de Guimiliau. Atelier du Maître de Plougastel, kersanton.
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Je continue à colliger une documentation iconographique sur les œuvres de la Première et Seconde Renaissance en Bretagne, inspirées de l'art à la grotesque, et de l'École de Fontainebleau, et je m'intéresse maintenant aux Termes, Cariatides et Atlantes que les architectes et sculpteurs bretons ont créés en Finistère à la fin du XVIe siècle et au XVIIe siècle. On les attribue, pour les premières réalisations, à l'atelier qui a travaillé à l'édification du château de Kerjean en Saint-Vougay vers 1570, et qui a introduit dans le Léon les nouveautés stylistiques de la Seconde Renaissance de l'École de Fontainebleau (1539) diffusés par des recueils comme ceux de Sebastiano Serlio (1537) et d'Androuet du Cerceau (vers 1550).
Le couple de termes masculin et féminin de l'entrée du château de Kerjean est repris (encadrant une sculpture du patron du sanctuaire) au fronton du porche sud de Lanhouarneau en 1588, au fond du porche de Saint-Thégonnec en 1599, au fronton du porche sud de Saint-Houardon de Landerneau en 1604, ici à Guimiliau en 1606, puis au fronton de la porte de l'ossuaire de La Martyre en 1619, et de l'ossuaire de Saint-Thégonnec en 1676. Toujours en kersanton.
Ce sont des "termes" car leur piètement est en forme de bornes, mais aussi des "cariatides" et "atlantes" (voire des "télamons"), car ils supportent sur leur tête, par un chapiteau ionique, un entablement. Face à ce flottement sémantique, il vaudrait mieux désigner ces figures comme des "supports anthropomorphes". J'ai choisi de rester simple, au prix de l'incorrection.
On retrouve aussi cet ornement, décliné avec beaucoup d'imagination, en granite à l'intérieur du porche de Bodilis (1570-1601), ou sur la façade de l'ossuaire de Sizun (1585), et, en sculpture sur bois, sur les jubés et clôtures de chœur de La Roche-Maurice, et de la chapelle Saint-Nicolas en Priziac.
Sur Guimiliau, voir :
- Le bénitier (kersanton, traces de polychromie, Maître de Plougastel, v.1606) du porche sud de Guimiliau, son ange aux goupillons et ses termes gainés.
- Le porche de Guimiliau. Saint Yves exorciste et thaumaturge (kersanton, , traces de polychromie, 1606, Valet du Maître de Plougastel).
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La maîtresse-vitre de l'église de Guimiliau. (atelier quimpérois Le Sodec, v.1550)
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L'enclos paroissial de Guimiliau. I. La bannière Le Minor par Pierre Toulhoat (1992).
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Sur les Termes, cariatides et atlantes :
-Sculpture en pierre :
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L'atlante et la cariatide ( 1571-1595) du château de Kerjean en Saint-Vougay. La Seconde Renaissance dans le Léon. (Kersantite)
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Les termes (cariatides et atlantes) et cartouches du porche sud (granite, 1570-1601) de Bodilis.
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Le porche sud et la porte sud de l'église Saint-Houardon de Landerneau. (Kersantite, 1604)
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Les termes (cariatides et atlantes) de l'ossuaire (1619) de La Martyre. Una vergine corinthia. (Kersantite)
-Sculpture en bois :
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Le jubé (chêne polychrome, v. 1560) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice (29).I. La tribune.
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Le jubé (chêne polychrome, v. 1560) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice (29). II. La clôture de chœur.
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Voir sur l'art de la Renaissance :
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Les vitraux en grisaille (1542-1544) de la galerie de Psyché, Musée Condé de Chantilly.
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Les vitraux héraldiques provenant du château d'Ecouen, 1541, de la Galerie Duban à Chantilly.
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Le Hibou harcelé par les oiseaux des Compertementen (cartouches) de Jacques Floris en 1564.
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.Voir sur l'art de la Renaissance en Bretagne par ordre chronologique :
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Les 54 stalles (vers 1530-1550) de l'ancienne collégiale de La Madeleine de Champeaux (35).
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Le jubé (chêne polychrome, v. 1560) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice (29).I. La tribune.
