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25 juin 2021 5 25 /06 /juin /2021 13:52

Zoonymie des Odonates : Gomphus graslinii, Rambur, 1842. Le Gomphe d Graslin, le Gomphe à cercoïdes fourchus.
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Zoonymie ? L'étude des noms des animaux (zoo). Comme dans Toponymie, Oronymie, Hydronymie, ou Anthroponymie, mais pour les bêtes. La "zoonymie populaire" (et volontiers extra-européenne) était  jusqu'à présent la seule branche un peu développée de cette science à peine née. 

 

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 ZOONYMIE DES ODONATES.

 

 GÉNÉRALITÉS

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ANISOPTÈRES. N=41

 

Libellulidae : n=19

 

Aeshnidae : n=10

 

 

 

Gomphidae n=7

 

 

Cordulegastridae n=1

 

Corduliidae, n=4.

 

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ZYGOPTÈRES

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BIBLIO :

  • Bibliographie des articles de zoonymie des Odonates.


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Résumé.

Genre Gomphus, Leach, 1815. Entomology, in Brewster's Edinb. Encycl. 9(1): 137. Il doit son nom au latin gomphus, issu de grec gomphos, "clou, coin, cheville", du fait de la forme en massue ("clavate") de l'abdomen des mâles. (Fleidner, 2009 ; Endersby 2012). La racine gomph- se retrouve, avec le même sens de "en forme de clou", en Zoologie, en Mycologie et en Botanique.

Nom d'espèce Gomphus graslinii, Rambur, 1842, Hist. nat. ins. : 158. Cette épithète est expliquée par Rambur dans sa description originale : "[espèce] découverte dans la forêt de Bercé , aux environs de Château-du-Loir, par mon ami M. Adolphe Graslin , l'un de nos lépidoptérologistes les plus distingués." Adolphe Hercule de Graslin est un ami d'enfance de Rambur, avec lequel il parcourut en 1835 l'Andalousie (Rambur, Faune entomologique de l'Andalousie 1837). Son lieu de découverte est proche du château de Malitourne possédé par Graslin à  Flée, et où il naquit.  En 1848, Rambur dédicaça aussi à son ami une Noctuelle, Agrostis graslinii.

Noms en français :

1°) Le Gomphe de Graslin, 1850, Selys, Rev. Odon. : 87

2°) Le Gomphe à cercoïdes fourchus [OPIE, 2007].

Noms en d'autres langues :

-en néerlandais : De gevorkte rombout  ("le gomphe fourchu")

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Description préalable : 

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/65231

https://odonates.pnaopie.fr/especes/gomphidae/gomphus-graslinii/

 

 

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LE NOM SCIENTIFIQUE.

 

 

 

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LE NOM DE GENRE GOMPHUS, LEACH,1815.

 

Voir https://www.lavieb-aile.com/2018/01/zoonymie-des-odonates-le-genre-gomphus-leach-1815.html

 

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LE NOM D'ESPÈCE GOMPHUS GRASLINII RAMBUR, 1842.

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Gomphus graslinii, Pierre Jules RAMBUR , 1842, Histoire naturelle des insectes: névroptères, Roret, Paris page 158 et planche 5 fig. 2b.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61025298/f180.item

 

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Gallica
Gallica


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ÉTUDE DE L'ÉPITHÈTE GRASLINII.

Cette épithète est expliquée par Rambur dans sa description originale : "[espèce] découverte dans la forêt de Bercé , aux environs de Château-du-Loir, par mon ami M. Adolphe Graslin , l'un de nos lépidoptérologistes les plus distingués." Adolphe Hercule de Graslin est un ami d'enfance de Rambur, avec lequel il parcourut en 1835 l'Andalousie (Rambur, Faune entomologique de l'Andalousie 1837). L'espèce découverte par Graslin est proche de son château de Malitourne à  Flée, où il naquit. Rambur dédicaça aussi à son ami une Noctuelle, Agrostis graslinii Rambur 1848. 

https://www.biodiversitylibrary.org/page/9485485#page/73/mode/1up

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https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96102808.texteImage

https://www.affo-nature.org/docs/letacq/pdf/414.pdf

Copiés-collés de documentation :

 

Adolphe Hercule de Graslin, né le 11 avril 1802 au Château de Malitourne, à Flée (Sarthe) et mort le 31 mai 1882, au même lieu, est un entomologiste français, spécialiste des lépidoptères et un membre de la Société entomologique de France.

Il est, avec Jean-Baptiste Alphonse Dechauffour de Boisduval et Pierre Rambur, le rédacteur de la Collection iconographique et historique des chenilles; ou, Description et figures des chenilles d'Europe, avec l'histoire de leurs métamorphoses, et des applications à l'agriculture, Paris, Librairie encyclopédique de Roret, 1832

Selon l'abbé Letacq :

"Il fit ses premières études à la pension Leguay à Tours, où il eut pour condisciple Jules Rambur, qui, comme lui, devait se faire un nom dans l'Entomologie (Pierre-Jules Rambur né le 21 juillet 1801 à Ingrandes, près Chinon (Indre-et- Loire). Une communauté de goûts scientifiques fut le principe d'une amitié que la mort seule devait interrompre, car déjà les deux amis consacraient leurs récréations et leurs promenades à chercher des insectes et à recueillir des plantes. C'est dans la cour même du pensionnat qu'ils trouvèrent ensemble leur première chenille sur un abricotier, trouvaille merveilleuse pour des écoliers, car c'était celle du Lasiocampa quercifolia, assez rare dans nos régions, et remarquable par sa couleur qui se confond avec celle de l'écorce des arbres fruitiers, sur lesquels elle vit.

M. de Graslin père ayant été nommé consul en Espagne sous la Restauration, emmena avec lui son fils, qui y termina ses études classiques. Rentré en France, Adolphe de Graslin revit Jules Rambur qui venait de recevoir son diplôme de docteur en médecine (septembre 1827). Il eut à subir de la part de son ancien camarade des reproches assez vifs.de n'avoir pas profité de son séjour dans un pays aussi riche que l'Espagne pour en explorer la faune et la flore; mais d'autre part il fut enthousiasmé des récits que lui faisait Rambur de ses excursions dans le Midi, lors de ses études médicales à Montpellier. Aussi dès ce moment les deux amis formèrent-ils le projet d'un voyage en Andalousie.

Adolphe de Graslin est admis à la Société entomologique de France, et il entreprend avec ses amis Boisduval et Rambur une Iconographie des chenilles d'Europe, publication très coûteuse qui ne fut pas terminée et s'arrêta à la quarante-cinquième livraison.

Le rêve que Rambur et De Graslin caressaient depuis longtemps, leur voyage en Andalousie, allait enfin se réaliser. Rambur parti seul en 1834 explora les environs de Malaga, de Cadix et de Gibraltar, où il découvrit des Coléoptères et des Lépidoptères nouveaux pour la Science. De Graslin le rejoignit à Grenade vers la fin d'avril 1835, et c'est alors que commencèrent leurs promenades entomologiques.

Rambur entreprit de publier seul la Faune entomologique de l'Andalousie, qui devait comprendre tous les ordres d'Insectes, mais dont il ne parut que les premières livraisons des deux premiers volumes; plus tard il commença le Catalogue des Lépidoptères de l'Andalousie, qui eut le même sort que l'ouvrage précédent; deux livraisons seulement furent imprimées.

https://www.digitale-sammlungen.de/en/view/bsb10308627?page=1

https://books.google.fr/books/about/Faune_entomologique_de_l_Andalousie.html?id=d54-AAAAcAAJ&redir_esc=y

Rambur avait une curiosité inquiète qui le portait à changer souvent d'études, doublée d'une humeur aventureuse, qui ne lui permettait pas de se fixer longtemps au même endroit. Ainsi nous le voyons établi successivement à Paris, à Seiches (Maine-et-Loire), à Saint-Christophe (Indre-et-Loire), à Tours et enfin à Genève où il meurt le -10 août 1870, d'une maladie contractée lors d'un dernier voyage en Espagne. Partout il s'occupait d'Histoire naturelle, recueillait des observations, qu'il s'empressait de publier, mais ne traitait aucun sujet d'une façon complète. Le seul ouvrage considérable qu'il ait terminé est son Histoire naturelle des Névroptères, Paris, Roret, 1842, toujours fort estimée; mais dès que le livre eut paru, l'auteur négligea cet ordre d'Insectes et sa collection fut en partie cédée et en partie donnée."

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LES AUTEURS AYANT ETUDIÉ CE NOM.

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POITOU-CHARENTE NATURE

 http://www.poitou-charentes-nature.asso.fr/gomphe-de-graslin/

"Graslinii en l’honneur de Alphonse-Hercule de Graslin (1802-1882)."

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DRAGONFLYPIX

http://www.dragonflypix.com/etymology.html

"Gomphus graslinii Rambur, 1842 after Adolphe Hercule de Graslin (1802-1882), French lepidopterist"

 .

D'ANTONIO & VEGLIANTE.

https://www.researchgate.net/publication/316791278_Derivatio_nominis_libellularum_europaearum

"graslini (Gomphus) - in onore del lepidotterologo Adolphe de Graslin (1802 – 1882) che l’ha scoperta a Bercé, nella regione della Loira, in Francia."

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H. FLIEDNER, 2009

https://www.entomologie-mv.de/download/virgo-9/Virgo%200902%20Die%20wissenschaftlichen%20Namen%20der%20Libellen%20in%20Burmeisters.pdf

http://dominique.mouchene.free.fr/libs/docs/GENE_Burmeister_Fliedner.pdf

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VAN HIJUM, 2005.

http://natuurtijdschriften.nl/download?type=document&docid=555521

 

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LES NOMS VERNACULAIRES.

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I. LES NOMS EN FRANÇAIS.

 

1°) "Le Gomphe de Graslin", 1850, Selys, Revue des Odonates : 87

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k26769q/f115.image.r=graslinii

De Sélys-Longchamps donne cette espèce sous le nom de Gomphus graslini et non graslinii, sans doute par mauvaise lecture de Rambur puisqu'il le cite en référence sous cette forme.

 

Le nom est repris par Grand et Boudot 2006 et Jourde in Dijkstra 2007

2°) "Le Gomphe à cercoïdes fourchus" [OPIE, 2007].

Cahiers de liaison de l'Office pour l'information éco-entomologique OPIE n°104-119 (1997), OPIE Midi-Pyrénées

http://opie-mp.fr/pdf/fiches/insectesmenaces/Fiche_Gomphus_graslinii_DEF.pdf

 

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II. LES NOMS EN D'AUTRES LANGUES

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Pas de nom vernaculaire dans les autres langues hormis :

-en néerlandais : "De gevorkte rombout " ("le gomphe fourchu")

 

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SOURCES ET LIENS.

