Le portail sud (vers 1530-1550, kersanton, atelier Prigent ?) de l'église de La Roche-Maurice.
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Sur La Roche-Maurice, voir :
— Voir aussi sur l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice :
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La maîtresse-vitre de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. La Passion de 1539.
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— Voir sur les autres monuments de la commune :
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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Glossaire :
— Porche : "Construction en avant-corps, habituellement basse, abritant la porte d'entrée d'un édifice. "
— Portail : "Entrée monumentale d'un édifice religieux intégrée dans la façade"
— Tympan : [Dans les églises romanes ou gothiques] Espace compris entre l'archivolte et le linteau d'un portail, le plus souvent orné de sculptures.
— Archivolte : de latin signifiant « arc voûté » : Bandeau formé de moulures plus ou moins ornementées, qui fait saillie sur le nu du mur et suit le cintre d'une arcade, d'une imposte à l'autre
— Piédroit :Partie du jambage, du trumeau d'une porte ou d'une fenêtre
— Trumeau : Pilier, souvent sculpté ou masqué par une statue, qui soulage en son milieu le linteau d'un portail.
— Voussure : Partie cintrée surmontant une porte ou une fenêtre..Chacun des arcs concentriques d'une archivolte.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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PRÉSENTATION.
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« Le portail méridional de La Roche-Maurice n'est pas précédé d'un porche comme à Pencran et à La Martyre. Il comprend deux baies en anse de panier bordées d'une guirlande de feuillages. Contre le trumeau, on voit un bénitier surmonté d'un dais orné de quatre têtes en relief. Le portail est encadré par deux voussures parallèles en tiers-point qui délimitent le tympan. La gorge intérieure est garnie de feuillages qui encadrent quelques figures fantaisistes. La gorge extérieure contient, dans sa partie verticale, les statuettes des douze apôtres et ensuite des statuettes d'anges. Sur le tympan se détache la statue d'un saint breton, saint Maudé, abbé.
Le porche [ouest], qui porte l'empreinte du style de la Renaissance, est surmonté d'un fronton ; on y voit, dans des niches, les trois statues de saint Pascal Baylon, reconnaissable à son calice, de saint Vincent Ferrier et de saint Antoine de Padoue. » (L. Lécureux)
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"La façade midi serait sans caractère si elle n'était ornée d'un beau portail à deux portes géminées, en anse de panier, séparées par un bénitier surmonté d'un dais à pans coupés. Elles sont encadrées d'une arcade ogivale surbaissée, à trois rangs de nervures, garnies de feuilles de vigne, de feuilles de chardon et de niches de personnages avec dais, contenant les statuettes finement sculptées des Douze Apôtres et deux anges priants. De chaque côté, un groupe de trois colonnettes tournées en hélice et surmontées d'un pinacle, termine la décoration. Les colonnettes les plus extérieures sont timbrées aux mâcles des Rohan." (Le Guennec)
"Le portail [ouest], sous le clocher, porte la date de 1589. L'ouverture classique à large clef et fronton est encadrée de colonnes à chapiteaux ioniques avec têtes. Au-dessus du fronton, un cordon soutient une niche abritant une statue de saint Yves. Dans les contreforts, deux niches gothiques abritent les statues de saint Pascal Baylon et de saint Vincent Ferrier
"Le portail sud a deux portes géminées semblables à celles du porche de Landivisiau, - il daterait donc des années 1530-1540 - mais le porche semblable n'a pas été construit. Les deux portes en anse de panier ornées de feuilles de chardon sont surmontées de deux accolades Renaissance. Une large arcade à voussures et accolade de la fin du flamboyant englobe les deux portes ; dans le tympan, statue de saint Maudez (ou Maurice ?). Au trumeau, bénitier à dais gothique." (R. Couffon)