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Le jubé (chêne polychrome, v. 1560) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice (29). II. La clôture de chœur.
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L'église de Goulven IV : la tribune d'orgue, ancien jubé du XVIe siècle.
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La tribune (bois polychrome, XVIe siècle) ou ancien jubé de l'église d'Esquibien.
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L'église Saint-Salomon de La Martyre. IV. L'ossuaire (1619). Les inscriptions. Les crossettes.
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Sans compter— mais c'est essentiel — les sablières à cuirs chantournés et/ou grotesques du Maître de Plomodiern à Saint-Nic (1561-1566), Plomodiern (1564), à l'atelier du Cap-Sizun à Primelin, Pont-Croix (1544), Confort-Meilars, Esquibien ou de celle du Maître de Pleyben (1567-1576) à Pleyben, Kerjean, Plomodiern (Sainte-Marie du Menez-Hom), Bodilis, Saint-Divy, Notre-Dame de Berven (1579-1580) à Plouzévédé et peut-être Roscoff.
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PRÉSENTATION DU PORCHE PAR RENÉ COUFFON.
"Le porche en kersanton, voûté sur croisée d'ogives à clef pendante, est l'un des plus remarquables du Léon. Il porte à l'intérieur la date de 1606 sur le mur ouest et a été achevé par l'atelier de Roland Doré, le buste de femme du fronton est de lui (d'après Y.-P. Castel : Sur les pas de Roland Doré, de Keranroux à Guimiliau, B.S.A.F. 1986, p. 369-370) ; sur la façade, près de la clef de voûte, celle de 1617. Sur le rampant du gable de la chapelle qui suit, à l'est, celle de 1642. L'arcade extérieure à voussures multiples est en plein cintre avec clef de voûte et colonnes baguées. Deux colonnes cannelées à chapiteaux corinthiens soutiennent un entablement à fronton ; dans la frise, une inscription : "O QVAM. METVENDVS EST. LOCVS. ISTE/ VERE. NON. EST. HIC. ALIVD. NISI. DOMVS. DEI.". Dans le gable, niche à fronton cintré abritant une statue en kersanton de saint Miliau, et plus haut, clocheton terminé par un lanternon. Dans les contreforts, statues en kersanton : saint Sébastien, saint portant la tiare (Pierre ?), saint évêque et saint moine.
A l'intérieur, dans les niches à dais Renaissance, statues des douze Apôtres (C.), huit en pierre (sans doute d'après 1606), quatre en bois (XVIIIe siècle). Sur le socle de la statue de saint Pierre on lit une inscription en creux : "A: GO". Sous les niches, frise de bas-reliefs parmi lesquels la Création d'Eve.
Bénitier en kersanton au trumeau (C.), surmonté d'un dais Renaissance. - Dominant les deux portes géminées, statue en pierre du Christ bénissant entre deux cariatides gainées."
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DESCRIPTION .
Attribution.
E. Le Seac'h attribue au Maître de Plougastel les piédroits et les voussures de l'arc d'entrée du porche de Guimiliau . Cet atelier de Landerneau est intervenu dès le début du chantier (daté en 1606 selon l'inscription de l'intérieur du porche) et jusqu'en 1617, date figurant à l'extérieur à droite de la grande agrafe feuillagée.
Dans le Catalogue de ce sculpteur, elle lui attribue aussi, à l'intérieur du porche, "les deux termes gainés, homme et femme, et les deux bustes homme et femme les encadrant sur le fronton intérieur", le bénitier du trumeau, et deux apôtres, Pierre et Jean.
Par contre, elle attribue à Roland Doré le Christ Sauveur qu'encadrent les termes gainés. (Roland Doré est aussi l'auteur de six apôtres sous le porche, et de quatre statues en kersanton de l'extérieur du porche).
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Sur le portail intérieur du porche, les deux portes jumelles en plein cintre sont séparées par le trumeau et son bénitier. Les deux colonnes cannelées de chaque porte supportent une arcade dont les moulures sont interrompues par quatre clefs et une agrafe centrale, évoquant vaguement l'alternance métope-triglyphe. Ces portes prennent place dans un portail où le chapiteau ionique de deux colonnes cannelées et baguées —introduites en architecture par Philibert Delorme —, supportent l'entablement orné d'une frise aux rinceaux peints de couleur ocre-rouge.
