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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 20:24

                               L'Ophrys brun silloné

            Ophrys sulcata P. DEVILLERS & J. DEVILLERS-TERSCHUREN 1994.

 

 

 

 

 

 

 

 

                            065c

 

         036c

 

                                        038c

 

 

                                                      046c

 

 

                               061c

 

Origine du nom :

du latin sulcata, "silloné", en raison du sillon longitudinal très prononcé des fleurs, qui se prolonge jusqu'au lobe central.

 

Il procède d'une publication dans Les Naturalistes Belges, supplément Orchidées Hors-série : Devillers, P. & Devillers-Terschuren, J. 1994.- Essai d’analyse systématique du genre Ophrys. Natural. belges 75 (Orchid. 7 suppl.): 273-400.  

 C'est une espèce méditerranéo-atlantique du groupe fusca (brun), qui atteint en Bretagne, et a fortiori à la pointe de la Presque-Île de Crozon, sa limite septentrionale.

 

Liens : 

Le site de François Seïté et Brigitte Lorella

Lire : 

Orchidées en presqu'île de Crozon  Paule Ragot , André Ragot  -Les éditions buissonières 2005.

Voir aussi : Orchidées sauvages de la Presqu'Île de Crozon.

 

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Published by jean-yves cordier
21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 11:41

        Au port de commerce à Brest.

 

L'une de ces œuvres est connue de tous, car elle est située sur la voie d'accès à Brest par le port de commerce, et parce que son sujet, l'Abbé Pierre, et la qualité de sa réalisation lui confère une force remarquable.

                                      DSCN1915c

 

Les autres, à cinquante mètres de celle-ci,  sont... différentes, et je les ai découvertes en allant photographier d'anciennes facades pleines de charmes que je vous propose aussi de découvrir :

                           DSCN1912v


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         graffiti 3348c

 

    Longtemps, je me suis égaré sur l'étymologie du mot pin-up :  une pin-up girl, c'est "une jeune fille épinglée au mur", le mot anglais pin signifiant "punaise". Mais quel terme inventé lorsque les effeuilleuses sont peintes sur les transformateurs?

  On notera le tag de l'artiste de street-art, "Shape".


 

 

                                      DSCN1908c

 

      Voir aussi :  Graffiti de Brest : Tu n'es pas mur !

 

Lien :

http://www.wiki-brest.net/index.php/Portail:Fresques

http://www.wiki-brest.net/index.php/Portail:Fresques/Galerie/Vignettes

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Published by jean-yves cordier
21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 00:16
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Published by Lavieb Aile
20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 23:40

    Les cabanons de pêcheurs du "port"

   de Maison Blanche à Brest.

 

  C'est le plus proche voisin du Port Militaire de Brest, avec ses lourdes structures bétonnées, son périmètre hérissé de barbelé, ses jetées immenses derrière lesquels veillent les grises silhouettes des bâtiments de guerre.

  Son plus proche voisin, mais son antithèse absolue, un petit camp de joyeux anars qui proclament leurs réglements sur deux plaques de cuivre affichés à l'entrée :

" LES IRREDUCTIBLES GAULOIS".  "DERNIER VILLAGE GAULOIS (LA MAISON BLANCHE) Ces grands pêcheurs devant l'Eternel se nourrissent de patates et de potion magique (liqueur à base de raisins)"

  Avec un esprit de contradiction solidement chevillé, ils mettent un point d'honneur à barbouiller cette "Maison Blanche" des couleurs les plus criardes, couleurs qui proviennent sans-doute de fonds de pots empruntés à leurs voisins de la Royale.

   Dans ce village des Pieds Nickelés, la rue la plus connue est la Rue de la Soif. Le bric à brac est de rigueur et la "récup" est de bon ton dans capharnaüm où le plastoc est roi, mais, Ô surprise, les dédales de ces cabanes prennent parfois l'allure des ruelles des Îles de la Mer Egée !  

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Published by jean-yves cordier
20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 22:58

L'Amarylis, la pilotine de Concarneau : un nom de papillon pour un bateau pilote.