 

Bibliographie générale de ces articles de zoonymie des Odonates : voir ici :
http://www.lavieb-aile.com/2018/01/la-bibliographie-de-mes-articles-de-zoonymie-des-odonates.html

OUTILS DE  ZOONYMIE.

— Animalbase

http://www.animalbase.org/

— A Dictionary of Prefixes, Suffixes, and Combining Forms from Webster!s Third New International Dictionary, Unabridged ! 200

http://www.mrjonathan.com/mxrm9files/GrammarPages/prefixes%20&%20Sufixes%20Dictionary.pdf

— [Boudot J.-P., Dommanget J.-L., 2012. Liste de référence des Odonates de France métropolitaine. Société française d’Odonatologie, Bois-d’Arcy (Yvelines), 4 pp.]
 

— ANTONIO (Costantino D’), VEGLIANTE (Francesca ) "Derivatio nominis libellularum europæarum"(PDF) (en Italien) Étymologie de 197 noms de Libellules européennes.
https://www.researchgate.net/publication/316791278_Derivatio_nominis_libellularum_europaearum 

—  ÇINAR (Ümüt), 2013, Odonates of Turkey and Odonatonymy The Odonates of Turkey and the Naming of Dragonflies and Damselflies.The Common Names for the Odonates of Turkey

https://www.academia.edu/37324191/Odonates_of_Turkey_and_Odonatonymy_HTML_2013

— DELIRY (Cyrille) / Worlds Odonata Words

http://deliry.net/odonata/index.php/Calopteryx_haemorrhoidalis

 

— DIJKSTRA (K.-D.B.), et LEWINGTON, (R. ), 2006). Field guide to the Dragonflies of Britain and Europe. British Wildlife Publishing, 1-320.

— DIJKSTRA (K.-D.B.), et LEWINGTON, (R.) 2015. Guide des libellules de France et d'Europe. Guide Delachaux. Delachaux et Niestlé. Paris. 320 p. [http://www.delachauxetniestle.com/ouvrage/guide-des-libellules-de-france-et-d-europe/9782603021538]

— DIJKSTRA K.-D.B., LEWINGTON, R. et JOURDE (P.), traducteur (2007), Guide des Libellules de France et d'Europe, Delachaux et Niestlé.

 

— ENDERSBY (IAN D. ), 2012,  : Watson and Theischinger: the etymology of the dragonfly (Insecta: Odonata) names which they published  Journal and Proceedings of the Royal Society of New South Wales, vol. 145, nos. 443 & 444, pp. 34-53. ISSN 0035-9173/12/010034-20 34
https://royalsoc.org.au/images/pdf/journal/145_Endersby.pdf
— ENDERSBY (IAN D., FRS ), 2012, "Etymology of the Dragonflies (Insecta: Odonata) named by R.J. Tillyard", F.R.S. Proceedings of the Linnean Society of New South Wales 134, 1-16.
https://openjournals.library.sydney.edu.au/index.php/LIN/article/viewFile/5941/6519
— ENDERSBY (IAN D., FRS ), 2012, The Naming of Victoria’s Dragonflies (Insecta: Odonata,  Proceedings of the Royal Society of Victoria 123(3): 155-178. 
https://www.academia.edu/28354624/The_Naming_of_Victoria_s_Dragonflies_Insecta_Odonata_
— ENDERSBY (IAN D. ), 2015, The naming's of Australia's dragonflies.
https://www.researchgate.net/publication/283318421_The_Naming_of_Australia%27s_Dragonflies
 http://dominique.mouchene.free.fr/libs/docs/GENE_origine_noms_odonates_Australie_Endersby_2015.pdf

— FLIEDNER (Heinrich), 2009, Die wissenschaftlichen Namen der Libellen in Burmeisters ‘Handbuch der Entomologie’ Virgo 9[5-23]
http://www.entomologie-mv.de/download/virgo-9/Virgo%200902%20Die%20wissenschaftlichen%20Namen%20der%20Libellen%20in%20Burmeisters.pdf
— FLIEDNER (Heinrich), "The scientific names of the Odonata in Burmeister’s ‘Handbuch der Entomologie".
http://dominique.mouchene.free.fr/libs/docs/GENE_Burmeister_Fliedner.pdf
— FLIEDNER (Heinrich),  1997. Die Bedeutung der wissenschaftlichen Namen Europaischer Libellen. Libellula, supplement I:1-111. Sonderband zur Zeitschrift der Gesellschaft deutschsprachiger Odonatologen (GdO) e.V. Fliedner, Bremen.

— FLIEDNER (Heinrich), (1998): Die Namengeber der europäischen Libellen. Ergänzungsheft zu Libellula - Supplement 1
— FLIEDNER (H.), 2012, Wie die Libelle zu ihrem Namen kam Virgo, Mitteilungsblatt des Entomologischen Vereins Mecklenburg 15. Jahrgang (2012).
https://www.entomologie-mv.de/download/virgo-15/virg%2015104%20Libelle_Namensherkunft.pdf

— GBIF

https://www.gbif.org/species/1424076


— GRAND (D.) & BOUDOT (J.P.) ,2007 Les libellules de France, Belgique et Luxembourg. Biotope, Mèze. Collection Parthénope. 480 pp.— http://www.dragonflypix.com/etymology.html

— HIJUM (Ep van ), 2005, Friese namen van libellen , TWIRRE natuur in Fryslan jaargang 16, nummer 4 page 142-147
http://natuurtijdschriften.nl/download?type=document&docid=555521

 — PRÉCIGOUT (Laurent), PRUD'HOMME (Eric), JOURDE (Philippe) 2009, Libellules de Poitou-Charentes, Ed. Poitou-Charentes Nature, 255 pages, 
— POITOU-CHARENTE NATURE (Association) / Philippe JOURDE & Olivier ALLENOU
http://www.poitou-charentes-nature.asso.fr/leucorrhine-a-front-blanc/

— ROBERT (Paul André), 1936, Les Insectes, coléoptères, orthoptères, archiptères, nevroptères, Delachaux et Niestlé .

 — ROBERT (Paul-André), 1958, Les Libellules: (Odonates), Delachaux & Niestlé, - 364 pages

https://books.google.fr/books?id=jvQVvAEACAAJ&dq=ROBERT+(Paul-A.),+Les+Libellules:+(Odonates),+Delachaux+%26+Niestl%C3%A9,+1958&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjpiuPbl7zgAhWOnhQKHURrDboQ6AEIKTAA
— STEINMANN (Henrik), 1997, World Catalogue of Odonata, Zygoptera Walter de Gruyter, - 521 pages . Numérisé Google.
https://books.google.fr/books?id=JMR-HkoVtvAC&pg=PA307&dq=tenellum,+World+Catalogue+of+Odonata,&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwilrrz33bjgAhVD2OAKHbcWAsUQ6AEILDAA#v=onepage&q=tenellum%2C%20World%20Catalogue%20of%20Odonata%2C&f=false
  — SITE Libellen - eine (kleine) Einführung . die Namensgebung

http://www.libelleninfo.de/07.html#buch

http://www.libelleninfo.de/071.html

SCHIEMENZ, H. (1953): Die Libellen unserer Heimat. Jena: Urania

— WENDLER (A)., A. Martens, L. Müller & F. Suhling (1995): Die deutschen Namen der europäischen Libellenarten (Insecta: Odonata).Entomologische Zeitschrift 105(6): 97-112

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EXTRAIT DE LA BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE : 

— BURMEISTER  H. 1839 - Handbuch der Entomologie. - Enslin, Berlin [Libellulina : 805-862].

https://archive.org/details/handbuchderentom222burm/page/822/mode/2up

— CHARPENTIER (Toussaint von). 1825, Horae Entomologicae, adjectis tabulis novem coloratis. Vratislaviae, , in-4, avec 9 pl. coloriée, 261 pages.

https://www.biodiversitylibrary.org/item/25890#page/7/mode/1up

— CHARPENTIER, (Toussaint von), 1840, Libellulinae Europaeae descriptae ac depictae, Lipsiae, Leopold Voss .

https://books.google.fr/books?id=inVPAAAAYAAJ&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

— KIRBY, W. F. (William Forsell), 1890 A synonymic catalogue of Neuroptera Odonata, or dragon-flies. With an appendix of fossil species. London,Gurney & Jackson; [etc. etc.]1890.

https://www.biodiversitylibrary.org/item/25894#page/5/mode/1up

— RAMBUR (Pierre), 1842, Histoire naturelle des insectes: névroptères, 

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61025298/f272.image.r=vestalis

— RAMBUR (Pierre), 1842, Histoire naturelle des insectes: névroptères, Planches

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6104159n.texteImage

 — SELYS-LONGCHAMPS (Michel Edmond, Baron de), 1841 - Nouvelles Libellulidées d'Europe. - Revue Zoologique, 4 : 243-246.

https://www.biodiversitylibrary.org/item/19646#page/254/mode/1up

— SELYS-LONGCHAMPS (Michel Edmond, Baron de), 1840 - Monographie des Libellulidées d'Europe. - Roret, Paris ; Muquardt, Bruxelles, 220 pages.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k370057n/f148.image.r=selys.langFR

— SELYS-LONGCHAMPS ( E.de),1850 - Revue des Odonates ou Libellules d'Europe. - Bruxelles, Paris.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k26769q.texteImage

 — SELYS-LONGCHAMPS ( E.de) 1862 Synopsis des Agrionines,  deuxième légion : Lestes, Extrait des Bulletins de l'Académie royale de Belgique 2. sér., t. XIII, no 4

https://www.biodiversitylibrary.org/item/132902#page/3/mode/1up

— VANDER LINDEN (Pierre Léonard) 

 -1820 Aeshnae Bononienses descriptae, adjecta ejusdem annotatione ad Agriones Bononienses., Typographiae Annesii de Nobilibus, Bononiae 1-11, incl. pl. 1-1

-1823 Aeshnae Bononienses descriptae, Opuscoli scientifici, volume 4 158-167

https://books.google.fr/books?id=kcQ-AAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

-1825 sa Monographiae Libellulinarum europaearum specimen  de 42 pages.

https://books.google.de/books?id=vxIOAAAAQAAJ

 

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Published by jean-yves cordier - dans Zoonymie des Odonates
25 juin 2021 5 25 /06 /juin /2021 10:34

Les statues de la cour du palais épiscopal de Quimper.

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Voir l'article précédent, qui comporte tous les liens vers mes articles sur Quimper :

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PRÉSENTATION.