Le tympan reçoit une niche formée par nos deux supports anthropomorphes supportant un fronton curviligne portant trois pots à feu. Cette niche en kersanton est reliée à la corniche par deux volutes s'appuyant sur de nouveaux pots à feu.
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Fronton (kersanton polychrome, v.1606) du portail intérieur du porche sud. Photographie lavieb-aile.
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Cette disposition générale reprend celle du porche de Lanhouarneau (atelier de Kerjean ?, 1588), du porche intérieur de Saint-Thégonnec (v.1599) et celle de l'ossuaire de La Martyre (Maître de Plougastel 1619) qui sera copiée sur l'ossuaire de Saint-Thégonnec (1676-1677).
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Les deux termes masculin et féminin autour du Christ Sauveur.
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Fronton (kersanton polychrome, v.1606) du portail intérieur du porche sud. Photographie lavieb-aile.
Fronton (kersanton polychrome, v.1606) du portail intérieur du porche sud. Photographie lavieb-aile.
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Au centre, et un peu à l'étroit, la statue en ronde bosse montre le Christ Sauveur du Monde, en latin Salvator Mundi. Représenté en gloire (revêtu du manteau rouge de la victoire sur la Mort), mais non nimbé, il donne sa bénédiction de la main droite au Monde, figuré par un orbe tenu dans la main gauche. La jambe gauche est avancée, avec un genou fléchi.
Cette statue, je l'ai dit, est l'œuvre de Roland Doré (1618-1663), alors à ses débuts puisqu'il achevait le chantier débuté par le Maître de Plougastel (1570-1621), qui l'avait formé dans son atelier. Cette transition explique que les cinq visages de ce fronton conservent une unité certaine. Les pupilles ne sont pas encore creusées, comme cela deviendra un trait stylistique de Roland Doré.
C'est également un Christ Sauveur qui occupe le porche intérieur de Lanhouarneau, église dont le fronton qui sert ici de modèle. On le trouve aussi aux porches de Dirinon et de Bodilis.
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Fronton (kersanton polychrome, v.1606) du portail intérieur du porche sud. Photographie lavieb-aile.
Christ Sauveur (Roland Doré). Fronton (kersanton polychrome, v.1606) du portail intérieur du porche sud. Photographie lavieb-aile.
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Les deux termes.
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Comme à Lanhouarneau, (et comme dans les modèles de gravure de Serlio ou Androuet du Cerceau) ces supports anthropomorphes portent un pagne feuillagé d'acanthe et reposent sur un fût prismatique, non cannelé. Mais à l'inverse de Lanhouarneau leurs bras sont croisés dans le dos. Leur anatomie humaine est très fidèle, et non envahie par des métamorphoses. Ils supportent un chapiteau à volute ionique.
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Termes gainés (Maître de Plougastel ). Fronton (kersanton polychrome, v.1606) du portail intérieur du porche sud. Photographie lavieb-aile.
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Le terme féminin ou cariatide.
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La femme est nue jusqu'à la taille, jeune, fraîche et jolie, et elle porte autour du cou le collier à médaillon qui se retrouve à La Martyre, à Saint-Thégonnec et sur les gravures d'Androuet du Cerceau.
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Termes gainés (Maître de Plougastel ).Fronton (kersanton polychrome, v.1606) du portail intérieur du porche sud. Photographie lavieb-aile.
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Le terme masculin ou atlante.
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L'homme, torse nu, porte des cheveux mi-longs et une barbe taillée.
Je m'afflige de voir ces sculptures, comme la paroi, si altérées dans sa polychromie.
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Termes gainés (Maître de Plougastel ). Fronton (kersanton polychrome, v.1606) du portail intérieur du porche sud. Photographie lavieb-aile.
Termes gainés (Maître de Plougastel ). Fronton (kersanton polychrome, v.1606) du portail intérieur du porche sud. Photographie lavieb-aile.
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Le couple figurant à la base du fronton.