  Pour celui qui, comme d'autres chassent les papillons, collectionne les noms de bateau  ou les noms d'animaux, la découverte en onomastique navale d'une pilotine portant le nom d'un papillon est un vrai bonheur. J'avais déjà consacré un article au Machaon, navire militaire amarré dans la Penfeld à Brest  Les caudataires Machaon et Phaéton de la Marine : délices de l'onomastique navale., et j'avais aussi décrit les pilotines de la station de pilotage de Brest, dont dépend Concarneau :  La Vandrée et la Luronne, bateaux pilotes du Port de Brest. 

  En escale à Concarneau, je peux photographier l'AMARYLIS, pilotine de Concarneau. Les bateaux pilotes de Brest reçoivent tous des noms d'écueils de la mer d'Iroise, et je ne trouve pas par quel hasard le pilote de Concarneau a été baptisé du nom d'un des papillons les plus communs sur les sentiers côtiers de Bretagne. Néanmoins, on remarque que la graphie AMARYLIS est fautive puisqu'il aurait fallu écrire AMARYLLIS.

  Ce nom a été donné à ce papillon par Étienne-Louis Geoffroy en 1762 pour reprendre celui d'une bergère ou d'une nymphe dans les pastorales de Virgile et de Théocrite.

  C'est aussi, bien-sûr, le nom d'une fleur ornementale.

Le nom vient du grec amaryssein, "resplendir", qui s'applique facilemement à une nymphe éblouissante ou à une fleur magnifique. 

  Le mérite d'un nom bien choisi est de jouer sur sa polysémie, et de laisser chacun faire jouer à sa guise les différents reflets qui scintillent sur chaque facette. Pour ce bateau pilote, je vais délaisser la fleur et le papillon et imaginer que l'Amarylis est une bergère qui, si l'orage gronde, rentre à bon port ses blancs moutons.

Et je vais apprécier à son juste prix la coquetterie de sa graphie à une seule L (une lettre, qui est féminine, s'accorde au féminin) qui la singularise. Gageons qu'elle recevra l'L qui lui manque  lorsqu'elle gagnera le paradis des pilotines. Dans les eaux émeraudes de l'Iroise.

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  D'autres navires de Concarneau portent ou ont porté ce nom :

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Note en février 2020 : je reçois ce message de Jean-Yves Nicol (dont j'indique le lien vers le site Degemer):

https://www.passionnaviredebretagne.fr/

"Photographe naval professionnel indépendant, je peux vous apporter la réponse concernant l'amarylis de Concarneau. Ce nom, avec la faute orthographe est due à une demande de l'administration préfectorale maritime, pour la différencier du navire de pêche. Enfin, la raison de porter un différent de ceux de Brest, est parce que la station de pilotage, même si les intervenants sont Brestois, est indépendante de Brest à la demande de plusieurs intervenants économiques maritimes de Concarneau, car chaque station fixe ses propres tarifs de pilotage, et à Concarneau le principale utilisateur (Piriou) négocie ces tarifs, qui sont bien plus bas qu'à Brest.
Voilà, en espérant vous aiguillez un peu."

Merci, c'est de l'histoire participative du patrimoine maritime !
 

 

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Published by jean-yves cordier
20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 22:51

        Port de Commerce de Brest :

         un départ de la Recouvrance.

  

Un matin d'avril, larguer les amarres quai Malbert,...

 

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 évoluer dans les bassins pour établir les voiles...

 

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passer devant le parc aux bouées des Phares et Balises...

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laisser à bâbord le premier feu vert...

 

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 Le vent est faible : à Guipavas, il relève un vent de nord-est de moins de 10 km/h.

 

                         recouvrance 7379c

 

Passer entre les deux feux des môles ne posera pas de grandes difficultés : c'est parti pour la journée !

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Belle occasion pour admirer le tableau arrière de la Recouvrance. Il a été dessiné et sculpté par André Miossec. On y reconnaît, parmi des symboles guerriers*, les armoiries de Brest, parti d'azur à trois fleurs de lys d'or  et d'hermine plain, que l'on peut voir aussi sur les murailles sous l'Escalier Gabin, ou sur l'immeuble de la Chambre du Commerce. On remarquera aussi avec quel soin du détail l'encadrement doré est sculpté comme s'il s'agissait de cinq joncs liés ensemble par six nœuds de filins. André Miossec est, non seulement un modéliste hors-pair, mais aussi maître-doreur. 

