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La quatrième rangée d'ajours et ses 4 blasons.
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Ils appartiennent tous à la famille des Rosmadec, qui a fourni à Quimper un évêque de Quimper (Bertrand) et deux gouverneurs. Alain de Rosmadec, capitaine du ban et arrière-ban des gentilshommes de Cornouaille, épousa en 1505 Jeanne, dame de La Chapelle et de Molac. C dans cette période que la vitre fut peinte.
De gauche à droite :
1. Ajour latéral : blason supporté par deux anges. (peu restaurés). Le blason est en partie restitué, la moitié supérieure étant la seule ancienne à gauche. C'est un écartelé : au 1er palé d'argent et d'azur de 6 pièces,(Rosmadec); au 2° d'azur au lion d'argent, ( Pont-Croix); au 3e d'azur au château cantonné de trois pièces d'or (Tyvarlen) ; au 4 de sable à trois jumelles d'or (de Lespervez).
Guillaume de Rosmadec, fils de Jean de Rosmadec et d'Alix de Tyvarlan et de Pont-Croix, a épousé Jeanne de Lespervez.
2. Parti au 1 de Rosmadec (*), au 2 de Thomelin (**)
(*) Guillaume de Rosmadec mort en 1426, portait un écartelé en 1 et 3 palé d'argent et d'azur de six pièces (Rosmadec), et en 2 et 4 d'azur au lion d'argent (Pont-Croix)
(**)Thomelin porte écartelé d'azur et de gueules, l'azur étant chargé de cinq billettes d'argent, deux en chef, une en fasce et deux en pointe" (Le Roy d'armes)
Jean II de Rosmadec, fils de Guillaume, épousa en 1438 Jeanne de Thomelin. Il décéda après 1469 et fut inhumé en l'église de Pont-Croix. Son fils Alain I épousa Françoise de Quélennec.
3. Ecartelé au 1er palé d'argent et d'azur de 6 piéces (Rosmadec); au 2 de gueules à 4 macles d'argent, ( Molac) ; au 3 d'azur au lion d'argent (Pont-Croix) ; au 4 de gueules à la bande d'hermines (La Chapelle)
Alain II de Rosmadec (v.1509-1560), sieur de Tyvarlen, baron de Molac, réunit dans ses armoiries celles de son père Jean (Rosmadec et Pont-Croix) et celles de sa mère Jeanne de la Chapelle Molac. Marié à Jeanne du Chastel en 1528, il favorisa de ses donations l'église de Confort (Confort-Meilars) et celle de Pont-Croix. Il eut comme fils Tanguy /Marguerite de Beaumanoir, d'où Sébastien I de Rosmadec/Françoise de Montmorency puis Sébastien II.
4. Ecartelé : en 1 palé d'argent et d'azur de six pièces (Rosmadec), en 2 d'azur au lion d'or (Le Faou), en 3 d'azur au lion d'argent (Pont-Croix), au 4 d'hermines au chef de gueules chargé de trois lys d'or (Quellenec)
Jean III de Rosmadec, , de Tyvarlen , de Pont-Croix , de Lespervez et de Pratheir -1515, Seigneur de Glomel , sénéchal héréditaire de Rohan (1510-1515), capitaine des gentilshommes du Ban et arrière Ban et de la côte de Basse-Bretagne. (1513). Il est le père d'Alain II de Rosmadec, qui précède.
Jean, sire de Rosmadec, III du nom, de Tyvarlan, de Pont-Croix, de Lespervez de Pratheir, de Glomel, et autres lieux, capitaine des gentilshommes du Ban et arrière Ban et de la côte de Basse-Bretagne.
Le roi Charles VIII lui donna les droits de rachats a lui échus pas le trépas de son père par lettre patentes du 6 avril 1491 comme fit aussi Jean vicomte de Rohan et de Léon, comte de Porhoët, comme à son cousin, pour les fiefs et seigneurie qu'il tenait de lui, les lettres sont du 4 desdits mois et an. Le 6 avril 1491, étant à Nantes, le roi de France ordonna une fabrication de monnaie en Bretagne pareille à la sienne, afin de faciliter le commerce de cette province avec le reste du royaume. Conformément à cette ordonnance, on y fabriqua non-seulement des écus d'or, mais des espèces do billon telles qu'on les faisait dans les autres provinces du royaume; on grava sur toutes ces espèces des hermines, qui étaient les armes des ducs de Bretagne.
Le 19 février 1505 dans le château de Blois, en présence du roi Louis XII et de la reine Anne duchesse de Bretagne, fut fait son mariage avec Jeanne de La Chapelle, seconde fille d'Allain, sire de La Chapelle, de Molac, de Sérent et de Pestivien, vicomte de Bignon chambellan des ducs de Bretagne, et l'un des lieutenants généraux dans leur armée, et de Louise de Malestroit sa femme.
Cette femme tenait son origine des plus illustres maisons de cette province et dehors et en la remontant par les mères au neuvième degré, elle sortait de la maison royale de France, elle venait en ligne directe d'Olivier Baron de La Chapelle, chevalier et maréchal de Bretagne en l'an 1318 qui était son cinquième aïeul, son aïeule Marguerite de Malestroit était sœur de Jean baron de Malestroit, maréchal de Bretagne, sa bisaïeule Béatrice de Penhoët, fille de Jean sire de Penhoët amiral de Bretagne, et de Jeanne du Perier fille d'Allain sire du Perier, maréchal de Bretagne, et de Plesou de Quintin issue des maisons de Penthièvre, Avaugour et par conséquent des princes de Bretagne.
L'an 1513, il fut institué capitaine des gentilshommes, et côtes de Basse-Bretagne par Jean sire de Rieux, et de Rochefort, maréchal de Bretagne et Jean de Rohan, sire de Landal, grand maître de Bretagne, lieutenant généraux audit pays pour le roi et duc, aussi était il cousin né de germain dudit sire de Rieux et beau frère dudit de Rohan qui avait épousé Ysabeau de La Chapelle sœur aînée de ladites Jeanne, et par la mort de laquelle advenue l'an 1519 sans enfants, toute la succession universelle desdites Maisons de Molac, La Chapelle, et autre lui échurent, et par elle entrèrent dans le nom et famille de Rosmadec.
Il mourut l'an 1515 ayant auparavant fait testament en son château de Tyvalan le 22 septembre audit an, et fut inhumé au tombeau de ses prédécesseur en l'église de Notre-Dame de Pont-Croix.