Ils évoquent, par leurs costumes contemporains et leur toilette, de jeunes paroissiens.
La femme porte une robe noire sur un corsage bleu. Son front est épilé.
L'homme porte une veste bleue et un gilet rouge boutonné (chupenn et jiletten du costume breton), sa barbe est taillée, ses cheveux tombent sur les épaules.
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Femme (Maître de Plougastel ). Fronton (kersanton polychrome, v.1606) du portail intérieur du porche sud. Photographie lavieb-aile.
Homme (Maître de Plougastel ). Fronton (kersanton polychrome, v.1606) du portail intérieur du porche sud. Photographie lavieb-aile.
Homme (Maître de Plougastel ). Fronton (kersanton polychrome , v.1606) du portail intérieur du porche sud. Photographie lavieb-aile.
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SOURCES ET LIENS.
— COUFFON (René), 1948," l'architecture classique au pays de Léon, l'atelier de l'Elorn, l'atelier de Kerjean", Mémoires de la Société d'Histoire et d’Archéologie de Bretagne. 1948, 28.
https://www.shabretagne.com/document/article/2612/de-l-honneur-et-des-epices.php
— COUFFON (René), LE BARS (Alfred), 1988, Répertoire des églises : paroisse de GUIMILIAU,” Collections numérisées – Diocèse de Quimper et Léon,
https://bibliotheque.diocese-quimper.fr/files/original/c5585b77d35c16ac2fe4dc3004e36d8f.pdf
— ÉLÉGOËT (Louis), 1996, Les Juloded Grandeur et décadence d'une caste paysanne en Basse Bretagne, Presses Universitaires de Rennes. 299 p.
https://books.openedition.org/pur/11548?lang=fr
— LE SEAC'H (Emmanuelle), 2014, Sculpteurs sur pierre en Basse-Bretagne. Les ateliers du XVe au XVIe siècle. Presses Universitaires de Rennes.
http://www.pur-editions.fr/couvertures/1409573610_doc.pdf
—CIAP
https://www.ciap-enclos.fr/enclos/guimiliau/
Le porche sud permet d’entrer dans l’espace sacré de l’église. Ceci explique la richesse de sa décoration qui affiche également la prospérité de la paroisse. Pour le réaliser, Guimiliau a fait appel à deux sculpteurs de renom ; le Maître de Plougastel entre 1606 et 1617, puis Roland Doré. Ceint de contreforts ornés de niches et amortis de lanternons, il allie les styles gothique et Renaissance.
L’entrée en plein cintre est bordée extérieurement par deux colonnes corinthiennes et intérieurement par des colonnes baguées. Elle est surmontée d’un fronton triangulaire portant un buste de femme, œuvre de Roland Doré, puis d’un second avec une statue de saint Miliau. Un clocheton surmonté d’un lanternon coiffe l’ensemble. Dans les voussures de l’entrée sont représentées des scènes bibliques avec Adam et Eve, Abel et Caïn, Noé et, plus haut, des événements de l’enfance de Jésus.
A l’intérieur, la voûte est formée d’une belle croisée d’ogives. Les portes de l’église sont surmontées d’une statue polychrome du Christ enseignant entre deux cariatides figurant Adam et Eve. Entre les portes, sous un dais, un ange armé de goupillons trempe le pied dans un bénitier. Sur les murs latéraux, abrités par des dais Renaissance et des niches à colonnettes ioniques, les apôtres adoptent un maintien majestueux avec leurs attributs : saint Pierre et sa clé, saint Jacques et sa coquille, saint André et sa croix en X, etc. Sous les apôtres, des têtes symbolisent les péchés capitaux. En bas-relief apparaissent un moine exorciste et la création d’Eve
https://bibliotheque.diocese-quimper.fr/items/show/850
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OUVRAGES DE RÉFÉRENCE
—BASE DE DONNÉES "ORNEMENTS ANTHROPOMORPHES"
http://www.fr-ornement.com/fr/anthropomorphe?page=8
—ANDROUET DU CERCEAU (Jacques), 1542-1545, Compartiments, ou Grands cartouches de Fontainebleau. Deux séries de 10 planches.