* un canon, six boulets, quatre drapeaux, deux ancres sans jas dont une porte son organeau, et de longs rubans.

 

 


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  Il est évident qu'André Miossec s'est inspiré des ornements créés par les sculpteurs des vaisseaux du roi comme Pierre Puget ou Jacques Caffieri dont les splendides et monumentaux "tableaux de poupe" étaient destinés à impressionner l'adversaire, et à servir la publicité royale par une symbolique bien codifiée. Il s'est placé dans une filiation avec les grands artistes de l'Arsenal de Brest, dont le Musée de la Marine conserve les œuvres. Comment ne pas penser à Yves Collet (1761-1843), qui réalisa de grandes figures de proue et de poupe ? Mais on admirera comment l'artiste a su éviter les pièges habituels et conserver une sobriété de bon aloi.

  

 

 Voir aussi sa figure de proue:  La Sirène de la Recouvrance : Bondage au port d'attache.


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Published by jean-yves cordier
20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 20:19

 

  La grue portuaire Paindavoine n°4 à Brest : un monument historique !

 

 

              grue-port-commerce 3155v

 

 Cette grue a pris sa retraite après soixante années de durs labeurs. C'était à l'époque faste de la reconstruction du port et des Trente Glorieuses où le port tournait à plein régime avec ses dockers qui déchargeaient des cargaisons de ciment, charbons, billes de bois, vin en barriques, agrumes, pommes de terre, poulets, viande etc... Elle avait été construite en 1951, financée par le plan Marshall comme ses consœurs les grues Paindavoine n°1, n°2 et n°3, mais à la différence de celles-ci qui ont terminé chez le ferrailleur, une bonne fée a reconnu qu'elle faisait partie de notre patrimoine industriel et maritime, et le 5 avril 2012, elle reçut son classement aux Monuments historique, comme, par exemple, la grue Titan de Nantes.

   Dés lors, ellle a été protégée contre la corrosion, peinte, mise en sécurité et dotée de projecteurs qui mettent en valeur, la nuit, sur le quai du 5ème bassin ouest, son treillis jaune et sa plateforme rotative bleue.

 C'est une "grue à flèche relevable" d'une capacité de charge de 6 tonnes et une portée de 12 mètres. Cet Hercule du temps jadis  passe peut-être  pour un gringalet à coté des  grues qui équipent Brest actuellement et qui vous soulèvent  27 à 100t au terminal multimodal,  8 à 40t au vrac agro-alimentaire (6 grues, capacité 9000t/j), 7,5 à 40 t au terminal frigorifique (4 grues, capacité 2000t/j), ou comme les huit grue des formes de radoub de 15 à 150 t de capaicté. (La recordman mondiale, la Liebherr HM 600  soulève 208t avec une portée 58m mais  n'équipe pas Brest !). 

       Elle avait été mise en service en 1956 et "travaillait au crapaud et au crochet". Le crochet, c'était sa spécialité, alors que les trois autres Paindavoines ne travaillaient qu'à la benne. Elle était également la seule à être dédiée à la réparation navale, et a donc déplacé ses propres 150 tonnes sur différents quais pour remplir ses diverses missions. C'est sur ce quai du cinquième bassin, jadis nommé "quai aux chevaux", et actuellement occupé par les pêcheurs à la ligne, qu'elle fut affecté en dernier, jusqu'en 2004, à décharger et charger les agrumes et les produits surgelés.

 

Sa base mobile grâce à quatre doubles roues est peinte en bleue, ainsi que sa plateforme de giration, alors que le bloc cabine-moteur et le fût où s'articule le palan (dont le moufle supérieur est fixe en pointe de flèche) est jaune.

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grue-port-commerce 3639c

 

 

 

  Ces grues à flèche relevable étaient une spécialité de l'entreprise Paindavoine, un nom oublié mais qui aurait pu être aussi illustre que celui d'Eiffel.