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"Puis, on trouvait un écu mi parti France Bretagne, avec 2 anges et même cordon et même couronne, puis les écus de Rosmadec et de Pont-Croix. Le tympan, en dehors d’un Père Eternel et des instruments de la Passion, présentait au moins quatre écussons des familles de Rosmadec, La Chapelle, Molac, Le Sénéchal de Carcado. Certains remaniés, d’autre refaits à la fantaisie du vitrier, deux-ci étaient entourés du collier de l’épi."Le Bihan
1° un écusson appartenant à la famille des Rosmadec, qui a fourni à Quimper un évêque et deux gouverneurs. L'écu représenté ici est écarlelé : au 1er palé d'argent et d'azur de 6 piéces, qui est de Rosmadec; au 2° d'azur au lion d'argent, qui est de Pont-Croix (ou du Juch); au 3e coupé d'or et de gueules au chef d'hermines (ceci est sans doute une erreur de l'ouvrier qui a réparé les vitraux; ce quartier de l'écu devait être de gueules à la fasce d'hermines, qui est de La Chapelle, une des alliances des Rosmadec); au 4e d'hermines (on ne sait d'où vient ce 4" quartier; c'est peut-être encore une réparation maladroite);
2° autre écusson des Rosmadec, écartelé au 1er palé d'argent et d'azur de 6 piéces; au 2e de gueules. à 4 macles d'argent, qui est de Molac; au 3e d'azur au lion d'argent; au 4e de gueules à la bande d'hermines (ce 4e quartier paraît encore faussement rajusté). On vient de dire que le 3° quartier de cet écusson, de gueules à 4 macles d'argent, était de Molac. Toussaint de Saint-Luc, en donnant les armes de Rosmadec, attribue aux Molac neuf macles d'argent sur champ de gueules, au lieu de quatre; mais ces 4 macles d'argent se retrouvent attribuées aux Molac dans la généalogie de Sébastien, marquis de Rosmadeuc, baron de Molac et gouverneur de Quimper, donnée par d'Hozier en tête de l'Histoire de Bretagne de Lebaud. Les 9 macles figurent aussi dans cette généalogie, mais comme venant des Rohan. Ce sont, en effet, les armes bien connues de cette illustre famille, avec des émaux différents. Au reste, il y a nombre d'armoiries dans lesquelles la quantité des figures a varié avec le temps. Peut-être aussi ces 4 macles étaient-elles les armes primitives de la famille de Molac, qui n'aurait pris les 9 macles qu'après son alliance avec la famille Le Sénéchal de Carcado, à qui elles appartenaient comme ramage de Rohan;
3° ce dernier écusson est entièrement indéchiffrable; on y voit une fleur de lys d'azur sur champ d'argent, et d'autres signes plus ou moins héraldiques. Alain de Rosmadec, capitaine du ban et arrière-ban des gentilshommes de Cornouaille, épousa en 1505 Jeanne, dame de La Chapelle et de Molac. C'est donc dans cette période que la vitre fut peinte.
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Conclusion : le blason le plus tardif dans l'ordre généalogique est celui d'Alain II de Rosmadec (vers 1509-1560), qui figure comme donateur avec son épouse dans deux autres verrières issues du même atelier quimpérois, celle (vers 1528) de Confort à Confort-Meilars et celle ( vers 1530) de Roscudon à Pont-Croix. Si on admet que la verrière de Saint-Mathieu date vers 1535, ces trois baies sont alors fortement réunies.
On note l'absence des armes de Jeanne du Chastel sur le tympan de Saint-Mathieu.
Nous retrouvons les Rosmadec dans l'histoire de Saint-Mathieu au XVIIe siècle :
"Les Ursulines furent établies dès 1621 dans la paroisse de Saint-Mathieu par le marquis de Rosmadec ; elles dispensaient aux fillettes du peuple une instruction élémentaire absolument gratuite. Le 12 mars 1639, le corps d'une jeune jouvencelle de très noble race vint dormir de son dernier sommeil sous les dalles de la chapelle Notre-Dame du Paradis. C'était celui de « haulte et puissante damoyselle Françoise de Rozmadec, damoiselle de Moullac », fille du gouverneur de Quimper, Messire Sébastien de Rosmadec." Le Guennec
"Sébastien, marquis de Rosmadec bâtit en 1623 le couvent des Dames Ursulines dont sa sœur Madeleine fut la première Supérieure de 24 religieuses."
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SOURCES ET LIENS.
— ABGRALL (chanoine Jean-Marie), 1893, Saint-Mathieu de Quimper, description du monument. Bull. Société archéologique du Finistère pages 198-205.
"Déjà M. l'abbé Peyron a publié dans notre bulletin, 1e et 2e livraisons de 1893, une notice historique très détaillée sur l'église de Saint-Mathieu. Maintenant que cette église est sur le point de disparaître pour faire place à un monument nouveau d'une plus grande importance: il est bon de lui faire nos derniers adieux et de lui adresser, en le retournant un peu, le vieux salut dès vieux athlètes: Morituram te salutant. . Mais elle ne mourra pas toute entière; il y a dans cette vieille église des éléments dignes d'intérêt et vraiment artistiques, ils retrouveront leur place dans le nouvel édifice: et l'œuvre des ouvriers du XVIe siècle aura comme une nouvelle floraison à la fin du XlXe. L'objet de cette note est de les passer en revue .
Extérieur.
Autrefois le clocher de Saint-Mathieu, était attenant au {côté nord de l'église, vers la partie du couvent des Ursulines qui sert maintenant de prison. Ce clocher était entièrement rejeté à l'extérieur, et la circulation pouvait se faire au-dessous, par deux grandes arcades ouvertes. Les hommes de cette génération ne l'ont vu qu'à l'état de ruine, avec ses grands contreforts massifs, quelques petites baies étroites, des colonnettes frustes: et son beffroi inachevé, mal couronné par une lourde toiture en ardoise. C'est cet aspect, sur. deux façades différentes, que donne la phototypie annexée à ce numéro; nous le devons à un relevé fait par M. Roussin . père, et reproduit par M. Serret de Notre-Dame-du-Paradis. La façade ouest actuelle, avec deux travées du côté midi et trois du côté nord, a été refaite à l'époque où l'on a reconstruit cette façade on a reconstitué les éléments anciens: la porte principale encadrée de quatre rangs de colonnettes et de voussures et de deux guirlandes de feuilles de vigne et de chal'don, puis les deux contreforts avec niches surmontées de dais à pinacles. Le clocher, œuvre de M. Bigot père, sera replacé, dans la nouvelle construction et exhaussé à la demande des plans dressés par l'architecte, fils du précédent, et qui se fait un devoir de respecter les productions qui sont la gloire de sa famille.
La façade nord compte quatre fenêtres à deux baies et deux plus larges à quatre et cinq baies, toutes surmontées de pignons aigus ornés de crosses végétales. Vers le milieu de cette façade est une jolie porte entourée de colonnettes et de nervures prismatiques et couronnée d'une accolade feuillagée au-dessus de laquelle court une frise à feuilles de chardon. Plus haut, une niche dont le dais est accosté d'un cartouche portant en caractères gothiques l'inscription suivante: EN LAN 1558 FUT FAICT . Au pied de deux meneaux de la grande fenêtre extrême, on voit un écusson que nous retrouverons dans les vitraux d'une fenêtre du côté midi: d'argent à la quintefeuille de gueules (Le Baud). Les Le Baud étaient seigneurs de Crec'hmarc'h, paroisse de Saint-Mathieu.
La fenêtre absidale, ornée d'une verrière ancienne, a le bas de ses baies bouché par une maçonnerie jusqu'à une hauteur de 1 m. 60. Une autre fenêtre à quatre baies, derrière l'autel du fond du bas-côté sud, se trouve aussi complètement aveuglée par une maçonnerie de moellon qui laisse cependant deviner l'élégance des dessins du tympan. Sur le côté midi on compte cinq fenêtres à trois baies, une à quatre baies et une porte autrefois richement sculptée mais actuellement fort dégradée.
Intérieur.