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Comme le rappelle le site du Musée départemental breton, ce dernier a été fondé en 1846 sous le nom de Musée archéologique du Finistère sous l'égide de la Société archéologique du Finistère fondée l'année précédente, la fameuse S.A.F si attentive à étudier et recenser le patrimoine du département. Devenu propriété de l'Etat en 1862,  et installé dans le Palais épiscopal jouxtant la cathédrale, il devint le Musée archéologique départemental et musée des anciens costumes bretons de la ville de Quimper et ses collections s'enrichissent des découvertes archéologiques et de nombreux dons. Un catalogue des collections est dressé en 1885 puis en 1901. Mais il devient aussi le refuge, le conservatoire, d'œuvres provenant de chapelles ou églises en trop mauvais état.

C'est ainsi que la cour du palais épiscopal, devant l'entrée du Musée, présente au visiteur une croix et un fragment de calvaire passionnants, l'une provenant de la chapelle de Coat-Quéau à Scrignac, dont les ruines ont été mises en vente en 1925, tandis que l'autre provient de la paroisse de Gouesnac'h. 

Il serait regrettable que le visiteur, trop pressé de découvrir les collections du Musée, passe trop rapidement devant ces témoins de l'art des sculpteurs sur pierre (kersanton du XVIe siècle, granite du XVe) de notre région.

D'autant qu'ici, ils ne sont pas défigurés par les lichens nitrophiles...

 

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I. Statue géminée Jean/Pierre, fragment d'un calvaire de Coat-Quéau à Scrignac. Kersanton, XVIe siècle. Atelier Prigent ?

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En 1925, la commune de Scrignac mit en vente publique les ruines de l'ancienne église de Coat-Quéau, devenue simple chapelle, longue de 30 mètres et large de 20 mètres, ainsi que le calvaire. La chapelle fut achetée par un industriel de Quimper, René Bolloré ; les pierres furent transportées à 40 kilomètres de là et réutilisées dans la construction d'une nouvelle chapelle à l'usine de Cascadec, en Scaër.

Une partie du mobilier est  exposé au musée départemental breton de Quimper ; Statue de saint Trémeur enfant portant sa tête dans ses mains ; statue d'une sainte non identifiée ; statues de sainte Apolline et ses bourreaux ; Statue géminée de saint Jean l'Apôtre et de saint Pierre.

Ce don des statues de la chapelle de Coat-Quéau, par la commune de Scrignac, à ce qui est alors le Musée départemental d'Archéologie est signalé en 1922 dans le bulletin de la Société archéologique du Finistère page LVI.

file:///F:/DOCUMENTATION/bulletins%20saf/saf1922.pdf

Ce groupe géminé a été décrit par Yves-Pascal Castel dans l'Atlas des croix et calvaires du Finistère en 1980 ainsi :

2613. Quimper, Musée départemental, statue géminée, 0,90 m. XVIè s. Statue géminée: saint Quéau saint Jean. Provient du calvaire de Coat-Quéau (Scrignac). [YPC 1980]

Il faut corriger "saint Quéau" par "saint Pierre". 

Yves-Pascal Castel en donne le croquis suivant :

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Malgré son intérêt,  sa beauté, et son appartenance à un haut lieu du patrimoine breton, le Musée départemental,  je n'ai pas trouvé d'autres descriptions.

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Louis Le Guennec donne un dessin de l'ancien calvaire de Coatquéau :

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Louis Le Guennec, Morlaix et sa région, page 196;

 

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Les statues de la cour du palais épiscopal de Quimper.

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1°) Saint Jean l'évangéliste.

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Il était probablement placé sur une crossette au pied du crucifix du coté gauche, avec la Vierge au calvaire du coté droit.  En effet, le geste de la main droite, paume élevée et en pronation, est fréquemment rencontré sur les calvaires, comme une expression du chagrin ressenti. La tête est inclinée vers la gauche (autre signe de bouleversement émotionnel) et légèrement tournée vers le Christ en croix.

Ce sont évidemment les trois larmes qui s'écoulent sous chaque paupière qui témoignent le plus de l'intensité du ressenti intérieur, et il est presque sûr que la Vierge était également figurée en larmes, si on se base sur les nombreux calvaires du même type. Puisque ceux-ci sont, pour la plupart attribué à l'atelier de taille du kersanton des Prigent, installé à Landerneau de 1527 à 1577, il est licite de proposer cette attribution pour cette statue. 

Le saint porte accroché à la ceinture les accessoires de rédacteur de l'Évangile : le plumier et l'encrier. Il porte d'ailleurs le Livre serré entre le torse et le bras. 

Il est vêtu d'une tunique plissée et d'un manteau plus court.

La chevelure est particulière, presque "au bol" mais plutôt "en demi-pamplemousse (épluché)" s'il faut faire des comparaisons, car elle est divisée en cotes radiées.

Malgré des différences, nous pouvons rapprocher cette sculpture du saint Jean au calvaire placé dans le cimetière de La Forest-Landerneau, et qui provient de l'atelier des Prigent. Dans l'article que je lui consacre, on trouvera tous les liens vers les sculptures "aux trois larmes" de l'atelier Prigent :

https://www.lavieb-aile.com/2021/04/fragments-d-un-calvaire-au-cimetiere-de-la-forest-landerneau.html

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Nous remarquerons aussi le grain érodé et presque poreux de ce kersanton, qui n'appartient pas au faciès à grain fin.

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Les statues de la cour du palais épiscopal de Quimper.
Les statues de la cour du palais épiscopal de Quimper.

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2°) Saint Pierre.

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Il est identifié comme apôtre par les pieds nus, la barbe et le livre (des apôtres), et comme Simon Pierre par la clef tenus à droite.

Il est vêtu d'un manteau fermé sous le cou par une agrafe ronde et dont le saint retient un pan par la main gauche. Là encore, le manteau est plus court que la tunique, qui est plissée, serrée par une ceinture, et fermée par devant par une série de gros boutons ronds.

Saint Pierre, comme premier évêque et premier des apôtres, est l'un des saints les plus fréquemment représenté au dos de saint Jean au calvaire, de même que nous trouvons souvent Marie-Madeleine sur l'autre bras du croisillon, derrière la Vierge.

 

Les statues de la cour du palais épiscopal de Quimper.
Les statues de la cour du palais épiscopal de Quimper.
Les statues de la cour du palais épiscopal de Quimper.

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II. "Calvaire" de Gouesnac'h montrant le Christ en croix, et la Vierge au revers. Granite, période médiévale ou XVe siècle.

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Yves-Pascal Castel en donne la description suivante :

 2612. Quimper, Musée départemental, g. 2 m. Moyen Age (?). Socle élevé. Fût massif, motif à croix. Croix fleuronnée, crucifix, Vierge (Stany GAUTHIER, Croix et calvaires de Bretagne, p. 57). [YPC 1980]

   

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Comme l'indique Castel, Stany Gauthier donne sur la planche X fig. 123 de son remarquable ouvrage de 1944, planche intitulée "Représentations naïves du Christ", un croquis de la face principale. C'est cet auteur qui indique dans le titre de sa figure que ce calvaire provient de Gouesnac'h. Mais je n'ai pu trouver aucune information sur cette origine : le parvis de l'église ? La chapelle Saint-Cadou ? La chapelle Notre-Dame de Vrai-Secours ? La lecture de la notice de Couffon n'apprend rien. Les bulletins de la SAF ne signalent pas ce don. Le Catalogue du Musée archéologique, en 1901, comporte page 107 un paragraphe "Gros objets placés dans la cour du musée" qui ne décrit pas ce calvaire.

Il s'agit, si on respecte la définition donnée par Castel et reprise par Le Seac'h, d'une croix et non d'un calvaire, ce dernier comportant en plus du Christ en croix "au moins la Vierge et saint Jean", ou le gibet des deux larrons.

Alors que Castel date cette croix du Moyen-Âge, les photographes actuels donnent dans leur légende de clichés la date du XVe siècle. (Henri Moreau) (Wikiland).

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Description.

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L'ensemble est composé de trois blocs différents , un socle rectangulaire moderne, un fût vaguement en tronc de cône — stèle en réemploi??—  et creusé à sa base d'une cupule surmonté d'une petite croix, et la croix proprement dite, monolithique.

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Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

 

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1°)  La croix, face principale : le Christ en croix.

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Nous ne pouvons qu'être frappé par l'aspect inhabituel, ou primitif, de ce crucifix, monolithique. Le Christ, tête inclinée à droite, barbe indiquée par des traits radiants, est couronné d'un demi cercle tressé, qui ne correspond pas à sa chevelure (bien distincte) : une couronne d'épines ?

Les deux bras sont très courts, et s'arrêtent à la moitié des bras de la croix.

Les extrémités de la traverse sont fleuronnés en élégants godrons spiralés.

Un élément en boule est sculpté sur la poitrine, en son centre. Comment l'interpréter ? Le cœur ? 

Là où est sculpté habituellement le pagne, une arceau ceinture le bassin en s'appuyant sur les deux cotés de la croix.

Le pied gauche est cloué sur le pied droit, par une torsion à 90° de la jambe dans une position non naturelle.

Ce Christ n'est-il pas plus ancien que le XVe siècle ? De ce siècle, E. Le Seac'h mentionne essentiellement les réalisations du Chantier ducal du Folgoët (1423-1509) et du Maître de Tronoën (1470), mais cette croix montre qu'une prospection des croix médiévales associée à une iconographie comparative serait la bienvenue, tout comme une recension des stèles de la protohistoire, christianisée (atlas Gouesnach n°557).

Si je consulte l'Atlas pour Quimper, je trouve sur 26 œuvres les croix n°2591 et 2593 de Kerfeunteun, "Moyen Âge", n° 2602 de Penhars (une croix pattée, Moyen Âge) et 2603.

À Plogonnec, la croix de Croas-Bléon est datée de 1305 et cette croix  trilobée en granite porte un crucifix et une Vierge à l'Enfant. C'est, avec la croix de Plozévet de 1306, la croix  datée la plus ancienne du Finistère, si les lectures des dates sont fiables.

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Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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2°)  Au revers de la croix  : la Vierge.

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Si le Christ était singulier pour nos yeux habitués aux calvaires du XVIe siècle, que dire de cette Vierge, que l'on identifie avec peine comme telle ?

Encadré par le voile qui lui forme une arche, le visage est un œuf sur lequel les yeux, le nez et la bouche sont tracés de façon très sommaire.

Quelques indentations d'une couronne se remarquent au dessus du voile.

Deux bras prolongent l'arcade du voile, comme si ce dernier était devenu un manteau, et les deux mains se croisent devant la poitrine.

Le manteau et les bras forment ainsi un ovale autour de la tête. Au dessous, un ensemble de plis presque tous horizontaux forment une robe stylisée, et celle-ci retombe sur deux petits pieds, sans doute chaussés. Ou peut-être la Vierge est-elle agenouillée ?