L'entreprise Paindavoine, spécialisée en constructions métalliques et matériel de levage, est fondée à Lille en 1860 sous le nom « Amédée Paindavoine constructeur » et  fabrique dès le départ des ponts et des charpentes métalliques.et employa environ 700 personnes. Elle réalisa à Lille la partie charpente de la Nouvelle Bourse, de l'immeuble de la Voix du Nord, et le Palais des expositions. Son service "Ponts et Charpentes" produit également de nombreux ponts outre-mer, notamment à Madagascar, au Nigéria, en Equateur, au Pakistan et en Iran. Ces ponts "Paindavoine" à platelage métallique étaient fabriqués sous licence Callender-Hamilton.

 Le service "Levage", quant à lui, produit de 1920 aux années 1960 ponts roulants, portiques et grues, et notamment les grues "Paindavoine" à flèche relevable. Jusqu’à la crise de 1934-1936, l’entreprise grandit considérablement et exporte dans le monde entier, et l’entreprise Paindavoine sera un concurrent de l’entreprise Eiffel. En difficulté en 1936 puis pendant  la Seconde guerre mondiale, l'entreprise réussit toutefois à dissimuler ses stocks de matière première, ce qui lui permet, dès la fin de l’occupation de participer à la reconstruction des ponts de toute la région. En plein redémarrage,  l’entreprise développe très rapidement l’activité profitant des grands chantiers de reconstruction, du développement des colonies, mais aussi de l’exportation, en Iran, en Amérique Centrale et du Sud (Equateur) et en Asie. Des succursales sont créées à Dakar (Sénégal) et Tananarive (Madagascar). Un bureau est ouvert à Téhéran (Iran). A cette époque, 800 personnes travaillent sur le site de Lille.

 Au milieu du XXe siècle,  les activités sont pour les deux tiers consacrées à la charpente métallique, et pour un tiers, aux appareils de levage : pylônes, grues fixes et mobiles, portes d’écluses, ponts-levis, ponts roulants, transbordeurs, portiques de levage, élévateurs. Elle réalise les grues du port de Dunkerque.

En 1964 elle se reconvertit en société de location de matériel et d'entrepôts, mais elle dépose son bilan en 1965.

  Une autre grue Pandavoine à Strasbourg, au port de Lauterbourg est affectée au déchargement  des vracs avec benne preneuse (elle peut être munie d’un crochet pour manutention) charge de levage maximum : 6 tonnes. Il semble qu'il ne s'agit pas de celle qui est classée aux  Monuments historiques depuis 2008 à Strasbourg sous le nom de Machine à lever à bâti mobile guidé No 2 : grue à portique Paindavoine, qui est hors d'état de marche et  située au Port d'Austerlitz. J'en citerai la description qui peut s'appliquer à la grue de Brest :

  "La cabine et la superstructure reposent sur un portique métallique en caissons à âme pleine soigneusement entretoisés. Muni de roues regroupées dans quatre boggies, il permet à la grue de se déplacer le long du quai du bassin d'Austerlitz au moyen d'une voie de translation. A l'avant, une échelle permet de monter sur la plate-forme de la cabine. La couronne de giration ne repose pas directement sur le portique support mais sur une structure intermédiaire constituée de profilés en L et en I assemblés par rivets. Elle permet le mouvement de rotation de la totalité de la partie supérieure de la grue. La cabine, en tôle est desservie par une passerelle circulaire dont les garde-corps portent l'inscription : "ARMEMENT SEEGMULLER". La cabine est divisée en deux parties : à l'avant, formant avant-corps, le poste de pilotage, à l'arrière, la salle des treuils et des moteurs. Le poste de pilotage, vitré sur l'ensemble de ses faces, abrite les commandes correspondant aux quatre mouvements de la grue : translation, orientation de la cabine par rotation de la partie supérieure, levage de la charge et relevage de la flèche. Il porte sur la face antérieure les inscriptions "PAINDAVOINE CONSTRUCTEURS LILLE" et "FORCE 6 T". Une échelle flanque la cabine sur l'une des faces latérales pour donner accès à la plate-forme supérieure et à la superstructure en treillis, constituée de profilés en I ou en L assemblés par rivets. La grue est équipée d'une flèche de relevage, mouvement qui permet de modifier sa portée. Elle peut soulever indifféremment des colis au moyen d'un crochet ou décharger des cargaisons de céréales ou de charbon, acheminées par chalands, au moyen d'une benne preneuse dont il subsiste un exemple sur le site.  h = 520 ; l = 1050 ; la = 590 "