A l'intérieur l'église se compose d'une nef et de deux collatéraux séparée par une série de six colonnes de chaque côté, quatre cylindriques et les autres octogonales supportant les arcades à nervures déliées qui viennent y pénétrer sans chapiteaux intermédiaires . L longueur totale de la grande nef, à partir du clocher, est de 39 mètres, la largeur 6 m 85. La largeur du bas-côté nord, 4 m. 50 ; celle du bas-côté sud 4 m. 10; largeur totale, 15 m. 45. , . L'église avait autrefois des poutres ouvrées, des sablières sculptées et un lambris à nervures saillantes. Les poutres ont été coupées, ce qui a déterminé l'écartement des murs de la nef; les sablières ont été remplacées par une pauvre corniche en plâtre et le lambris par un plafond informe et tout fendillé. En fait de mobilier, il ne reste aucune pièce ancienne; et comme statues, seulement une Notre-Dame des Portes et une sainte Marguerite en bois, d'environ 1 mètre de hauteur, mais de peu de valeur artistique. Deux bénitiers sculptées, près des portes latérales peuvent attirer l'attention, ainsi que quelques pierres tumulaires bien faites, parsemées dans le pavé .
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VITRAUX
Les documents les plus intéressants sont les restes de vitraux, avec leurs blasons; encore ceux-ci ont-ils été bien maltraités et dénaturés dans une restauration datant de quelque quarante ans.
La maîtresse-vitre est une belle page de la peinture sur verre au XVIe. siècle. 'Elle provient du même atelier que celle de l'église de Tourc'h, et l'on peut même reconnaître que cc sont les mêmes cartons qui ont servi pour la composition, de sorte que pour reconstituer les scènes de la baie du milieu qui ont été détruites à Saint-Mathieu et remplacées par des fragments d'un Arbre de Jessé, il suffira d'aller à Tourc'h copier le modèle dessiné par le vieux peintre-verrier. Cette fenêtre composée de 5 baies et maçonnée à 1 m. 60 de sa hauteur, comme je l'ai déjà dit, devait contenir autrefois plusieurs scènes de la vie de Notre-Seigneur et ne renferme maintenant que des scènes de sa passion, sauf celle de son baptême par saint Jean, mais qui est interpolée.
1.Notre-Seigneur devant Caïphe. Le pontife est coiffé de la mitre, vêtu d'une robe verte et d'un riche manteau rouge, doublé d'hermine, Notre~Seigneur a les bras chargés de liens et un soldat lui donne un soufflet; (sic respondes pontifici ?)
. 2. Baptême de Notre-Seigneur par saint Jean. Sujet qui n'est pas à sa place.
3. Couronnement d'épines. Les soldats coiffés de toques à plumets ont des expressions étranges de férocité.
4. Flagellation.
5. Notre-Seigneur condamné à mort. Pilate se lave les mains.
6.Notre-Seigneur portant sa croix. Au haut de la même baie.
. Le crucifiement, comprenant les trois baies, du milieu. - Malheureusement les personnages de la baie centrale ont disparu et ont été très inhabilement remplacés. En les reconstituant d'après ce qui existe à Tourc'h, nous aurons : Notre-Seigneur en croix; saint Longin à cheval lui perce le côté de sa lance; la Madeleine au pied de la croix. Sous le larron de droite on voit la Vierge éplorée, soutenue par saint Jean et par une sainte femme; à l'arrière-plan, deux juifs debout, puis un soldat casqué et un pharisien à cheval. Sous le larron de gauche, un centurion au costume très riche, monté sur un magnifique cheval, et au second plan, le prince des prêtres et un pharisien aussi à cheval. Le bon larron rend le dernier soupir, et son âme sous la forme d'un petit enfant nu, est portée au ciel par un ange, tandis que celle du mauvais larron est emportée par un démon hideux .
. Mise au tombeau. La Sainte-Vierge tient la main gauche de son divin Fils, en même temps que l'une des saintes femmes tient la droite et oint de parfums le corps sacré. Joseph d'Arimathie et N'icodème soutiennent la tète et les pieds en le déposant respectueusement dans le sépulcre. Derrrière on reconnaît saint Jean, une des trois Marie, et Marie-Madeleine qui essuie ses larmes.
Résurrection, Notre-Seigneur sort glorieux du tombeau. On voit les gardes endormis ou renversés.
Le tympan.
Au sommet du tympan, dans le soufflet supérieur, le Père-Eternel, en tiare et chape, bénissant de la main droite et tenant de la main gauche le globe du monde.
Plus bas, les instruments de la passion: la croix, la lance, l'éponge, le marteau, les tenailles et le manteau de pourpre, puis la colonne de la flagellation, les verges, le fouet, un autre marteau et le glaive de saint Pierre.
Dans les côtés, un ange tenant une aiguière sur son plateau, un autre ayant en main une lanterne.
Six des soumets de ce tympan contiennent des blasons. (C'est à l'obligeance de M. Ducrest de Villeneuve que je dois ces notes sur les blasons des vitraux de Saint-Mathieu.). .
N° 1. L'écu de France, soutenu par deux anges, entouré du cordon de l'Ordre de Saint-Michel et surmonté d'une couronne non fermée, à fleurons fleurdelisés.
N°2. Mi-parti de France et de Bretagne, supporté par deux anges: avec le même cordon et la même couronne.
N°3. Ecartelé, 1 pallé de 6 pièces d'argent et d'azur ,Rosmadec). 2 d'azur au lion d'argent (Pont-Croix). Les deux autres pièces sont frustes.
N°3 Ecartelé, 1 pallé d'argent et d'azur (Rosmadee). 2, (remanié, 3 d'azur au lion d'argent. 4, remanié.
N° 5. Ecartelé, 1 et 3, les mêmes, les autres pièces remaniees.
N°6 . Ecartelé. 1 d'azur au léopard d'or contourné . 2 et :3 refaits à la fantaisie du vitrier. 4, d'hermines au chef de gueules chargé de 3 fleurs de lys d'or (du Quélennec). Ces quatre derniers écus sont entourés du collier de l'ordre de l'épi.
Verrière nord.
Au haut de cette fenêtre sont trois panneaux historiés.
-Saint Yves, vêtu d'une robe bleue ou violette, sur laquelle est un autre vêtement blanc, plus court, en forme de surplis et camail, avec mouchetures d'hermines. Devant lui, à genoux, un pauvre portant besace. Au-dessous est une longue inscription gothique.
-Saint Yves, costumé comme précédemment, à genoux . devant un ange vêtu d'une robe bleue, avec ailes vertes.
-Un saint solitaire, probablement saint Fiacre, prêchant deux petits personnages agenouillés à ses pieds. Les blasons qui surmontent ces scènes sont: En supériorité, de Bretagne. Au-dessous: 1 Un écu portant de sable au chevron d'argent accompagné de 3 annelets d'or . Plus bas, dans le même panneau, un autre écu mi parti de sable à un demi-chevron d'argent et à un annelet et demi d'or et losangé d'argent et de sable (L'Honoré). 2. Ecu brisé, et au-dessous un autre écu portant parti: de sable à un demi-chevron d'argent et à un annelet et demi d'or et d'azur à une demi croix pattée d'argent.
Verrière sud
N° 1, Ecu surmonté d'un heaume à cimier très orné taré de face, portant parti, au premier: coupé 1 d'argent à la macle de sable (Lohéac), 2 d'argent à la quintefeuille de gueules (Le Baud): au 2e ; écartelé d'azur au lion passant d'or, 2 d'hermines au chef de gueules chargé de 3 fleurs de lys (Quélennec) ; d'argent à la fasce de sable (?) ; 4 d'azur à la croix d'or (Lesongar?) ; chargé au cœur d'un écussonnet portant d'argent à 3 trèfles d'azur, (Lagadec?)