L'ensemble est troublant mais très touchant, et évoque une Mère dévastée par la mort de son fils, au visage décomposé, visage halluciné enfermé par le chagrin dans l'enceinte désertée du Soi pour y crier silencieusement l'intolérable perte.

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Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2019.

Croix de Gouesnac'h (granite, période médiévale ou XVe siècle), cour du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2019.

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ANNEXE : les planches IX et X de Joseph-Stany Gauthier, 1944.

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Joseph-Stany Gauthier, 1944, Croix et calvaires de Bretagne, planche IX

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Joseph-Stany Gauthier, 1944, Croix et calvaires de Bretagne, planche X

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SOURCES ET LIENS.

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— CASTEL (Yves-Pascal), 1980,  Atlas des croix et calvaires du Finistère , commune de Quimper, n°2612 et 2613.

https://societe-archeologique.du-finistere.org/croix/quimper.html

— CATALOGUE du Musée archéologique breton, 1885 et 1901

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6527276z

https://bibliotheque.diocese-quimper.fr/files/original/98cc2b227bfa406e0aebff23984f81a7.pdf

 

GAUTHIER (Joseph-Stany), 1944, Croix et calvaires de Bretagne, Plon, Paris, p. 57.

— GRANDTERRIER.NET

http://grandterrier.net/wiki/index.php?title=La_vente_du_calvaire_de_Coat-Qu%C3%A9au_et_son_transport_%C3%A0_Odet%2C_Ouest-Eclair_Illustration_1925

— DOUARD Christel

http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/les-croix-monumentales-et-calvaires-de-la-commune-de-scrignac/a426a384-8813-46ad-a121-f44af8eadeec

— LE GUENNEC, Louis. 1979 Le Finistère monumental. Morlaix et sa région. Quimper, 1979. p. 195-196

— POP : ma recherche est restée vaine.

https://www.pop.culture.gouv.fr/search/list?resPage=26&listResPage=26&base=%5B%22Collections%20des%20mus%C3%A9es%20de%20France%20%28Joconde%29%22%5D&mainSearch=%22%C2%AB%20Mus%C3%A9e%20d%C3%A9partemental%20breton%20%C2%BB%22

— WIKIPEDIA.

 

  https://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_de_Koat-Keo

Photo de la croix de Gouesnach par Henri Moreau:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouesnach#/media/Fichier:Quimper_28_Calvaire_Gouesnac'h_XVe.jpg

 

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Published by jean-yves cordier - dans Kersanton Sculpture Prigent
23 juin 2021 3 23 /06 /juin /2021 14:32

Le couronnement en palmier de l'escalier en vis du palais épiscopal (1507) de Claude de Rohan à Quimper et ses 24 sablières.

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— Voir sur les sablières cette liste partielle :

Le grand intérêt des sablières de ce palais épiscopal est de témoigner de la présence de ces sculptures dans un espace civil (ou domestique, ou laïc, chacun de ces termes étant embarrassant dans le palais d'un évêque), tandis que nous disposons surtout d'exemples dans les chapelles et églises.

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— Voir sur Quimper :

Musée départemental breton de Quimper

 

Musée des beaux-arts de Quimper

Évêché.

Chapelle de Tu Mamm Doué à Quimper

Église Saint-Mathieu

Eglise de Kerfeunteun à Quimper :

Entomologie : C.F. Le Borgne de Kermorvan

 

Cathédrale

 

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PRÉSENTATION.

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Le palais épiscopal : la Tour de Rohan.

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"Cette tour d'escalier est la partie la plus ancienne du bâtiment. Elle fut élevée en 1507 pour Claude de Rohan, évêque atteint de folie mais issu d'une famille puissante et appartenant à l'entourage du duc de Bretagne. Le nom du maître d'œuvre du palais de Claude de Rohan, Daniel Gourcuff , nous est parvenu. Les pierres employées furent extraites de carrières autour de Quimper, tandis que la chaux était importée de Rouen ou de Vendée.

Extérieurement, la tour impressionne par sa verticalité et son élancement, effet renforcé par le décor flamboyant des fenêtres et de la cheminée.  

La tour est divisée en deux parties par de faux mâchicoulis, portant un décor sculpté de mascarons, d'animaux et de feuillages. Les fenêtres sont ornées de gables en accolades reposant sur des culots sculptés représentant , pour la plupart, les armes de l'évêque portées par un ange. Ce décor, représentatif du style du règne de Louis XII, est voisin de celui des Ducs de Bretagne à Nantes ou du château de Josselin, construit pour Jean II de Rohan, père de Claude.

Le règne de Louis XII, qui inaugura une période de paix, vit s'affirmer une nouvelle conception architecturale : les demeures seigneuriales ne sont plus fortifiées, mais conservent l'élément symbolique de la tour-donjon.
Les deux entrées du rez-de-chaussée desservaient deux vestibules : à droite, celui destiné au service, au sol couvert de simples dalles ; à gauche, l'entrée officielle, au carrelage soigné et pourvu d'un banc destiné aux visiteurs attendant d'être reçus par l'évêque.
La sobriété de l'espace intérieur de l'escalier contraste avec le faste extérieur de la tour. Seuls les paliers sont mis en valeur par des arcatures gothiques. L'escalier hélicoïdal s'achève par un somptueux lambris sculpté, en " palmier "." (Cartel du Musée départemental breton, apposé sur la tour).

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L'escalier en vis de la Tour de Rohan, l’un des éléments décoratifs les plus importants du Palais.

 

"L'escalier hélicoïdal s'achève par un somptueux couvrement de chêne sculpté et peut-être peint à l'origine, remontant à l'achèvement de l'édifice en 1507. C'est un plafond circulaire, dont les solives rayonnantes divisent la sablière en vingt-quatre bandeaux. L'ensemble est soutenu par une colonne torsadée ponctuée des macles (losanges évidés), symboles héraldiques des Rohan et de l'hermine de Bretagne.

Le décor du pourtour présente une foisonnante diversité. Rinceaux, feuillages, phylactères (banderole) enroulé et surtout nombreux animaux réels ou imaginaires : lion, cochon, cervidé, renard ou chien attaquant des oiseaux, dragons, dont l'un semble s'avaler lui-même, tandis que d'autres s'en prennent à des humains grimaçants. Des personnages assez énigmatiques : un homme barbu, incarnation, peut-être de l'homme sauvage ; un autre tel une sirène, le corps couvert d'écailles ; un acrobate aux bras croisés, le pied levé, portant le pourpoint décolleté à manches bouffantes et à crevés, mode italienne diffusée en France au début du XVIe siècle. Un personnage en aube, tenant la mitre et le blason des Rohan, pourrait être une représentation de l'évêque commanditaire de l'édifice." (Cartel du Musée départemental breton présenté au public dans l'escalier.)

 

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"Le plafond à plancher rayonnant tournant sur noyau est un chef d'œuvre de charpenterie est unique en Bretagne. Quant aux différents paliers de l'escalier, ils sont tous couverts de voûtes en arc brisé, mettant en évidence une parfaite maîtrise de la stéréotomie . Des voûtements comparables , également associés à un escalier en vis , existent non  seulement dans les maisons prébendales voisines situées place Saint - Corentin , mais également dans quelques manoirs des environs de Quimper notamment en Keriner en Pluguffan. Le développement spatial et ornemental y est certes plus modeste, mais tout laisse à penser que la grande vis construite pour Claude de Rohan devient un modèle dont certains notables, ecclésiastiques ou laïcs, cherchent à s'inspirer. Dans sa Monographie de la cathédrale de Quimper, R.-F. Le Men indique que Daniel Gourguff (ou Gourcuff) était, en 1507, maître d'œuvre du chantier épiscopal, peut-être en collaboration avec Guillaume Le Goaraguer, qui avait dirigé des travaux à la cathédrale et exécuté une... "  Histoire de Quimper 1994 page 122

 

https://www.google.fr/books/edition/Monographie_de_la_cath%C3%A9drale_de_Quimper/7pbCR4W-R30C?hl=fr&gbpv=1&dq=%22palais+%C3%A9piscopal%22+quimper&pg=PA228&printsec=frontcover

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Sur les Rohan :

Sur la piste du "A couronné" de Jehan II de Rohan : I. L'inscription de fondation (1510) du pont habité de Landerneau.

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Claude de Rohan, fils de Jean II, fut nommé évêque de Quimper de 1501 à 1540, mais sa simplicité d'esprit imposa qu'il fut remplacé dans ses fonctions d'évêque par Jean du Largez. En effet,  Jean du Largez, abbé de Daoulas de 1502 à 1519,  fut nommé le 8 juin 1505 évêque suffragant de Quimper (administrant le diocèse à la place de Claude de Rohan, l'évêque titulaire évêque de Cornouaille de 1501 à sa mort en 1540) avec une pension de 200 livres. 

Du fait de son incapacité, Claude de Rohan ne sera sacré que le 6 avril 1510 et ne prendra officiellement possession de son siège que le 6 juin 1518. On comprend que ce n'est pas à lui qu'il faut attribuer la commande et la supervision de son palais. Mais on s'intéressera aux choix artistiques de son père Jean II pour son château de Josselin, très novateur notamment par son escalier rampe sur rampe dont il est le premier exemple en France.  

Sur les Rohan et leur héraldique, voir parmi cent exemples :

 

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Malgré le soin avec lequel ces éléments architecturaux et artistiques sont présentés au public, les 24 bandeaux de sablières figuratives n'ont pas fait l'objet d'un relevé photographique accessible en ligne : je me fixe donc la mission d'y pallier. L'interprétation des bandeaux est parfois difficile, et c'est d'ailleurs vrai de l'ensemble des sablières de Basse Bretagne. J'ai proposé ma description, mais j'accueillerai avec joie d'autres propositions.

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Le "palmier".

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Plafond en palmier (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Plafond en palmier (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Plafond en palmier (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Plafond en palmier (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Plafond en palmier (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Plafond en palmier (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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La colonne torve aux macles des Rohan et aux hermines des ducs de Bretagne.

Anne de Bretagne est duchesse de Bretagne de 1488 à 1514.

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Colonne (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Colonne (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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Début de la description des bandeaux.

Je choisis un point de départ aléatoire pour débuter ma numérotation.

Liste.

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N°1. Masque de face d'un homme grimaçant, les boucles de ses cheveux étant mordus par deux dragons.

N°2. Deux animaux (chien et lèvre ?) dans une navette en volute.

N°3. Fou sauvage et lièvre (?).

N°4. Deux oiseaux dont l'un se trouve saisi par la gueule d'un chien.