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"Le mur sud de l’église habituellement traité ailleurs en gros appareil homogène, mêle ici des pierres de taille de différente nature : granite, microgranite jaune et schiste noir, ces dernières pouvant atteindre 3 mètres de longueur . Dans ce mur aux matériaux disparates, s’ouvre un portail en pierre de kersanton noir à grain fin richement sculpté et pouvant être daté du milieu du XVIe siècle. Les portes géminées en anse de panier sont surmontées de deux accolades formées de rubans ornés de fleurs. Le trumeau qui les sépare porte un bénitier avec dais très Renaissance. Une grande arcade ogivale présente dans une de ses voussures une série d’Apôtres dans une suite de niches minuscules. Sur les côtés, des colonnes losangées sont décorées de macles rappelant les armoiries des Rohan." (G. Leclerc)
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"Renaissance. Dans le courant du XVe siècle, il se produisit en Italie un retour marqué vers les ouvrages littéraires et aussi les monuments d'architecture et les antiquités de la Grèce et de Rome : on se met à les étudier et à les reproduire, et il surgit d'innombrables artistes adeptes de la nouvelle école. Par suite des expéditions des rois de France Charles VIII et Louis XII en Italie, 1495 et 1499, ces souverains et les seigneurs qui les accompagnaient vinrent à se passionner pour les nouvelles œuvres italiennes et entrèrent en contact avec les peintres, sculpteurs et architectes, dont ils amenèrent un grand nombre en France.
Ce mouvement d'innovation qui se produit en France dès les dernières années du Ve siècle, notre pays de Bretagne semble s'y montrer réfractaire pendant bien longtemps. La Renaissance apparaît chez nous, comme par surprise et d'une façon isolée et inexpliquée, en deux médaillons noyés au milieu de panneaux flamboyants dans le joli jubé de Lambader, datant de 1481-1490. Ensuite, la première manifestation, bien peu importante, n'a lieu qu'en 1533, au porche gothique de Lampaul-Guimiliau, dans les pilastres corinthiens de la niche qui couronne le fronton, et dans le bénitier de l'intérieur, tout chargé d'oves, de rais de cœur, rangs de perles, entrelacs et autres motifs absolument dans la note nouvelle.
Quatre ans plus tard, en 1537, se construit la façade Ouest de Rumengol qui est, avec le portail de l'Hôpital-Camfrout, l'une des plus belles pages de la vraie Renaissance en Basse-Bretagne. Dans la porte principale, on conserve encore les moulures prismatiques du style flamboyant, mais certains autres membres et ornements d'architecture se modifient et empruntent des formes inusitées jusque là : les petites pyramides aiguës et feuillagées deviennent des pinacles d'un nouveau genre formés de fuseaux en spirale, de boules à godrons, d'arrangements de rubans contournés en volutes et faisant bouquet terminal. Dans les contre-courbes de couronnement ce ne seront plus les feuilles de chou ou de chardon déchiquetées, mais une nouvelle feuille, approchant un peu de celle de l'acanthe, plus grasse, plus molle, plus arrondie. Les chapiteaux et les frises se ressentiront aussi de cette transformation qui se dessinera également dans les niches, les encadrements, les moulures et les crossettes garnissant les rampants des pignons. Dans tous ces ornements, on trouve les souplesses, les rondeurs, le gras sobre et délicat qui sont la vraie touche des premières années de la Renaissance.
Au porche de Landivisiau, 1554-1559, les dispositions générales de la période gothique se perpétuent, avec les profils et les feuillages anciens; mais au milieu de cette ornementation se rencontrent, conçus dans le style de François l" et d'Henri II, les culs-de-lampe des niches des apôtres et une partie de leurs couronnements, le bénitier avec le dais qui le surmonte, ainsi que la plupart des décorations qui tapissent le tympan intérieur, sans compter la niche du sommet du fronton.
Les mêmes caractères s'observent dans la porte Midi de La Roche-Maurice, 1539, et dans la façade Ouest, 1589; comme aussi dans le porche de Daoulas, 1566.