N° 2. D'azur au sautoir d'or, cantonné de quatre croisettes d'or.
N° 3. Parti du précédent et d'or au croissant d'azur.
N° 4. D'argent a la quintefeuille de gueules (Le Baud).
N° 5. Parti d'argent à une demi quintefeuille de gueules et d'argent à un trèfle et demi d'azur (Le Baud et Lagadec).
N° 6. Parti d'azur à un demi sautoir d'or cantonné d'une croisette et deux demi-croisettes de même, et d'argent à la quintefeuille de gueules.
Date de la consécration de l'église.
Lorsque l'ancien autel en pierre fut démoli, pour faire place au maître-autel actuel, on trouva dans le sépulcre des reliques une boîte en plomb de 0 m. 10 de 1ongueur sur 0m. 08 de largeur et 0 m. 038 de hauteur, portant sur son couvercle deux écussons ayant la quintefeuille de Le Baud, l'un frappé à l'estampille, l'autre gravé au trait . Le dessous de cette cassette porte, gravée au burin en l'inscription suivante. Anno Dni millesimo quingentesimo Decimo quarto die vigesima octava Mensis octobri fuit hec basilica Consecrata procurante dno Guillelmo Le Baud canonico corisopiten islius Parochie vicario et originario. L'inscription se termine encore par la quintefeuille des Le Baud, et ceci nous explique aussi la présence de ces armes au bas des meneaux de la grande fenêtre nord et dans les vitraux du côté midi. Cette date de 1514 assignée à la consécration de l'église semblerait indiquer que le chiffre de 1558 qui surmonte la porte nord est la date d'une adjonction postérieure.
— ANDRÉ (Auguste), 1877, "De la verrerie et des vitraux peints de l'ancienne province de Bretagne", Bulletin et mémoires de la Société archéologique du Département d'Ille-et-Vilaine, Volumes 11 à 12 tome IX, Rennes Ch. Catel, 1877 page 309 et sv
https://books.google.fr/books?id=Q8wwAQAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false
"L'église Saint-Mathieu de Quimper présente aussi des vitraux du plus grand prix. M. Philippe-Lavallée a également procédé à leur description détaillée, avec le développement nécessaire à raison de leur mérite particulier et de l'intérêt des sujets qu'ils représentent. On ne saurait, sans priver les lecteurs de cette importante source d'instruction, ne point donner ici ce travail en entier:
« Il n'y a dans l'église Saint-Mathieu à s'occuper que de trois fenêtres. Une seule, celle du fond du chœur, est entièrement garnie de ses anciens vitraux; deux autres, celles qui éclairent ce qu'on appelle le transept, n'ont conservé que les vitres qui en décoraient le tympan. On va les décrire l'une après l'autre.
Fenêtre du fond du chœur.
La partie rectangulaire comprise entre l'appui et la base du tympan a environ 2 mètres 50 de largeur sur une hauteur de 3 mètres; quatre meneaux droits la partagent en cinq panneaux terminés par de petits arcs cintrés, excepté celui du milieu, qui se relève en accolade.
Le tympan, formé par une ogive surbaissée, haut d'un peu moins de 2 mètres, est découpé en flammes et en cœurs ; cinq flammes assemblées comme les pétales d'une fleur en occupent le milieu; les cœurs remplissent le reste de l'espace.
Le sujet général contenu dans les cinq panneaux droits de la fenêtre est la Passion. L'artiste en a distribué, comme bordure, dans le bas de chacun d'eux et dans toute la hauteur des deux panneaux extérieurs, les différents épisodes : Jésus devant le grand-prêtre ; le Couronnement d'épines ; la Flagellation ; Jésus chez Pilate ; le Portement de croix ; la Mise au tombeau; la Résurrection glorieuse.
Le panneau du milieu se distingue du reste de la verrière par le style sec du dessin, par le peu de richesse du coloris et un agencement moins pittoresque des figures; il représente l'arbre de la croix portant le corps de Notre-Seigneur, et accosté de six personnages debout, placés deux par deux les uns au-dessus des autres, et dont les deux plus élevés sont la Sainte Vierge et saint Joseph. Ce panneau paraît être du xv° siècle. On doit, au surplus, se référer ici à l'observation faite relativement à la maîtresse vitre de la cathédrale. Par contraste, les deux panneaux adjacents semblent les plus beaux de cette fenêtre. Dans celui de gauche, le bon larron en croix, et, au pied de la croix, les saintes femmes; au-dessus de la tête du bon larron, dont l'attitude et la physionomie expriment la résignation calme que la tradition lui attribue, un ange emporte vers les cieux l'âme du pécheur converti, sous la figure d'un jeune enfant. L'âme du mauvais larron, dans l'autre panneau, est aussi emportée sous la figure d'un enfant, mais par un démon. Le corps raidi, les membres contournés, le visage furieux du réprouvé, accusent on ne peut mieux son désespoir et la malédiction qu'il subit. Les soldats entourent le pied de la croix. Toute cette composition, exception faite du panneau central dont il a été parlé tout-à-l'heure, porte les caractères du xvie siècle. Outre la richesse du coloris et les costumes qui appartiennent à cette époque, on retrouve dans la largeur et la correction du dessin, dans la disposition habile des groupes, dans l'étude et l'exécution exacte des détails, le système des artistes verriers qui, ne se préoccupant plus alors de subordonner leur composition à l'ensemble architectonique du monument qu'ils décoraient, faisaient de leur travail une œuvre d'art particulière et complète par elle-même; leur objet principal n'était plus, comme aux siècles précédents, de modifier d'une certaine manière la lumière répandue sur les lignes architecturales, pour les mieux faire ressortir, mais d'étaler aux yeux de véritables travaux qui faisaient oublier l'architecte pour ne plus laisser paraître que le peintre et le dessinateur. Qu'il y eût en cela progrès ou dégénérescence, c'est une question qu'il n'y a point à décider ici. On ne décrira pas avec plus de détail les différents épisodes de la Passion reproduits sur la vitre dont on s'occupe; les motifs en sont trop connus et trop fréquemment traités pour fournir des observations nouvelles et intéressantes.
LE TYMPAN
On passera donc au tympan de cette fenêtre. On a fait connaître plus haut la disposition des cœurs et des flammes qui composent le réseau de ce tympan. Pour plus d'ordre et de clarté dans l'examen des sujets qu'ils contiennent, il faut supposer ces compartiments partagés en quatre rangées horizontales. La première, en commençant par le haut, se composera d'un compartiment; la deuxième de deux ; la troisième de quatre; la quatrième de quatre; puis on décrira successivement dans chaque rangée les compartiments dont elle se compose, en commençant par la gauche.
Première rangée, point central et supérieur de la vitre : le Père-Éternel en bénédiction.
Deuxième rangée : 1° divers instruments de la Passion : la croix, la lance, l'éponge, le marteau, les tenailles, la tunique; 2° les autres instruments de la Passion : la colonne, les cordes, les verges, le marteau, le sabre, l'oreille de Malchus.
Troisième rangée : 1° un ange assis portant des vases sacrés; 2° l'écusson de France porté par deux anges; 3° l'écusson mi-parti de France et de Bretagne, porté de même; 4° un ange assis portant des emblèmes religieux. Cette figure est, ainsi que celle qui lui correspond, particulièrement remarquable pour la grâce de la pose et la pureté du dessin.