N°5. Rouleau à spires perlées aux armes (macles) des Rohan.

N°6. Masque d'homme ou femme portant une coiffe et mordant deux rangs de gros grains.

N°7. Masque d'homme et chien (?) couché.

N°8. Homme de face, écartant des bras les parois.

N°9. Homme de face : acrobate ?.

N°10. Chien de profil crachant des feuilles d'acanthe.

N°11. Deux têtes animales de profil (chiens ?) tenant dans leurs crocs un tronçon de colonnes aux macles des Rohan.

N° 12. Masque d'homme de face, encapuchonné, entre deux dragons.

N° 13. Dragon ailé crachant des feuillages.

N°14. Ange volant tenant la mitre et les armes de Claude de Rohan.

N°15. Figure complexe.

N°16. Spirale de phylactère.

N°17. Ange/homme de face présentant un phylactère.

N°18. Dragon se retournant gueule ouverte.

N°19. Lion de profil.

N°20. Masque d'homme de face, encapuchonné entouré de banderoles.

N°21.Dragon crachant une spire avec grappe et feuille.

N°22. Rouleau à perles et macles.

N°23. Spires.

N°24. Grappes et feuille.

 

 

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°1. Masque de face d'un homme grimaçant, les boucles de ses cheveux étant mordus par deux dragons.

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Cette figure du visage grimaçant d'un homme dont les oreilles (ou ici les boucles de cheveux) sont mordillées par deux dragons n'est pas rare. On la trouve ainsi, entre autre, à Guengat.

https://www.lavieb-aile.com/article-l-eglise-de-guengat-ii-statues-sablieres-et-inscriptions-122885782.html

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°2. Deux animaux (chien et lèvre ?) dans une navette en volute.

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Ces animaux parcourant le tunnel formé par les spires d'un phylactère rappelle l'hermine ducale sculptée sur les sablières de Quimperlé, ou taillée dans la pierre sur l'extérieur de la collégiale du Folgoët vers 1424.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°3. Fou sauvage et lièvre (?).

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Un visage de face est cerclé par un capuchon évoquant celui, à grelots, des fous, et une sorte de corne s'en échappe. Mais le corps du personnage se métamorphose, sous la ceinture, et se recouvre d'écailles concordant avec la forme générale de poisson. Les deux mains tiennent des objets que je ne m'aventure pas à identifier.

À gauche, sous la queue, un lièvre est entouré d'une ceinture d'écailles, et différentes parties de son corps sont feuillagées.

Ces métamorphoses supprimant les barrières entre humains, animaux et végétaux nous font pénétrer dans un univers onirique ou d'inversion des valeurs, sous l'influence des fêtes païenne médiévales mais aussi sous celle des Métamorphoses d'Ovide et de Lucien, très en vogue à la Renaissance. Les sablières du Finistère en donnent de nombreux exemples au XVIe siècle.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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Suite de la description.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°4. Deux oiseaux dont l'un se trouve saisi par la gueule d'un chien.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°5. Rouleau à spires perlées aux armes (macles) des Rohan.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°6. Masque d'homme ou femme portant une coiffe et mordant deux rangs de gros grains.

Ce sont des grains (de raisins ?), ou des perles, ou autre chose.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°7. Masque d'homme et chien (?) couché.

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Nous ne sommes pas loin du thème de la pièce n°1, mais l'animal est un chien (avec une gueule étrangement allongée) ou un lion, avec la queue rabattue sur le dos.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°8. Homme de face, écartant des bras les parois.

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Ce joyeux drille semble repousser le cadre de son logement, il est habillé d'un épais manteau et sa chevelure, d'abord nattée ou méchée, fait fleurir des bouclettes qui participent à la drôlerie de la scène.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°9. Homme de face : acrobate ?.

Si les métamorphoses humain/animal/végétal sont destinées à faire perdre pied au spectateur, la figure de l'acrobate (très fréquentes sur les sablières, les abouts de poinçons des charpentes et sur les crossettes) incite au renversement pied par dessus tête du point de vue. L'artiste sculpteur a réussi ici son coup, puisque nous peinons à retrouver nos repères dans ce fouillis de plis, où émergent une tête et un pied nu.

 

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°10. Chien de profil crachant des feuilles d'acanthe.

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Là encore, le masque animal (plus ou moins fantastique) de profil "crachant" des rinceaux ou des feuilles est très fréquent, sur les sablières, les miséricordes des stalles, et autres éléments sculptés : encore une façon de dissoudre les frontières animal/végétal !

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°11. Deux têtes animales de profil (chiens ?) tenant dans leurs crocs un tronçon de colonnes aux macles des Rohan.

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Le mufle retroussé ou les narines dilatées correspondent peut-être plus à des dragons, voire à des lions.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N° 12. Masque d'homme de face, encapuchonné, entre deux dragons.

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Encore un joyeux luron hilare, comme s'il prenait un selfie dans une posture particulièrement propre à amuser la galerie, écrasé comme par des presse-livres par un dragon et par la tête d'un dragon ou lion.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N° 13. Dragon ailé crachant des feuillages.

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Où est Charlie ? Je distingue la tête d'un dragon, dont le corps serait celui d'un petit poisson ailé, dans un froissement de feuilles et de tiges. On se dit que c'est la photo qui est floue, on se rassure en croyant que, face à l'œuvre réelle, tout deviendrait limpide... mon œil ! Le trouble n'est pas (que) celui de l'autofocus, c'est celui que le sculpteur a délibérement créé pour nous rendre un peu fous.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°14. Ange volant tenant la mitre et les armes de Claude de Rohan.

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Nous reprenons nos marques Un ange, à la chevelure bouclée en macarons, vient en volant apporter la mitre sur les armes des Rohan. À ses pieds, j'hésite à reconnaître une sphère armilaire.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°15. Figure complexe.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°16. Spirale de phylactère.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°17. Ange/homme de face présentant un phylactère.

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L'ange porte en guise d'aube un manteau plissé et épais et nous retrouvons cette chevelure bouclée déjà notée. Il écarte un phylactère.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°18. Dragon se retournant gueule ouverte.

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Picasso s'y plairait : l'arrière-train du dragon est vu de dessus, tandis que sa tête est vue de profil, et retournée vers la queue. La gueule ouverte semble vouloir se refermer pour s'entre-dévorer, mais nous ne sommes sûrs de rien, nous perdons pied, ... et c'est exactement le but recherché.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°19. Lion de profil.

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Ce lion est de profil, allant vers la gauche, mais sa tête nous regarde. Si c'est un motif héraldique, c'est un "léopard passant". Mais les lions sont si courants  en sculptures de sablières ( c'est le motif le plus représenté avec les dragons), ou en sculpture de crossettes,  et le lion n'ayant rien à faire avec les Rohan, je ne retiens pas cette hypothèse. Comme toujours, la crinière bouclée permet l'identification, et la queue fait retour sur le dos.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lion_(h%C3%A9raldique)

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°20. Masque d'homme de face, encapuchonné entouré de banderoles.

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Est-ce un fou, avec les grelots de sa capuche ? Il se perd dans les méandres d'une banderole presque végétale, et une tête animale s'y dissimule.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°21.Dragon crachant une spire avec grappe et feuille.

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Oui, ce dragon crache des éléments végétaux (épillet ou grappe et feuille), mais ceux-ci se moulent sur la forme d'une spire de phylactère, donc un "artefact", produit manufacturé par l'humain. Vous me voyez venir ?

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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N°22. Rouleau à perles et macles.

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J'ai oublié de prendre la photo !

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N°23. Spires.

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Et re-!

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N°24. Grappes et feuille.

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Feuilles de vigne et grappes de raisins.

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Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

Sablières (chêne, 1507) de l'escalier du palais épiscopal de Quimper. Photographie lavieb-aile juin 2021.

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LES POUTRES DE LA SALLE DES ARCHIVES. (Non visitées)

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À défaut de pouvoir visiter cette salle, nous pouvons lire le cartel placé dans l'escalier, et regarder la photo les sculptures de l'une des poutres :

"Ce palier permet d'accéder, grâce à un petit escalier à vis, à deux pièces hautes qui servaient, aux XVIIee et XVIIIe siècles, de salles des archives (elles ne sont pas actuellement ouvertes au public). Les poutraisons de la plus élevée présentent un décor sculpté proche de celui de l'escalier : un acrobate ; un ange portant les armes des Rohan ; une jeune fille aux traits gracieux ; un homme au chapeau à la mode italienne ; des créatures mi animales, mi humaines ; un africain enfin, comme le symbole d'une Europe qui sortait du Moyen Âge pour se lancer dans l'aventure des Grandes Découvertes."

L'ange qui porte les armes à neuf macles des Rohan présente cette chevelure aux boucles profuses formant comme deux ailes ébouriffées, si caractéristique des sculpteurs sur pierre de l'atelier ducal à l'œuvre, à quimper, sur le porche sud de la cathédrale vers 1424.

Un autre cartel montre une deuxième photo d'un personnage.

Nous ne pouvons que regretter de ne pas avoir accès, à défaut d'une visite de cette salle pour des raisons de sécurité fort compréhensibles,  au relevé photographique de ces poutraisons.

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Le couronnement de l'escalier du palais épiscopal de Quimper et ses 24 sablières.
Le couronnement de l'escalier du palais épiscopal de Quimper et ses 24 sablières.
Ange présentant les armes des Rohan. Droits réservés Musée départemental breton de Quimper.

Ange présentant les armes des Rohan. Droits réservés Musée départemental breton de Quimper.

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SOURCES ET LIENS.

 

— DUHEM, (Sophie), 1997. Les sablières sculptées en Bretagne. Images, ouvriers du bois et culture paroissiale au temps de la prospérité bretonne (XVe-XVIIe s.). Collection Arts et Société. Presses universitaires de Rennes, 1997.

 

— LE MEN ( René-François), 1877, “Monographie de la cathédrale de Quimper (XIIIè - XVè siècle) », Quimper, Lemercier ed.

https://bibliotheque.diocese-quimper.fr/files/original/1e08593c46eb46336af146045b16d0f4.pdf

"Un autre monument d’une toute autre importance, le palais épiscopal, vient aussi se rattacher à la cathédrale avec laquelle il forme un angle du côté du sud. Les parties les plus anciennes de cet amas de constructions de diverses époques, ne remontent pas au-delà du commencement du XVIe siècle. Claude de Rohan, nommé évêque de Quimper, le 25 juin 1501, à la mort de Raoul Le Moël, voulut se préparer, dans sa ville épiscopale, avant d’y faire son entrée, un palais dont la magnificence fut digne de l’illustre famille à laquelle il appartenait. Les travaux commencèrent à la fin du mois de mars 1507. Les maîtres de l’œuvre furent Daniel Gourguff et Guillaume Goaraguer."