Ce travail de la Renaissance, mais plus avancé, absolument dégagé des formes flamboyantes, se rencontre dans le porche de Bodilis, 1570, dans les deux de Plougasnou, 1574-1582, dans ceux de Plouégat-Guerrand, 1574, Pleyben, 1588, Brasparts, 1589. A Bodilis et à Pleyben, on voit apparaître pour la première fois la colonne dite française, imitée de Philibert-Delorme, composée de tambours cannelés séparés par des bagues saillantes et sculptées." (Abgrall, 1904 pages 66-67)
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I. La statue du tympan : un saint abbé.
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C'est un saint puisque sa statue occupe cet emplacement ; et c'est un abbé puisqu'il est tonsuré et porte un bâton pastoral (quoique tenu en main gauche, comme les évêques) et un livre, fermé par une agrafe. Le livre indique a priori qu'il est fondateur de son Ordre, dont l'ouvrage serait la Règle. Il est vêtu d'une aube et d'une chasuble à trois plis en V. La première possibilité est d'y voir saint Guénolé, fondateur de Landévennec. L. Lécureux suggère saint Maudez, peut-être sur la foi d'une information reçue sur place. R. Couffon propose en alternative saint Maurice, qu'évoque le nom "La Roche-Maurice", bien que ce nom soit apparu au XIVe siècle par altération de Roch Morvan, du nom du vicomte du Faou fondateur du château. Saint Maurice du Carnoët est fondateur d'une abbaye puissante du diocèse de Quimper. Mais " La Roche-Maurice fut jusqu’au Concordat de 1801 une des nombreuses trèves de la paroisse de Ploudiry, elle-même prieuré cure de l’abbaye des chanoines réguliers de saint Augustin à Daoulas . Serait-ce alors saint Augustin ? Rien n'évoque l'évêque d'Hippone.
Emmanuel Le Seac'h attribue cette statue à un sculpteur de Locmaria-Lan du nom de S. Coëtdeleu, actif exclusivement (sauf ici) dans la paroisse de Plabennec. Il a sculpté le calvaire de la chapelle Locmaria-an-lan en 1527. Elle en reconnaît "les yeux et le visage caractéristiques"(p. 260). Cette situation ectopique est un peu étonnante.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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II. Les éléments héraldiques.
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Le château de Roch Morvan des vicomtes du Faou passa aux seigneurs du Léon, puis, à la mort d’Hervé VIII en 1363, dans le domaine des vicomtes de Rohan (mariage de sa sœur Jeanne avec Jean Ier de Rohan). Ce sont donc leurs armoiries de gueules à sept ou neuf macles d'or qui sont attendues sur le portail.
On trouve en effet leurs macles (des losanges évidés) sur la partie extérieure des piédroits.
Au dessus du fleuron de l'accolade, un blason a été martelé. Il est entouré du collier de l'Ordre de Saint-Michel, également martelé, mais dont on peut affirmé qu'il est à double cordelière (deuxième collier, postérieur à 1515), et non à double las en aiguillette.
Les Rohan sont nombreux à avoir porté ce collier, comme PIERRE DE ROHAN, en 1476, JEAN, vicomte DE ROHAN, en 1492, PIERRE DE ROHAN, sr. DE QUINTIN, LOUIS DE ROHAN, sr. DE GUÉMENÉ, en 1504, CHARLES DE ROHAN,
J'ai décrit le collier premier modèle présent autour des macles des Rohan sur la façade du château de Josselin : ce sont les armes de Jean II (1459-1517), également visibles sur un vitrail de la chapelle du couvent des Franciscains observants de Cuburien à Saint-Martin-des-Champs.
Ce collier correspondrait plutôt, vu la datation du portail, à René Ier de Rohan ( 1516-1552), petit-fils de Jean II et fils de Pierre II de Rohan-Gié (mort en 1525). J'en ai montré le portrait en donateur sur la maîtresse-vitre de La Martyre, mais son collier n'y est pas représenté. Pourtant, il serait présent sur une lucarne du château de Pontivy.