Quatrième rangée :
1° un écusson appartenant à la famille des Rosmadec, qui a fourni à Quimper un évêque et deux gouverneurs. L'écu représenté ici est écarlelé : au 1er palé d'argent et d'azur de 6 piéces, qui est de Rosmadec; au 2° d'azur au lion d'argent, qui est de Pont-Croix (ou du Juch); au 3e coupé d'or et de gueules au chef d'hermines (ceci est sans doute une erreur de l'ouvrier qui a réparé les vitraux; ce quartier de l'écu devait être de gueules à la fasce d'hermines, qui est de La Chapelle, une des alliances des Rosmadec); au 4e d'hermines (on ne sait d'où vient ce 4" quartier; c'est peut-être encore une réparation maladroite);
2° autre écusson des Rosmadec, écartelé au 1er palé d'argent et d'azur de 6 piéces; au 2e de gueules. à 4 macles d'argent, qui est de Molac; au 3e d'azur au lion d'argent; au 4e de gueules à la bande d'hermines (ce 4e quartier paraît encore faussement rajusté). On vient de dire que le 3° quartier de cet écusson, de gueules à 4 macles d'argent, était de Molac. Toussaint de Saint-Luc, en donnant les armes de Rosmadec, attribue aux Molac neuf macles d'argent sur champ de gueules, au lieu de quatre; mais ces 4 macles d'argent se retrouvent attribuées aux Molac dans la généalogie de Sébastien, marquis de Rosmadeuc, baron de Molac et gouverneur de Quimper, donnée par d'Hozier en tête de l'Histoire de Bretagne de Lebaud. Les 9 macles figurent aussi dans cette généalogie, mais comme venant des Rohan. Ce sont, en effet, les armes bien connues de cette illustre famille, avec des émaux différents. Au reste, il y a nombre d'armoiries dans lesquelles la quantité des figures a varié avec le temps. Peut-être aussi ces 4 macles étaient-elles les armes primitives de la famille de Molac, qui n'aurait pris les 9 macles qu'après son alliance avec la famille Le Sénéchal de Carcado, à qui elles appartenaient comme ramage de Rohan;
3° ce dernier écusson est entièrement indéchiffrable; on y voit une fleur de lys d'azur sur champ d'argent, et d'autres signes plus ou moins héraldiques. Alain de Rosmadec, capitaine du ban et arrière-ban des gentilshommes de Cornouaille, épousa en 1505 Jeanne, dame de La Chapelle et de Molac. C'est donc dans cette période que la vitre fut peinte.
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Fenêtre du côté Sud.
— Il reste fort peu de chose à dire pour terminer la description des vitraux de Saint-Mathieu. Les deux fenêtres qui sont encore a examiner n'ont conservé de leurs anciens vitraux que ceux qui en garnissent le tympan. Le réseau de cette fenêtre se compose de huit compartiments, occupés, à l'exception d'un seul, par des armoiries ou des fragments d'armoiries. On va décrire successivement chacun d'eux, en suivant le même ordre que pour la grande fenêtre du chœur, et en les désignant par les lettres A, B, C, etc.
— A. Ce compartiment, placé en supériorité, ne contient que les instruments de la Passion.
— B. et C. Deux fragments d'un grand écusson supporté par deux lions, timbré d'un casque de face d'argent grillé d'or et entouré du cordon de Saint-Michel; on peut le blasonner ainsi : êcarlelé au 1er d'argent à une macle d'azur, qui est Tréanna; au 2e parti d'azur au lion d'argent et d'hermines au chef de gueules chargé de 3 fleurs de lys d'or, qui est Quélennec; au 3° d'argent à la quintefeuille de gueules; au 4° parti d'argent à la fasce de sable et de sinople à la croix d'or; sur le tout d'argent à 3 trèfles d'azur, qu'on croit être Lagadec.
— D. Écusson : d'azur au sautoir d'or accompagné de 4 croisettes de même.
— E. Écusson : parti du précédent et d'or au croissant d'azur accompagné de 2 croisettes de même.
— F. Écusson : d'argent à la quintefeuille de gueules.
— G. Écusson : parti du précédent et d'argent à 3 trèfles d'azur.
— H. Écusson : parti d'azur au sautoir d'or et d'argent à la quintefeuille de gueules.
On manque de documents pour établir ici autre chose que la description sèche que l'on vient de lire. Pourtant, s'il était permis d'émettre quelque conjecture, on ferait remarquer que les armoiries qui se répètent le plus souvent dans ces divers écussons, et qui par conséquent peuvent jusqu'à un certain point désigner la famille à laquelle elles se rattachent toutes, sont d'argent à la quintefeuille de gueules. Ces armes peuvent appartenir à plusieurs familles, mais ici elles semblent convenir plus particulièrement à celle de Le Baud, à laquelle Guy Leborgne et MM. L. de Laubrière et Pol de Courcy s'accordent à attribuer cette quintefeuille de gueules sur champ d'argent. Cette conjecture ne paraît point trop hasardée, lorsque l'on considère qu'un Jehan Le Baud figure parmi les nobles de Saint-Mathieu dans la montre de l'évêché de Cornouaille, de 1481 (Fréminville, Antiquités du Finistère, t. II), et qu'on se rappelle ce Guillaume Le Baud, sénéchal du Présidial de Quimper en 1590, qui paraît avoir été dans le parti royal l'un des plus rudes adversaires du chanoine Moreau, conseiller au même siége, lequel tenait pour la Ligue et le duc de Mercœur.
Toute la partie inférieure de la fenêtre est remplie par une vitrerie moderne.
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Fenêtre du côté Nord.
— Cette fenêtre, dont le réseau est fort simple, ne présente que trois écussons, savoir :
1° en supériorité, d'hermines plein surmonté de la couronne ducale, entouré de la cordelière. Cette cordelière et l'époque à laquelle la vitre se rapporte par le choix des sujets, et qui ne peut être que le xve siècle, indiquent que ces armes sont celles de la reine Anne. On peut s'étonner de lui voir attribuer les armes pleines de Bretagne, au lieu de l'écu parti de France et de Bretagne, puisque la cordelière, signe distinctif des veuves, selon Vulson de la Colombière, n'a pu accompagner les armes de cette princesse qu'après son mariage et après la mort, en 1498, de son premier mari, le roi Charles VIII; mais on l'a sans doute considérée ici seulement comme duchesse de Bretagne;
2° le deuxième écusson est parti de sable au chevron d'argent, accompagné de 3 annelets d'or et lozangè d'argent et de sable chargé d'une colice de gueules; le canton dextre de ce parti paraît chargé de figures qu'on n'a pu distinguer. On peut présumer que ce sont les armes des Lhonoré sieurs de Kérambiquet, famille distinguée de Quimper, qui portait : losangè d'argent et de sable, à la cotice de gueules, au franc canton de pourpre chargé d'un dextrochère d'argent soutenant un épervier du même;
3° le troisième écusson est : parti de sable au chevron d'argent accompagné de 3 annelets d'or et d'azur à la croix pattée d'argent.