https://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection/item/1807-compartiments-de-fontainebleau-de-grand-format?offset=7
—ANDROUET DU CERCEAU (Jacques), 1548-1549, Cartouches, 12 planches gravées sur cuivre.
https://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection/item/1802-cartouches?offset=3
—ANDROUET DU CERCEAU (Jacques), 1559 Livre d’architectvre de Jaques Androvet du Cerceau, contenant les plans et dessaings de cinquante bastimens tous differens : pour instruire ceux qui desirent bastir, soient de petit, moyen, ou grand estat. Auec declaration des membres & commoditez, & nombre des toises, que contient chacun bastiment, dont l’eleuation des faces est figurée sur chacun plan..., Paris, s.n., 1559.
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Notice/ENSBA_Masson647.asp?param=
—ANDROUET DU CERCEAU (Jacques), Second Livre d’architecture, par Iaqves Androvet Du Cerceau. Contenant plusieurs et diverses ordonnances de cheminées, lucarnes, portes, fonteines, puis et pavillons, pour enrichir tant le dedans que le dehors de tous edifices. Avec les desseins de dix sepultures toutes differentes, Paris, André Wechel, 1561.
—ANDROUET DU CERCEAU (Jacques), 1582, Livre d’architecture de Jaques Androuet Du Cerceau, auquel sont contenues diverses ordonnances de plants et élévations de bastiments pour seigneurs, gentilshommes et autres qui voudront bastir aux champs ; mesmes en aucuns d’iceux sont desseignez les bassez courts... aussi les jardinages et vergiers..., Paris, pour Iaques Androuet du Cerceau, 1582. de l’Orme (Philibert), Le Premier tome de l’architecture, Paris, Frédéric Morel, 1567.
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Notice/ENSBA_LES1592.asp?param=
—ANDROUET DU CERCEAU (Jacques), 1549, Quinque et viginti exempla arcum
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Notice/INHA-4R1475.asp?param=
— DELORME (Philibert), 1567 Le premier tome de l'architecture de Philibert de L'Orme conseillier et aumosnier ordinaire du Roy, & abbé de S. Serge lez Angiers , Paris, Federic Morel
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/traite/Notice/ENSBA_Les1653.asp?param=
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/traite/Images/Les1653Index.asp
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k85636g/f1.double
— DELORME (Philibert), 1561 Les Nouvelles Inventions pour bien bastir et a petits frais
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Images/Masson643Index.asp
— DE GRANDE (Angelo), 2014, "De Fontainebleau vers la Lorraine: l’ordre anthropomorphe de la maison «des Sept Péchés capitaux» à Pont-à-Mousson" in Gravures d'architecture et d'ornement au début de l'époque moderne : processus de migration en Europe (sous la direction de S, Frommel et E. Leuschner), pp.205-218, 2014.
https://www.academia.edu/11289409/De_Fontainebleau_vers_la_Lorraine_l_ordre_anthropomorphe_de_la_maison_des_Sept_P%C3%A9ch%C3%A9s_capitaux_%C3%A0_Pont_%C3%A0_Mousson
— FROMMEL (Sabine), 2018 Supports anthropomorphes peints de la Renaissance italienne, in Frommel, Sabine – Leuschner, Eckhard – Droguet, Vincent – Kirchner, Thomas (dir.) Construire avec le corps humain/ Bauen mit dem menschlichen Korper. Les ordres anthropomorphes et leurs avatars dans l'art europèen de l'antiquité à la fin du XVIe siècle/ Antropomorphe Stùtzen von der Antike bis zur Gegenwart, Campisano Editore 2 volumes pp 618, 40 ill.