  "A l'origine, le môle Seegmuller était équipé de grues à vapeur, propriétés du Port et louées aux occupants des entrepôts. A la fin des années 1920, la société Seegmuller était ainsi locataire de quatre grues à vapeur construites entre 1894 et 1898. A la suite des travaux de transformation du Bassin d'Austerlitz celles-ci sont réformées et l'entreprise s'équipe de ses propres grues. Cette grue à portique alimentée électriquement est acquise auprès des établissements Paindavoine de Lille (59) probalement après la Deuxième Guerre mondiale puisqu'elle ne figure pas sur l'inventaire dressé par les forces d'occupation. Elle reste en service jusqu'à la cessation d'activité consécutive à la liquidation judiciaire de l'Armement Seegmuller en septembre 2000. Cédée au Port Automone de Strasbourg elle est toujours présente sur le quai méridional du terre-plein nord."

 

 

 

Sources et liens :

Historique sur l'entreprise Paindavoine: www.archivesnationales.culture.gouv.fr

Image d'une autre grue Pandavoine à Strasbourg 

idem, Pandavoine 6 tonnes à Strasbourg.

 

D'autres grues portuaires à Brest :

 

grue-port-commerce 3160c

 

 

Sur la forme de radoub :

grue-port-commerce 3627c

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Découvrez absolument  comment l'artiste-peintre Mathias a traduit la beauté de la grue Paindavoine n°4 :

http://mathiaspeintre.wix.com/site#!images/vstc3=peinture-ii/photostackergallery0=24

http://mathiaspeintre.wix.com/site#!images/vstc3=peinture-ii/photostackergallery0=21

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Published by jean-yves cordier
19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 18:00

         

       L'escalier du Cours Dajot à Brest.


 Cet escalier descend du Cours Dajot vers le Port de Commerce et le "Parc à chaînes". Il comporte d'abord une première partie seulement divisée en deux voies par une double rampe centrale, puis un palier donne le choix d'emprunter l'une des deux volées symétriques de l'escalier.

 

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On y distingue deux cartouches, l'un vide et l'autre portant la date de 1867 ; ces deux cartouches sont surmontés des armoiries de Brest. On les blasonne "Parti d’azur à trois fleurs de lis d’or et d’hermine plain ou Parti de France et de Bretagne". 


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   Curieusement, il ne semble pas avoir un nom, et un photographe l'a astucieusement baptisé "Escalier Gabin", tant il a été immortalisé par cet acteur qui le descend, dans le film Remorques de Jean Grévillon.

  La municipalité a d'ailleurs fait placer à son sommet un panonceau avec la photographie suivante, extrait du tournage du film :

                                  

 

escalier-gabin-5930c.jpg

      (Montage présenté au Musée des Beaux-Arts de Brest)

 La Ville de Brest intitule, sur ce panonceau, cet escalier "Escalier de 1857" (malgré la date de 1867 inscrite sur le mur). On y lit ce texte :

  "Pour relier la ville et le nouveau port de commerce de Porstrein voulu par Napoléon III, la Municipalité fait construre ces magnifiques escaliers de pierre commençant sur le cours Dajot et se terminant par une double volée au niveau de la rampe qui conduit au port. Achevés en 1857, ces escaliers ont été immortalisés par le film de Jean Grémillon Remorques, lorsqu'ils sont descendus sous la tempête —due aux lances des pompiers ! — par Jean Gabin qui vient tout juste de quitter Michèle Morgan ! Roger Vercel, dans le livre dont était tiré le film, s'était inspiré de la vie de Louis-Marie Malbert qui commandait le remorqueur Iroise à partir de 1922 et qui sauva en dix ans plus de180 bateaux et plus de 3000 personnes".

 J'ai donc été  le prendre en photo, et j'ai choisi une version sépia ou monochrome pour rendre hommage au cinéma d'antan.

 


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                                 escalier-gabin 3618c

 

 

 

      Photographie de nuit :  Brest : de nuit dans un port de l'Atlantique Nord.