Les trois autres compartiments de la vitre contiennent divers épisodes de la vie de saint Yves, official de Tréguier, mort en 1303. Dans le premier, le saint, revêtu de son costume d'official, donne son capuchon à un pauvre qui lui demandait l'aumône (Albert Legrand, Vies des Saints de Bretagne, p. 161). Le second le représente vêtu de même, à genoux devant un ange. Dans le troisième, deux personnages sont à genoux devant lui; derrière le saint on aperçoit une maison ; ce sujet rappelle sans doute la charité de saint Yves, qui logeait et nourrissait les pauvres dans ses presbytères de Trédrez et de Lohannec'h, et qui fonda pour eux un hôpital dans son manoir de Kermartin (ibid.). Ainsi qu'on l'a dit plus haut, le style du dessin, l'agencement des figures, le coloris de cette vitre lui assignent la date de la fin du xv° siècle !. »
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— COUFFON et LE BRAS, http://diocese-quimper.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf-Couffon/Quimper.pdf
"Elle comprend une nef de cinq travées avec bas-côtés doubles, un transept et un choeur de deux travées avec bas-côtés doubles également et chevet à trois pans. Construite par l'entreprise Hardi sur les plans de l'architecte Bigot fils, elle fut commencée en février 1895 et consacrée le 21 septembre 1897. La tour et la flèche octogonale cantonnée de quatre clochetons avaient été construites en 1846-1847 sur les plans de l'architecte Joseph Bigot puis démontées et surhaussées par son fils. C'est un édifice de style flamboyant.
La nef soutenue par des arcs-boutants est éclairée directement par des fenêtres et de faux triforium. Les arcades en tiers-point pénètrent directement dans les piliers cylindriques. Le porche ouest, sous la tour, s'ouvre par une arcade trilobée à voussures profondes et accolade à fleuron. Au droit de la première travée, chapelle des fonts à trois pans au nord et chapelle identique au sud.
3. Vitraux : maîtresse vitre du XVIe siècle représentant la Passion d'après le carton de Jost de Negker (C.). La scène de la Crucifixion, au centre, fut reconstituée en 1897 d'après le vitrail de Tourc'h sensiblement contemporain et dû au même atelier. Neuf scènes de la Passion accompagnent la Crucifixion dans le registre inférieur et dans les lancettes extrêmes. Les deux fenêtres qui encadrent la grande verrière ont des vitraux représentant des scènes de la vie du Christ et sont datées de 1896 (sans mention d'atelier). Les autres fenêtres : atelier Lepètre de Rouen, déambulatoire, 1896 ; - atelier Saint-Clément de Nantes au transept sud (Couronnement de la Vierge, 1898) ; - atelier Champigneulle au transept nord (Apparition du SacréCoeur) ; - atelier Florence de Tours dans les bas-côtés, 1897-1900."
- Chapelle Notre-Dame du Paradis ou du Parvis, touchant l'église Saint-Mathieu, détruite vers 1830. Construite vers 1528, elle servit aux Ursulines de 1627 à 1679 ; elle fut l'objet d'un long procès entre les religieuses et la fabrique de Saint-Mathieu. Le clocheton est remonté au fond du jardin de l'ancien évêché
— FAUJOUR (Marc), 2016, L'héraldique des seigneurs de Kergournadec'h et des familles alliées dans le haut-Léon 1275-1721, Ed. Marc Faujour, Nantes, 205 p. Voir la généalogie des Rosmadec.
— GATOUILLAT (Françoise), HÉROLD (Michel), 2005, Les vitraux de Bretagne, Corpus Vitrearum, France VII, Presses Universitaires de Rennes, Rennes, p. 183.
— LE BIHAN (Jean-Pierre), blog
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"D'avant la date de la démolition de l’ancienne église, nous possédons plusieurs descriptions de vitraux anciens qui s’y trouvaient. Dès le début du XIXe siècle, plusieurs « antiquaires » de l’époque s’y sont intéressés.
Cette fenêtre du chevet, actuellement une Passion fortement restaurée, présentait des panneaux de vitraux des XVe et XVIe siècle. Ces derniers étaient, semble-t-il, peu nombreux,
Il est à noter,qu'à une certaine époque, cette fenêtre axiale avait le bas de ses lancettes bouché par de la maçonnerie jusqu’à 1, 60m.
Du XVe siècle, on relevait un Christ en croix accosté de six personnages debout placé deux par deux, les uns au-dessus des autres, les plus élevés étant la Vierge et saint Joseph. Auguste André,livre"de la verrerie"1878;
Ce panneau central était accompagné de deux panneaux avec les deux larrons.
1893, On relève que les vitraux ont été maltraités et dénaturés par une restauration datant de quelques quarante années. Ottin dans son livre "Le Vitrail" y voit une Circoncision qui occupe la partie inférieure de l’Arbre de Jessé. Existait donc des restes d’un Arbre de Jessé, provenant probablement d'une autre baie, qui disparut comme beaucoup d'autres lors de cette reconstruction de 1896. Le verrier restaurateur, Florence, de Tours, en du faire tout bénéfice.
Le tympan, en dehors d’un Père Eternel et des instruments de la Passion, présentait au moins quatre écussons des familles de Rosmadec, La Chapelle, Molac, Le Sénéchal de Carcado.
Dans ce tympan on relevait aussi au soufflet supérieur le Père Eternel dominant les Instruments de la Passion.Sur les côtés un ange tenait une aiguière sur un plateau, un autre avait une lanterne.
Dans six soufflets, on relevait l’écu de France, soutenu par 2 anges, lequel était entouré de l’ordre de Saint-Michel surmonté d’une couronne non fermée, à fleurons fleurdelisés.
Puis, on trouvait un écu mi parti France Bretagne, avec 2 anges et même cordon et même couronne, puis les écus de Rosmadec et de Pont-Croix. Certains remaniés, d’autre refaits à la fantaisie du vitrier, deux-ci étaient entourés du collier de l’épi.
Description de la Passion.
Il s’agit d’une baie à 5 lancettes de 0, 56 centimètres de large et de 5 mètres, 57 de haut, du moins pour les quatre lancettes entourant la lancette centrale dont la largueur varie et est de 0, 62 centimètres et la hauteur est portée à 5, 70. L’église est consacrée le 28 octobre 1514, le vitrail est même postérieur à 1547.
Chaque lancette est composée de six panneaux de vitraux et ne présente par contre pour les deux extérieures que trois scènes Les panneaux B1B2C1C2D1D2 ont chacun une scène figurée. Les panneaux centraux, soit B3, B4, B5, C3, ,C5,D3, D4, D5, font partie d’une même scène. Les têtes de lancettes ont tous des dais gothiques sur fonds alternés bleus et rouges. Le réseau composé de onze éléments présente des armoiries, des anges, un Père Eternel et. des instruments de la Passion.
Nous sommes bien devant une Grande Passion, XVIe, sujet que Durer,1471-1528, a énormément apprécié. Et ces gravures ont divulgué largement une iconographie déjà fixée dans ses grandes lignes, bien avant la publication des Grande et Petite Passion (1507-1511) qui ont disparus, tel un Arbre de Jessé, une Crucifixion avec la Vierge et saint Jean, une Circoncision, que cinq sujets : Jésus devant le grand prêtre, le couronnement d’épines, la flagellation, Jésus devant Pilate, le Portement de croix, la Mise au tombeau, la Résurrection. De plus, le bas des lancettes est bouché par de la maçonnerie.
La restauration, le vitrail,classé Monument Historique, avec les compléments, est confiée à l’atelier Florence de Tours. . Pour remplacer les partis manquantes, cet atelier prend le calque de la Marie Madeleine de la Passion de l’église de Tourc’h, et selon l’abbé Peyron, d’autres scènes sont copiées sur la Passion de l’église d’Ergué-Gabéric. Pour s’aider, ce restaurateur pouvait avoir tous les éléments indispensables avec certaines Passions, comme à La Roche-Maurice ou La Martyre. Son auteur est probablement le peintre verrier Le Sodec de Quimper. Tout porte à y croire, entre autre ses textes.