En résumé, ces macles, ces armoiries martelées et ce collier sont à attribuer à René Ier de Rohan, dont les armoiries (en alliance avec celles de son épouse isabelle d'Albret) figurent sur la maîtresse-vitre de La Roche-Maurice datée de 1539.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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III. Le bénitier à dais en kersanton du trumeau.
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Il associe une cuve à godrons et rais de cœur, et un dais à quatre têtes, d'un style parfaitement Renaissance. Les deux parties ne sont pas scellées, mais sont des éléments constitutifs du pilier.
Les quatre personnages, alternativement femme et homme, forment deux couples qui sont tournés l'un vers l'autre. Le premier couple, coté ouest, est le plus naturel et nous pourrions évoquer Ève, au visage très pur et Adam , plus âgé, portant la barbe et les cheveux taillés courts. Le second couple est soigneusement vêtu. La femme porte une coiffe courte d'où émerge la raie de cheveux sagement peignés. Elle est vêtue d'une robe dont nous ne voyons que l'encolure à petit rabat. L'homme, barbu comme le premier, est casqué.
Ils semblent s'écouter, tout en étant plongés dans de graves et tristes pensées, visage légèrement penchés vers le bas. Ils font régner le silence, l'introspection, voire le remord.
Les caractères des deux visages d'homme se retrouveront dans les figures des douze apôtres des piédroits : les mèches des moustaches, en V inversé, partent du bord des narines. Les mèches des barbes forment chacune un point d'interrogation inversé.
Ce bénitier suscite l'admiration par la beauté recueillie et sobre qui s'en dégage.
Les personnages sortent de losanges à trois réglures entourés de fleurs variées mais qui occupent parfaitement l'espace triangulaire qu'elles décorent. Chaque compartiment est limité par un pilastre coiffé d'une flamme.
Le registre supérieur est occupé, entre ces flammes, par des tresses en volutes, où sont enfilés des anneaux ; et ces tresses sont nouées deux par deux par des arceaux. Les extrémités des tresses sont fendues en gueules stylisées.
Le registre inférieur, par symétrie, emploie des paires de volutes perlées, réunies par des arceaux.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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Ce bénitier à dais en kersanton, et occupant le trumeau en évoque deux ou trois autres. Celui de Landivisiau, sculpté par Bastien Prigent vers 1554-1559 est très proche, tant par les personnages en conversation que par les détails ornementaux. Il est plus développé tant pour le fond (un ange au goupillon) que pour la superstructure du dais.
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Le deuxième est un peu plus tardif (1604), plus développé et plus Renaissance encore, c'est celui du porche de Saint-Houardon à Landerneau.
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On peut aussi citer celui de Guimiliau datant de 1602.
Le bénitier de La Roche-Maurice est issu d'un des ateliers de sculpture du kersanton établis sur l'Elorn à Landerneau, et il est significatif que tous ces bénitiers soient retrouvés, sur la vallée de l'Elorn, séparés de quelques dizaines de kilomètres. La Roche-Maurice se situe sur l'Elorn entre Landerneau et Landivisiau.
Le premier de ces ateliers, au XVIe siècle, est celui de Bastien et Henri Prigent (1527-1577). Puis lui succède entre 1570 et 1621 le Maître de Plougastel, trop tardif pour être retenu ici. La tentation est donc forte de l'attribuer aux Prigent, mais E. Le Seac'h qui a produit le catalogue raisonné de leur œuvre, n'y inclut pas le porche de La Roche-Maurice (qu'elle ne décrit pas dans son ouvrage), et pas d'avantage.
Je compare les deux si beaux visages féminins tournés vers l'est : je me décide, le bénitier de La Roche-Maurice est de Bastien Prigent.
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Une cuve à godrons et rais de cœur, sans dais, occupe le trumeau du porche de Daoulas.