 

Liens :

Finalement, les photographies de ce célèbre escalier ne sont pas nombreuses :

pbase.com

pixpopuli.fr

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Published by jean-yves cordier
16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 19:54

 

Exposition au Port-Musée de Douarnenez:

"Quilles en l'air, les bateaux retournés".

 

   Que faire par un temps de chien à Douarnenez ? Il y a DEUX solutions.

La première est de mettre la barre "à tribord toute" :

                    DSCN1434c

 

        DSCN1435c

 

La seconde est de mettre le cap sur le Port-Musée de Port-Rhu. Du 6 au 28 avril s'y tient l'exposition Quilles en l'air, les bateaux retournés.


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   "Prolonger ce compagnonnage né sur l'eau par la construction d'un abri à terre dont la coque qui nous a tant porté devient la voute, c'est bien là plus qu'un épilogue, c'est le deuxième tome d'un roman unissant l'homme à son navire."

    Vivre sous son bateau ramené à terre, retourné et aménagé, ce n'est pas seulement renverser son monde dans un rêve hilarant et poétique, c'est  devenir Noé et Jonas à la fois, escargot et tortue, écouter le bruit de la mer dans un coquillage aux odeurs de coaltar et de vieux chêne, se retrouver Diogène dans son tonneau,  c'est prendre le large dans les pâquerettes, et faire un pied-de-nez moqueur et bohème aux quatre murs qui nous emprisonnent pour, enfin, avoir sa bicoque à soi.

    C'est, croyais-je, un rêve révolu : Yves et Solange Dussin nous montrent, par de multiples photographies et par des croquis, que c'est, aux Shetland, en Europe du Nord, mais aussi en Bretagne, une réalité qui perdure et qui n'attend que quelques largueurs d'amarres pour devenir un futur confortable et idéal.

  Mieux, ils nous révèlent que Victor Hugo dans l'Homme qui rit, Charles Dickens dans David Copperfield, Paul Féval en ont parlé, que des peintres comme Edouard Doigneau les ont observé et peint sur nos côtes normandes, qu'Epstein les a filmé sur l'île de Bannec dans Finis Terrae, ou que Per Jakez Elias ou Jean-Pierre Abraham en décrivent l'usage, par les goémoniers lors de saisons de coupe sur les îles bretonnes.

 

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 Passant à l'acte, ils ont réalisé cette maison-atelier qui n'en finit pas de me faire rêver.

 

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Dickens a imaginé (et peut-être observé) ce toit qui fume sur la plage de Yarmouth :

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  Notre rêve est porté de vitrine en vitrine, jusqu'à cette maquette qui rappelle si bien les cabanes noires de goudron des chantiers navals Stipon au Fret, ou ceux de Camaret. 

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En 1869, Victor Hugo avair décrit dans l'Homme qui rit   un navire renversé mis sur un chariot : c'est la Green-Box  d'Ursus, un dispositif "d'un raffinement ingénieux" qui va permettre à cette roulotte initiatique où grandissent Gwynplaine et Déa de dispenser les représentations de son théâtre ambulant.

 

Une illustration de l'Homme qui rit, de Victor Hugo : 

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 Car  ce qui manque à un bateau, lorsqu'il est "quille en l'air", c'est de pouvoir bouger. Non, car voilà la roulotte des marins-saltimbanques !

  Entrez-vite, la porte est ouverte.

 

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 Il pouvait pleuvoir, ce jour-là, à Douarnenez : on était si bien à l'intérieur, quille en l'air !

 


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Published by jean-yves cordier
13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 19:06

     

     La ligne de Plimsoll du "Pourquoi Pas ?".


 

pourquoi-pas-3026c.jpg

 

 

  Tout heureux d'avoir découvert que la marque de franc-bord BV se nommait "ligne de Plimsoll"  Le cimetière de bateaux du Sillon à Camaret (2)., j'ai été photographier celle du Pourquoi Pas ? de l'Ifremer en escale technique à Brest. Doté des explications trouvées sur Wikipédia, je me faisais fort de déchiffrer les hiéroglyphes énigmatiques de cette ligne international de charge.

  Las, las, mignonne, voyez comme la vie est marâtre ! Car au lieu des lettres TF, F, T, S, W, WNA de Tropical Fresh, Fresh, Tropical, Summer, Winter, Winter North Atlantic, je me retouve avec D, E, H, HAN.