Ce vitrail, comme tous les vitraux anciens, fut déposé et mis en lieu sûr durant la guerre 39-45.
Jardin des Oliviers, le baiser de Judas, Jésus devant le grand prêtre, la Flagellation, en partie ancienne, le Couronnement d’épines, anciennes,, pour remonter aux panneaux A3, A4,A5. Jésus devant Pilate, ancien, le Portement de Croix. Ancien, Arrivé là c’est la grande scène de la Passion, que l’on quitte pour la Résurrection et la Mise au Tombeau., ces deux anciens.
Notes :
Chevaux proches des autres vitraux des Le Sodec avec texte NOSVEOR.
Rouges très attaqués.
Le bon larron moustache à la Henri IV, cheveux bien peignés avec cuche. Sourcils à la banane dans portement de croix. Personnage avec tache de maladie (rougeole)
Les autres baies de l'église.qui ont disparus
Une fenêtre du côté Sud ne conservait que des armoiries ou des fragments d’armoiries posés dans son tympan. Il s’agissait des familles de Tréanna, Quélennec, Lagadec et Le Baud. Le bas était rempli d’une vitrerie dite « moderne », sans aucune description. A mon avis, un travail du peintre vitrier Quimpérois Cassaigne.
Du côté Nord, encore une baie avec des armoiries dans un réseau de tympan à trois éléments avec les armes d’Anne de Bretagne pleines et celles des L’Honoré, (au-dessus)
Les trois lancettes de cette baie présentaient divers épisodes de la vie de saint Yves, dont saint Yves donnant son capuchon à un pauvre, saint Yves à genoux devant un ange. Ailleurs il reçoit deux personnages à genoux sur un fond de maison. Ce sujet peut rappeler la charité saint Yves. Ce vitrail était donné des années 1489-1499.
Les scènes de la vie de Saint-Yves telles qu'elles sont décrites ici, se trouvent actuellement depuis
1914 à l'Evêché de Quimper, dans la chapelle
privatif de l'évêque.Comme le montre la photo
ci jointe, la première scène s'y retrouve;
Mais pour la seconde, ce n'est pas un ange mais une femme à qui il donne un vêtement.
Ces vitraux auraient été vus au XIX° siècle en place à la Cathédrale de Quimper soit dans les fond baptismaux, soit dans la chapelle des gouttes de sang;
Une autre chapelle, celle des de Kerdour contenait en 1632 un vitrail figuratif, dont on ne connaît pas le sujet. Au pignon ouest, au-dessus de la porte principale, le relevé de prééminences de Claude Bourricquen présente une baie à deux lancettes trilobées surmontées de trois jourrs, mais ici on n’a de preuve que de 1642;dans la lancette centrale, un Christ en croix, est sur un petit Golgotha avec os et crane d’Adam.. Au pied de cette crucifixion, se voyait les armes des L’Honoré, tandis que dans le tympan, au dessous des armoiries mi-France mi-Bretagne, entourées du collier de saint Michel, sur fond rouge, on trouvait deux oculi avec personnages.Ceux-ci se révèlent être des anges musiciens annonçant probablement la Résurrection.
Après vision de clichés de la fondation Astor, cette fenêtre, lors de la démolition de l'église, possédait des vitraux kaléidoscope de Cassaigne.
Restauration en Avril 2006 par l'atelier Quimpérois le bihanvitraux
http://jeanpierrelebihan2.over-blog.com/article-18485675.html
http://lebihanvitraux.over-blog.fr/article-19178513.html
— PHILIPPE-LAVALLÉE , 1847 « Essai sur les vitraux existant dans les églises du canton de Quimper », dans Bulletin, Classe d'archéologie, Association Bretonne, Rennes, page 267
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2074644/f416.image.r=quimper
— LE GUENNEC (Louis ),1984, Histoire de Quimper Corentin et son canton, Les Amis de Louis Le Guennec, 1984 - 653 pages page 110.
"Armoiries à Saint-Mathieu Dans la maîtresse-vitre on trouve : 1. France plein. 2 mi-parti France et Bretagne, au second rang 4 écussons de Rosmadec et alliances. 1 écartelé au 1 d'un pallé d'azur et d'argent qui est Rosmadec, au 2 d'azur à lion d'azur [sic] qui est Pont-Croix, au 3 d'azur au château à 3 tours d'or qui est Tivarlen, au 4 d'or burellé de sable qui doit être Lespervez. 2. Écartelé au 1 de Rosmadec , , au 3 de Pont-Croix, au 2 et 4 d'un écartelé d'azur à 5 billettes d'argent au sautoir qui est Thomelin et de gueules plein (qui paraît être une restauration moderne). 3. Écartelé au 1 de Rosmadec, au 2 de gueules à 4 mâcles d'argent qui est Molac, au 3 de Pont-Croix, au 4 de gueules à la fasce d'hermines qui est La Chapelle. 4 écartelé au 1 4. Écartelé au 1 de Rosmadec, au 2 d'azur au léopard d'or, au 3 de Pont-Croix, au 4 d'hermines au chef de gueules chargé de 3 fleurs de lys qui est Quélénnec."
— LE ROY (Yves), 1898, Paroisse Saint-Mathieu de Quimper, mon clocher, Quimper.
http://infobretagne.com/quimper-saint-mathieu.htm
Il est permis de croire que la première église érigée, à Quimper, sous le vocable de Saint-Mathieu, l'a été à l'époque où, suivant une respectable tradition [Note : Saint Mathieu, apôtre de l'Ethiopie, y a été martyrisé, et son corps est maintenant dans l'église de Salerne, en Italie. La translation de ses restes d'Ethiopie à Salerne ne s'est pas faite directement. Les leçons du Propre du bréviaire de Salerne, pour le jour où l'église métropolitaine de cette ville célèbre la fête de la Translation du glorieux Apôtre, disent que son corps resta, pendant assez longtemps, dans le pays de Léon, en Bretagne. ? Paulinien, évêque de Léon, vers le Xème siècle, a écrit lui-même l'histoire de l'arrivée du corps de saint Mathieu en Armorique], des navigateurs bretons, venant des côtes d'Ethiopie, apportèrent avec eux, sur leur navire, le corps du saint Apôtre, et firent élever en son honneur, pour l'y déposer, à la pointe la plus avancée de la presqu'île de Léon, un monument devenu, dans la suite, la célèbre abbaye de Saint-Mathieu. C'est, vraisemblablement, vers la même époque, que fut fondée l'église de Saint-Mathieu, de Morlaix, qui a été, jusqu'à la Révolution, un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint-Mathieu Fin-de-terre.
Quoi qu'il en soit, de cette tradition et du temps, difficile à préciser, où l'événement qu'elle rapporte s'est accompli, il est certain, du moins, qu'une église, de style roman, a précédé la vieille église que nous venons de voir disparaître. Celle-ci avait été construite à la fin du XVème siècle, de 1498 à 1515. Elle n'était pas jadis telle que nous l'avons connue dans ces derniers temps. Jusqu'en 1844, une tour, indépendante de l'église, s'élevait sur le même plan que sa façade, dans son prolongement vers le Nord. Un passage existait sous cette tour. Il y avait aussi, accolé au mur Nord de l'église, un petit édifice, la chapelle de Notre-Dame du Paradis ou du Parvis [Note : Le cimetière s'appelait autrefois le paradis ; de là vient sans doute le nom donné à cette chapelle, qui se trouvait près de l'entrée du cimetière], dont l'usage fut concédé aux Religieuses Ursulines, à l'époque de leur établissement à Quimper, mais qui fut la source de bien des difficultés et de nombreux litiges entre elles et la Fabrique de Saint-Mathieu, jusqu'au jour où elles eurent leur église propre, cette modeste construction qui se remarque encore à l'extrémité de la Maison de Justice.