René Couffon signale un autre bénitier à dais en kersanton au porche nord de Commana.
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Le bénitier en kersanton du coté intérieur du trumeau.
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Ce bénitier est une simple cuve hexagonale, dont la beauté vient de sa simplicité, de la patine de la pierre par les contacts répétés, et surtout d'un bas-relief simulant une banderole aux extrémités enroulées en cornets. On y lit en belles lettres minuscules gothiques A. MEN.
Une fois déjouée la tendance d'y lire la formule liturgique AMEN, on comprend qu'il s'agit d'un certain A. — peut-être Alain — MEN, voire LE MEN ou LE MENN. On a pu y voir le nom d'un donateur, voire du sculpteur, mais c'est pour moi le nom de fabricien, car c'est l'un ce ses privilèges de signifier sa présence à l'occasion du chantier de construction dont il a la charge.
Or, en 1552, un membre de la même famille, certainement aisée et respectée, accéda à la même charge et laissa son nom sur les sablières du bas-coté sud, puis nord. Il se prénommait Fiacre, si nos lectures des inscriptions sont exactes. Fiacre était-il le digne fils de son père A[lain] ?
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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Les deux portes en anse de panier.
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Les portes géminées en anse de panier du gothique flamboyant, sont surmontées de deux accolades Renaissance formées de rubans ornés de fleurs.
La moulure interne accueille un rinceau dont les tiges libèrent des feuilles trifoliées pointues.
Les portes géminées se retrouvent à Landivisiau, à Lampaul-Guimiliau.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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La double accolade (à crochets) reprend l'idée des volutes réunies par un anneau, déjà remarquée en registre inférieur du dais du bénitier.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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L' ensemble de ces caractéristiques se retrouve, au détail près, dans le portail du porche (kersanton, 1554-1559, Prigent) de Landivisiau, celui-là même qui accueille en son trumeau le bénitier à dais déjà cité. Il est donc licite d'attribuer à l'atelier Prigent (1527-1577) de Landerneau non seulement le bénitier, mais aussi l'ensemble du portail sud de La Roche-Maurice, qui a dû être antérieur d'une dizaine d'années à celui de Landivisiau (à l'intérieur, les sablières de La Roche-Maurice sont datée de 1552).
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Les douze Apôtres des piédroits.
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Ils sont placés dans des niches à dais ; et ceux-ci sont ornés de l'accolade à crochet évoquant celle des portes géminées. Ces dais à accolades se retrouvent au dessus des Apôtres du porche de Landivisiau (1554-1565), ou sur les voussures du porche sud (1553) de Pencran.
La série des 12 apôtres, souvent accompagnés du phylactère citant l'article du Credo qui leur est propre, est disposée le plus souvent de chaque coté du porche d'entrée, coté sud, comme une initiation rituelle ou un rappel de la Foi fait au fidèle qui pénètre dans les sanctuaires bretons.
Ici, puisque l'entrée se fait directement par un portail, dépourvu de porche, les 12 Apôtres sont disposés le long de l'archivolte. Ils prennent la place dans d'autres église de la même époque et des mêmes ateliers, des scènes bibliques (Adam et Ève, Caïn et Abel, Noé) ou de saints personnages titulaires, à Pencran, Landivisiau, ou d'anges comme à Guipavas (1563) et Daoulas (1566), ou de simples pampres à Lampaul-Guimiliau (aprés 153
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En partant en bas à droite et en suivant l'ensemble de l'arcade, nous trouvons :
- Pierre et sa clef
- André et sa croix en X
- Jacques le Majeur et son bourdon
- Jean et son calice de poison
- Thomas et sa lance
- Jacques le Mineur et son bâton de foulon.
- Un ange.
- (en amorçant la descente vers la gauche :
- Un ange
- Philippe et sa croix à longue hampe
- Barthélémy et son coutelas de dépeçage
- Matthieu et sa balance de publicain
- Jude et sa lance
- Simon et sa scie
- Matthias et son équerre.