 

"On construisait en 1507, le palais épiscopal de Claude de Rohan. Dans le seul compte qui nous soit parvenu de ce travail, Le Goaraguer ne figure pas parmi les ouvriers employés régulièrement à la construction de ce monument, dont le maître de l’œuvre fut Daniel Gourcuff, mais il est assez souvent chargé de choisir et de mesurer de la pierre, dans différentes carrières, notamment des « pas de vis » pour le grand escalier, qui, en raison de leur dimension peu ordinaire, étaient difficiles à trouver. Comme Le Goaraguer était payé 5 sous par jour, tandis que Gourcuff, le maître de l’œuvre, ne recevait que 3 sous 4 deniers, il est très-probable qu’il avait une bonne part dans la direction de ce remarquable édifice"

"Daniel GOURCUFF. Claude de Rohan, nommé à l’évêché de Quimper en 1501, peu de temps après la mort de l’évêque Raoul Le Moël, voulut, avant de venir prendre possession de son évêché, se faire construire un nouveau palais épiscopal. Il commit à cette fin Prigent de Saint-Alouarn, son maître d’hôtel, qui institua François du Perier, comme contrôleur des travaux. Francois Le Scanff, receveur des Reguaires de Cornouaille, fut chargé de la dépense. Les travaux commencèrent en 1307 [pour 1507]. Du 31 mars de cette année, au 21 octobre suivant, il fut extrait de différentes carrières, mais principalement de celle du Boulc’hat, en la paroisse de Kerfeunteun, 1995 quartiers de pierres de taille, sans compter les pas de vis, ou marches d’escalier, qui avaient neuf pieds de longueur. Daniel Gourcuff, tailleur de pierres, fut le maître de l’œuvre. Il était payé à la journée à raison de 3 sous 4 deniers (4 fr. 50 c.) par jour. Le salaire [p. 295] journalier des compagnons qui travaillaient sous ses ordres, était de 2 sous 6 deniers (3 fr. 37 c.). J’ai exprimé plus haut, l’opinion que G. Le Goaraguer n’était pas demeuré étranger à cette construction. Je ne répéterai pas ce que j’ai dit à la page 228, de ce palais, qu’on appelait le « grand logis de Rohan » et qui faisait, à juste titre, l’admiration de tous. Il n’y a pas, à mon avis, dans le département du Finistère, de monument d’architecture civile : de style ogival, qui puisse être comparé à ce qui reste de ce logis, dont les détails d’ornementation peuvent nous donner une idée de l’habileté du maître qui l’a construit ".

 

"Les pierres qui servirent à la construction du palais épiscopal de Claude de Rohan, furent extraites des carrières du Boulc’hat, en Kerfeunteun ; de la Belle-Croix, en Briec ; de Saint-Affredec (Saint-Evarzec) ; de Langurun et de la Roche-Dagorn (Roc’h-Dagorn). La situation de ces deux dernières carrières m’est inconnue. C’est de la perrière de Roc’h-Dagorn, que furent extraits la plupart des « pas de vis » on marches, d’escaliers, longs de 3 mètres et destinés aux tourelles du palais épiscopal. Le port d’un seul de ces pas de vis, coûtait 5 sous (6 fr. 25 c.) en 1507, tandis qu’une charretée de pierres de la même carrière de Roc’h-Dagorn, était payée 3 sous 4 deniers (5 francs) seulement".

— QUIMPER.BZH

https://www.quimper.bzh/625-le-palais-des-eveques.htm

https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=29232_2

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Published by jean-yves cordier - dans Sculpture Sablières
20 juin 2021 7 20 /06 /juin /2021 16:32

Zoonymie des Odonates : Aeshna grandis (Linnaeus, 1758), La Grande Aeschne.

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Zoonymie ? L'étude des noms des animaux (zoo). Comme dans Toponymie, Oronymie, Hydronymie, ou Anthroponymie, mais pour les bêtes. La "zoonymie populaire" (et volontiers extra-européenne) était  jusqu'à présent la seule branche un peu développée de cette science à peine née. En 2013 Ümüt Cinar a audacieusement employé, dans un seul article, le terme d'Odonatonymy.

 

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 ZOONYMIE DES ODONATES.

 ZOONYMIE DES ODONATES.

 

 GÉNÉRALITÉS

 

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ANISOPTÈRES. N=41

 

Libellulidae : n=19

 

Le nom de genre Leucorrhinia Brittinger, 1850.

Aeshnidae : n=10

 

 

 

Gomphidae n=7

 

 

 

Cordulegastridae n=1

 

Corduliidae, n=4.

 

 

  •  

 

 

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ZYGOPTÈRES

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BIBLIO :

  • Bibliographie des articles de zoonymie des Odonates.


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Résumé.

—Nom de genre  Libellula Linnaeus, 1758, Syst. nat. :543 , est le nom créé par Linné pour désigner les Odonates. C'est un diminutif de  Libella,  nom latin qui désigna d'abord dans les temps anciens et médiévaux le « niveau », un instrument des charpentiers en forme de T. Ce nom avait été choisi par le naturaliste français Guillaume Rondelet en 1554 pour nommer le requin-marteau (libella marina « niveau marin ») en raison de la similitude de la forme en T de la ligne des yeux excentrés. Rondelet repris en 1555 ce nom pour désigner par libella fluviatilis,  « niveau des cours d'eau » les larves des zygoptères dont les yeux sont également déportés latéralement.  À partir  de Thomas Moffet en 1634, les naturalistes ont étendu l'usage de  Libella  à tous les Odonates adultes.

Linné a utilisé la première fois Libellula dès la première édition du Systema naturae (Leyde, 1735), en donnant comme synonyme « Perla » (Aldrovandi 1602) et « Virguncula ». Ce dernier nom, « petite vierge », suggère que Linné a créé une forme diminutive de Libella sur les modèles virgo /virguncula, puella/puellula, "fillette, demoiselle" et à travers eux domina/domnicella "Demoiselle" par condensation et contamination de l'image métaphorique des noms vernaculaires comparant ces insectes à des jeunes filles (français) ou des fées malicieuses (anglais ou allemand).

— Nom d'espèce Libellula grandis (Linnaeus, 1758), Syst. nat. :544. Du latin grandis, e "grand". Linné ne précise pas la taille de son espèce dans sa description, mais il renvoie en référence à celle du Fauna suecica où était indiqué est inter maximas, "c'est l'une des plus grandes (des Libellules qu'il décrit)". Il mesure plus de 7 cm, presqu'autant qu'Anax imperator.

— Noms en français :

1°) La Julie, Geoffroy 1762, Hist. abr. ins. :217-218. Le médecin parisien Étienne-Louis Geoffroy donne à chacune de ses 14 libellules ou Demoiselle des environs de Paris des prénoms féminins. 

2°) L'Aeschne grande, Selys 1840, Monogr. libell. :112

3°)  "L'Aeschne grande", synonyme "La grande Aeschne", Paul-André Robert ), 1958, Les Libellules: (Odonates):172. 

4°) La grande Aeschne, 2006, Grand et Boudot , Les Libellules de France, Belgique et Luxembourg.

5°)  "L'Aeschne grande."  2007, Jourde in Dijkstra, Guide des Libellules de France et d'Europe. 

L'INPN/ Museum choisit La Grande Aeschne, tout comme l'auteur de l'article Wikipédia 2021, ou Olivier Prévost pour le site Poitou-Charentes.

— Noms en d'autres langues :

-en anglais : "The brown hawker " 

-en allemand : "Die Braune Mosaikjungfer  "

-en néerlandais : "Bruine glazenmaker"

-en polonais : "Żagnica wielka "

-en étonien "Pruun-tondihobu "

-en slovène : « Rjava deva »

-en suédois : « Brun mosaikslända » 

-en norvégien : "Brunlibelle"

-en finnois : « Ruskoukonkorento « 

-en hongrois : « Nagy acsa"

-en breton :  à créer

-en gallois : "Gwas neidr brown"

-en irlandais «seabhcaí donn » 

 

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Description préalable :

https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/65446

Les planches par Lucas 1900 :

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le mâle

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La femelle

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LE NOM SCIENTIFIQUE.

 

 

 

 

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LE NOM DE GENRE LIBELLULA (LINNAEUS, 1758).

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Voir :

Zoonymie pré-linnéenne des Odonates : origine du nom de genre  Libellula, Linnaeus, 1758.

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LE NOM D'ESPÈCE LIBELLULA GRANDIS (LINNAEUS, 1758).

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[Libellula grandisLinnaeus, C. 1758. Systema naturæ per regna tria naturæ, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Editio decima, reformata. Holmiæ. (Salvius). Tomus I: 1-824, : 544 

https://www.biodiversitylibrary.org/item/10277#page/566/mode/1up

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Description originale : 

Libellula grandis 9. Libellula alis glaucescentibus , thoracis lineis quatuor flavis.

"Les ailes sont un peu glauques (grisâtres ? cf Fauna suecica "grisea" Brunes ? cf flavescentibus), les quatre lignes du thorax sont jaunes."

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Voir :

 

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Linné donne dans sa description 5 références bibliographiques pour cette espèce.

a) Linné, Fauna suecica 1746 page 231 n°770.

https://www.biodiversitylibrary.org/item/129804#page/265/mode/1up

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770.LIBELLULA grisea ; alis flavescentibus, thoracis lateribus lineis flavis, cauda diphylla.

-Reaum. gall, 6. t.35 f.3
-Raj. Ins. 49. n°2. Libella maxima, abdomine longo tenuiori, alis flavescentibus.

p. 140. Libella maxima, abdomine longissimo tenuiori , alis fulvescentibus,
p.48. n° 1. Libella maxima vulgatissima, alis argenteis.

-Mouff. lat. p. 67. Libella major. 2,3

Habitat ad Aquas.

DESCR. Duo folia fusca lanceolata , in cauda. Abdomen longum , angustum , rufo - fuscum , interdum albo maculatum. in Thorace lineolae utrinque due, oblique transverfales , flavae; thorax alias abdomini concolor , hirsutus. Alae albidae vel in aliis flavescentes macula ferruginea. Est inter maximas.