Rares sont les motifs architecturaux qui témoignent d'une persistance telle que les ordres anthropomorphes, depuis l'Antiquité jusqu'à la période actuelle, en passant par le Moyen Âge. Leur évolution s'articule par de subtiles interactions entre les domaines sculptural, architectural et pictural, alors qu'une fortune théorique durable a été instaurée par la description détaillée par Vitruve des "Perses" et des "Caryatides" dans son traité De architectura libri decem. Contrairement aux ordres architecturaux canoniques, ce " sixième ordre " invite à des interprétations et des variations plus souples et plus personnelles. Il put ainsi assimiler des traditions locales très diverses lors de son parcours triomphal dans toute l'Europe. Si la signification originelle de soumission et de châtiment de ces supports reste valable, les valeurs narratives ne cessèrent de s'enrichir et de s'amplifier, en faisant de ce motif un protagoniste abondamment présent dans de multiples genres artistiques, des meubles aux monuments les plus prestigieux, et qui révèle les mutations typologiques et stylistiques au fil du temps. Les contributions réunies dans ces deux volumes fournissent un large panorama européen de ces occurrences, offrant un large éventail de synergies et d'affinités révélatrices.
https://www.academia.edu/36821730/Supports_anthropomorphes_peints_de_la_Renaissance_italienne_in_Frommel_Sabine_Leuschner_Eckhard_Droguet_Vincent_Kirchner_Thomas_dir_Construire_avec_le_corps_humain_Bauen_mit_dem_menschlichen_K%C3%B6rper_Co_%C3%A9dition_Picard_Campisano_Paris_Roma_2018_?email_work_card=view-paper
— MAITRE DE HENRI II (membre du Groupe de Noël Bellemare) Heures dites de Henri II BnF Latin 1429
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8447767x/f81.item#
— MAITRE DE HENRI II 1546-1547 (offert à Charles IX en 1566), Jean du Tillet Recueil des rois de France BnF fr.2848
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84516158/f189.item#
https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc492956
—SAMBIN ( Hugues), 1572 Oeuvre de la diversité des termes dont on use en architecture reduict en ordre : par Maistre Hugues Sambin, demeurant à Dijon, publié à Lyon par Jean Marcorelle ou par Jean Durant. Bibliothèque municipale de Lyon, Rés 126685.
https://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection/item/36089-oeuvre-de-la-diversite-des-termes-dont-on-use-en-architecture-reduit-en-ordre-par-maitre-hugues-sambin?offset=1
—SERLIO (Sebastiano ), 1551 Liure extraordinaire de architecture, de Sebastien Serlio, architecte du roy treschrestien. Auquel sont demonstrees trente Portes Rustiques meslees de diuers ordres. Et vingt autres d’oeuvre delicate en diverses especes, Lyon, Jean de Tournes, 1551.
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Notice/ENSBA_LES1745.asp?param=
https://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection/item/32769-extraordinario-libro-di-architettura-di-sebastiano-serlio-livre-extraodinaire-de-architecture-de-sebastien-serlio
—SERLIO (Sebastiano ), 1540 Il terzo libro ... Venise F. Marcolini
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Notice/Serlio1540.asp?param=
https://archive.org/details/ilterzolibronelq00serl
—SERLIO (Sebastiano ), 1537 Regole generali di architectura, quatrième livre, Venise F. Marcolini
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Images/B272296201_A101Index.asp
—SERLIO (Sebastiano ), 1547, Livre V, Paris
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Notice/INHA-4R1476.asp?param=
— VIGNOLE 1562, La Règle des cinq ordres d'architecture
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6327303x/f11.planchecontact.r=delagardette.langEN
— VITRUVE
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Notice/ENSBA_01665A0013.asp
— VITRUVE, 1511, De architectura M. Vitruvius per Jocundum solito castigatior factus cum figuris et tabula, traduit par Fra Giovanni Giocondo en 1511 à Venise chez G. da Tridentino avec 136 gravures sur bois
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Notice/CESR_2994.asp?param=
http://architectura.cesr.univ-tours.fr/Traite/Images/CESR_2994Index.asp
— VITRUVE, 1513, De architectura, traduit par Giovanni Giocondo
https://echo.mpiwg-berlin.mpg.de/ECHOdocuView?url=/mpiwg/online/permanent/library/488D7ND1/pageimg&start=11&viewMode=images&pn=17&mode=imagepath
— VREDEMAN DE VRIES (Hans) [1565] Caryatidum (vulgus termas vocat) sive Athlantidum multiformium ad quemlibet architecture. Anvers
https://bibliotheque-numerique.inha.fr/viewer/36809/?offset=#page=43&viewer=picture&o=bookmark&n=0&q=