L'ordre est immuable, à la différence des statues encadrant l'entrée dans les porches, où les statues peuvent être déplacées.
Cet ordre, de même que la nature de chaque attribut, est censé être fixé par la Tradition, mais fait l'objet de nombreuses variantes, comme sur ce retable de Lugny de 1528, quand ce n'est pas de franches erreurs comme sur ce Calendrier des Bergers . Seule la séquence Pierre-André-Jacques le Majeur-Jean est pratiquement constante. L'ordre de ce portail est très proche de celui de l'ossuaire de Sizun (1585-1588). D'habitude, j'identifie Thomas à son équerre, mais Matthias est "toujours" en dernière position.
Voir dossier documentaire dans mon article sur le Credo de la maîtresse-vitre de Quemper-Guézennec.
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1. Pierre et sa clef
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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2. André et sa croix en X
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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3. Jacques le Majeur son chapeau à coquille et son bourdon
Le livre de la main droite est brisé.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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4. Jean, imberbe, et son calice de poison d'où sort un dragon.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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5. Thomas et sa lance.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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6.Jacques le Mineur et son bâton de foulon.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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Un ange.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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(en amorçant la descente vers la gauche : un autre ange, puis:
7. Philippe et sa croix à longue hampe.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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8. Barthélémy et son coutelas de dépeçage.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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9. Matthieu et sa balance de publicain.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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10. Jude et sa lance.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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11. Simon et sa scie (tête brisée).
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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12. Matthias et son équerre.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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La moulure ornée de pampres aux grappes picorées par les oiseaux et aux petits personnages.
Je retrouve ici les motifs charmants et truculents déjà observés à l'abbaye de Daoulas et à Landivisiau. Je ne peux qu'encourager le visiteur à s'attarder à y découvrir ces saynètes.
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Ces pampres sont toujours (depuis les premiers portails de Basse-Bretagne) issus de la gueule d'animaux (ou plus rarement de personnages). Ici, nous avons un lion à coté d'un reptile, lézard ou dragon.
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Un lion crachant la tige du pampre.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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Un dragon crachant la tige du pampre.
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Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
Portail sud (vers 1550, kersantite, atelier Prigent ?) de l'église Saint-Yves de La Roche-Maurice. Photographie lavieb-aile.
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CONCLUSION.
Ce portail s'intègre dans le vaste ensemble des porches et portails sortis des ateliers de sculpture sur kersantite au milieu du XVIe siècle, et, accueille, dans des formes relevant du gothique flamboyant, un dais de bénitier dont les masques humains relève des innovations de la Renaissance. Il est amusant de multiplier les comparaisons avec les porches de Pencran et de Landivisiau, aux proximités si convaincantes que je propose de voir ce chantier de La Roche-Maurice comme issu de l'atelier de Bastien et Henri Prigent. Quand à la datation, ces rapports conduisent à privilégier une datation plus proche de 1550 que de 1540.
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ANNEXE : LES PORCHES DE BASSE-BRETAGNE XVe-début XVIIe :
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I. Rappel chronologie et attribution de quelques porches du Finistère d'après E. Le Seac'h:
— Premier atelier ducal du Folgoët :
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Notre-Dame du Folgoët, porche occidental : 1423
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Notre-Dame du Folgoët, porche sud : 1423-1433
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Quimper, cathédrale : 1424-1442
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Saint-Pol-de-Léon, Kreisker : 1436-1472
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Châteauneuf du Faou : Notre-Dame-des-Portes : 1436-1472
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Kernascleden : 1433-1463
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Le Faouët, chapelle Saint-Fiacre : 1450
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Quimperlé, porche nord : 1420-1450
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La Martyre porche sud : 1450-1468
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Le Faou, Rumengol, porche sud : 1468.