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b) Thomas Mouffet, 1634,  Insectorum ... theatrum page 67 n°2 et 3

https://www.biodiversitylibrary.org/item/123182#page/97/mode/1up

 

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Thomas Mouffet 1634 planche p.67 fig. 2 et 3

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c) John Ray, 1710, Historia insectorum  page 49 n°2 et 140 n°2

https://archive.org/stream/historiainsector00rayj#page/48/mode/1up

d)  Réaumur, Mémoires pour servir à l'histoire des insectes volume 6 [1742] planche 35 figure 3. (le Systema naturae indique la planche 38 par erreur, et Fauna suecica donne la planche 35). La planche est décrite page 391.

https://archive.org/details/memoirespourserv16ra/page/n683/mode/2up?view=theater

https://archive.org/details/memoirespourserv16ra/page/390/mode/2up?view=theater

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Réaumur, Mémoires, planche 35 fig. 3

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e)  August Johann Roesel von Rosenhof, 1749, Insecten belustigung, volume 2 Nuremberg : Insectorum aquatilium Classis II  planche 4 figure 14.

https://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/roesel1749bd2/0241

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Roesel 1749


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ÉTUDE DE L'ÉPITHÈTE GRANDIS.

Du latin grandis, e "grand". Linné ne précise pas la taille de son espèce dans sa description, mais il renvoie en référence à celle du Fauna suecica où était indiqué est inter maximas, "c'est l'une des plus grandes (des  Libellula)".

 

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LES AUTEURS AYANT ETUDIÉ CE NOM.

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POITOU-CHARENTE NATURE

 

http://www.poitou-charentes-nature.asso.fr/grande-aeschne/

Le nom n'y est pas étudié.

 

 

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DRAGONFLYPIX

http://www.dragonflypix.com/etymology.html

Aeshna grandis (Linnaeus, 1758) from Lat. grandis, -is, -e = large, grand ⮎ the largest species described by Linnaeus

 

 

 .

D'ANTONIO & VEGLIANTE.

https://www.researchgate.net/publication/316791278_Derivatio_nominis_libellularum_europaearum

grandis (Aeshna) - grandis, e = "grande". Per le dimensioni.

 

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H. FLIEDNER, 2009

https://www.entomologie-mv.de/download/virgo-9/Virgo%200902%20Die%20wissenschaftlichen%20Namen%20der%20Libellen%20in%20Burmeisters.pdf

http://dominique.mouchene.free.fr/libs/docs/GENE_Burmeister_Fliedner.pdf

- grandis [l. large, great] was the largest odonate species Linnaeus knew.

 

 

 

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VAN HIJUM, 2005.

http://natuurtijdschriften.nl/download?type=document&docid=555521

 

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LES NOMS VERNACULAIRES.

 

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LES NOMS EN FRANÇAIS.

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1°) "La Julie", Geoffroy  Hist. abr. ins. 1762 page 227 n°12.

https://archive.org/details/histoireabrg02geof/page/226/mode/2up?view=theater

Je ne reviens pas sur la méthode de dénomination de Geoffroy, qui donne à chacune de ses 14 libellules ou Demoiselle des prénoms féminins. 

12. LIBELLULA fulva , alis flavescentibus thoracis lateribus lineis duabus fiavis , fronte flavescente , cauda

diphylla.

Linn. faun. fuec. n. 770. Libellula grisea , alis flavescenibus , thoracis lateribus lineis flavis, cauda diphylla.

Linn. syst. nat. Edit. 10 p. 544, n. 9. Libellula grandis.

Raj. ins p. 48, n. i. Libella maxima vulgatissima , alis argenteis.

Idem. p. 49, n. 2. Libella maxima, abdomine longo tenuiore , alis fulvescenticus.

Idem. p. 140. Libella maxima, abdomine longissimo tenuiore, alis fulvescentibus.

Mouffet ins. p. 67. Libella major. 2,3.

Reaum. ins. tom. ij. tab. 33 , f. 5.

Rosel ins. vol. 2 , tab. 2. Insect. aquatil. class. 2.

La julie.

Longueur 28 lignes.

Cette espèce est la plus grande de toutes celles de ce pays-ci. Sa tête est jaune surtout en-devant, ses yeux sont bruns. Ces yeux qui sont fort gros se joignent au-dessus de la tête et sont souvent parsemés de points élevés et luisans, ce qui feroit un caractere bien distinctif s’il étoit constant, mais quelquefois ces points manquent, ou il n’y en a tout au plus qu’un ou deux. Le corcelet est de couleur fauve avec deux bandes obliques citronnées de chaque côté. Le ventre qui est fort long, est aussi de couleur fauve foncée, souvent tacheté de blanc au haut au bas de chaque anneau. Les petits feuillets qui terminent le ventre font fort longs dans cette espèce. Les ailes sont plus ou moins jaunâtres avec une tache brune au bord extérieur. A la naissance de chaque aile il y a une petite éminence brune, noirâtre.

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Le nom "La Julie " est repris par Fourcroy 1785, Entomologia Parisiensis; sive, Catalogus insectorum quae in agro Parisiensi reperiuntur page 347. Cette publication reprend les espèces décrites par Geoffroy mais les associent à leur nom scientifique linnéen, ici L. grandis.

https://www.biodiversitylibrary.org/item/82453#page/237/mode/1up

Il est repris également par de Villers  en 1789 dans son Caroli Linnaei Entomologia page 7

https://www.biodiversitylibrary.org/item/83103#page/13/mode/1up

Il est cité dans l'Encyclopédie Méthodique de 1782 et 1792 (G. Antoine Olivier).

https://www.google.fr/books/edition/Encyclop%C3%A9die_m%C3%A9thodique_Insectes/J-xjoxvjBxUC?hl=fr&gbpv=1&dq=libellula+%22la+julie%22&pg=PA566&printsec=frontcover

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https://books.google.fr/books?id=0X1BAAAAcAAJ&pg=PA566&lpg=PA566&dq=libellula+%22la+julie%22&source=bl&ots=IOeWNIeGwA&sig=ACfU3U3GUuaoc28CiZSi-Rv2Olwl3Sc6HQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiXwsTSs6bxAhULtxQKHQ-2CRcQ6AEwEXoECBEQAw#v=onepage&q=libellula%20%22la%20julie%22&f=false

Voir aussi Système des animaux sans vertèbres

https://zmmu.msu.ru/files/%D0%91%D0%B8%D0%B1%D0%BB%D0%B8%D0%BE%D1%82%D0%B5%D0%BA%D0%B0%20%D0%9F%D0%B0%D0%B2%D0%BB%D0%B8%D0%BD%D0%BE%D0%B2%D0%B0/lamarck-1801_syst_anim_invert.pdf

Il est utilisé par l'abbé Rive entre 1779 et 1784 pour identifier une libellule peinte par Daniel Rabel en 1634 (mais qui a été identifiée comme Anax imperator).

Le nom reste employé en 1852 :

https://www.google.fr/books/edition/Nouvelle_encyclop%C3%A9die_th%C3%A9ologique/h0xRAQAAMAAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=libellula+%22la+julie%22&pg=PA925&printsec=frontcover

 

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2°) L'Aeshne grande, Selys 1840 Monographie des libellulidées page 112, et 1850, Revue des Odonates page 131.
 

 

3°) "L'Aeschne grande", synonyme "La grande Aeschne" ROBERT (Paul-André), 1958, Les Libellules: (Odonates), Delachaux & Niestlé, - 364 pages, page 172. 

4°) La grande Aeschne, 2006, Grand et Boudot , Les Libellules de France, Belgique et Luxembourg.

5°)  "L'Aeschne grande."  2007, Jourde in Dijkstra, Guide des Libellules de France et d'Europe. 

L'INPN/ Museum choisit La Grande Aeschne, tout comme l'auteur de l'article Wikipédia 2021, ou Olivier Prévost pour le site Poitou-Charentes.

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LES NOMS EN D'AUTRES LANGUES

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Cette espèce est exemplaire de la façon dont les autres langues ont su créer un véritable nom vernaculaire, apportant une information supplémentaire susceptible d'aider le naturaliste amateur, qui est concerné par les Guides de vulgarisation et de terrain. En effet, la majorité des noms de A. grandis signalent la couleur brune de cette espèce dont le corps est brun et les ailes fumées.

D'autre part, les différentes espèces d'un même groupe (genre voire famille) partagent une partie commune du nom (comme Aeschne pour notre nom français), mais  ce nom se garde bien de reprendre là encore le nom scientifique. Ainsi les Aeschnes partagent le nom de Hawker en anglais, de Mosaikjungfer en allemand, de Glazenmaker en néerlandais, bien plus imagés que le notre.

 

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-en anglais : "The brown hawker " 

-en allemand : "Die Braune Mosaikjungfer  "

-en néerlandais : "Bruine glazenmaker"

-en polonais : "Żagnica wielka "

-en étonien "Pruun-tondihobu "

-en slovène : « Rjava deva »

-en suédois : « Brun mosaikslända » 

-en norvégien : "Brunlibelle"

-en finnois : « Ruskoukonkorento « 

-en hongrois : « Nagy acsa"

-en breton :  à créer

-en gallois : "Gwas neidr brown"

-en irlandais «seabhcaí donn » 


 

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SOURCES ET LIENS.

 

Bibliographie générale de ces articles de zoonymie des Odonates : voir ici :
http://www.lavieb-aile.com/2018/01/la-bibliographie-de-mes-articles-de-zoonymie-des-odonates.html

OUTILS DE  ZOONYMIE.

— Animalbase

http://www.animalbase.org/

— A Dictionary of Prefixes, Suffixes, and Combining Forms from Webster!s Third New International Dictionary, Unabridged ! 200

http://www.mrjonathan.com/mxrm9files/GrammarPages/prefixes%20&%20Sufixes%20Dictionary.pdf

— [Boudot J.-P., Dommanget J.-L., 2012. Liste de référence des Odonates de France métropolitaine. Société française d’Odonatologie, Bois-d’Arcy (Yvelines), 4 pp.]
 

— ANTONIO (Costantino D’), VEGLIANTE (Francesca ) "Derivatio nominis libellularum europæarum"(PDF) (en Italien) Étymologie de 197 noms de Libellules européennes.
https://www.researchgate.net/publication/316791278_Derivatio_nominis_libellularum_europaearum 

—  ÇINAR (Ümüt), 2013, Odonates of Turkey and Odonatonymy The Odonates of Turkey and the Naming of Dragonflies and Damselflies.The Common Names for the Odonates of Turkey

https://www.academia.edu/37324191/Odonates_of_Turkey_and_Odonatonymy_HTML_2013

— DIJKSTRA (K.-D.B.), et LEWINGTON, (R. ), 2006). Field guide to the Dragonflies of Britain and Europe. British Wildlife Publishing, 1-320.

— DIJKSTRA (K.-D.B.), et LEWINGTON, (R.) 2015. Guide des libellules de France et d'Europe. Guide Delachaux. Delachaux et Niestlé. Paris. 320 p. [http://www.delachauxetniestle.com/ouvrage/guide-des-libellules-de-france-et-d-europe/9782603021538]

— DIJKSTRA K.-D.B., LEWINGTON, R. et JOURDE (P.), traducteur (2007), Guide des Libellules de France et d'Europe, Delachaux et Niestlé.