Les principales raisons qui, en 1844, décidèrent à abattre cette tour, étaient qu'elle menaçait ruine, et que l'église était trop petite les jours de grande solennité. On profita de la circonstance pour l'allonger d'une travée.
Dans notre nouvelle église, nous avons conservé le portail et le clocher de 1844. Avant de les démolir, on avait eu soin d'en numéroter les pierres, et on les a rétablies dans l'ordre qu'elles occupaient dans la construction, mais en ajoutant plusieurs assises de pierres neuves au portail, afin de l'exhausser, et en donnant aussi environ quatre mètres de plus d'élévation à la flèche et aux clochetons.
Notre clocher actuel est à 52 mètres au-dessus du pavé de la rue : il a 10 mètres de plus que l'ancien ; et la longueur totale de l'église, à l'extérieur, est de 54 mètres, de 47 mètres 50, à l'intérieur. Sa largeur intérieure est de 20 mètres, et sa hauteur, sous clef de voûte, d'environ 15 mètres. Les bras du transept n'ont, chacun, que 2 mètres de profondeur. L'église, bien remplie, peut contenir 1.500 personnes assises.
PRINCIPALES DATES SE RAPPORTANT A LA CONSTRUCTION DE L'EGLISE.
1er Mai 1892 : Annonce de la souscription.
27 Décembre 1893 : Adjudication des travaux.
20 Janvier 1894 : Dernière messe célébrée dans la vieille église.
17 Mars 1894 : Pose de la première pierre dans les fondations.
1er Mai 1894 : Bénédiction de la première pierre par Mgr. Valleau.
13 Décembre 1896 : Prise de possession de la nouvelle église.
21 Septembre 1897 : Consécration de l'église par Mgr. Valleau.
L'architecte a été M. Gustave BIGOT, architecte honoraire du département.
ENTREPRENEURS :
M. René HARDY, de Nantes, pour la maçonnerie ;
M. KERALUM, de Quimper, pour la charpenterie ;
M. GOURMELON, de Morlaix, pour la couverture et la zinguerie ;
M. SICOT, de Quimper, pour la plâtrerie ;
M. LORIT, de Quimper, pour la serrurerie ;
M. PERRET, de Quimper. pour la vitrerie et la peinture ;
M. J.-L. NAOUR, de Quimper, pour les travaux réservés : clocher, portail, oeuvres d'art, meneaux des fenêtres.
Le devis primitif de tous les travaux montait à 218.150 fr. 00. Au règlement définitif des comptes, il a été payé 250.343 fr. 02 [Note : Les paroissiens de Saint-Mathieu, si heureux de leur église, ne sauraient oublier que la vénérable Mme Bonnemaison a un droit tout particulier à leur reconnaissance et à un souvenir dans leurs prières. Sans sa grande générosité, l'oeuvre de la reconstruction de l'église n'aurait pas pu être tentée de si tôt].
MEMBRES DU CONSEIL DE FABRIQUE lors de l'adjudication. M. LAIMÉ, président ; M. Y. LE ROY, recteur ; M. ASTOR, maire ; M. H. DE COUESNONGLE, trésorier ; M. DE COATGOUREDEN, secrétaire ; M. ALIX ; M. MAGRÉ.
MOBILIER DE L'EGLISE. Il n'y a, dans l'église neuve, de l'ancien mobilier, que le vitrail de la Passion, au fond de l'abside, les stalles du choeur, les tableaux du chemin de la croix, l'orgue, et, au bas de l'église, l'autel de la chapelle Saint-Antoine de Padoue, qui est l'ancien autel du Sacré-Coeur, moins son baldaquin et ses statues. Tout le reste a été acquis depuis la construction.
DETAIL DU MOBILIER avec les noms des artistes et fournisseurs.
VITRAUX.
MM. FLORENCE et Cie, peintres-verriers, Tours : les deux verrières neuves de l'abside et l'ancienne restaurée [Note : Ces trois verrières forment un triptyque où toute la vie de Notre-Seigneur est résumée : la verrière de gauche représente des scènes de la vie de Notre-Seigneur avant sa Passion, celle du milieu, la Passion, et celle de droite, des scènes de sa vie après sa résurrection], vitrail de Saint-Charles, vitrail de Sainte-Elisabeth, vitrail de Saint-Georges, vitrail de Saint-Martin.
M. LEPÈTRE, peintre-verrier, Rouen : les grisailles de la grande nef au-dessus du choeur, vitrail de Saint-Joseph, vitrail de Sainte-Anne, vitrail de Saint-Louis, vitrail de Saint-Yves, vitrail de Saint-Jean l'Evangéliste.
M. CH. CHAMPIGNEULLE, Paris : la grande verrière du Sacré-Coeur.
MM. GALLON et Cie, Nantes : la grande verrière de la Vierge.
M. LAUMÔNIER, Vannes : les grisailles de la chapelle des Fonts et de la chapelle Saint-Antoine de Padoue.
—PEYRON (abbé P.) 1893, L'église Saint-Mathieu de Quimper , B.S.A.F. 1893 n° XX pages 16-39.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076230/f88.image
"M. de Courcy nous apprend que l'église actuelle de Saint-Mathieu a été reconstruite de 1498 à 1515 , que le vitrail de la
maîtresse vitre est quelque peu postérieur à 1515, puisqu'il porte les armoiries des Rosmadec, en alliance avec celles de
la maison de la Chapelle et de Molac, dont Alain de Rosmadec épousa une fille en 1505 [sic]. M. de Courcy fait remarquer également, que les armes de Bretagne, entourées de la cordelière, qui surmontent le vitrail de saint Yves dans la fenêtre nord de l'église indiquent l'époque de veuvage de la reine Anne et feraient remonter cette vitre à l'année 1489-1499. »
— VULSON (Marc de ), 1663, La Science héroïque, traitant de la noblesse, de l'origine des armes, de leurs blasons, & symboles, des tymbres, bourlets, couronnes, cimiers, lambrequins, supports, & tenans, & autres ornements de l'escu ; de la devise, & du cry de guerre, de l'escu pendant & des pas & emprises des anciens chevaliers, des formes différentes de leurs tombeaux ; et des marques extérieures de l'escu de nos roys, des reynes, & enfans de France, & des officiers de la couronne, & de la maison du roy. Avec la Genealogie succincte de la maison de Rosmadec en Bretagne. Le tout embelly d'un grand nombre de figures en taille douce, sur toutes ces matières / par Marc de Vulson, sieur de La Colombiere, chevalier de l'Ordre de S. Michel, & gentilhomme ordinaire de la maison du roy. Paris, chez Sébastien Cramoisy.
Voir exemplaire BnF sur Gallica, ou bien, si maintenance :
http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2036294
Généalogie de la famille des Rosmadec, annexée au précédent :
http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2036294?docref=r0ZJjPT3g7AUTVQPZrXf9A
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