— Deuxième atelier ducal du Folgoët :
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Plourach, porche sud : 1458-1488
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Plonevez-du-Faou, Saint-Hernot porche sud : apôtres 1481/porche 1498-1509
— Atelier des frères Prigent à Landerneau :
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Pencran, porche sud : 1553
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Landivisiau, porche sud : 1554-1565
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Guipavas, porche nord : 1563
— Maître de Plougastel :
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Bodilis, 1601
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Guimiliau, 1606-1617
—non attribué :
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La Roche-Maurice (1539-1550)
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Daoulas, (1566)
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Landerneau , Saint Houardon (1604)
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Guimiliau (1606-1617)
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Gouesnou (1640-1664)
— Roland Doré (1618-1663) :
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Guimiliau, apôtres
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Pleyber-Christ, apôtres
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Plestin-les-Grèves, apôtres
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Trémaouezan (1610-1623), apôtres
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Le Tréhou, apôtres;
— Jacques Mazé :
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Plouneventer, apôtres 1679
Événement marquants :
a) 1560-1580 : Construction du château de Kerjean : introduction de la Renaissance en architecture (Philibert Delorme) et en ornementation (École de Fontainebleau). Influence sur les porches de Pleyben, Bodilis, Lanhouarneau, Saint-Houardon de Landerneau, puis Commana (1620-1650) et Rosnoen (1674-1714). Cf Mussat.
b) 1580-1600 : Guerres de la Ligue, interruption possible des chantiers.
II. Liens .Sur les porches de Bretagne voir dans ce blog :
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LE XVe SIÈCLE.
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La Collégiale Notre-Dame du Folgoët. III. Le Porche des Apôtres. (1423-1433, atelier ducal du Folgoët)
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Porche nord du Kreisker à Saint-Pol-de-Léon (granite, grand atelier ducal du Folgoët 1436-1472)
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Porche de Kernascléden (granite, grand atelier ducal du Folgoët 1433-1464)
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Porche de la chapelle Saint-Fiacre du Faouët (granite, grand atelier ducal du Folgoët vers 1450)
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Porche de l'église Notre-Dame de Quimperlé (granite, grand atelier ducal du Folgoët 1420-1450)
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L'église Notre-Dame de Rumengol . III. Le porche sud (vers 1468). atelier ducal du Folgoët
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L'église Saint-Salomon de La Martyre. I. L'Arc de Triomphe et le Porche sud. (1450-1468, atelier ducal du Folgoët)).
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L'enclos paroissial de Saint-Herbot en Plonévez-du-Faou IV. Le porche sud : les Apôtres(1481, atelier ducal du Folgoët).
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LE XVIe SIÈCLE.
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Avec du citron ! Les poissons du porche sud de l'église Saint-Nonna de Penmarc'h. (1509)
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Le porche de l'église de Lampaul-Guimiliau II : les Apôtres. (kersanton, vers 1533)
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Le porche de l'église de Lampaul-Guimiliau II : les quinze anges. (kersanton, vers 1533)
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L'enclos paroissial de Pencran I. Les crossettes du porche (1553). (kersanton atelier Prigent
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Le porche de l'église de Landivisiau. I. L'extérieur. (1554-1565, kersanton, atelier Prigent)
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Le porche (1554-1559) de l'église de Landivisiau. II. La grande arcade extérieure (1554-1565, kersanton, atelier Prigent).
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Le porche de l'église de Landivisiau III. Les apôtres et leur dais.(1554-1565, kersanton, atelier Prigent)
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Le porche de l'église de Landivisiau IV : Le bénitier. 1554-1565, kersanton, atelier Prigent
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Le porche de l'église de Landivisiau VII. L'arcade intérieure et son tympan.(1554-1565, kersanton, atelier Prigent)
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L'église de Guipavas III : les Apôtres du porche nord (1563).
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Sculpture sur pierre de l'Abbaye de Daoulas. I. Le Porche aux Apôtres (1566).