 

— ENDERSBY (IAN D. ), 2012,  : Watson and Theischinger: the etymology of the dragonfly (Insecta: Odonata) names which they published  Journal and Proceedings of the Royal Society of New South Wales, vol. 145, nos. 443 & 444, pp. 34-53. ISSN 0035-9173/12/010034-20 34
https://royalsoc.org.au/images/pdf/journal/145_Endersby.pdf
— ENDERSBY (IAN D., FRS ), 2012, "Etymology of the Dragonflies (Insecta: Odonata) named by R.J. Tillyard", F.R.S. Proceedings of the Linnean Society of New South Wales 134, 1-16.
https://openjournals.library.sydney.edu.au/index.php/LIN/article/viewFile/5941/6519
— ENDERSBY (IAN D., FRS ), 2012, The Naming of Victoria’s Dragonflies (Insecta: Odonata,  Proceedings of the Royal Society of Victoria 123(3): 155-178. 
https://www.academia.edu/28354624/The_Naming_of_Victoria_s_Dragonflies_Insecta_Odonata_
— ENDERSBY (IAN D. ), 2015, The naming's of Australia's dragonflies.
https://www.researchgate.net/publication/283318421_The_Naming_of_Australia%27s_Dragonflies
 http://dominique.mouchene.free.fr/libs/docs/GENE_origine_noms_odonates_Australie_Endersby_2015.pdf

— FLIEDNER (Heinrich), 2009, Die wissenschaftlichen Namen der Libellen in Burmeisters ‘Handbuch der Entomologie’ Virgo 9[5-23]
http://www.entomologie-mv.de/download/virgo-9/Virgo%200902%20Die%20wissenschaftlichen%20Namen%20der%20Libellen%20in%20Burmeisters.pdf
— FLIEDNER (Heinrich), "The scientific names of the Odonata in Burmeister’s ‘Handbuch der Entomologie".
http://dominique.mouchene.free.fr/libs/docs/GENE_Burmeister_Fliedner.pdf
— FLIEDNER (Heinrich),  1997. Die Bedeutung der wissenschaftlichen Namen Europaischer Libellen. Libellula, supplement I:1-111. Sonderband zur Zeitschrift der Gesellschaft deutschsprachiger Odonatologen (GdO) e.V. Fliedner, Bremen.

— FLIEDNER (Heinrich), (1998): Die Namengeber der europäischen Libellen. Ergänzungsheft zu Libellula - Supplement 1
— FLIEDNER (H.), 2012, Wie die Libelle zu ihrem Namen kam Virgo, Mitteilungsblatt des Entomologischen Vereins Mecklenburg 15. Jahrgang (2012).
https://www.entomologie-mv.de/download/virgo-15/virg%2015104%20Libelle_Namensherkunft.pdf

— GBIF

https://www.gbif.org/species/1424076


— GRAND (D.) & BOUDOT (J.P.) ,2007 Les libellules de France, Belgique et Luxembourg. Biotope, Mèze. Collection Parthénope. 480 pp.— http://www.dragonflypix.com/etymology.html

— HIJUM (Ep van ), 2005, Friese namen van libellen , TWIRRE natuur in Fryslan jaargang 16, nummer 4 page 142-147
http://natuurtijdschriften.nl/download?type=document&docid=555521

 — PRÉCIGOUT (Laurent), PRUD'HOMME (Eric), JOURDE (Philippe) 2009, Libellules de Poitou-Charentes, Ed. Poitou-Charentes Nature, 255 pages, 
— POITOU-CHARENTE NATURE (Association) / Philippe JOURDE & Olivier ALLENOU
http://www.poitou-charentes-nature.asso.fr/leucorrhine-a-front-blanc/

— ROBERT (Paul André), 1936, Les Insectes, coléoptères, orthoptères, archiptères, nevroptères, Delachaux et Niestlé .

 — ROBERT (Paul-André), 1958, Les Libellules: (Odonates), Delachaux & Niestlé, - 364 pages

https://books.google.fr/books?id=jvQVvAEACAAJ&dq=ROBERT+(Paul-A.),+Les+Libellules:+(Odonates),+Delachaux+%26+Niestl%C3%A9,+1958&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjpiuPbl7zgAhWOnhQKHURrDboQ6AEIKTAA
— STEINMANN (Henrik), 1997, World Catalogue of Odonata, Zygoptera Walter de Gruyter, - 521 pages . Numérisé Google.
https://books.google.fr/books?id=JMR-HkoVtvAC&pg=PA307&dq=tenellum,+World+Catalogue+of+Odonata,&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwilrrz33bjgAhVD2OAKHbcWAsUQ6AEILDAA#v=onepage&q=tenellum%2C%20World%20Catalogue%20of%20Odonata%2C&f=false
  — SITE Libellen - eine (kleine) Einführung . die Namensgebung

http://www.libelleninfo.de/07.html#buch

http://www.libelleninfo.de/071.html

SCHIEMENZ, H. (1953): Die Libellen unserer Heimat. Jena: Urania

— WENDLER (A)., A. Martens, L. Müller & F. Suhling (1995): Die deutschen Namen der europäischen Libellenarten (Insecta: Odonata).Entomologische Zeitschrift 105(6): 97-112

.
 

EXTRAIT DE LA BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE : 

— BURMEISTER  H. 1839 - Handbuch der Entomologie. - Enslin, Berlin [Libellulina : 805-862].

https://archive.org/details/handbuchderentom222burm/page/822/mode/2up

— CHARPENTIER (Toussaint von). 1825, Horae Entomologicae, adjectis tabulis novem coloratis. Vratislaviae, , in-4, avec 9 pl. coloriée, 261 pages.

https://www.biodiversitylibrary.org/item/25890#page/7/mode/1up

— CHARPENTIER, (Toussaint von), 1840, Libellulinae Europaeae descriptae ac depictae, Lipsiae, Leopold Voss .

https://books.google.fr/books?id=inVPAAAAYAAJ&hl=fr&source=gbs_navlinks_s

— GEOFFROY in FOURCROY : FOURCROY (A. F.) 1785. Entomologia Parisiensis; sive catalogus insectorum quæ in agro Parisiensi reperiuntur; secundam methodam Geoffrœanam in sectiones, genera & species distributus: cui addita sunt nomina trivialia & fere trecentæ novæ species. Pars secunda. Parisiis. (Hôtel Serpente). 2. 232-544. Traduction en latin de l'Histoire des insectes de E.L. Geoffroy.

 http://archive.org/stream/entomologiaparis02four#page/n3/mode/2up

 

— GEOFFROY (Étienne-Louis, Docteur en médecine) 1762. Histoire abrégée des insectes qui se trouvent aux environs de Paris: dans laquelle ces animaux sont rangés suivant un ordre méthodique ; Paris : Durand 1762 Tome second Planches XI à XXII colorées à la main par Prévost gravées par Defehrt. 744p.

 http://archive.org/stream/histoireabrg02geof#page/n9/mode/2up

 

— KIRBY, W. F. (William Forsell), 1890 A synonymic catalogue of Neuroptera Odonata, or dragon-flies. With an appendix of fossil species. London,Gurney & Jackson; [etc. etc.]1890.

https://www.biodiversitylibrary.org/item/25894#page/5/mode/1up

 

 

 

 

— LATREILLE (Pierre André), 1804,  Histoire des Libellulines, in Histoire naturelle, générale et particulière des crustacés et des insectes..., Volume 13, An XIII [1804] p. 16

https://books.google.fr/books?id=mYo-AAAAcAAJ&pg=PA16&dq=%22latreille%22+ulrique&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjc8cXytJvbAhWDvxQKHapoCJIQ6AEILzAB#v=onepage&q=%22latreille%22%20ulrique&f=false

— RABEL (Daniel), 1624, Recueil de cent planches de fleurs et insectes dessinés et peints sur vélin en miniatures. La Julie (en réalité Anax imperator)  planche 31 fig. 15. Légende de l'abbé Rive.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10540828q/f411.item#

https://lentomologiste.fr/wp-content/uploads/1993-49/lentomologiste_1993_49_1.pdf

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10540828q/f143.item

https://books.google.fr/books/about/Daniel_Rabel.html?id=lQBNAAAAYAAJ&redir_esc=y

 

 — RAY (John) Historia insectorum, Londini 1710 pages 47-53 et page 140

https://archive.org/stream/historiainsector00rayj#page/46/mode/2up

https://archive.org/stream/historiainsector00rayj#page/140/mode/2up

— RAMBUR (Pierre), 1842, Histoire naturelle des insectes: névroptères, 

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61025298/f272.image.r=vestalis

 

——RÉAUMUR (René -Antoine Ferchault de) , Mémoires pour servir à l'histoire des insectes :

 

Tome VI  : Suite de l'Histoire des Mouches à quatre ailes avec un supplément des Mouches à deux ailes, Imprimerie royale, Paris, 1742, 608 p., 48 pl. ;

https://archive.org/stream/memoirespourserv16ra#page/n707/mode/2up

 

 

 — SELYS-LONGCHAMPS (Michel Edmond, Baron de), 1841 - Nouvelles Libellulidées d'Europe. - Revue Zoologique, 4 : 243-246.

https://www.biodiversitylibrary.org/item/19646#page/254/mode/1up

— SELYS-LONGCHAMPS (Michel Edmond, Baron de), 1840 - Monographie des Libellulidées d'Europe. - Roret, Paris ; Muquardt, Bruxelles, 220 pages.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k370057n/f148.image.r=selys.langFR

— SELYS-LONGCHAMPS ( E.de),1850 - Revue des Odonates ou Libellules d'Europe. - Bruxelles, Paris.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k26769q.texteImage

 — SELYS-LONGCHAMPS ( E.de) 1862 Synopsis des Agrionines,  deuxième légion : Lestes, Extrait des Bulletins de l'Académie royale de Belgique 2. sér., t. XIII, no 4

https://www.biodiversitylibrary.org/item/132902#page/3/mode/1up

— VANDER LINDEN (Pierre Léonard) 

 -1820 Aeshnae Bononienses descriptae, adjecta ejusdem annotatione ad Agriones Bononienses., Typographiae Annesii de Nobilibus, Bononiae 1-11, incl. pl. 1-1

-1823 Aeshnae Bononienses descriptae, Opuscoli scientifici, volume 4 158-167

https://books.google.fr/books?id=kcQ-AAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false

-1825 sa Monographiae Libellulinarum europaearum specimen  de 42 pages.

https://books.google.de/books?id=vxIOAAAAQAAJ


 

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