 Que faire ? Rechercher sur un moteur de recherche ? C'est alors, parce qu'une chaussure à ligne "bateau" s'est appropriée le nom de Plimsoll, une avalanche de modèles de chaussures qui répond à ma demande. 

  Je consulte  les versions du site Wikipédia dans toutes les langues du monde, sans succès.

C'est, peut-être, une traduction française E comme Été, H comme Hiver, HAN comme Hiver en Atlantique Nord. Mais la lettre D ? 

  J'ai trouvé la réponse sur le site www.marine-marchande.net qui confirme ma déduction et la complète : Les lignes de charge max. pour la navigation dans la zone considérée sont :

TF = Tropical Fresh water load line = ligne de charge tropicale en eau douce (TD)
F = Fresh water load line in summer = ligne de charge d’été en eau douce (D)
T = Tropical load line = ligne de charge tropicale (T)
S = Summer load line = ligne de charge d’été (E)
W = Winter load line = ligne de charge d’hiver (H)
WNA = Winter North Atlantic load line = ligne de charge d’hiver dans l’Atlantique Nord (HAN)

 Le Pourquoi Pas ? ne porte pas les Plimsoll marks des mers tropicales. Pourquoi ? 

  Satisfait d'avoir résolu cette première devinette D E H HAN, dois-je élucider GO125, GO 135, SW 6125 ?

 Je me contenterais d'observer l'échelle de tirant d'eau  (draught marks), en mètres et centimètres, en chiffres arabes puisque nous sommes ici à tribord. Le site mentionné plus haut m'apprend en effet qu'il y a trois échelles de T.E, à l'avant, au milieu et à l'arrière, et que celles de bâbord sont en chiffres romains. 

 

Cela peut vous sauver la vie.

 Cette marque indique si le navire dispose bien de la réserve de flottabilité nécessaire à sa sécurité : la prochaine fois que vous embarquez sur un navire, vérifiez que sa Plimsoll mark n'est pas sous l'eau. Sinon, allez vous plaindre au capitaine ! Tenez néanmoins compte de la salinité de l'eau, de l'éventuel climat tropical, de la saison, et de l'âge du capitaine.

 

 

Samuel Plimsoll (1824-1898).

  D'après Platon, Aristote ou Anacharsis, "Il y a trois sortes d'hommes : les vivants, les morts, et ceux qui vont sur le mer" . Samuel Plimsoll est un bienfaiteur de la troisième sorte d'humanité, et nous ne lui rendons pas suffisament hommage. Connaissez-vous une rue Plimsoll ? Une statio de métro Plimsoll ? Un lycée, une école, une crèche, une étable Crimsoll ? Un de nos navires fait-il se refléter sur les mers du globe le nom sur son franc-bord de SAMUEL PLIMSOLL ? Nommez-vous votre chien "Plim" ? 

  Portez-vous en souvenir de l'auteur de Our Seamen l'une des 1500 médailles commémoratives en laiton gravées par A. Chevalier avec au verso un "coffin ship", navire-cercueil dans les huniers duquel paraît une tête de mort, car le capitaine n'a pas pris garde à sa ligne de flottaison ?  

 Ô ingrate engeance, qui a déjà oublié ce qu'indiquait cette médaille : His campaign to improve the seaman's lot resulted in the introduction of the loadline, " sa campagne pour améliorer le sort des marins a permis l'adoption de la marque de franc-bord" !

 

Fichier: Samuel Plimsoll médaille b.jpg

http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Samuel_plimsoll_medal_b.jpg

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Published by jean-yves cordier

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  • : Le blog de jean-yves cordier
  • : 1) Une étude détaillée des monuments et œuvres artistiques et culturels, en Bretagne particulièrement, par le biais de mes photographies. Je privilégie les vitraux et la statuaire. 2) Une étude des noms de papillons et libellules (Zoonymie) observés en Bretagne.
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  • "Il faudrait voir sur chaque objet que tout détail est aventure" ( Guillevic, Terrraqué).  "Les vraies richesses, plus elles sont  grandes, plus on a de joie à les donner." (Giono ) "Délaisse les grandes routes, prends les sentiers !" (Pythagore)
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