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Les sculptures de pierre de l'église de Bodilis . I. Le portail intérieur (1570) du porche sud. Maître de Plougastel
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Les inscriptions lapidaires de l'église saint-Sauveur du Faou (29). Porche sud de 1593.
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LE XVIIe SIÈCLE.
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Les sculptures de pierre de l'église de Bodilis . II. Le décor de l'intérieur du porche sud (1601).
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Le porche sud et la porte sud de l'église Saint-Houardon de Landerneau. (1604)
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L'Annonciation du tympan de la chapelle de Quilinen (Landrévarzec) ...et son double.
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III. Liens. Les Apôtres des porches.
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La Collégiale Notre-Dame du Folgoët. III. Le Porche des Apôtres. Le Porche des Apôtres (vers 1423-1433) par le Grand Atelier ducal du Folgoët (1423-1509).
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La chapelle Saint-Tugen de Primelin : les statues en kersanton. (Maître de Plougastel , début XVIIe).
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Les navires sculptés (v. 1528) de la façade occidentale de l'église de Confort-Meilars. Ses 13 statues d'apôtres en kersanton (Maître de Plougastel, v.1588-1602).
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L'église de Guipavas III : les Apôtres du porche nord (1563). Les Apôtres sculptés par l'atelier Prigent de Landerneau.
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Le Credo apostolique de l'ossuaire de l'enclos paroissial de Sizun. et son Credo apostolique. 1585-1588.
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SOURCES ET LIENS.
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— ABGRALL (Jean-Marie), 1904, Architecture bretonne, p.67
— APEVE
http://www.apeve.net/spip/spip.php?article239
—BROUCKE (Paul-François), MAUGUIN ( Michel) ) 2006. Les prééminences armoriées des Rohan au tympan de la maîtresse-vitre de l'église Saint-Yves, La Roche-Maurice (Finistère), Bulletin de la Société archéologique du Finistère.
https://www.shabretagne.com/scripts/files/58ac1051308735.01528915/2012_03.pdf
—BROUCKE (Paul-François), 2012, "L’emblématique de la maison de Léon aux XIIe-XIVe siècles et les prééminences de Daoulas et La Roche-Maurice aux XVe-XVIe siècles", Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne , Congrès de Brest SHAB pages 59-82. En ligne :
http://www.shabretagne.com/scripts/files/58ac1051308735.01528915/2012_03.pdf
— CIAP Enclos
https://www.ciap-enclos.fr/le-pays-des-enclos/#Enclos-de-La-Roche-Maurice
— COUFFON (René), LE BARS (Alfred), 1988, La Roche-Maurice, in Nouveau répertoires des églises et chapelles du diocèse de Quimper
http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf-Couffon/ROCHEMAU.pdf
— COUFFON (René), 1948, L'architecture classique au pays du Léon. L'atelier de l'Elorn. L'atelier de Kerjean. https://www.shabretagne.com/scripts/files/51ebaffb02bf24.03861061/1948_02.pdf
— LE GUENNEC (Louis), 1981, Le Finistère monumental II, Brest et sa région page 501
https://diocese-quimper.fr/bibliotheque/files/original/eacd0a2ed3929e4b775beec287004c84.pdf
— LECLERC (Guy), 2012, La Roche-Maurice, église Saint-Yves et ossuaire, Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne , Congrès de Brest SHAB pages 699-711. En ligne :
http://www.shabretagne.com/scripts/files/58e3e365148ef0.21808328/2012_31.pdf
— LÉCUREUX (Lucien), 1914, Congrès archéologique de France.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4224131z/f218.image
— LÉCUREUX, Lucien, La Roche-Maurice, Congrès archéologique de France à Brest et à Vannes., Paris, Société française d’archéologie, 1919, p. 123-127.
http://www.infobretagne.com/roche-maurice-eglise-ossuaire.htm
— MUSSAT (André), La Renaissance en Bretagne.
http://bibliotheque.idbe-bzh.org/data/cle_150/La_Renaissance_en_Bretagne_.pdf
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